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Le petit monde de So et de Fi
28 avril 2024

Petit tour au jardin

Tout d'abord, le lilas japonais. Il n'a jamais eu autant de fleurs :

Juste à côté, un autre lilas japonais qui fleurit pour la première fois. Il a une teinte légèrement plus parme :

Les iris continuent leur floraison. Il n'y en a jamais eu autant non plus. Elles se multiplient d'années en années :

La glycine :

Le chèvrefeuille débute sa floraison. Les fleurs ne sont pas encore toutes ouvertes. Le parfum s'en dégagera donc un peu plus tard :

Pour la clématite, seule cette fleur est accessible facilement :

Pour apprécier les autres, il faut monter sur un escabeau et tendre le bras pour prendre la photo mais l'opération est gratifiante quand on voit le résultat :

 

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28 avril 2024

Frères

Synopsis : L’histoire vraie de deux petits garçons de 5 et 7 ans qui, abandonnés par leur mère en 1948, s'enfuient dans la forêt. Ils vont y survivre pendant sept années et tisser un lien qui les unira à jamais. Des décennies plus tard, les deux frères quittent tout pour se retrouver. Mais le passé et les secrets les rattrapent, même à l'autre bout du monde.

Le film d’Olivier Casas est beau et les deux acteurs principaux, Yvan Attal et Mathieu Kassovitz sont magistraux. L’alternance entre le passé et le présent se fait assez facilement et on comprend bien tout leur vécu. Après, il y a des choses assez surprenantes et on se demande si c’est vraiment possible, sachant que c’est présenté comme une histoire vraie.

Je classe ce film en 43ème position et lui donne 3 étoiles.

28 avril 2024

No et moi

Présentation de l’éditeur :

Elle avait l’air si jeune. En même temps il m’avait semblé qu’elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu’elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur. Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d’amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu’au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu’elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l’errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Mais nul n’est à l’abri...

J’ai déjà lu de Delphine de Vigan : « Les enfants sont rois » classé en 319ème position avec 2 étoiles et « les heures souterraines » classé en 590ème position avec 1 étoile.

Tout au long de ce livre, j’ai eu l’impression de l’avoir déjà lu. Pourtant, il ne figure pas dans mon classement mais vu qu’il a été édité en 2007, c’est possible car mon classement débute en 2009.

Il y a de jolies choses dans ce livre, des situations bien décrites aussi.

Après, il reste un gros point d’interrogation à la fin du livre et moi, j’aime bien savoir et ne pas avoir à imaginer…

C’était beaucoup, beaucoup plus facile à lire que Simone de Beauvoir et ça permet de faire une pause.

Je classe ce livre en 351ème position et lui donne 2 étoiles.

27 avril 2024

Le deuxième sexe

Présentation de l’éditeur :

"Nous commencerons par discuter les points de vue pris sur la femme par la biologie, la psychanalyse, le matérialisme historique. Nous essaierons de montrer ensuite positivement comment la "réalité féminine" s'est constituée, pourquoi la femme a été définie comme l'Autre et quelles en ont été les conséquences du point de vue des hommes. Alors nous décrirons du point de vue des femmes le monde tel qu'il leur est proposé ; et nous pourrons comprendre à quelles difficultés elles se heurtent au moment où, essayant de s'évader de la sphère qui leur a été jusqu'à présent assignée, elles prétendent participer au mitsein humain."

Dans le premier chapitre de la première partie, Simone de Beauvoir détaille (pour détailler, elle détaille !) la biologie des espèces, les hommes et les femmes mais également chez les insectes, les mammifères, les oiseaux, …

Dans le second chapitre, il est question de l’aspect psychanalytique mais elle reproche à la psychanalyse de ne voir que le point de vue des hommes et donc de ne pas être complète ou juste.

Dans le troisième chapitre, elle aborde le matérialisme historique. Au temps des cavernes, il y avait égalité entre homme et femme. Celle-ci a disparu avec l’apparition de la propriété privée et avec la différence d’apport économique de l’homme et de la femme dans le foyer. L’apparition des machines et de l’ère industrielle a redonné un peu de poids aux femmes même si la différence de salaires était importante entre les deux sexes.

Dans la longue deuxième partie, on voyage à la fois dans le temps et à la fois géographiquement. On repart de la préhistoire aux années 1945. Plus l’agriculture s’est développée, plus la femme a perdu d’importance. Elle explique les différents systèmes : patriarcal, matriarcal. Elle parle de l’idéologie chrétienne qui n’a pas favorisé les femmes. Le code Napoléon, rédigé par un militaire, n’a pas été favorable aux femmes non plus. La femme est alors plus un objet que l’on possède plus qu’un sujet. C’est assez touffu et peu digeste. Elle m’a souvent perdue, je ne savais plus où ni à quelle époque je me trouvais.

