Présentation de l’éditeur :

Des vacances de rêve ? Rien n'est moins sûr… Prenez un gynécologue lubrique, un couple d'hommes prêt à exploser, une escort lassée, un mystérieux homme à tout faire, une hôtesse qui cache un lourd secret et un cadavre dans la colline. Remuez énergiquement. Saupoudrez d'un fort coup de vent, nappez d'un spectaculaire incendie de pinède. Laissez mariner quelques jours et confinez une nuit dans un bunker. Dégustez l'improbable et pétillant Indélébile. Bon appétit ! Le début de l'été. Un lieu paradisiaque, propice au farniente et au lâcher-prise. Pourtant... La cruauté d'un ciel parfait, la chaleur déjà lancinante, le vent qui tourne... Quatre hommes et deux femmes qui n'ont pas choisi de cohabiter se retrouvent confinés au milieu de nulle part, assignés à demeure dans une maison d’hôtes. De sa plume incisive, Valérie Anvers nous propose une relecture du huis clos décalée et déjantée, mêlant le suspense et l’humour. Un roman choral très cinématographique qui, au-delà du parti pris de la caricature et d'une apparente légèreté, bouscule quelques préjugés sur les processus déclencheurs d’une authentique introspection... Un opus caustique, drôle et féroce qui interroge l'influence de nos traumas sur le déroulement de nos vies. Et si les événements inattendus et incontrôlables étaient une chance plus qu'une fatalité, l'occasion de renouer avec ce que nous sommes ?

C’est en fait le livre qui précède « Bugan Chuluu » (que j’ai classé en 90^ème position avec 3 étoiles). On y retrouve donc quelques personnages de Valérie Anvers : Philippe, l’écrivain, Jean-Pierre, son conjoint, Samuel l’éditeur et Gérard son ami d’enfance.

Effectivement, c’est caricatural mais c’est un parti pris. Je pense aussi que l’on n’a pas tous des névroses aussi fortes issues de l’enfance que l’ensemble de ces personnages, enfin, j’espère…

J’ai un peu moins aimé ce livre que « Bugan Chuluu ». Il y a plus de longueurs. Et les personnages du second tome (je ne sais pas si on peut parler de second tome car rien n’est précisé dans la présentation du deuxième livre) sont plus attachants. L’histoire est racontée par chaque personnage alors que dans « Bugan Chuluu », seulement deux alternent.

Je classe ce livre en 207^ème position et lui donne 2 étoiles.

Présentation de l’éditeur

" Lâcher prise ? ... SI JE VEUX ! " Nancy ne se pose pas de questions sur l’équation de sa vie. Sa fille à ses côtés, une brillante carrière, une forme de bonheur et d’équilibre. Femme au caractère bien trempé et à la verve assassine, elle croit tenir d’une main ferme les rênes de sa vie. Mais les fêlures apparaissent bientôt peu à peu. Trahison, mensonges… De château fort, sa vie devient un champ de ruines. Armée de son courage et de son envie de vivre, elle partira en quête de vérité. Ce voyage la mènera bien plus loin qu’elle ne l’aurait imaginé, dans un monde empreint de magie et de mystère qui ébranlera ses certitudes et sa vision de la vie. Il la poussera à faire face à de lourds secrets enfouis dans son passé. Mais trouvera-t-elle la force de les transcender, de s’aimer, et de renaître à elle-même ?

Bien, alors, je n’ai pas accroché du tout à ce livre de Peggy Ebring. Cela ne s’apparente pas pour moi à du développement personnel mais à de la magie. Le personnage principal, Nancy, est par trop caricatural, et la manière de l’aider de Fairy, ne paraît pas crédible du tout. Alors pourquoi autant d’avis positifs sur ce livre ? Gros mystère pour moi. Je n’ai trouvé qu’un avis négatif et il concernait les fautes d’orthographe et non le fond de l’histoire. Je l’ai trouvé limite dangereux quand il est question que toutes les maladies proviennent de nos maux (que l'on s'inflige à nous-même). Je ne dis pas que ce n’est pas parfois le cas, mais là on a l’impression que l’on pourrait éviter toute maladie si l’on prenait soin de son corps et de son bien-être.

Je classe ce livre en 650^ème position et lui donne « un moins ».

Nous avons loué un camping-car pour une semaine et sommes partis à destination de la Normandie-Vendée-Bretagne-Normandie.

Jour 1 : Etape maison - Pont l'Evêque

Premier arrêt "pause-pipi" :

Nous sommes passés par le Pont de Tancarville :

Nous avons fait une petite halte à la pointe de la Roque où le point de vue permet de voir le Pont de Normandie (à gauche), le pont du Canal (un peu à droite du Pont de Normandie), tout à droite, le Pont de Tancarville et au milieu l'estuaire de la Seine.

