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Le petit monde de So et de Fi
29 novembre 2020

Immortelle randonnée - Compostelle malgré moi

Présentation de l’éditeur

Un mois sur le Camino del Norte, de Bayonne à Santiago, 40 kilomètres de marche par jour : étape après étape, Jean-Christophe Rufin se transforme en clochard céleste, en routard de Compostelle. Pourquoi prendre le Chemin, quand on a déjà éprouvé toutes les marches, toutes les aventures physiques ? " Je n'avais en réalité pas eu le choix. Le virus de Saint-Jacques m'avait profondément infecté. J'ignore par qui et par quoi s'est opérée la contagion. Mais, après une phase d'incubation silencieuse, la maladie avait éclaté, et j'en avais tous les symptômes. " 876 kilomètres plus loin, un mois plus tard, après l'arrivée à Santiago, le constat est là. Comme tous les grands pèlerinages, le Chemin est une expérience de désincarnation, il libère du " trop plein ", mais il est aussi un itinéraire spirituel, entre cathédrales et ermitages, et humain, car chaque rencontre y prend une résonance particulière.

J’ai bien aimé ce livre de Jean-Christophe Rufin. Il explique son parcours et son expérience sur le chemin de Compostelle mais n’impose pas sa façon de voir. C’est un témoignage sincère de ce qu’il a ressenti et il précise que son chemin n’est que le sien et que chacun peut le vivre à sa façon. J'aime sa façon de relativiser les choses par rapport à la religion, aux religions. Faire le chemin, même si l'on n'est pas croyant garde un sens, celui de se chercher soi-même., de puiser dans ses ressources et d'en ressortir différent. Cela me donne toujours plus envie de le tenter. Bien sûr, si on le fait, on ne pourra le faire en une fois tant que je travaille car j'ai maximum 4 semaines de congés et pour faire le chemin complet, il faut 2 mois minimum (et cela dépend d'où l'on part !) mais pourquoi pas le tenter deux années différentes ? A étudier sérieusement. En tout cas, son livre regorge de conseils utiles (j’ai corné chaque page où il y avait une astuce à savoir).

J’avais déjà lu « check-point » du même auteur classé actuellement 247ème avec 2 étoiles.

Je classe celui-là 149ème avec 2 étoiles également.

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27 novembre 2020

Anniversaire express !

JP me demandait depuis plusieurs jours ce que je désirais pour mon anniversaire.

Je n'avais pas réellement d'idée.

Et puis lundi soir, j'ai pensé à ce qu'il m'achète un certain nombre de livres que j'avais relevés dans "La libraire de la place aux herves" de Eric de Kermel.

Alors je suis allée sur Amazon (ouh la vilaine !) et j'ai mis dans le panier 15 livres (dont deux non inspirés du livre précité).

Je suis descendue voir mon époux et je lui ai passé la tablette en lui expliquant qu'il n'avait plus qu'à appuyer sur le bouton "commander". Il a trouvé que c'était une bonne idée et la commande a été passée à 17 h 35.

Et mardi soir, au retour du travail :

1 - Copie

Parmi les 15 livres commandés, j'en recevais déjà 11 :

2

Alors oui, bien sûr, on peut vouloir privilégier le commerce de proximité, mais Amazon a quand même bien des avantages.

Sans sortir de chez soi, on peut choisir tranquillement une liste de livres, tous ceux que je cherchais étaient disponibles sans avoir à les attendre longtemps, ils arrivent le lendemain (pour 11 d'entre eux) dans la boîte aux lettres et puis les 3 derniers livres avant ceux-ci proviennent d'une librairie dans laquelle personne ne m'a demandé si j'avais besoin d'un conseil...

J'ai acheté également le cadeau d'anniversaire de JP sur Amazon (re ouh la vilaine !). Commandé dimanche, il est arrivé mercredi.

25 novembre 2020

Chimères

Quatrième de couverture :

« Je m’étais toujours intéressée aux histoires passionnelles, donc je m’intéressai à Mme Talbot et à William Mullan. Je croyais en la passion comme d’autres croient en Dieu : tout en découle. » Parce que la passion est la grande affaire de sa vie, Kathleen veut écrire sur le scandale que suscita, peu après la grande famine, la liaison entre une aristocrate anglaise du XIXe siècle et son palefrenier irlandais. Mais ses recherches la confrontent insidieusement à son propre passé : dans un va-et-vient entre l’Irlande de 1850 et celle de son enfance, elle met en lumière les fatalités de l’histoire.

