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Le petit monde de So et de Fi
10 février 2015

Prodigieuses créatures

Quatrième de couverture

"La foudre m'a frappée toute ma vie. Mais une seule fois pour de vrai" Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces "prodigieuses créatures" dont l'existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique, exclusivement composée d'hommes, qui la cantonne dans un rôle de figuration. Mary Anning trouve heureusement en Elizabeth Philpot une alliée inattendue. Celte vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l'accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d'une rivalité, elle reste, face à l'hostilité générale, leur meilleure arme

C’est le 4ème livre que je lis de Tracy Chevalier. J’ai déjà lu « la jeune fille à la perle » positionné en 45ème position dans mon classement,  « La vierge en bleu » (classé 117ème) et « le récital des anges » (classé en 178ème position).

« Prodigieuses créatures » est un hommage aux femmes qui se battent pour faire reconnaître leurs connaissances dans un monde scientifique alors composé exclusivement d’hommes au début du XIXème siècle. Les deux héroïnes principales ont réellement existé et c’est ce qui donne du corps à ce livre. Maintenant, il y a parfois des répétitions mais cela est probablement dû au fait que les vies mêmes de ces deux femmes étaient principalement, voire exclusivement consacrées à la recherche de fossiles.

Je classe ce livre en 125ème position et lui donne une étoile.

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19 février 2015

Sud Sud-Est

Présentation de l'éditeur

Quatre personnages perdus, paumés, empêtrés dans leurs obsessions ... Un jeu de piste machiavélique et dangereux ... De vieux démons réveillés au détour des chemins ... Oui, ce livre a le goût du thriller, la couleur du thriller, mais ce n'est pas qu'un thriller. Car sur les routes du sud, à l'issue de ce « road novel » où le suspense fait la part belle à l'humour, les protagonistes devront donner à leur vie une nouvelle direction.

Je ne suis pas trop fan des romans policiers ou des thrillers surtout quand un psychopathe est au cœur de l’histoire. Mais là, même si j’ai eu un peu peur dans les premiers paragraphes, j’ai bien aimé ce livre de Joëlle Herrerias. Il y a de l’humour, de la psychologie et une histoire qui tient la route (c’est le cas de le dire) sur fond de jeu de piste et vous savez que j'aime bien ça. En plus, le psychopathe n’est pas trop méchant et on comprend même comment il en est arrivé là…

Je classe ce livre en 119ème position et lui donne deux étoiles.

24 février 2015

Facture à la carte

J’ai commandé une Kia Picanto le 12 janvier 2015 (voir mes billets des 14 et 17 janvier 2015). Le bon de commande faisait état d’un montant TTC de 12.600 euros (hors frais de circulation) et d’une reprise de mon ancien véhicule pour 4.500 euros TTC.

Le véhicule m’a été livré le 26 janvier 2015. Le vendeur m'a fait remplir les documents de cession de ma C1, puis d'achat de la Kia et m'a donné rapidement la facture avant de me présenter la voiture.

De retour à la maison, je m'aperçois que la facture fait état d’un montant TTC de 10.735,50 euros (hors frais de circulation) au lieu de 12.600 et d’une reprise de 2.400 euros au lieu de 4.500.

J'ai regardé sur internet et j'ai constaté qu'il y avait plein de cas comme le mien.

Je suis retourné le voir pour avoir une explication. Il m'a dit que les montants figurant sur la facture étaient des montants HT et s'est un peu embrouillé quand je lui ai démontré que ce n'était pas le cas. Je lui ai demandé si le fait de faire une proposition de reprise à 4.500 euros était en fait une magouille car en diminuant le prix de vente sur la facture, le prix de reprise est minimisé également. Il m'a dit que la société KIA était une société réputée internationalement et ne pouvait se permettre ce genre de chose. Il m'a dit que le prix de vente TTC proposé était bien celui qui figurait sur le site internet de la marque (ce que j'avais déjà vérifié).

Du coup, ces explications ne me convenant pas, j'ai envoyé un courrier recommandé à la concession réclamant :

1)       un éclaircissement sur la différence de 1.864,50 euros entre le montant TTC du bon de commande et de la facture,

2)       une facture correspondante à mon bon de commande.

Quinze jours après mon courrier, comme par miracle, j'ai reçu une nouvelle facture correspondant en tout point à mon bon de commande !!!

Si je n'avais pas obtenu satisfaction, je pense que je serai allée plus loin... Ils ont dû le sentir !

26 février 2015

Samba pour la France

Quatrième de couverture

Cours, Samba, cours ! Ainsi parlait l’oncle Lamouna au village quand ils jouaient au cerf-volant. Samba n’est plus au Mali, il est à Paris. Il aime la France, il s’est battu pour y entrer et a travaillé dur. La France ne veut plus de lui : sans carte de séjour, il ne peut pas rester. Cours, Samba, pour échapper aux policiers, à la misère, à l’amertume… Si tu veux survivre, cours, Samba, cours !