Camping du Lac Terre d'Auge. On n'a pas trop aimé, trop près les uns des autres, trop de monde, sanitaires hors service.

Jour 2 : Etape Pont l'Evêque - Angers :

Le lendemain matin, nous avons visité Pont l'Evêque. Les maisons à colombages sont très belles et de toutes les couleurs :

Dans le prolongement de la rue principale :

Ici, elles donnent sur un petit ruisseau :

Et là, c'est un ancien hôpital/hospice :

Reprise du périple. Petite halte repas, Jecko était avec nous :

Dimanche de Pâques oblige, petit mari a dû chercher les cloches autour du camping-car.

Pont l'Evêque et Neufchatel achetés à une crémière sur un marché à l'ancienne :

Nous avons passé la fin d'après-midi et la soirée chez Guillaume et Séverine :

et les enfants :

Nous avons dormi devant chez eux, seule nuitée hors camping.

Jour 3 : Etape Angers - Rochefort :

Nous nous sommes arrêtés à La Rochelle, ou plus exactement à Chatelaillon-Plage. Il y avait un festival de cerf-volants :

Et on y a retrouvé Bédi, Manu, Clémence, Baptiste, Jean et Colette (les parents de Manu) pour un déjeuner au restaurant. Bédi et Manu passaient le long week-end de Pâques sur La Rochelle !

Après avoir laissé le camping-car au camping, nous sommes allés en vélo à Rochefort où nous avons vu la copie de l'Hermione transformée en parcours acrobranches.

La corderie royale construite par Colbert en 1666 (elle fournissait toute la marine en cordages) :

Le jardin maritime :

Le port :

La maison de Pierre Loti, difficile d'accès car en cours de rénovation :

Camping à Rochefort "Le rayonnement" :

Jour 4 - Etape Rochefort - Les Achards (près des Sables d'Olonne) :

Nous sommes retournés à La Rochelle (en vélo). Ici la porte de la grosse horloge :

Une des nombreuses rues avec des arcades :

La place du marché (devant le marché couvert) :

Maison du 15è siècle :

L'Hôtel de ville (la partie extérieure) :

et la magnifique cour intérieure :

Ici aussi :

Le port de La Rochelle avec à gauche les portes de la Chaine et de Saint-Nicolas et à droite la porte de la grosse horloge :

Vue à présent de l'autre côté, à gauche la tour de la Lanterne, au milieu la tour de la Chaine et à droite la tour Saint-Nicolas :

Nous avons quitté la Rochelle et sommes allés sur l'ïle de Ré jusqu'au phare des Baleines datant de 1854 : 

Il comporte 257 marches et s'élève à une hauteur de 55 mètres :

Vue sur la vielle tour (datant de 1682) que le phare a remplacée. 

Panorama sur l'Île de Ré :

Retour au camping-car à vélo (pas très simple de se garer en camping-car sur l'ïle) :

Nous avons fait halte au camping "le pavillon" des Achards.

Jour 5 : Etape Les Achards, les Moutiers en Retz

Nous nous sommes arrêtés aux Sables d'Olonne, ici, le Port :

La plage du Remblai :

puis dans le quartier de l'ïle Penotte où il y a de jolies fresques en coquillages :

L'une des rues du quartier de l'ïle Penotte :

Une sirène en coquillage :

D'autres fresques :

Un peu déçus par les Sables d'Olonne (où j'ai égaré mon mari pendant une heure parce qu'il m'avait perdu de vue en vélo et que je m'étais retrouvée avec les deux téléphones), nous sommes ensuite passés à Saint-Gilles Croix de vie que nous n'avons pas trouvé très intéressant non plus... 

Le soir, nous étions au camping de Prigny de moutiers en retz :

La plage de Moutiers-en-Retz (que nous avons rejointe en vélo) :

Jour 6 : Etape Moutiers-en-Retz (près de Pornic) - Rennes

Nous sommes allés à Nantes :

Pause déjeuner dans un Kebab (à l'ombre ;) ):

Le Château des Ducs de Bretagne dont on peut visiter l'intérieur de la cour et les remparts (sans forcément visiter l'intérieur du château) : 

La cour intérieure :

Les remparts :

Vue sur la Cathédrale depuis les remparts du château :

La façade de la Cathédrale. Malheureusement en travaux, nous n'avons pas pu la visiter.

Une "Jungle intérieure" en pleine ville d'un particulier accessible au public par un escalier : 

Autre vue de la "Jungle" :

Nous avons dormi au camping des Gayeulles à Rennes.

Jour 7 : Rennes - Fécamp :

Le matin, à la fraîche, avec nos vélos, direction Rennes.

