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Le petit monde de So et de Fi
11 mai 2013

Sabotage amoureux

'Aucun journal, aucune agence de presse, aucune historiographie n'a jamais mentionné la guerre mondiale du ghetto de San Li Tun, qui dura de 1972 à 1975. C'est à la faveur de cette barbarie quej'ai compris une vérité immense : grâce à l'ennemi, ce sinistre accident qu'est la vie devient une épopée. La mienne serait grandiose : les généraux de l'armée des Alliés m'avaient nommée éclaireur. Sans l'arrivée d'Elena, je serais restée invulnérable jusqu'au bout. Je l'ai aimée dès la première seconde. Elle fut ma belle Hélène, ma guerre de Troie, mon sabotage amoureux.J'ai tout vécu pendant ces trois années : l'héroïsme, la gloire, la traîtrise, l'amour, l'indifférence, la souffrance, l'humiliation. C'était en Chine,j'avais 7 ans.'

Je classe ce livre d'Amélie Nothomb en 117eme position et ne lui donne pas d'étoile. Je me suis profondément ennuyée. On s'éloigne parfois complètement de l'histoire qui elle-même n'est pas passionnante !

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20 mai 2013

Les encombrants

Quatrième de couverture :

Il y a cette mamie qui se réjouit de la venue de ses enfants et petits-enfants et leur prépare un bon repas. Cette brave dame qui travaille en maison de retraite et donne de temps en temps des claques aux plus récalcitrants, aux plus capricieuses. Ce vieux monsieur qui se perd parfois en se promenant, et qu’on retrouve plongé dans la contemplation d’un rosier. Cette centenaire dont l’anniversaire est célébré en grande pompe entre un député pressé et une équipe télé avide…

Ils vivent seuls ou en maison de retraite ; ils discutent avec leur animal de compagnie ou au téléphone – la plupart n’ont plus grand monde à qui parler. Ils ont en commun leur grand âge, une santé chancelante, et un terrible sentiment d’inutilité. Marie-Sabine Roger les évoque avec tendresse ; sans épargner les plus acrimonieux mais surtout ceux qui sont autour : les égoïstes, les profiteurs et les indifférents. Pleines d’humanité et de fraîcheur, de férocité aussi, ces nouvelles rappellent que les vieilles personnes sont avec tout des personnes, tout simplement.

Tout est dit dans cette quatrième de couverture.

Les encombrants, cela m’évoque plutôt le ramassage des gros appareils électriques ou des meubles dont on ne veut plus. Là, il s’agit des personnes âgées ( !!).

Je classe ce livre de nouvelles en 109ème position. Ce n’est peut-être pas cher payé mais toutes les nouvelles ne m’ont pas interpellée de la même manière, et c’est sûrement le but de Marie-Sabine Roger…

25 mai 2013

Les tartines au ket-cheupe

Nicolas a cinq ans. C'est un petit garçon plein d'énergie, surtout pour faire des bêtises. Il a son monde à lui avec sa manière de d'interprêter les choses.  À la maison, son papa est violent envers lui et ses frères. Son monde parallèle, avec des amis imaginaires, lui permet d'échapper un peu à la rėalitė… À l’école, on comprend vite qu’il y a un problème et on lui fait rencontrer un psychologue. Celui-ci lui demande de dessiner sa famille et le petit Nicolas ne trouve pas assez de place sur la feuille pour se dessiner, lui.

Un petit livre de Marie-Sabine Roger achevé en une heure sur un sujet difficle avec les yeux d'un enfant. Il passe de la réalité à son monde imaginaire pour mieux se préserver. Il interprête les mots à sa façon et il a des réflexions pleines de justesse sur les contradictions des adultes.

Je classe ce livre en 78ème position et lui donne une étoile.

6 juin 2013

Un avion sans elle

J'ai mis un peu de temps depuis ma dernière lecture, mais je me suis abonnée à Vocable Anglais et Vocable Espagnol, histoire de réviser et d'améliorer ma compréhension de ces 2 langues. Du coup, cela prend du temps sur mes lectures habituelles... Je n'ai pas terminé les deux premiers magazines que je viens de recevoir les suivants (tous les 15 jours) !!

Quatrième de couverture :

23 décembre 1980. Un crash d'avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd'hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu'il s'apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu'il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus qu'un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité...

J’ai adoré ce livre de Michel Bussi. On découvre petit à petit les événements qui jalonnent l'intrigue, on s’attache aux personnages et le suspens reste entier jusqu’au bout. C’est bien écrit et c’est machiavélique.

Je le classe en 12ème position et lui donne 3 étoiles. Franchement, je le conseille !