Les difficultés des sans-papiers, de leur périple pour rejoindre la France aux conditions de vie déplorables qu’ils trouvent en arrivant sont particulièrement bien décrites par Delphine Coulin : trouver un travail sans titre de séjour, se débattre dans les formalités administratives pour obtenir ce fameux titre de séjour en prouvant qu’ils sont bien sur le sol français depuis un nombre d’années suffisant alors même qu’ils sont souvent embauchés au noir, d'où la complexité d’apporter les preuves de cette intégration (et là c'est le serpent qui se mord la queue), les logements insalubres, la peur d’un contrôle de police entraînant une reconduite au pays d’origine, l’incompréhension et la pression de la famille restée au pays si l’argent se fait plus rare, …

J’ai tout aimé dans ce livre, sauf la fin, qui nous laisse sur notre faim… Cela me donne malgré tout l’envie de voir le film qui en a été tiré.

Je classe ce livre en 125ème position et lui donne une étoile (la fin lui a fait perdre une étoile).

1 mars 2015

Nos étoiles contraires

Présentation de l’éditeur

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

C’est un joli livre même si cela paraît paradoxal de parler ainsi d’un livre sur le cancer, mais c’est avant tout un livre sur l’amour naissant entre deux jeunes gens. Ils sont tous les deux atteints d’un cancer, lui en rémission au début de l’histoire et elle, en sursis grâce à une nouvelle thérapie. C’est pour cela qu’au départ la jeune fille, Hazel, ne veut pas plus qu’une histoire d’amitié pour ne pas risquer de faire souffrir.  Les moments passés ensemble sont d’autant plus précieux qu’ils savent l’un comme l’autre qu’ils sont probablement comptés.

L’approche de l’auteur, John Green, est particulièrement juste sur un sujet délicat. Il traite avec sensibilité de la lutte quotidienne du malade pour sa survie mais aussi du ressenti des parents, leur difficulté à soutenir sans pour autant étouffer, leur angoisse permanente tout en restant volontairement optimistes...

A la suite de ce livre, j’ai vu le film qui en a été tiré. Je l’ai trouvé réellement fidèle (je trouve qu'on est souvent déçu quand on voit le film d'un livre qu'on a aimé). Il manque bien sûr quelques détails mais dans l’ensemble il restitue vraiment bien tout ce que le livre raconte. Les deux jeunes acteurs sont particulièrement bons et réalistes.

Je classe le livre en 49ème position et lui donne deux étoiles.

Merci Pat de m’avoir prêté et le livre et le film !!

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23 juin 2015

La pudeur des sentiments

Présentation de l’éditeur

En entendant ses pas marteler le soupirail, des images d’une violence insoutenable s’imposèrent à moi. Émergeant d’un amas de feuilles mortes, dans un sous-bois aux odeurs de terre noyée de pluie, je vis mon corps d’enfant dévêtu, gisant sans vie, roué des coups et des blessures qu’il lui avait infligés. Une violente nausée me plia en deux ; j’enfonçai la porte des toilettes et, à genoux sur le sol, collée à la faïence froide de la cuvette, je vomis ma peur. Ensuite j’allai embrasser Maman qui dormait dans un fauteuil du salon. La neige qui avait envahi la télévision plongeait la pièce dans une pénombre électrique désolante. Trop seule je courus m’enfermer à double tour dans ma chambre et passai une nuit blanche uniquement habitée par la crainte qu’il ne revienne vers moi avec ses intentions malveillantes. Le temps qui ne s’écoulait pas ouvrit mon esprit à la compréhension de ce qu’il venait de se passer. Il avait voulu m’ôter la vie afin de sauver la sienne. Le doute n’était plus possible : mon père avait voulu me tuer, se débarrasser de moi afin que j’emporte dans la tombe, et à tout jamais, notre trop lourd secret. Mais qu’aurait-il fait ?

C’est un sujet particulièrement délicat que celui de l’inceste et Dalila Heuse raconte son histoire avec beaucoup de justesse et de finesse. Elle décrit ce qu’elle a ressenti quand « cette bête monstrueuse » vient l’enlever la nuit (elle n’a que 5 ans la première fois !) et son désespoir quand elle comprend quelques années plus tard qu’il s’agit en fait de son propre père.  Elle explique son silence tout d’abord dans sa volonté de ne pas rendre malheureuse sa mère (ce dont la menace son père), puis la volonté de parler pour épargner ses jeunes sœurs. Elle en tirera une force et une volonté hors du commun. Il y a de très beaux passages, quelques longueurs aussi.