Le parlement de Bretagne :

La Cathédrale :

Et l'intérieur avec beaucoup de dorures et de stucs rouges sur les piliers :

Une ruelle avant d'accéder aux remparts :

Les remparts (et petit mari à vélo) :

La place du champ Jacquet et ses maisons à colombages du 17ème siècle (relativement penchées) :

Place Sainte-Anne : 

Place Sainte-Anne également : 

Rue d'Antrain :

Nous sommes repartis, avons emprunté le Pont de Normandie pour nous diriger vers Saint-Léonard, près de Fécamp (désolée pour les tâches sur la photo mais ce sont les moustiques sur le pare-brise !) :

Dernier camping "les pommiers" à Saint-Léonard (près de Fécamp) :

Petit apéritif avec du Cidre (Normandie oblige !) :

Au petit matin, nous avons enfourché nos vélos pour aller jusqu'à Yport. Ici, vue de la plage puis nous sommes montés sur la falaise que l'on voit au milieu de la photo :

Photo d'Yport vu d'en haut :

Lever de soleil sur la mer :

Puis nous avons repris la route, cette fois-ci pour rentrer à la maison. Petite-halte déjeuner :

Semaine sympathique mais assez fatigante car beaucoup de route et proportionnellement trop peu de visites. On a prévu trop de kilomètres. Pour bien faire il aurait fallu rester 2 jours dans chaque camping (donc partir 15 jours !). 

Présentation de l’éditeur

C'est l'histoire de Jeni, la quarantaine, qui a fait 5 enfants toute seule. C'est Côme Efflam qui raconte, avec ses mots à lui. Côme est l'aîné de la famille. Il a 19 ans, l'âge de s'envoler, mais ce n'est pas si simple quand il manque des pièces au puzzle. Philippe aussi raconte. Lui, c'est un auteur renommé, revenu s'installer dans la maison de son enfance, à deux pas de Jeni et de sa tribu déjantée. Il est là pour écrire en paix, mais entre son meilleur ami, séducteur invétéré qui débarque sans prévenir, sa mère qui s'immisce dans sa vie, son éditeur que sa femme vient de quitter et son voisin qui s'amuse de ses échecs sentimentaux, Philippe a du mal à se concentrer... Et puis, surtout, il y a Jeni, la belle et insaisissable Jeni... Un roman à deux voix, celles de Côme et de Philippe, en proie aux doutes et en quête d'absolu. Le lecteur vit au rythme de leurs aventures, s'attendrit de leurs maladresses et de leurs obsessions, s'impatiente de les voir hésiter, se réjouit quand ils lâchent enfin prise.

J’ai adoré ce livre de Valérie Anvers. Les personnages sont atypiques et attachants, tous autant qu’ils sont. J’ai bien aimé l’histoire racontée tour à tour par deux d’entre eux. C’est pittoresque, orginal et on a envie que le livre ne s’arrête jamais. Et puis, on ne comprend le titre qu’à la dernière page…

Je classe ce livre en 90^ème position et lui donne 3 étoiles.

Quelques photos du jardin qui s'éveille. J'adore la période de la frondaison !

A droite le prunus qui déjà commence à perdre ses jolies fleurs roses et dont les feuilles couleur pourpre gagnent du terrain :

Les jacynthes blanches, roses, fuschias :

de plus près :

Le giroflée devant la maison qui embaume :

C'est au tour des iris de fleurir, il y en a de plus en plus chaque année (dommage que la floraison dure si peu de temps) :

Et trois de plus :

Les tulipes blanches (les noires ont disparu ou n'ont pas encore percé) :

Le muscari au premier plan, à gauche les tiges pourpres des futures pivoines et dans le fond le reste des jacynthes :

et enfin le ligustrum, que l'on a cru mort suite à une gelée un peu trop forte. On l'a bien taillé et il est reparti :

Présentation de l’éditeur :

Il y a trois forces positives dans la vie d’Annabelle : sa fille, son violon et les pâtisseries. Quant au reste, elle le subit plus qu’elle ne le choisit. Elle avance dans un long tunnel sombre depuis la mort de son compagnon, le père de sa fille. Et elle a un radar très performant pour attirer les hommes égoïstes et infidèles. Sur le chemin des vacances, elle fait du covoiturage avec Olivier, un homme lui aussi blessé par la vie, et son hamster, prénommé Bôgosse. Si la cohabitation dans la voiture commence mal, Annabelle va finalement trouver des terrains d’entente avec Olivier… Pour les vacances, Annabelle retrouve sa mère, une hyperactive amatrice de moto et de serpents, qui a fondé un centre social, sa sœur Chloé, qui vit dans la performance et les régimes permanents, ainsi que sa dernière sœur, Audrey, une amoureuse des randonnées, des sachets lyophilisés et des bivouacs sauvages. Cette réunion familiale sera l’occasion de solder quelques vieux comptes, avant qu’un événement imprévu vienne redistribuer les cartes et révéler des secrets de famille bien gardés. Ces quatre femmes vont-elles trouver leur propre chemin vers la liberté intérieure, la joie et la sérénité?

