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Le petit monde de So et de Fi
28 septembre 2016

Les brûlures de l'été

Quatrième de couverture

Depuis que sa femme l'a quitté, Martial Flora, ouvrier agricole, n'a plus qu'une passion : la forêt, dont il connaît les moindres sentes, épie les moindres bruits. Le jour, ce colosse de deux mètres loue ses bras à qui le veut. La nuit, il retourne dans la vallée encaissée de la Sioule, où nul autre que lui n'aurait l'idée d'habiter... Jamais son chemin n'aurait dû croiser celui de Lucia, une servante italienne qui élève seule son enfant. Elle est belle, désirable même. Martial ne se l'avoue pas, mais, lorsque Lucia lui apprend que son logeur, le marchand de grains, a tenté d'abuser d'elle, il jure de la venger. Car Lucia est de ces femmes pour lesquels un homme tuerait... Un jour d'été, lors de la fête du village, un homme est retrouvé mort, étranglé par une poigne de fer. Seule une force de la nature a pu commettre un acte aussi brutal. Le coupable semble tout désigné...

J’ai beaucoup aimé les trois quarts du livre de Jean-Pierre Leclerc. Après, je trouve que cela part un peu en vrille… Dommage, les personnages étaient intéressants et l’histoire partait plutôt bien. J’ai eu l’impression bizarre que l’auteur a décidé une fin tragique pour donner du coffre à son livre, comme si une fin heureuse aurait dévalué la qualité de celui-ci.

Je le classe en 269ème position et lui donne une étoile.

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27 septembre 2016

La fille de la garrigue

Présentation de l’éditeur

En ce milieu du XIXe siècle, Valentine vit à Rougiers ; elle aide ses parents à distiller l'huile de genévrier encore appelé cade. Valentine est très vite au centre des passions et les événements se précipitent alors que la France s'apprête à entrer en guerre contre les Prussiens.

J’ai apprécié la description des personnages et des lieux faite par l’auteur Jean-Michel Thibaux dans son roman de terroirs. J’ai moins accroché aux superstitions, croyances et autres sorcelleries de l’époque. Quant à la remontée de l’héroïne seule jusque Paris pendant la guerre contre la Prusse parmi les troupes et traversant les différents fronts, cela relève du surréalisme.

Je classe ce livre en 228ème position et lui donne une étoile.

23 septembre 2016

Les amoureux

Présentation de l’éditeur

Un été, sur une petite île de l'Atlantique illuminée par ses roses trémières, ses maisons blanches, ourlée de ses longues plages de sable blond, les vacanciers se prélassent dans une bulle de plaisir où ils oublient tout _ sauf l'amour! Les tout jeunes, Jean-Marc et Cécile, sont dans la verdeur de leurs premiers émois. Ils découvrent l'acuité de la jalousie, la torture des brouilles, le bonheur des retrouvailles...Les plus âgés, Jérôme et Marceline, forment un couple qui se croit enfin apaisé après bien des orages. Mais voici que le passé resurgit en la personne d'Antoine, ce bel homme d'âge mûr que Marceline a tant aimé... Que vient-il apporter? La déchirure ou la sagesse? Quant à la belle et solitaire Marianne, elle confie jour après jour à son cahier son amour frustré, douloureux, pour Michel, marié, père de famille, lequel la délaisse cruellement chaque été... Passe Fabrice, peintre, célibataire, amateur de femmes... S'abandonner à une aventure sensuelle parce que la chaleur et le bonheur physique y invitent, est-ce trahir Michel? A vrai dire, en cette brûlante saison, tous les élans voluptueux sont permis et aucun ne tire à conséquence, puisque les excès du corps et du coeur rentreront forcément dans l'ordre à la fin des vacances et avec le retour à la raison... Mais l'amour lâche-t-il si facilement sa proie?