Je classe ce livre en 137ème position et lui donne une étoile

6 juillet 2015

Les demoiselles de Provence

Présentation de l’éditeur

La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. A force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain. Son épouse, la séduisante comtesse Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles : Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces quatre demoiselles de Provence les plus hautes destinées : par mariage, elles régneront sur quatre des royaumes les plus convoités d'Europe. A travers la vie de ces quatre reines, l'auteur nous raconte le XIIIe siècle, ses guerres et ses croisades. On découvre ainsi toute l'Europe du Moyen Âge, de la Provence à la France des Capétiens, de l'Angleterre à la vallée du Rhin, d'Aigues-Mortes à Naples - et l'Orient, de Tunis à la Terre sainte.

625 pages lues assez péniblement (en 13 jours...) car il y a une foultitude de personnages qu’il est difficile de se rappeler. J’ai dû m’aider à plusieurs reprises de wikipédia (merci wikipédia !!) pour savoir qui était qui et suivre le combientième d'enfants venant de naître… Il se passe toutes sortes de complots, d'ententes passagères pour la quête du pouvoir, de positionnements intéressés, de régences, de croisades, de guerres, de vengeances, d'héritages, bref, il faut rester concentré ! Patrick de Carolis nous décrit très précisément le destin des quatre sœurs qui deviendront respectivement reine de France, d’Angleterre, de Germanie et de Sicile.

Je classe ce roman historique en 224ème place et ne lui donne pas d’étoile.

8 juillet 2015

Leçon de tâche ménagère

Hier, avant de partir au travail et par SMS, j'ai demandé à Antoine qui dormait encore, d'étendre le linge dehors quand la machine à laver aura terminé son travail.

Quand je suis revenue en fin de journée, le linge était étendu mais de façon un peu "originale". Pour exemples, le tee-shirt de JP était pendu les deux manches rentrées (donc encore un peu humides à mon retour) et ma petite robe noire n'était suspendue qu'à une seule pince (quand je l'ai retirée, il y avait donc une excroissance de tissu à ce niveau).

J'ai tout de même remercié mon fils pour cette action (ce doit être la seule de la journée (semaine ?) pour la communauté familiale !) mais j'en ai profité pour lui donner LE secret... à savoir : LA COUTURE !!!

Je lui ai dit, tu vois, dans chaque vêtement il y a généralement deux coutures (exception fait des tee-shirts sans couture). Tu prends le vêtement au niveau des coutures et tu le suspends à l'envers (tête en bas pour un tee-shirt) par une pince sur chaque couture (soit deux par vêtement). J'ai joint le geste à la parole et j'ose espérer que la prochaine lessive sera mieux étendue (on refait un test aujourd'hui).

Deux observations à la fin de mon explication de la part de mon fils adoré :

- "ben, si j'avais fait comme tu dis, je n'aurais jamais eu assez de pinces !" (c'est bizarre, moi j'en ai assez pour deux lessives...).

- "En fait, plus tard, je demanderai à ma copine de le faire, c'est plus simple..." (euh, je vous assure, je ne l'élève pas dans cet esprit là, mais plutôt dans l'idée d'un partage des tâches !). Action à revoir sérieusement donc...

13 juillet 2015

Les deux vies de Charlotte Merryweather

Présentation de l’éditeur

A 20 ans, Lottie était une fêtarde invétérée, idéaliste et insouciante. Douze ans après, on la retrouve workaholic, overbookée et successful business woman... Prise dans un embouteillage, elle remarque une vieille Coccinelle customisée comme la sienne, 10 ans avant... Son portable bugge, elle est prise d'un étourdissement et découvre que la conductrice de la Coccinelle n'est autre qu'elle-même!! Charlotte Merryweather, 32 ans, va avoir l'occasion d'aider la Lottie qu'elle était il y a une dizaine d'années à éviter les erreurs commises à l'époque, et de bénéficier de ce que Lottie a elle aussi à lui apprendre...

L’histoire est facile et agréable à lire, le ton est léger et divertissant et il y a de jolies réflexions dans ce livre d’Alexandra Potter. Que ferions-nous si nous avions la possibillité de nous rencontrer nous-mêmes 10 ans plus tôt ? Tenterions-nous de modifier nos choix, de rectifier certaines actions ? Le personnage féminin est une sorte de mélange de Bridget Jones avec ses faiblesses (dans le journal du même nom) et d’Anastasia Steele avec sa déesse intérieure (dans cinquante nuances de grey). J’ai passé un bon moment de lecture. L’héroïne nous emporte dans son univers. Son personnage est crédible, actuel et finalement bien sympathique. La situation est davantage irréelle mais pas trop (l'auteure m'aurait perdue autrement), on attend l'explication du phénomène...

Je classe ce livre en 78ème position et lui donne deux étoiles.