Ce livre d’Alice Nevoso est facile à lire et se lit rapidement. J’ai trouvé les personnages un peu caricaturaux et cela m’a fait penser aux sitcoms avec les « rires » en fond pour nous signaler où c’est drôle comme si on ne pouvait pas juger par nous-mêmes. Il y a de bonnes choses toutefois mais trop de maladresses.

Je classe ce livre en 315^ème position et lui donne une étoile.

Présentation de l’éditeur :

Le jour où elle réussit à quitter son compagnon violent, Hannah perd son travail dans une librairie parisienne. Quand elle tombe sur une petite annonce pour un poste de six mois comme libraire sur l’île de Groix, elle croit tenir la solution à tous ses problèmes. Sur cette petite île du Morbihan, elle s’ouvre de nouveau au monde et aux autres. Mais pour effacer les bleus de son corps et surtout ceux de son âme, il lui faudra plus que le bleu glaz de la mer bretonne, le bleu délavé d’une petite maison-cocon ou encore le bleu océan des yeux d’un beau marin. Surtout lorsqu’elle découvre qu’elle n’est pas la seule sur l’île à taire un passé qui n’est pas complètement révolu. Tout comme le sien, qui revient bientôt la hanter.

J’ai bien aimé ce livre de Gabrielle Blanchout même si je l’ai trouvé un peu rapide. J’aurais également aimé une fin un peu plus longue, cela s’arrête un peu trop nettement. On s’attache au personnage d’Hannah et à toutes les belles rencontres qu’elle fait sur l’ïle de Groix.

Je classe ce livre en 172^ème position et lui donne deux étoiles.

Présentation de l’éditeur :

Landyn Midwinter et Vale, son fils, agriculteurs dans le Suffolk, sont des hommes du terroir. Les temps sont durs, et face à la concurrence des grandes entreprises ils doivent lutter pour garder leur propriété, leur gagne-pain et leur héritage. Mais un combat plus profond et plus brutal est à l’œuvre en arrière-plan : un face-à-face à propos de l’horrible mort de Cecelia, épouse et mère adorée, dix années auparavant en Zambie ; un passé que tous deux ont refusé d’affronter jusque-là. Lors d’un hiver particulièrement éprouvant, Landyn et Vale se débattent avec leurs souvenirs et leur douleur, remuant ce qui reste de leur fragile unité familiale sans cesse menacée d’éclatement. Tandis que Vale prend des décisions de plus en plus désespérées, Landyn se réfugie auprès de sa terre et de ses bêtes.

Dans ce roman de Fiona Melrose, on passe du Suffolk à la Zambie, du présent au passé, du point de vue d’un personnage à un autre. Ce que j’ai aimé, c’est l’amour des personnages pour la nature, les animaux et la toute fin de l'histoie, ce que j’ai moins aimé, c’est le côté fort sombre des évènements, les non-dits entre le père et le fils et entre le fils et son ami Tom.

Je classe ce livre en 616^ème position sur 685 que compte mon classement à ce jour (juste avant « le magasin des suicides » de Jean Teulé, je trouve que ces deux livres sont bien côte à côte dans mon classement) et ne lui donne pas d’étoile.

Présentation de l’éditeur

Alors que les roses s’attardent, énormes dans la lumière rasante, le doute la saisit pour la première fois. Et si, à force de se dire heureuse, elle était passée à côté du bonheur… D’origine andalouse, Lola mène en Bretagne une vie solitaire et sans éclat. Dans sa chambre, face au lit où elle s’interdit de rêver, trône une armoire pleine de cœurs en tissus. Ils renferment les secrets rédigés par ses aïeules avant de mourir. Cette vieille coutume espagnole défend cependant à l’héritière de les ouvrir. Jusqu’au jour où l’un des cœurs se déchire…

Je n’ai pas tout compris dans ce roman de Carole Martinez. Quel est le rapport entre la lignée des Rosa, Dolorès, Carmen, Rosa, Lola et l’histoire de Jean et de Marie ? Histoire qui rejoint à la fin comme par hasard celle du tournage du film. Et puis comment se termine la romance entre Lola et William/Pierre ? Et ces roses qui poussent à la vitesse de l’éclair ? C’est une métaphore de la passion ou bien j’ai vraiment rien compris ? J’ai eu l’impression que l’auteure devait rendre un roman à son éditeur et que celui-ci est né au forceps. Tout était bon pour noircir des pages.

Je n’avais pas aimé « le cœur cousu » de la même auteure, roman actuellement classé en 655^ème position avec un « moins ».

Je classe celui-ci juste derrière, en 656^ème position avec « un moins ».

Next !