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Le petit monde de So et de Fi
27 janvier 2021

L'homme-joie

Présentation de l’éditeur

"Écrire, c'est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l'ouvrir."

C’est un livre magnifique, plein de poésie et de partage. Christian Bobin nous interpelle à regarder autour de nous où la beauté est partout, il faut seulement savoir ralentir un peu, observer, profiter et engranger du bonheur. J’ai adoré ce livre. Il se lit très facilement. J’ai relu certaines phrases plusieurs fois pour bien m’en imprégner.

Je pense que je le relirai régulièrement, c’est comme un bonbon menthe, à savourer lentement, à méditer et en profitant de l’instant.

Je classe ce livre en 58ème position (sur 606) et lui donne 3 étoiles.

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26 janvier 2021

Lettre à l'absente

Présentation de l’éditeur

Anne Brunswic a huit ans quand, un matin de l'été 1959, elle apprend - presque incidemment - que depuis deux mois sa mère est morte et enterrée. "L'absente" laisse cinq enfants qui grandiront face au silence d'un père bientôt remarié... Cinquante ans plus tard, munie de quelques souvenirs et documents (hérités de sa grand-mère, Léa, ou de sa grand-tante, la fameuse Marcelle Ségal qui, pour le magazine Elle, faisait les beaux jours du Courrier du cœur), Anne Brunswic entreprend de briser le silence sur cette mère qu'elle a si peu connue. Pour "redonner chair à l'absente", elle court l'Europe sur ses pas et lui adresse des lettres et des récits qui sont autant de plongées au cœur d'une mémoire enfouie. Se dessine peu à peu l'histoire d'une famille juive que la guerre a éloignée de Bruxelles, qui fait halte à Paris puis en Bretagne avant de franchir la ligne de démarcation et, via le Portugal, gagner Londres. Puis c'est l'après-guerre, l'urgence de réparer les pertes, le mariage et le baby-boom qui, en ce début des "trente glorieuses", éclairent le portrait d'une jeune femme dont l'énergie semble inépuisable - mais dont la vie, au bout du compte, sera mystérieusement brève... Reste que sous l'énigme de cette disparition prématurée, ou à partir d'elle, bien d'autres questions affleurent, qui touchent à l'invisibilité sociale des femmes, à la maternité, à la transmission et à la vocation, à l'engagement politique, au sentiment national, au rapport à la judéité... Sous ces multiples aspects, Anne Brunswic met en perspective héritage et rupture, confronte fidélité et construction de soi. Au-delà de l'hommage à "l'absente", ce "tombeau littéraire" invite à comprendre une époque autant que les singularités d'une histoire familiale...

Malgré mon petit schéma, je me suis perdue dans la généalogie d’Anne Brunswic. J’ai trouvé la lecture de ce livre difficile. Il y a pourtant des choses intéressantes sur la judéité, sur l’histoire de la guerre, la persécution des juifs et l’exode mais le tout reste confus, plombant parfois, pas du fait de la nature ce qui est raconté, mais par la manière dont c’est écrit.

Je classe ce livre en 567ème position (sur 605) et ne lui met pas d’étoile.

J'ai commencé "L'homme-joie" de Christian Bobin et cela se lit avec délectation !

13 janvier 2021

La vie d'une autre (ter)

Il y a 3 jours, j'entame un nouveau livre "la vie d'une autre" de Frédérique Deghelt.

Dès les premières pages, je me dis que j'ai déjà lu ce livre même si je ne me souviens pas du dénouement de l'histoire.

Je regarde dans mon classement et je le retrouve effectivement. Je viens sur mon blog et je lis le billet de l'époque (du 11 mars 2012) :

Comme je l'expliquais dans un précédent billet, je suis allée voir au cinéma "La vie des autres", et Christelle, avec qui je suis allée le voir m'a offert le livre qui a inspiré le film.

Je viens d'en terminer la lecture.