Dans la troisième partie, elle aborde les mythes.

La femme est considérée comme un mystère par l’homme. Elle lui inspire du dégoût par ses menstrues et il est obsédé par la virginité. De longs paragraphes où elle insiste sur cette répulsion et par le désir contradictoire que l’homme a de la posséder.

Ensuite, elle nous détaille (pour détailler, elle détaille ! ah je l’ai déjà dit ? Oups) les points de vue de Montherlant et son dégoût, DH Laurence et son orgueil phallique, Claudel et la tentatrice, Breton et la magicienne, Stendal et son romantisme.

Dans le troisième chapitre, elle explique que les mythes ont la vie dure et persistent même s’il y a des améliorations sur la condition des femmes : accès à certains métiers, droits de vote, …

Il y a un deuxième tome mais je vais m’arrêter là ! J’ai trouvé que c’était long, compliqué, fastidieux et un peu daté.

Je classe ce livre en 784ème position et lui donne un « moins ».

Quelques extraits :

"Les femmes sont asservies à la cuisine, au ménage, on surveille jalousement leurs mœurs ; on les enferme dans les rites d'un savoir-vivre qui entrave toute tentative d'indépendance. Par compensation, on les honore, on les entoure des plus exquises politesses."

"Cette faiblesse du féminisme a sa source dans ses divisions intestines ; à vrai dire, comme on l'a déjà signalé, les femmes ne sont pas solidaires en tant que sexe : elles sont d'abord liées à leur classe ; les intérêts des bourgeoises et ceux des femmes prolétaires ne se recoupent pas."

24 avril 2024

Sentinelle de la pluie

Présentation de l'éditeur :

Sentinelle de la pluie est un roman d'une rare intensité dramatique où Tatiana de Rosnay déploie une tension psychologique magnifiée par un cadre apocalyptique renversant. Elle fait surgir de l'ordinaire bouleversé, l'insubmersible pouvoir de l'amour et de la rédemption. La famille Malegarde est réunie à Paris pour fêter les 70 ans de Paul, le père, arboriste de renommée internationale. Sa femme Lauren prépare l'événement depuis deux ans, alors qu'importe les pluies diluviennes qui s'abattent sur la Ville Lumière et contrarient les retrouvailles. Mais Linden, le fils cadet, photographe charismatique, pressent que la redoutable crue de la Seine n'est pas la plus grande menace qui pèse sur l'unité de sa famille. Les secrets enfouis déferlent sous le ciel transpercé par les flots...

Un peu déçue de ce livre de Tatiana de Rosnay. J'avais nettement préféré "elle s'appelait Sarah" classé en 116ème position avec 3 étoiles et "boomerang" classé en 124ème position avec 3 étoiles de la même auteure. J'avais moins aimé "à l'encre russe" classé en 725ème position sans étoile.

Dans ce livre, tout n'est pas clair. A part que c'est une famille où il y a beaucoup de non-dits et de maladresses. Le personnage principal, Linden est attachant mais les autres sont moins bien servis, moins décrits. Et puis, la fin, je n'ai pas compris le lien entre Paul et Suzanne. Qui est Suzanne ?? Et puis, il y a beaucoup de longueurs et de répétitions qui alourdissent l'ensemble (pour faire plus de pages ??).

Je classe ce livre en 395ème position avec une étoile. Une étoile tout de même pour le joli titre, l'idée d'une inondation monumentale à Paris et le lien qui unie Linden à Clarisse.

 

 

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20 avril 2024

Une chambre à soi

Présentation de l'éditeur :

Premier quart du XXème siècle, après la WW1, les femmes relèvent la tête et refusent de retourner dans leurs misères sociales . Elles demandent salaire et statut équivalents à celui des hommes. Virginia Woolf se place, lors d'une conférence, au niveau des auteurs féminins et se demande pourquoi n'y a t il pas eu plus de femmes autrices, poètes, artistes aux siècles précédents. "Une chambre à soi" est en partie la réponse.

Comme dirait petit mari, je suis dans ma période "féministe".

Je viens de terminer "une chambre à soi" de Virginia Woolf et en parallèle j'écoute "le deuxième sexe" de Simone de Beauvoir.