12 août 2015

Pour quelques milliards et une roupie

Quatrième de couverture

Un logeur avide, une soeur qui joue à Miss India, une mère malade... Sapna Sinha a troqué ses rêves pour une vie de vendeuse en électroménager, quand un mystérieux milliardaire lui fait une proposition folle : il lui lègue sa fortune ! A une condition : qu'elle réussisse sept épreuves. Miracle ou pacte avec le diable ? Embarquée malgré elle dans d'incroyables aventures, Sapna devra prouver sa vaillance et son honnêteté afin de se construire un avenir meilleur.

J´ai a-do-ré !! C'est bien ecrit, cela décrit parfaitement les conditions de vie en Inde et particulièrement la situation des femmes dans ce pays (il est question des mariages forcés et des unions impossibles, du système des castes, de la corruption, du travail des enfants, ...). L'histoire est prenante, pleine d'humour et la fin est surprenante. Vikas Swarup (l'auteur de Slumdog Millionnaire) nous transporte dans son univers. Ce livre est à lire absolument !!

Je le classe en 15ème position et lui donne 3 étoiles.

21 août 2015

Ne lâche pas ma main

Un couple amoureux dans les eaux turquoise de l'île de La Réunion. Farniente, palmiers, soleil. Un cocktail parfait. Pourtant le rêve tourne court. Quand Liane disparaît de l'hôtel, son mari, Martial Bellion, devient le coupable idéal. Désemparé, ne sachant comment prouver son innocence, il prend la fuite avec leur fille de six ans. Pour la police, cela sonne comme un aveu : la course-poursuite, au cœur de la nature luxuriante de l'île, est lancée.

Difficile de donner un avis unanime sur ce livre de Michel Bussi.

Il y a du bon :

- la description des paysages de l'Ile de la Réunion faisant revivre personnellement les souvenirs que j'en ai (voir mon billet du 20/05/2011 sur notre voyage),

- certains passages et certains personnages (les deux flics Aja et Christos),

- la façon, décrite avec beaucoup de justesse, dont Martial arrive à convaincre sa fille de le suivre au fur et à mesure de sa cavale,

- un très joli dernier chapitre (!).

mais il y a du moins bon aussi :

- les clichés sur les réunionnais (l'alcool, la misère, la drogue, une population vivant d'avantages sociaux) il y en a mais comme partout ailleurs,

- des morts inutiles,

- le meurtrier assez rapidement découvert pour ma part,

- et aussi et surtout une question qui me laisse perplexe et qui ternit encore l'image générale du livre : pourquoi Martial et sa famille reviennent sur l'île après ce qu'il y a vécu ??

Pour tout cela, je classe ce livre en 186ème position et lui donne une étoile.

J'avais déjà lu deux livres de Michel Bussi : "Les nymphéas noirs" (classé actuellement en 183ème position) et "un avion sans elle" (classé en 25ème position).

26 août 2015

Cette vie ou celle d'après

C'est dans les solitudes du Vercors, son pays natal, que Blanche a décidé de se retirer. Quarante ans auparavant, elle s'était pourtant juré de n'y jamais revenir... Blanche était institutrice. Un beau métier, choisi dès l'enfance et conquis de haute lutte par une petite fille devenue orpheline à quatorze ans. Peu avant la guerre, elle avait rencontré Julien, un charbonnier illettré. jour après jour, elle lui avait appris l'écriture et donné le goût des livres. Il lui avait appris à aimer. Quand la guerre avait éclaté, ils avaient rejoint la Résistance et leurs destins s'étaient scellés à jamais. Mais le cœur de Blanche n'a jamais cessé d'espérer : ce qui n'a pu s'accomplir dans cette vie ne pourrait-il se réaliser dans celle d'après ? Histoire d'une vie, inoubliable portrait de femme, ce livre nostalgique et grave, auquel la langue forte et vraie de Christian Signol donne toute sa tragique beauté, est aussi le plus bouleversant des romans d'amour.

C’est effectivement une très jolie histoire d’amour écrite par Christian Signol sur fond de seconde guerre mondiale, de résistance et de déportation. J’ai trouvé quelques longueurs au début du livre mais ensuite j’ai eu envie de connaître ce qu’il advient des personnages. Il y a des passages émouvants et celui sur la déportation dans le camp de concentration est particulièrement juste et bien décrit. Le retour (ou la tentative de retour) à une vie « normale » est également bien dépeint par l’auteur.

Je classe ce livre en 193ème position et lui donne une étoile.

5 septembre 2015

Prélude de cristal

Présentation de l’éditeur

Fin mars 1886 en Belgique. Mineurs et verriers se révoltent dans le bassin de la Sambre, mettant le pays à feu et à sang, tandis que l'orchestre philharmonique de Berlin fait étape à Bruxelles pour un concert consacré à Mozart. Lena, une jeune harpiste, rencontre Lazare, un souffleur de verre. Avec lui, elle se retrouve impliquée dans un recel de formules secrètes, puis obligée à fuir en Amérique où elle sera nomade parmi les saltimbanques, mère de substitution, justicière, chantre du destin tragique du peuple sioux.