Ce livre raconte l'histoire de Marie, elle a 25 ans. Un soir de fête, elle rencontre Pablo. Elle se réveille à ses côtés 12 ans plus tard, mariée et mère de 3 enfants, sans aucun souvenir de ces années écoulées. Comment faire pour donner le change à son entourage ? Doit-elle parler de son amnésie ? Et comment retrouver sa propre vie ? Qui est cette femme qu'elle est devenue ?

Souvent on lit un livre et on voit le film après. On est parfois déçu parce qu'un film est forcément plus succinct qu'un livre, que le scénario est parfois modifié ou l'orientation est différente de l'idée que l'on pouvait s'en faire.

Avoir vu le film avant, c'est encore autre chose. Ici, il y a beaucoup de différences entre le film et le livre. Dans le film c'est 15 ans de souvenirs qui s'envolent et dans le livre 12. Dans le film, elle a eu un seul enfant, dans le livre, elle en a eu 3. Dans le film, elle travaille dans la finance avec son beau-père, dans le livre, elle travaille dans la communication mais fait le choix d'arrêter momentanément de travailler. Dans le film, elle est sur le point de divorcer, dans le livre, on découvre qu'ils ont eu des difficultés mais qu'ils ont fait un pacte et veulent continuer ensemble et on découvre au fur et à mesure des pages les difficultés en question.

J'ai adoré le film et même si le livre est très différent, je l'ai adoré également. Il parle du couple et de l'usure du quotidien, des attentions pour l'autre qui peuvent diminuer avec le temps et de la perte de vue des choses réellement importantes. Je l'ai dévoré en 3 jours. La fin est surprenante, davantage que dans le film où on nous laisse un peu imaginer la suite que l'on veut.

Je classe ce livre en 6ème position et lui donne 3 étoiles. Mes 5 livres préférés sont un peu difficiles à détrôner mais c'est déjà une très belle place !!!

Merci Christelle !

J'ai donc repris la lecture de ce livre (8 ans après) en reconnaissant des passages mais j'ai complètement redécouvert le dénouement à la toute fin du livre. C'est le souci quand on lit beaucoup, c'est qu'on oublie malheureusement aussi.

J'ai de nouveau beaucoup aimé ce livre. Il n'est actuellement plus classé à la 6ème position mais à la 74ème. Je pense que c'est à peu près là que je le remettrai aujourd'hui.

Je n'ai pas voulu non plus revoir des extraits du film (dont je ne me souviens pas non plus même si j'ai eu pendant ma lecture le sentiment que c'était Juliette Binoche qui jouait l'actrice principale et c'est bien le cas). C'est assez drôle quand on y pense puisque ce livre parle de la perte de mémoire de l'héroïne...

 

 

7 janvier 2021

Au doigt et à l'oeil

Quatrième de couverture :

Depuis bientôt quarante ans, Françoise Huguier arpente le monde, les podiums et les coulisses à la recherche de la bonne lumière et du cadrage parfait. Dans sa préface au "Photo poche" consacré au travail de cette grande dame de la photographie, Gérard Lefort évoque ainsi son style, reconnaissable entre tous : "Au moment de refermer les livres de Françoise Huguier, juste après s'être baigné dans une centaine de ses photographies, que reste-t-il ? Un prolétaire russe qui boit à même le bec d'une bouilloire dans une fonderie de nickel de Norilsk. Une jeune fille bozo en soutien-gorge incongru à Mopti au Mali. Une évanescence de bleu outremer à la fin d'un défilé Thierry Mugler en janvier 1997. Un beau jeune homme fier et triste, manœuvre dans une plantation cambodgienne. Tous sont comme les personnages d'une fiction internationaliste. Tous sont héros de l'ordinaire". Celle dont l'enfance a été marquée par un épisode déterminant elle fut enlevée, à huit ans, par des Viêt-minhs au Cambodge et resta otage huit mois dans la "jungle maudite", a décidé aujourd'hui de poser des mots, et uniquement des mots, sur son étonnant parcours. Son autobiographie revient au plus intime de ses choix photographiques, à commencer par celui d'apprendre le métier comme employée en laboratoire, où elle passait ses journées dans le noir à développer des plan-films. C'est aussi le portrait d'une femme libre et déterminée qui jamais ne se laisse rien imposer et très tôt, après avoir publié ses premiers reportages dans 100 idées, Rock and Folk ou Libération, s'est lancée dans des projets personnels d'envergure, sujets d'autant de livres : Sur les traces de l'Afrique fantôme (Maeght, 1990), En route pour Behring (Maeght, 1993), Sublimes (sur le monde de la mode, Actes Sud, 1999), Kommounalki (sur les appartements communautaires de Saint-Pétersbourg, Actes Sud, 2008) ou Les Nonnes (en Colombie, Filigranes, 2013). Françoise Huguier apparaît ici comme une exploratrice qui n'a rien à envier aux pionnières du siècle passé : Au doigt et à l'œil se lit aussi comme un formidable roman d'aventures.