C’est un gros livre que celui de Nuala O’Faolin : 691 pages. Au début, je les ai vu défilées lentement, je me suis dit que cela allait être long… Puis on finit par s’intéresser aux pérégrinations de l’héroïne. Ce qui m’a paru un peu particulier ou compliqué, ce sont ses débuts d’histoire dans le passé puis retours dans le présent, puis on revient à un autre évènement qu’elle sort de sa mémoire et ainsi de suite pour finalement avoir la totalité du souvenir par petit bout.

C’est l’histoire d’une femme, mais également l’histoire des femmes avec les choix que l’on fait et que l’on assume plus ou moins, les erreurs que l’on commet, les douleurs, les désirs, de la solitude, de la sexualité, les sentiments et ressentiments, de l’exil aussi. Elle n’hésite pas à se mettre à nu. Elle épingle sa vie comme un papillon et la regarde avec un microscope. Elle parle beaucoup également de la relation (ou la non-relation) qu’elle a eu avec ses parents et les conséquences de son éducation sur sa vie.

Elle raconte en parallèle l’histoire d’un couple, issu d’un jugement pour adultère en 1848 au moment de la famine en Irlande et fait des parallèles par rapport à sa propre vie même si elle n’a jamais lié sa vie à un homme. Elle parle de l’Irlande, de ses paysages, du poids du catholicisme, de la relation entre les anglais et les irlandais.

Je classe ce livre en en 158ème position (sur 600) et lui donne 2 étoiles (à cause du début un peu laborieux, j’ai tout de même mis 13 jours pour lire 691 pages…).

PS1 : J’ai lu ce livre car il figure parmi les livres cités dans « la libraire de la place aux herbes » de Eric de Kermel.

PS2 : Ce livre est le 600ème que je mets dans mon classement.

PS3 : On ne sait pas vraiment ce qu'il advient de Marianne, accusée d'adultère en 1850... C'est un peu dommage.

12 novembre 2020

Comme un roman

Présentation de l’éditeur :

Un prof peut-il conseiller à ses élèves de sauter les pages d'un livre, de ne pas finir un roman et même de ne pas lire ? Oui, si c'est le seul moyen pour les faire entrer dans le monde magique des livres. C'est en tout cas le parti pris de Daniel Pennac : auteur à succès depuis Au bonheur des ogres jusqu'à Monsieur Malaussène, il est aussi professeur de français, et il a bien compris qu'il ne sert à rien de vouloir forcer les élèves : si on leur donne le droit de sauter les premières pages de description du Père Goriot de Balzac, on leur laisse une chance de se laisser envoûter par Rastignac. Et c'est l'essentiel, car se priver de Balzac, et de tous les autres, c'est passer à côté d'un grand bonheur. Et d'une grande liberté. Redonner aux lecteurs un accès aux textes ; rendre aux textes leur pouvoir de fascination, de subversion, de magie : tel est le credo de ce traité de lecture, qui est en fait un véritable traité d'humanisme. Et qui se lit, bien sûr, "comme un roman"... --Karla Manuele

Quatrième de couverture :

Les droits imprescriptibles du lecteur

1. Le droit de ne pas lire.

2. Le droit de sauter des pages.

3. Le droit de ne pas finir un livre.

4. Le droit de relire.

5. Le droit de lire n'importe quoi.

6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).

7. Le droit de lire n'importe où.

8. Le droit de grappiller.

9. Le droit de lire à haute voix.

10. Le droit de nous taire.

J’ai bien aimé ce livre de Daniel Pennac, première lecture inspirée de "la libraire de la place aux herbes". Lire mais de façon décomplexée. Lire sans se poser de questions. Aimer ou ne pas aimer un livre. Être capable ou non de lire certains livres. Dans les droits imprescriptibles du lecteur, il y en a certains que je ne m’octroie pas, certainement à tort comme celui de ne pas terminer un livre que j’ai commencé. Très rarement, je m’autorise à sauter quelques pages, à part peut-être quand j’ai lu « le portrait de Dorian Gray » d'Oscar Wilde.