Je me suis clairement ennuyée avec ce livre de Bernard Tirtiaux et cette narration sans fin d’un amour contrarié. L’héroïne s’épanche à longueur de lignes et j’ai eu parfois envie de tourner les pages sans les lire (ce que je n'ai pas fait...). Elle attend l’homme qu’elle aime pendant des années en se demandant si elle fait bien (un pas en avant, deux pas en arrière…).

Un extrait pour exemple :

En route pour Mons, je ressasse ces trois années de privations, cherche désespérément un sens à ma dérobade, à mon entêtement à poursuivre un homme marié avec enfants qui m’est inaccessible et pour lequel je suis surnuméraire. Je me fustige d’avoir canalisé toute ma force d’amour sur cette impossible reconquête.

Il y a parfois de jolies choses poétiques :

Mon guerrier d’un côté, mon verrier de l’autre, mes deux bras en étreinte sur les barreaux cristallins de ma harpe, l’un pour marteler l’accord et le rythme, l’autre pour colorer les notes d’une mélodie, vous êtes tout ce qui en moi se dédouble et se ramifie, mes yeux, mes bras, mes mains, mes seins, mes lèvres…

En résumé, je classe ce livre en 257ème position et ne lui donne pas d’étoile.

9 septembre 2015

L'amour sans le faire

Quatrième de couverture

Après dix ans de silence, Franck téléphone un soir à ses parents. Curieusement, c'est un petit garçon qui décroche. Plus curieusement encore, il s'appelle Alexandre, comme son frère disparu des années auparavant. Franck décide alors de revenir dans la ferme familiale. Louise, elle, a prévu d'y passer quelques jours avec son fils. Franck et Louise, sans se confier, semblent se comprendre. "On ne refait pas sa vie, c'est juste l'ancienne sur laquelle on insiste", pense Franck en arrivant. Mais dans le silence de cet été ensoleillé et chaud, autour d'un enfant de cinq ans, "insister" finit par ressembler à la vie réinventée.

Ce livre de Serge Joncour se déroule crescendo. Au début, chaque chapitre alterne entre la vie de Franck et la vie de Louise. L’histoire est un peu sombre car tous les deux ont été malmenés par la vie et se trouvent un peu perdus chacun dans leur univers. Et puis, ils se rencontrent à la ferme autour du fils de Louise et se comprennent sans avoir à se parler. On sent l’espoir renaître pour chacun d’eux. La fin laisse entrevoir la suite mais sans réellement nous dire ce qu’il advient des différents personnages. Habituellement, je n’aime pas ces fins trop vagues mais là c’est plutôt bien fait.

C’est le second livre de Serge Joncour que je lis. Le premier ne m’avait pas plu du tout, il s’agit de « l’idole » classé en 299ème position avec un « moins » !

Je classe ce livre en 131ème position et lui donne deux étoiles. Il mériterait certainement davantage mais le début un peu plombant a terni le classement. C’est un livre à lire !

3 octobre 2015

Quatre saisons parmi les fleurs

Quatrième de couverture

Anicia a vingt-deux ans quand un accident de voiture bouleverse son existence. Aveugle et défigurée, elle est recueillie par Martial, son oncle horticulteur, et s'installe dans la propriété qu'il habite avec ses deux grands enfants. La vie au domaine des Demoiselles est heureuse et laborieuse, mais un secret pèse sur cette famille. Pourquoi la femme de Martial s'est-elle enfuie un matin en abandonnant son mari et ses enfants ? Ce secret, Anicia tient absolument à le percer...

J’ai beaucoup aimé ce roman de Janine Montupet. L’amour de la nature et des fleurs y est très présent et le vocabulaire utilisé est également très « fleuri » lui aussi. Les  personnages sont bien décrits et attachants et même si la fin est un peu cousue de fil blanc, j’ai apprécié suivre leurs aventures. C’est une jolie histoire d’amour et une ode aux bonheurs simples.

Je classe ce livre en 29ème position et lui donne 3 étoiles.

16 octobre 2015

Le sourire aux lèvres

Présentation de l’éditeur

Le 17 août 2040, le narrateur fête ses cent dix-sept ans. Il est donc, au jour près, de l'âge de Robert Sabatier lui-même (et du reste il parle à la première personne).De quoi parle-t-il ? De tout. Du passé, du présent. D'un monde devenu écologiste, végétarien, non fumeur, où le gouvernement du « Tandem » continue de se heurter aux « Rebelles ». Il sera d'ailleurs entraîné dans une mystérieuse aventure, au cours de laquelle il rencontrera Alcida Maria, mi-femme mi-déité, que chacun vénère.Pour le reste, il vit plutôt heureux, entouré de la belle Alexandra, sa maîtresse (car les progrès de la science l'ont conservé jeune et séduisant), de son vieil ami Euler, de Madame Versailles. Tout un petit monde au sein duquel il laisse passer le temps, non sans quelque nostalgie, mais, dans l'ensemble, avec le sourire.On n'est pas sérieux quand on a cent dix-sept ans. L'auteur de David et Olivier s'est à l'évidence amusé en rédigeant cette chronique du futur. Son plaisir est communicatif.