On envie Françoise Huguier pour toutes les opportunités de voyages et de rencontres en Asie, en Afrique, en Russie qu’elle s’est créées. Par contre, le texte aurait gagné d’être illustré des photos qu’elle a prises car là c’est un peu monotone, une succession de lieux, de milieux et de personnes, certaines connues et d’autres pas. On découvre pleins d’univers mais je ne suis pas sûre qu’il m’en restera grand-chose d’ici quelque temps.

Je classe ce livre en 527ème position et ne lui donne pas d’étoiles.

2 janvier 2021

Réveillon de Saint-Sylvestre

Réveillon de la Saint-Sylvestre à la maison, à deux en amoureux.

La table :

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Le menu :

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Saumon fumé et crevettes avec une coupe de champagne :

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Rosace d'endive aux crevettes et kaki (très bon !) :

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Noix de pétoncles aux agrumes :

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Pavé de lieu jaune aux morilles (pas trop aimé les morilles !!) :

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Mini mousse au chocolat et au chili (le chili relève le goût du chocolat, c'était très bon) :

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2 janvier 2021

La beauté du monde

Présentation de l’éditeur

Sur les photos de Martin et Osa Johnson, on voit ce couple vedette, ces amants de l’aventure, tels qu’ils prêtent à rêver, tels qu’ils inspirent à Michel le Bris ce roman-vrai du Continent noir : Osa, sensuelle, rayonnante, la carabine à l’épaule ou le viseur sur l’œil, saluant ici un chasseur au teint d’ébène, serrant ailleurs la main fripée d’un chimpanzé. Martin, l’ancien cuisinier de la croisière du Snark avec Jack London, l’ingénieux caméraman qui filma les réducteurs de têtes des Nouvelles Hébrides et les Big Nambas, maintenant commandant à une armée de porteurs, à l’assaut des territoires encore inviolés du Kenya. Martin et Osa Johnson, dans les années 1920, furent les grandes stars de l’aventure. Une certaine Winnie est chargée en 1938 d’écrire les mémoires d’Osa, veuve désormais, beauté flétrie réfugiée dans l’alcool. Commence un troublant face à face, où la jeune Winnie, outrepassant son rôle, prend peu à peu possession de son modèle, menant une enquête presque policière, traquant les zones d’ombres du couple qui révéla l’Afrique sauvage, mais paradisiaque, mais vierge, à l’Amérique. Mais il se pourrait bien que ce soit Osa, qui mène en fait le jeu, à travers ses confidences – Osa hantée par le mystère de la beauté du monde… Du New York des « Roaring twenties » à la jungle kenyane, de la « table ronde » de l’Algonquin, où Dorothy Parker et Zelda Fitzgerald furent les marraines new-yorkaises d’Osa, à la jungle étouffante du pays des Pygmées, des clubs de Jazz de Harlem où l’on ignorait résolument la prohibition tandis que s’inventait le style « jungle », au spectacle du monde primitif encore préservé : c’est toute une époque que Michel Le Bris nous fait revivre. Duke Ellington et King Kong, le Muséum d’histoire naturelle et les grands singes abattus, Hollywood et la fin du cinéma muet, les dernières heures de « l’heureuse » colonisation, les couleurs fauves d’une ferme en Afrique : un roman en technicolor.