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire (j'ai d'ailleurs mis une semaine à lire c'est quelques 300 pages !), ou plutôt les histoires, car même si cela se passe en un même lieu, une île, il s’agit d’histoires parallèles de personnes qui parfois se rencontrent. Le thème principal en est l’amour, la rencontre, la jalousie, les ruptures, les unions clandestines, … Certaines réflexions ont un peu vieillies (ce livre de Madeleine Chapsal date de 1997) mais le thème de l’amour lui reste immuable…

Je classe ce livre en 288ème position et ne lui donne pas d’étoile.

18 septembre 2016

Reprise des cours de natation

Aujourd'hui, JP a repris une leçon de natation. Il a fallu un peu le remotiver ce matin avant de partir mais il l'a fait.

Le maître-nageur, Michaël, était très patient et pédagogue. JP s'est fait une copine, Sophie, qui a aussi comme lui très peur de l'eau.

Première longueur accroché au bord du grand bassin (où il n'a pas pied !) : 

IMG_0149

Ensuite, passage sous une barre pour mettre la tête sous l'eau, toujours en restant accroché au bord :

IMG_0150

Ensuite, une petite vidéo, où il faut s'accrocher à la perche tenu par le maître-nageur, descendre jusqu'à toucher le fond avec ses pieds, mettre les mains sur la tête et remonter :

remontée en levant les bras :

 

Je suis très fière de mon chéri. Il s'est débrouillé comme un chef. On voit qu'il n'a pas tout perdu des premières leçons effectuées il y a deux ans (voir mes billets du 8, 19 août et du 11 octobre 2014).

Bravo M'chéri !

17 septembre 2016

Réponse évasive s'il en est...

Suite à mon billet du 21 juin "merci pour votre soutien" concernant le fait que le Lycée n'avait donné d'avis favorable à Antoine à l'issue du 3ème trimestre pour cause d'absences trop nombreuses, j'avais envoyé un courrier au Lycée, copie au rectorat et à la ligue de judo du Nord/Pas-de-Calais dont voici la teneur : 

"Nous venons par ce courrier vous faire part de notre étonnement quant au fait que notre fils Antoine n’ait pas obtenu un avis favorable pour le baccalauréat, avis qui permet de donner un coup de pouce s’il manque quelques points pour obtenir le bac, voire une mention. 

Apparemment, cet avis est dû aux absences d’Antoine (Antoine n’est d’ailleurs pas le seul dans cette situation). 

Nous vous rappelons que ces absences sont en quasi-totalité justifiées par des départs en compétitions sportives et tests de sélection pour le Pôle France de Strasbourg (où il a d’ailleurs été admis au vu de son palmarès 2015 2016). 

Nous nous indignons de cette décision car si Antoine est au Lycée Gambetta (et en internat depuis 4 ans) c’est uniquement car il a choisi de progresser dans son sport et le Lycée se targue justement de promouvoir le sport. 

Pour rappel, les sportifs en Pôle Espoirs, en plus de leurs études, font 15 heures d’entraînement par semaine et sont occupés quasiment un week-end sur deux pour des compétitions. 

Alors bien sûr, il s’agit de leur choix mais il nous semblerait logique de les aider et non de les châtier pour cause d’absences, par ailleurs justifiées par le Pôle Espoirs. 

Nous avons reçu son bulletin de notes et certes, sa moyenne a baissé au 3ème trimestre mais il y a eu très peu de notes. En mathématiques notamment, il a manqué une évaluation et des cours du fait d’une compétition à Lyon (championnat de France). Sa moyenne de 2,75 ce trimestre en mathématiques n’est donc pas du tout représentative de son niveau (une seule note et sur un sujet pour lequel il a manqué le cours)." 

J'avais bien raison quant à son niveau en maths (il a eu 17 au bac !).

J'ai eu une réponse à ce courrier seulement cette semaine...

Une réponse qui n'en ai pas une, mais je m'y attendais un peu :

"L'avis qui est attribué au BAC au terme du 3ème trimestre permet de conforter, ou non, dans leur décision les membres du jury qui y ont accès par le biais du livret scolaire.

Cet avis, loin d'être foncé uniquement sur un seul critère particulier, est le fruit d'une réflexion aprofondie tendant à analyser la situation globale de l'élève et notamment du point de vue de l'investissement dans son travail.