Que dire ? Je n’ai pas compris grand-chose. Je suis restée complètement hermétique. Je me suis ennuyée. Je ne suis décidément pas faite pour les romans futuristes ou de science fiction. J’ai eu le sentiment que l’auteur s’écoute lui-même et s’auto-apprécie quand il part dans ses délires sans queue ni tête. J’aurais dû me méfier car Robert Sabatier faisait partie de l’académie Goncourt et les lectures de prix Goncourt ne m’ont jamais inspirées… Le sourire aux lèvres, je l'ai perdu dès les 10 premières pages et il en comporte tout de même 345...

Je classe ce livre en 317ème position et lui donne deux « moins » !

20 avril 2011

L'insoumise

L'histoire de "L'insoumise" de Jennifer Donnelly se situe à la fin du XIXème siècle dans un quartier populaire de Londres où Fiona travaille dur à la fabrique de thé. Son but est d'économiser assez d'argent pour ouvrir une boutique avec Joe, son amour d'enfance. Mais le rêve s'évanouit le jour où Joe la quitte, séduit par la fille d'un riche marchand. Trahie, seule au monde après la mort tragique, (entre autres !), de ses deux parents, Fiona décide d'embarquer pour New York et d'y refaire sa vie.

Les 170 premières pages sont une lente descente aux enfers pour l'héroïne de ce roman et on se demande ce qui peut lui arriver de plus tragique encore à la page suivante mais à partir du moment où elle quitte Londres pour New York, on voit un peu de ciel bleu et on finit par se passionner par son histoire et vouloir savoir comment elle va pouvoir s'en sortir.

Des rebondissements plus ou moins tragiques et/ou surprenants ponctuent le livre jusqu'à la fin et j'y ai finalement pris beaucoup de plaisir.

Je lui décerne 3 étoiles et le classe en 6ème position, ce qui n'est pas rien...

 

28 août 2011

Le château de ma mère

Pendant le début de nos vacances en Ariège, j'ai lu la suite de "A la gloire de mon père" avec "le château de ma mère" de Marcel Pagnol.

Ce deuxième tome raconte la rencontre de l'auteur avec Lili et la vie des deux garçons dans la garrigue pour poser des pièges. La fin de l'été est un drame pour Marcel, qui décide de fuir pour vivre dans les collines, avec l'aide de Lili, mais il renonce à ce projet.

Ensuite, la famille décide de revenir chaque samedi à La Bastide Neuve, mais le trajet est long. Heureusement, Bouzigue le piqueur du Canal de Marseille, ancien élève du père de Marcel, leur remet une clé permettant de suivre le cours d'eau à travers des propriétés privées et de gagner un temps précieux par ce raccourci. Mais traverser les châteaux est une épreuve angoissante, particulièrement pour Augustine, la mère. Un jour un garde les surprend. Et Joseph humilié sera dans la crainte de se voir infliger un blâme ou d'être révoqué par l'inspecteur d'académie. Heureusement, les choses s'arrangent.

On apprend ensuite la fin tragique de la mère quelques années plus tard, de son frère de maladie et de Lili à la guerre.

Tout comme "A la gloire de mon père", on aime suivre les mêmes personnages (même s'il est toujours beaucoup question de chasse !). Je le classe en 33ème position (juste devant le 1er tome car il y a un peu de suspens) et lui décerne une étoile.

 

2 septembre 2012

Moi d'abord

"Moi d'abord", premier roman de Katherine Pancoll, raconte l'histoire de Sophie. Elle rencontre Patrick et ils projettent de se marier et de vivre ensemble. Au dernier moment, Sophie se rend compte qu’elle ne veut pas de la vie qu’il lui propose. Alors Sophie le quitte et rencontre Antoine. Ils s’aiment, se fiancent et projettent de partir aux Etats-Unis, mais au moment où cela se concrétise, Sophie vient de décrocher un stage en qualité de journaliste à Genève qu'elle voit se prolonger en emploi qu’elle ne veut plus quitter. Elle veut exister par elle-même.

J’ai eu beaucoup de mal à finir ce livre (5 jours laborieux pour lire 213 pages !). Je me suis fais suer !! Très déçue par cette auteure que j’aime beaucoup habituellement. L’incapacité de l’héroïne à prendre des décisions ou plutôt sa manière de se laisser porter par les autres m’a vite agacée. Quant aux détails de ses expériences sexuelles (un peu comme dans « Scarlett, si possible » mais encore plus détaillées), je m’en serai parfaitement bien passée.

Pas eu de chance cet été avec les livres de Katherine Pancoll !