Concernant le premier, Virginia Woolf évoque la difficulté, voire l'impossibilité pour les femmes de pouvoir se consacrer à des activités artistiques (littérature, peinture, sculpture, ...) car elles sont moquées par les hommes (l'homme peut traiter de sujets graves tels que la guerre alors que les femmes ne peuvent qu'évoquer ce qu'elles connaissent, à savoir les sentiments des femmes), elles sont chargées de l'éducation de leurs enfants (souvent nombreux) et n'ont pas d'espace à elle car elles doivent partager le salon commun.

La plupart des hommes de cette époque (XIXème siècle et début XXème -et encore maintenant ?-) pensent que les "femmes sont intellectuellement, moralement et physiquement inférieures aux hommes" Cf Pr X.

Elle compare la vie de Tolstoï qui a des moyens financiers, des expériences sentimentales et sexuelles avec des dames, qui est allé à la guerre et a une expérience de "vie humaine" avec celle de George Eliot, romancière, sans argent, limitée dans un espace commun et sans arrêt dérangée (tout comme Jane Eyre ou les soeurs Brontë, avec des expérience limitées car elles n'ont pas le droit de voyager), isolée dans sa maison de campagne, vivant avec un homme marié mais à l'écart de la désapprobation du monde.

Pour exemple, les droits d'université sont tellement élevés que prohibitifs pour les femmes qui n'ont pas d'argent (car géré par leur père puis leur mari) et sont donc privées d'instruction. Sur le campus même de l'université, le gazon ou la bibliothèque (sans être accompagnée d'un professeur) est interdit aux femmes.

Pour l'autrice, la liberté intellectuelle dépend des choses matérielles. Or, les femmes ont toujours été pauvres depuis le commencement des temps.

Le livre a été écrit en 1928. Elle rappelle que seuls deux (!) collèges pour femmes fonctionnent depuis 1866, que les femmes mariées furent autorisée à posséder des biens en propres après 1880 et qu'on leur donna le droit de vote en 1919 (tout cela en Angleterre, pays en avance par rapport à d'autres pays européens !). 

Je classe ce livre en 196ème position et lui donne 2 étoiles.

16 avril 2024

S’assurer pour les autres !?

Le 8 avril, en revenant à la maison, dans les embouteillages, un véhicule a percuté le mien à l'arrière. Au bruit important que cela a fait, j'ai cru que j'avais beaucoup de dégâts. J'ai relevé le numéro d'immatriculation dans le rétroviseur. Comme on arrivait à un rond-point, et ne voulant pas gêner la circulation, je me suis garée juste après la deuxième sortie. J'ai regardé l'arrière de mon véhicule et il y a un choc sur la tôle mais rien de bien grave.

Je suis sortie de la voiture en attendant l'autre personne. Sauf que j'ai vu qu'il commençait à tourner pour aller sur la prochaine sortie. Je me suis approchée, j'ai toqué à la vitre, qu'il a baissé, je lui ai montré où j'étais garée. Il a dit "j'arrive" mais en fait pas du tout, il est parti deux sorties plus loin sans faire de constat !!

J'ai tenté de suite de joindre mon assurance (la MATMUT). Impossible d'avoir quelqu'un pendant 3/4 d'heure...

J'ai fait la déclaration en ligne le soir à la maison. Je déclare deux immatriculations différentes et une marque de véhicule car dans le stress je ne suis plus sûre du numéro du milieu.

J'ai réussi à avoir quelqu'un le lendemain après avoir attendu 22 minutes...

La personne m'a expliqué que comme je n'avais pas de tiers et n'ayant pas opté pour le rachat de franchise, j'aurais à payer celle-ci d'un montant de 345 euros. Ce qui signifie qu'il faut en fait payer davantage (alors que je suis en "tout risque") pour s'assurer contre les gens malhonnêtes ou pas assurés !

Ensuite, elle m'a dit qu'elle allait vérifier si l'immatriculation correspond bien à la marque que j'ai vue et si la personne est assurée ou non.

N'ayant pas de nouvelle depuis, je les ai rappelés aujourd'hui. Alors la première immatriculation correspondant bien à la marque de véhicule que j'ai indiquée et la personne est assurée. Je me réjouis et lui demande donc si je n'ai plus la franchise à payer. Elle me répond que rien n'est sûr car ils envoient un courrier à la personne pour vérifier les faits mais s'il conteste, j'en serai toujours pour mes 345 euros !

Ne trouvant pas cela très juste et ayant eu confirmation de l'immatriculation, j'ai fait un dépôt de plainte en ligne aujourd'hui et je dois passer au commissariat demain pour la finaliser et la signer. Non mais !

En attendant, l'expert doit m'appeler pour convenir d'un rendez-vous et chiffrer le montant des réparations.

A suivre...

14 avril 2024

Et de 3 !

