La maison poussière
Présentation de l'éditeur :
"Elle a allumé un feu dans le foyer. Ça nous a un peu emboucanées, le temps qu'il se réchauffe. Lui non plus, il n'avait pas joué depuis tellement longtemps. Elle est allée chercher sa tasse préférée et la vieille théière, qu'elle a posées sur le coin du poêle, puis elle s'est emmitouflée dans une grosse douillette descendue de sa chambre et elle est partie à ma découverte. "Lorsqu'une inconnue pousse la porte de la maison Poussière, nichée sur l'île de Montréal, la vieille bâtisse bleue s'interroge : qui vient ainsi perturber ses années d'abandon et de solitude ? La nouvelle venue gratte, ponce, repeint, s'affaire sans relâche à nettoyer les souvenirs d'autres vies que la sienne, comme si elle cherchait à oublier un douloureux passé. Alors que le silence s'épaissit sous la neige d'un hiver sans fin, les murs commencent à livrer leur histoire : celle de Dumontine et d'Émerencienne, deux sœurs ayant habité là autrefois et dont les vies enfouies pourraient réparer le cœur de la jeune femme, si tant est qu'elle tende l'oreille aux murmures de la maison...
J’ai trouvé que cette maison qui parle et qui a des sentiments pour ses habitants est une jolie idée pleine de tendresse et de délicatesse. Les chapitres alternent entre la voix de la maison et la voix de son occupante, c’est vraiment original. J’ai beaucoup aimé ce livre et en même temps, je ne suis pas sûre d’avoir tout compris. Il y a beaucoup de décès dans cette histoire et on n’en connaît pas la raison, ou alors, j’ai manqué des trucs. Il y a pas mal de mots canadiens, il faut souvent regarder la signification.
Je classe ce livre en 282ème position et lui donne 2 étoiles.