Cela arrive rarement, mais je vais mettre une note négative, à savoir un « - » (moins) et le classe en 111ème position, à la limite des 2 « --» !

29 septembre 2012

Le testament français

Résumé de wikipédia :

Charlotte, une femme d'origine française émigrée en Sibérie avec sa mère entre les deux guerres, raconte à son petit-fils le Paris et la France de son enfance, où elle a grandi. Peu à peu, celui-ci s'imprègne de culture française à travers la langue et les récits de sa grand-mère. Cette France devient pour lui une véritable Atlantide. Cette double sensibilité franco-russe,  lui pèsera (ses camarades russes perçoivent et sanctionnent cette différence) puis l'enrichira, l'élèvera et le poussera vers la France.

On ne découvre pas seulement dans ce roman d'un russe francophone sa relation avec la France, mais aussi la fresque historique immense et tragique des vastes plaines de Sibérie et de ses habitants sous l'ère soviétique : famines, viols, neige, misère.

Le Testament français est un roman d'inspiration autobiographique écrit par Andreï Makine, publié le 6 septembre 1995 et ayant reçu la même année le prix Goncourt, le prix Goncourt des lycéens et le prix Médicis.

Je suis très embêtée car ce roman m’a été suggéré par une très jolie rencontre lors des dernières journées du Patrimoine. Après la visite de la Tour de Saint-Amand et de son théâtre (où une compagnie nous avait embarqués dans une folle et joyeuse découverte des points stratégiques de celui-ci), nous nous trouvions sur la terrasse d’un café pour profiter des derniers moments d’un week-end et des ultimes rayons de soleil, lorsqu’un couple néerlandais s’est assis à la table voisine. Une discussion s’est alors engagée (en français, merci Aleyd !) sur plein de sujets différents (jardin, littérature, voyages, vie quotidienne)…

Oui donc très embêtée car je n’ai pas aimé ce livre. J’ai eu beaucoup de mal avec les allers-retours dans le passé, pas forcément chronologiques d’ailleurs, et à m’y retrouver entre les différentes guerres évoquées, les périodes historiques et même dans l’arbre généalogique de l’auteur. J’ai trouvé que sa façon d’expliquer les sentiments ou les situations était compliquée et embrouillée (ou en tout cas, elle m’embrouillait).

Je classe donc ce livre en 116ème position et lui donne 2 « moins ».

22 novembre 2022

Les délices d'Alexandrine

Présentation de l’éditeur :

En Auvergne, au début du XXe siècle, Alexandrine dirige seule et avec passion son entreprise de confiserie, Les Délices du Velay. L'aînée de ses filles, Marie, décide un jour de partir à la recherche de son véritable père, un prêtre... En Auvergne, au début du XXe siècle. La fière Alexandrine dirige d'une main de maître son entreprise florissante spécialisée en fruits confits, les Délices du Velay. Elle n'a jamais su faire montre de tendresse envers ses filles : Marie, l'aînée, Madeleine et Marguerite. Pour de mystérieuses raisons, Marie a été élevée à la campagne, à l'écart des siens. Pourtant, c'est elle simple ouvrière, qui reprendra les rênes de la société. Sur son lit de mort, sa mère lui avoue son incroyable secret : Marie est née en 1917 d'une liaison avec un prêtre ; elle tente alors de le retrouver... Tel un hommage, ce roman évoque de la plus jolie façon les femmes leurs désirs, à une époque où il était de bon ton de suivre la rigoureuse tradition. Des Délices d'Alexandrine émanent tous les charmes de l'écriture de son auteur, le " patriarche des lettres auvergnates ".

Déjà, je trouve que la présentation de l’éditeur est erronée pour deux raisons. On parle très peu d’Alexandrine mais plutôt de ses filles et la recherche du véritable père de Marie ne prend que 3 pages à la toute fin du livre.

Ensuite, ce livre qui est un roman est également un manuel de géographie, d’histoire, de vocabulaire local, … C’est à la fois intéressant (j’ai découvert qu’on aurait pu aller voir les orgues d’Espaly lors de notre passage au Puy en Velay) et parfois cela nous éloigne un peu trop de l’histoire des 3 sœurs en « Ma ». Bon, pour tout dire, je me suis un peu ennuyée…

Je classe ce livre en 558ème position et ne lui donne pas d’étoile.

22 décembre 2022

Avatar 2

Synopsis : Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l'histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu'ils endurent.

Nous sommes allés voir Avatar 2 en 4DX et je pense que cela a desservi le film plutôt que l’inverse. C’était la première fois que nous allions dans la salle 4DX et contrairement à des petits films en cinéma dynamique que nous avons pu adoré par le passé, j’ai trouvé l’expérience décevante et par forcément adaptée. On est secoué, on a froid à cause du vent et on est aspergé très souvent (à tel point que j’ai fini par désactiver l'eau).