Antoine, le 4 avril, a appelé son père à la sortie de l'entraînement de judo. Il lui a dit qu'il pensait s'être à nouveau (et pour la 3ème fois) rompu le ligament croisé. Il l'a entendu claqué et son partenaire également après un balayage.

Par l'intermédiaire de l'infirmière du Creps, il a obtenu rapidement un rendez-vous pour une IRM le 9 avril.

Entre-temps, Antoine remarche plutôt bien. Il espère que ce n'est peut-être pas ça.

Le médecin et les 2 internes confirmeront la rupture du ligament croisé du genou gauche et des fissures au niveau du ménisque. Ils sont surpris qu'Antoine puisse marcher aussi bien.

Antoine commence donc à prendre contact avec les chirurgiens en orthopédie et traumatologie. Christian Lutz, à Strasbourg, qui l'a opéré il y a 6 ans du genou droit, n'est pas disponible pour un rendez vous avant janvier 2025 ! Hubert Bodson, à Lille, qui l'a opéré il y a 10 ans du genou gauche, peut le voir fin mai 2024 mais Antoine préfère la deuxième technique qu'il a eue lors de sa deuxième opération (prise du greffon du fascia lata plutôt que tendon du muscle semi-tendineux (muscle interne de la cuisse)).

Il contacte alors son kiné, celui qui lui a fait la rééducation post-opératoire il y a 6 ans et il obtient un rendez-vous avec Jérémy Besse, à Strasbourg le 11 avril.

Celui-ci confirme bien sûr la rupture de la plastie de 2014 mais également une fracture du ménisque. Il pratique la même opération que Christian Lutz.

Il propose à Antoine une opération le 4 juin. Antoine espérait attendre un mois, mais il s'en sort déjà bien avec un mois et demi.

 

 

13 avril 2024

Décoration au jardin

Ce matin, nous sommes allés en Belgique, à Dadizelle, pour acheter des jardinières et des plantes. C'est un peu loin (1 h de route) mais c'est beaucoup moins cher qu'en France et il y a énormément de choix.

Nous avons acheté 4 grandes jardinières et 3 grands pots en terre cuite :

Nous y avons planté des géraniums vivaces de plusieurs sortes (nous avons découvert l'année dernière que cela existait et les 9 géraniums de l'année dernière sont tous repartis).

Voici l'ensemble terminé :

D'un peu plus près :

Sinon, en ce moment au jardin, il y a aussi les iris, devant la maison (c'est quand même beau la nature !)  :

Ici aussi :

Et le lilas qui commence sa floraison :

et juste à côté le lilas japonais et le choisya :

 

13 avril 2024

Ce sera tout

Présentation de l’éditeur :

Ce voyage, Chloé ne l’avait pas prévu. Dans une autre vie, la question ne se serait pas posée. C’est sa mère qui a insisté. Elle avait tous les arguments pour le refuser. Chloé l'a accepté à cause de tous les autres qui lui ont fait croire que ce n’était pas une si mauvaise idée. C'est dans la vieille maison de sa grand-mère, située sur les bords du canal du Midi, que Chloé débarque un soir de novembre sans plus aucun repère. Elle doit au moins essayer ce qu'on la supplie de faire depuis des mois : oublier, et accepter de céder à la pression vicieuse de la résilience. Ce séjour dans le Sud-Ouest s'annonçait en noir et blanc, mais ça... c'était avant de mettre les pieds rue des Lilas où le cœur du voisinage bat à l'unisson et en couleurs.

Je trouve que le sujet de départ sur le deuil périnatal est intéressant et bien traité. Cela change des trop nombreux romans actuels qui surfent sur les questions de harcèlement scolaire, des violences faites aux femmes ou de réchauffement climatique. Je ne dis pas qu’il ne faut pas en parler, c’est le cas dans les actualités au quotidien et tant mieux parce qu’il faut trouver des solutions mais beaucoup d’écrivains contemporains se sont emparés de ces thèmes.

Mais à part ça, je trouve que ce roman est un peu gentillet. On se doute de ce qui va se passer avant même que les événements n’arrivent. J’ai trouvé aussi qu’il y avait des choses peu crédibles (la vente si rapide de la maison, l’utilisation des fonds qu’elle en fait, entre-autres, …).

Je classe ce livre en 410ème position et lui donne une étoile.

PS : Et au cinéma, c'est la même chose. A l'affiche en ce moment "la promesse verte" qui parle de déforestation en amazonie, "Pas de vagues" sur le harcèlement scolaire et "il reste encore demain" sur le patriarcat et les violences faites aux femmes...

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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