Il y a plein de réflexions intéressantes dans cet ouvrage, et peut-être que je le relirai (4ème droit). Ce serait intéressant de le donner à lire aux collégiens et voir ce qu'ils en retirent.

Je le classe en 129ème position et lui donne 3 étoiles.

10 novembre 2020

Rhapsodie des oubliés

Présentation de l'éditeur :

Abad, treize ans, vit dans le quartier de Barbès, la Goutte d'Or, Paris XVIIIe. C'est l'âge des possibles : la sève coule, le cœur est plein de ronces, l'amour et le sexe torturent la tête. Pour arracher ses désirs au destin, Abad devra briser les règles. À la manière d'un Antoine Doinel, qui veut réaliser ses 400 coups à lui. Rhapsodie des oubliés raconte sans concession le quotidien d'un quartier et l'odyssée de ses habitants. Derrière les clichés, le crack, les putes, la violence, le désir de vie, l'amour et l'enfance ne sont jamais loin.

Je n’ai pas aimé la façon d’écrire de Sofia Aouine. Ce style volontairement agressif, ces longues phrases ponctuées de virgules tous les trois ou quatre mots qui hachent la lecture, les mots souvent vulgaires ou bien incompréhensibles, tout cela m’a vite soulée. Mais comme d’habitude, quand je n’apprécie pas un livre je vais jusqu’au bout. Heureusement, celui là ne fait que 201 pages. J’ai trouvé cela très caricatural, au point où je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et que j’ai même eu l’impression qu’il avait fallu en rajouter ainsi que les situations rocambolesques qui vont avec pour avoir un minimum de pages… Elle parle beaucoup de « bagnette », entendez branlette, et de nichons. Beaucoup de clichés sur un quartier défavorisé parmi d’autres mais qui n’apporte pas grand-chose, pas même de l’empathie. Les seules pages que j’ai aimées c’est quand la fille d’en face parle de la page 113 à la page 120 ou Odette, de la page 173 à la page 178. Comme quoi l’auteure peut écrire autrement qu’avec cette écriture hachée. Et enfin, pour terminer, je n’ai pas compris la fin ou en tout cas pour moi, il n’y a pas de fin.

Je classe ce livre en 563ème position et lui donne un "moins".

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7 novembre 2020

La libraire de la place aux herbes

Présentation de l’éditeur

La librairie de la place aux Herbes à Uzès est à vendre ! Nathalie saisit l’occasion de changer de vie et de réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle raconte les histoires de ses clients en même temps que la sienne et partage ses coups de coeur littéraires. Elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice... De Cloé, la jeune fille qui prend son envol, à Bastien, parti à la recherche de son père, en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meurtri, et tant d’autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions. Laissez-vous emporter par ces histoires tendres, drôles ou tragiques qui souvent résonnent avec les nôtres. Quand les livres inspirent et aident à mieux vivre…

Je l’ai dit dans le commentaire du précédent livre, j’aime les livres qui parlent des livres. C’est le cas ici avec « la librairie de la place aux herbes ». Je pense ne jamais avoir corné un livre autant que celui-ci. Tout d’abord, parce que j’hésite à corner un livre pour ne pas l’abimer, ensuite même si ce livre a un index à la fin avec tous les livres dont parle l’auteur, tous ne m’ont pas interpellée et enfin, j’ai corné également des pages où il y avait certains passages que je trouvais beaux. Je vous en mets d'ailleurs quelques extraits :

« Un jour je suis tombée sur un livre où les espaces avaient été oubliés. J’ai été immédiatement gagnée par une crise d’agoraphobie tant j’avais de la compassion pour ces mots sardines, maltraités comme à l’heure de pointe dans le métro parisien. » Page 24

« Je ne me suis jamais aussi proche de moi-même qu’en lisant les mots d’un autre. » Page 26

« Ce que j’ai trouvé de vraiment « beau » en venant de Saint-Jacques, c’est le chemin. Le chemin lui-même. Ce chemin marché par tant d’autres avant moi et où je posais mon pas, pression nouvelle sur la terre meuble. » page 75

