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Le petit monde de So et de Fi
2 janvier 2021

La beauté du monde

Présentation de l’éditeur

Sur les photos de Martin et Osa Johnson, on voit ce couple vedette, ces amants de l’aventure, tels qu’ils prêtent à rêver, tels qu’ils inspirent à Michel le Bris ce roman-vrai du Continent noir : Osa, sensuelle, rayonnante, la carabine à l’épaule ou le viseur sur l’œil, saluant ici un chasseur au teint d’ébène, serrant ailleurs la main fripée d’un chimpanzé. Martin, l’ancien cuisinier de la croisière du Snark avec Jack London, l’ingénieux caméraman qui filma les réducteurs de têtes des Nouvelles Hébrides et les Big Nambas, maintenant commandant à une armée de porteurs, à l’assaut des territoires encore inviolés du Kenya. Martin et Osa Johnson, dans les années 1920, furent les grandes stars de l’aventure. Une certaine Winnie est chargée en 1938 d’écrire les mémoires d’Osa, veuve désormais, beauté flétrie réfugiée dans l’alcool. Commence un troublant face à face, où la jeune Winnie, outrepassant son rôle, prend peu à peu possession de son modèle, menant une enquête presque policière, traquant les zones d’ombres du couple qui révéla l’Afrique sauvage, mais paradisiaque, mais vierge, à l’Amérique. Mais il se pourrait bien que ce soit Osa, qui mène en fait le jeu, à travers ses confidences – Osa hantée par le mystère de la beauté du monde… Du New York des « Roaring twenties » à la jungle kenyane, de la « table ronde » de l’Algonquin, où Dorothy Parker et Zelda Fitzgerald furent les marraines new-yorkaises d’Osa, à la jungle étouffante du pays des Pygmées, des clubs de Jazz de Harlem où l’on ignorait résolument la prohibition tandis que s’inventait le style « jungle », au spectacle du monde primitif encore préservé : c’est toute une époque que Michel Le Bris nous fait revivre. Duke Ellington et King Kong, le Muséum d’histoire naturelle et les grands singes abattus, Hollywood et la fin du cinéma muet, les dernières heures de « l’heureuse » colonisation, les couleurs fauves d’une ferme en Afrique : un roman en technicolor.

Pfff, que j’ai trouvé ce livre de Michel le Bris difficile à lire : que de longueurs, de descriptions, de personnages ! La présentation de l’éditeur parle d’un face à face entre Osa l’exploratrice et Winnie qui doit faire sa biographie, en fait, on ne voit intervenir Winnie que trois ou quatre fois dans le livre. Quant à l’aventure en Afrique d’Osa et Martin, elle n’intervient réellement qu’à partir de la 289ème page ! (Le livre en contient 679). Les 288 pages précédentes ne parlent que de leur vie à New-York et seulement un peu de leurs précédentes découvertes sur les îles Salomon et à Bornéo.

Il y a beaucoup de personnages, tellement que j’en ai perdu le fil quand certains réapparaissaient dans l’histoire. Il aurait fallu un index récapitulatif.

Bref, je me suis perdue et ennuyée, j’ai presque failli abandonner… Il m’a fallu 18 jours pour en venir à bout. C'est pourtant un livre que j'avais noté dans "la librairie de la place aux herbes".

Et surtout, les deux personnages principaux défendent la vie sauvage mais que de bêtes tuées pour pouvoir faire leur film ! Inutilement ?

Je classe ce livre en 569ème position (sur 603 que compte mon classement) et lui donne un « moins ».

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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