Côté film, il y a de jolies idées, notamment le peuple de l’eau et l’apprentissage d'un nouvel environnement. J’ai préféré le premier film. JP n’a pas tout compris, je pense qu’il y a trop de personnages et ça l’a un peu perdu.

J’ai raconté tout cela à Antoine ce matin qui projette d’aller voir le film avec ses copains. Il m’a répondu « Ce n’est pas un bon film si papa comprend ». 😉 A voir ce qu'il en pensera...

Je classe ce film en 85ème position et lui donne une étoile.

2 janvier 2023

Le bazar du zèbre à pois

Présentation de l’éditeur :

Basile, inventeur au génie décalé, vient d'ouvrir une boutique comme il n'en existe pas : " Le Bazar du zèbre à pois. Objets provocateurs ", est-il écrit sur la devanture. Des créations pleines d'humour et de poésie, véritables déclencheurs d'émotions, de sensations et de réflexions. Un lieu à vivre et à rêver. De quoi bousculer les habitants de cette petite ville conventionnelle où il a grandi. Un soir, le carillon de la porte d'entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur. Arth' pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au street art, fâché qu'il est avec le système qui n'a pas l'air de vouloir lui laisser une place... au grand désespoir de sa mère Giulia, " nez " talentueux, désabusée de cantonner son talent à la conception de déodorants. Mettez certaines personnes en présence : il ne se passe rien. Mettez-en d'autres ensemble et, soudain, c'est un feu d'artifice. Entre Basile, Arthur et Giulia, c'est une rencontre-silex.

J’avais lu précédemment deux livres de Raphaëlle Giordano : « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » classé en 363ème position avec 1 étoile et « le jour où les lions mangeront de la salade verte » classé en 586ème position sans étoile.

Concernant ce livre, j’y ai trouvé de bonnes choses mais c’est toujours un peu pareil avec les romans "feel-good", les conseils ne sont pas évidents à appliquer. Changer de vie ou se changer soi, cela paraît facile sur le papier mais dans la vie c’est une autre histoire.

J’ai apprécié le récapitulatif à la fin des conseils et des mots-valise : audacité (audace et ténacité), audaciel (audacieux singulier).  

Je classe ce livre en 258ème position et lui donne 2 étoiles.

10 janvier 2023

Les Dames de la Ferrière

Quatrième de couverture :

1912, en Périgord. Malgré les menaces de guerre, la vie s'écoule joyeuse et insouciante sur les bords de l’Auvézère. Entre les fils du château et les filles du métayer, les liens se sont tissés dès l'enfance. Amours contrariées, rivalités, conflits familiaux... leurs destins ne cesseront de se croiser au gré des soubresauts de l'Histoire.

J’ai trouvé le début un peu laborieux. Ensuite, on suit la vie d’Antoine Grandval qui ne manque pas de joies mais aussi de drames. C’est aussi un roman historique dans le sens où la vie au château est bousculée par les deux guerres, puis celle d’Indochine et d’Algérie.

J’avais déjà lu un livre de Christian Signol « Cette vie ou celle d’après » classé en 483ème position avec une étoile.

Je classe ce livre en 492ème position et lui donne une étoile (j’ai classé ce dernier avant de m’apercevoir que j’en avais déjà lu un du même auteur). Et je les ai classés à peu près au même niveau. Cela manque un peu de modernité dans l’écriture…

3 avril 2023

La bibliothèque de minuit

Présentation de l’éditeur :

« Entre la vie et la mort, il y a une bibliothèque, avec des rayonnages infinis et une multitude d'autres vies à essayer. »  À trente-cinq ans, Nora Seeds a l'impression d'avoir tout raté. Lorsqu'elle se retrouve un soir dans la mystérieuse Bibliothèque de Minuit, c'est sa dernière chance de reprendre en main son destin. Si elle avait fait d'autres choix, que se serait-il passé ? Avec l'aide d'une amie bibliophile, elle n'a qu'à prendre des livres dans les rayonnages, tourner les pages et corriger ses erreurs pour inventer la vie parfaite. Pourtant, les choses ne se déroulent pas comme elle l'imaginait. Avant que minuit sonne, pourra-t-elle répondre à l'énigme la plus importante : qu'est-ce qu'une vie heureuse ?  

J’ai particulièrement aimé ce livre de Matt Haig. Qui ne sait jamais posé la question de savoir si telle décision prise dans sa vie aurait mené à un autre dénouement ? Qui n’a jamais eu de regret d’avoir fait ou de n’avoir pas fait quelque chose, ou dit, ou choisi, … ?

C’est un livre original qui permet de se poser les bonnes questions, d’avoir conscience des infinités possibilités de choix qui s’offrent à nous, et surtout de profiter de ce que l’on a sans regretter ce que l’on n’a pas.

Je classe ce livre en 23ème position (sur 743) et lui donne 3 étoiles.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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