Pfff, que j’ai trouvé ce livre de Michel le Bris difficile à lire : que de longueurs, de descriptions, de personnages ! La présentation de l’éditeur parle d’un face à face entre Osa l’exploratrice et Winnie qui doit faire sa biographie, en fait, on ne voit intervenir Winnie que trois ou quatre fois dans le livre. Quant à l’aventure en Afrique d’Osa et Martin, elle n’intervient réellement qu’à partir de la 289ème page ! (Le livre en contient 679). Les 288 pages précédentes ne parlent que de leur vie à New-York et seulement un peu de leurs précédentes découvertes sur les îles Salomon et à Bornéo.

Il y a beaucoup de personnages, tellement que j’en ai perdu le fil quand certains réapparaissaient dans l’histoire. Il aurait fallu un index récapitulatif.

Bref, je me suis perdue et ennuyée, j’ai presque failli abandonner… Il m’a fallu 18 jours pour en venir à bout. C'est pourtant un livre que j'avais noté dans "la librairie de la place aux herbes".

Et surtout, les deux personnages principaux défendent la vie sauvage mais que de bêtes tuées pour pouvoir faire leur film ! Inutilement ?

Je classe ce livre en 569ème position (sur 603 que compte mon classement) et lui donne un « moins ».

2 janvier 2021

Noël en famille dans le Jura

Avec les enfants (et petits-enfants !) de JP, nous avons passés la semaine de Noël dans le Jura. Nous étions juste à côté des cascades du Hérisson.

Nous avons fait une première promenade en passant par les 3 cascades du haut :

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Le lendemain, nous sommes allés, JP et moi à Baume les Messieurs :

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Ballade de 7 km :

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Beaumes dans le fond et la cascade en premier plan :

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La même cascade vue d'en bas :

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On peut monter en haut de la cascade par un escalier et longer ensuite d'autres cascades par un sentier :

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Nous sommes allés ensuite à Chateau-Vallon. Un village sur un pic rocheux entouré de vignes :

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Avec vue sur un autre village et sur les vignes de vin jaune :

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Chateau-Vallon :

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Le 3ème jour, nous sommes allés à Lons-Le-Saunier :

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puis on a fait une ballade à la Croix Rochette :

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Nous sommes allés jusqu'au Barrage de Vouglans :

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Pendant cette semaine, nous avons beaucoup testé beaucoup de jeux de société. Beaucoup de fous-rire !

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JP et sa petite fille en pleine séance de danse :

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Un autre jour, nous avons fait les cascades du Hérisson sur la partie basse (les 4 plus grandes cascades) :

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Nous avons décidé de faire le repas de Noël le 23 et non pas le 24 décembre car cela permettait aux enfants (et aux grands !) de découvrir leurs cadeaux un jour plus tôt et aussi de consommer les restes du repas le vendredi (et ne pas repartir avec !) :

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Repas de Noël :

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Le vendredi, j'ai refait avec JP (qui n'était pas venu la première fois) la partie basse des cascades du Hérisson :

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et le vendredi, jour de Noël (le vrai), il a neigé :

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Au moins 10 centimètres, de quoi faire un bonhomme de neige et des batailles de boules de neige :

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Mon chéri et Jecko :

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Antoine, pendant une séance photo :

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Jp et 5 de ses enfants (manque Julien qui n'est pas venu) :

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Toute la petite famille :

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Un peu fofolle la famille mais ça fait du bien !

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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