Je me réjouis qu'Antoine est pu réussir dans les conditions que vous rappelez et qui n'ont pas échappées aux membres de l'équipe éducative dont la mission a toujours été de palier les aléas qui peuvent affecter la scolarité des élèves qui l'accompagnent."

Pour rappel, Antoine a eu une mention "assez bien" et a manqué la mention "bien" à seulement 7 points : un 14 en philo au lieu de son 12 aurait suffit ou bien l'aide de ce fameux avis faborable qu'il n'a pas obtenu !

 

Aucune réaction du rectorat ou de la ligue par ailleurs...

Bon, tournons la page, la mention "assez bien" est déjà très satisfaisante.

J'espère seulement, mais je ne me fais aucune illusion, qu'ils tiendront compte de mon courrier (et celui de la maman de Lucas) pour les avis des élèves du Pôle Espoirs l'année prochaine.

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16 septembre 2016

Les chats de hasard

Présentation de l’éditeur

Après Le Voile noir, soulevé courageusement après trente ans de silence sur la mort de ses jeunes parents, Anny Duperey poursuit l'introspection. Sous la forme cette fois d'un autoportrait. D'un autoportrait au chat. Plus question donc de trauma ni de souffrance. C'est "un livre doux" que l'actrice a eu envie d'écrire. Elle le dédie à Missoui, la plus intelligente de ses chattes. C'est un hommage, en somme, qu'elle rend à ces êtres qui nous apportent paix et simplicité. Mais pourquoi diable avons-nous parfois besoin d'être ainsi apaisé et rassuré ? Anny Duperey y revient, presque malgré elle. Le deuil ne semble pas tout à fait consommé, ni les souvenirs embaumés. Entre les lignes et les pattes de chats survient l'inexorable remontée du passé, à coups d'anecdotes animales, belles et drôles, mais jamais "déraisonnables".

J’ai eu un peu de mal avec ce livre car comme le dit Anny Duperey elle-même page 34 : « C’est une chose étrange d’écrire un livre. On ne sait jamais où cela peut vous entraîner. Surtout un livre comme celui-ci, qui n’est pas un roman, où l’on parle autour d’un sujet, sans personnages, sans action inventée, sans plan qui vous cadre l’imagination –sans garde-fou, si j’ose dire ».

C’est exactement cela qui m’a manqué : un plan, un cadre, une vision claire de là où on souhaite emmener son lecteur.

Il y a pourtant de beaux passages, notamment sur Missoui, chatte de hasard, mais le tout reste trop confus comme si le livre avait été écrit juste pour « faire » un livre. Un peu déçue donc, surtout que j’avais beaucoup aimé un autre livre d’Anny Duperey « Allons voir plus loin, veux-tu ? »

Je classe ce livre en 355ème position et ne lui donne pas d’étoile.

 

10 septembre 2016

Un si joli conte de fées

Présentation de l’éditeur

Une rencontre, un baiser, et Tessa tombe amoureuse du duc de Kittridge. Trois ans plus tard, le conte de fées se réalise : elle l’épouse. Pourtant, le lendemain de leur nuit de noces, le prince charmant déserte sa belle pour batifoler en ville. D’office, Tessa s’installe dans la résidence londonienne de son époux qui, furieux, lui ordonne de s’en aller. Mais la jeune duchesse n’est pas aussi docile qu’il le pensait. Ils pactisent : elle restera avec lui à Londres et, si elle tombe enceinte, elle retournera à la campagne pour se consacrer à son rôle de mère. Fine mouche, Tessa fait semblant d’accepter, alors qu’en secret elle est bien résolue à gagner coûte que coûte l’amour de son mufle d’époux.

Le roman de Karen Ranney est beaucoup moins cul-cul que le titre pourrait en donner l’impression. Il m’a beaucoup fait penser au style des romans anglais du XIXème siècle desquels l’auteure a dû s’inspirer. C’est une joute verbale et sentimentale entre l’époux indépendant et sa femme rebelle. J’ai bien aimé malgré quelques répétitions du genre « un pas en avant, deux pas en arrière ».