« Tu sais, Nathalie, mon père… Je ne lui ai jamais dit que je l’aimais. Il est parti brutalement sans savoir que je lui étais reconnaissant d’avoir été le père qu’il a été. Depuis 5 ans, il me manque car il était celui à qui je pouvais tout dire. Les parents sont les seuls à aimer inconditionnellement. Depuis qu’il est parti, je prends le vent en pleine face et j’essaye d’assurer mais certains jours je trouve cela difficile. Je sens bien qu’avant il y avait quelqu’un qui était encore un peu responsable de moi. Ne pas lui avoir dit que je l’aimais revient comme un éternel regret, une cicatrice qui se rouvre, comme un silence qui hurle. » page 88

« Ce livre m’a rappelé mon père. Les hommes de cette génération ont souvent du mal à exprimer leurs sentiments, à accepter de laisser la mer se retirer en laissant à découvert les rochers saillants de leurs émotions. » Page 90

« Ralentir est le début du mouvement. Habiter le temps plutôt que lui courir après. Être à chaque chose pleinement plutôt qu’à de nombreuses incomplètement. » Page 111

« Je perçois bien souvent que mon énergie est modifiée par mon environnement. Je suis une éponge de la bonne humeur comme de la mauvaise de ceux qui me sont proches. Je suis sensible aux propos qui s’emportent, au ton qui monte, mais je suis aussi la première à rendre un sourire et à rire sans réserve. ». Page 151

« J’ai l’impression de réveiller les livres et tous ceux qui dorment dedans. Comme je suis une grosse dormeuse, j’éprouve de la compassion pour tout ce petit monde. Ce matin, c’est dans le rayon des classiques qu’il y a eu le plus de remue-ménage. Hugo avait la tête à l’envers, Maupassant s’était retrouvé dans les polars et Racine avait rejoint la table des nouveautés. » page 227 (Cette phrase me fait beaucoup rire !).

« Cessons de croire que le soleil, le loriot, la lune ou l’homme à notre bras sont acquis pour toujours et vivons comme s’ils pouvaient disparaître. Non pas dans l’angoisse de leur disparition, mais dans le bonheur de leur existence. » Page 252

Belle performance de l’auteur également, Eric de Kermel, car il arrive à nous faire oublier que ce livre est écrit par un homme tellement l’héroïne est pleine de sensibilité et proche de nos pensées.

Je classe ce livre en 45ème position et lui donne 3 étoiles. Je recommande !

 

2 novembre 2020

Le cercle des derniers libraires

Présentation de l’éditeur

Adrien Darcy, journaliste sportif, est en convalescence. Il vient de survivre à un grave accident de la route. Le jeune homme, la trentaine, n’a jamais su tenir en place et veut reprendre du service. Charles Batifol, son rédacteur en chef à la Montagne, quotidien régional basé à Clermont-Ferrand, lui confie un dossier non sportif : le meurtre de trois libraires de la région en trois mois. Darcy rechigne, ce n’est pas son domaine. Il finit cependant par accepter la mission : enquêter discrètement pour découvrir ce que la police n’a pas découvert, et en faire une avant-première dans La Montagne.

J’aime lire, j’aime les livres donc j’aime bien les livres qui parlent de livres. C’est le cas de celui-ci écrit par Sylvie Baron. Un roman, un peu policier, même si l’enquête est menée par un journaliste. Il y a de jolies trouvailles, de l’humour et plein de petites informations sur le métier de libraires. Je me suis attachée aux deux personnages principaux.

On parle beaucoup des libraires en ce moment avec la covid. Je ne suis pas sûre, en tenant compte de mon expérience personnelle, qu’interdire les grandes surfaces de vendre des livres va permettre aux libraires de récupérer ces ventes à la fin du confinement. Pour ma part, les 3 derniers livres achetés (dont celui-ci) proviennent d’une librairie (ouverte récemment) mais c’est assez rare. Je me fournis dans les rayons de supermarchés, de stations essences et surtout et principalement chez amazon via le téléchargement sur ma tablette (ou en livres papier mais c’est de moins en moins vrai). Et pour information, je n’ai pas eu plus de conseils en allant chez cette libraire que dans un rayon de supermarché… Elle est restée assise et ne m’a jamais demandé si je cherchais quelque chose de particulier.

Si c’était à refaire, je ferai en sorte de travailler parmi les livres.

Je classe ce livre en 80ème position et lui donne 3 étoiles.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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