Je le classe en 96ème position et lui donne 2 étoiles.

7 septembre 2016

Coeur à coeur

Présentation de l’éditeur

Il est le génie mondial de l’intelligence artificielle, sur le point de révolutionner la société avec sa création. Elle est la chanteuse la plus adulée au monde, vendeuse de 65 millions de disques. Il saute sans raison du haut du Golden Gate Bridge à San Francisco le soir même où elle subit un grave accident de voiture à New York. Il est devenu amnésique. Elle a perdu le contact avec ceux qui la protégeaient. Ils ont tous deux un incroyable secret… Et 7 jours pour reprendre le contrôle de leur vie.

Impression très mitigée sur ce livre de Folco Chevalier. L’idée de départ est super intéressante mais la fin est mal négociée, je trouve, ou tout au moins un peu trop rapide. On décolle de la réalité à plusieurs reprises et on frôle donc la science-fiction, qui n’est pas trop ma tasse de thé. Du coup, toutes les invraisemblances deviennent possibles...

Je classe ce livre en 273ème position et lui donne une étoile.

4 septembre 2016

Coeur de cristal

Présentation de l'éditeur :

Il était une fois, dans un royaume lointain, un jeune prince est victime d'un terrible sort : son cœur, enveloppé d'une gangue de cristal, ne peut ni vibrer ni aimer. Seul un feu d'amour brûlant permettrait de faire fondre le cristal et de libérer son cœur. Alors qu'il est en âge de se marier, et malgré tous ses efforts, aucune femme ne lui inspire cet amour. C'est ainsi qu'il décide de partir sur les routes du monde, à la recherche de celle qui le délivrerait du maléfice. Semée de bien des obstacles, sa quête l'amène à méditer sur le sens de la vie, mais aussi à découvrir le redoutable secret qui pèse sur sa naissance.

Ce livre m’a été envoyé par Marie, avec qui j’ai sympathisé pendant l’expérience des Explorateurs de la rentrée littéraire de lecteurs.com. On a partagé le même sentiment sur le livre « le zeppelin », du coup on a regardé nos profils respectifs sur le site et on a commencé à discuter par mail.

Le cœur de cristal de Frédéric Lenoir est un conte philosophique. Il est plein de réflexions sur l’amour, l’amitié, le bonheur d’apprécier les choses simples. Il m’a fait penser un peu à « laisse-moi te raconter les chemins de la vie » de Jorge Bucay ou à « l’art d’écouter les battements du cœur » de Jan-Philip Sendker.

Je classe ce livre en 228ème position et lui donne une étoile.

1 septembre 2016

Un paquebot dans les arbres

Présentation de l’éditeur

À la fin des années 1950, Mathilde, adolescente, voit partir son père puis sa mère pour le sanatorium d’Aincourt. Commerçants, ils tenaient le café de La Roche-Guyon. Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple aimant laisse alors ses deux plus jeunes enfants dans la misère. Car à l’aube des années 1960, la Sécurité sociale ne protège que les salariés et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui, par insouciance, méconnaissance ou dénuement ne sont pas soignés à temps. Petite mère courage, Mathilde va se battre pour sortir ceux qu’elle aime du sanatorium, ce grand paquebot blanc niché dans les arbres, où se reposent et s’aiment ceux que l’enfance ne peut tolérer autrement qu’invincibles.

Si vous voulez vous divertir avec un livre léger, passez votre chemin ! On s’enfonce petit à petit avec Mathilde dans une situation de plus en plus difficile liée à la maladie de son père, puis de sa mère. Ils n’ont aucune couverture sociale et la famille tombe rapidement dans la pauvreté. Les parents se retrouvent au sanatorium tandis que Mathilde et Jacques sont placés en famille d’accueil. Mathilde porte la famille à bout de bras. Un parallèle est fait entre les événements de l'époque (la guerre en Algérie, l'OAS, le FNL) et la lutte de Mathilde contre le système, les assistantes sociales, ... J’ai préféré la fin du livre même s’il n’est pas plus gai…

Je classe ce livre en 326ème position et ne lui donne pas d’étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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