 

 

4 juillet 2013

démarrage difficile

L’année dernière, lorsqu’il a fallu inscrire Antoine en 3ème dans son nouveau collège du fait de son orientation en Pôle espoir de judo, il y avait eu quelques problèmes. En effet, le nouveau collège me demandait le certificat de radiation de l’ancien collège pour pouvoir l’inscrire et l’ancien collège me demandait le certificat d’inscription pour pouvoir le radier !!!

C’est grâce à une attestation du Pôle espoir que nous avons pu dénouer la situation après quelques démarches infructueuses.

Cette année, l’inscription au Lycée est également assez particulière. Mardi soir, Antoine revient avec une enveloppe qui devait être le dossier de renouvellement pour l’inscription à l’internat mais c’était en fait le dossier d’inscription au Lycée (!). Le problème c’est que les inscriptions devaient avoir lieu sur place hier matin !!

Ni JP, ni moi, ne pouvions nous rendre au pied-levé au Lycée. Du coup, j’appelle et demande à mon interlocutrice si je peux lui envoyer par courrier. Elle me dit que le Proviseur reçoit chaque nouvel élève et vérifie le choix des options… Elle me dit aussi ne pas comprendre pourquoi je n'ai pas reçu le dossier à temps par courrier. Après avoir insisté et lui avoir expliqué la difficulté de venir au Lycée, elle finit par convenir d’accepter l’envoi par courrier.

J’appelle ensuite l’internat qui me certifie avoir donné l’enveloppe pour l’inscription à l’internat à Antoine. Antoine n’a reçu qu’une seule enveloppe (apparemment pas la bonne), du coup, le responsable décide de m’envoyer par courrier également le dossier… et me rassure sur le fait que sa place est bien réservée.

La CPE du Lycée m’a rappelée dans la journée pour me confirmer l’envoi du dossier d’internat, avec le dossier pour la carte de transport et le rendez-vous pour obtenir les livres.

Il y a dû avoir une interversion d’enveloppe car celle du Lycée aurait dû me parvenir par courrier et non par le biais de l’internat…

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7 juillet 2013

L'impossible pardon

Quatrième de couverture :

Malgré l’interdiction formelle de sa mère, Lulu, dix ans, ouvre la porte à son père. L’homme, ivre et hors de lui, poignarde sa femme et blesse la petite Merry, six ans. Recueillies par leur grand-mère avant d’être envoyées dans un orphelinat, les deux fillettes vont grandir et se construire malgré cette tragédie. Tandis que l’aînée raye son père de son existence, la cadette lui rend visite en prison. Confrontées à une même douleur, Lulu et Merry réagissent différemment : la première veut bâtir sa vie vaille que vaille, l'autre se débat sans répit dans ses traumatismes. Alternant les récits des deux sœurs sur une trentaine d'années, ce roman bouleversant aborde avec force et nuance les questions de la survie, de la culpabilité et de la lente reconstruction de ces enfants meurtries.

J’ai bien aimé ce livre de Randy Susan Meyers même si j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs. Les deux sœurs restent sur leur position, l’une ne pardonnant pas à son père, ne voulant plus le voir et faisant comme s’il était mort et l’autre, qui ne peut faire autrement que d’aller le voir en prison et demander inlassablement à sa sœur de venir aussi. Il faudra un évènement déclencheur pour que la situation se retourne.

Chacune a une manière différente de surmonter ou plutôt de tenter de surmonter le drame de leur enfance. C’est le cas dans la vie, face à une même situation, à un même évènement, les réactions seront différentes en fonction des personnes.

Je classe ce livre en 63ème position et lui donne 2 étoiles.

15 juillet 2013

Visite médicale pour le Pôle Espoir de Judo

Aujourd'hui, Antoine avait sa visite médicale de contrôle pour la poursuite de ses études en Pôle Espoir de Judo.

Cela commence par le test d'urine. Apparement, elles contiennent des protéines, qui sont soit le signe de légère deshydratation, soit d'une infection urinaire.

Le test auditif et le test de la vue suivent. Sans souci. 

Ensuite, pesée et mesure de sa taille. Pour le poids, 48 kgs 500, à savoir qu'Antoine espérait rester en catégorie de moins de 46 kgs, je me doutais bien que cela ne serait pas possible. Pour la taille, 1 m 61. Il a pris 9 cm en un an et 3 depuis avril. Il était tout content de me dépasser (je fais 1 m 60).

Electrocardiogramme. Difficile apparemment de faire le relevé car trop de mouvements sur l'écran. Une impression est tout de même faite. Le médecin signalera des pics pas tout à fait normaux et nous informe qu'il enverra le relevé au cardiologue référent. Nous serons appelés s'il faut faire des contrôles complémentaires (Antoine avait l'an passé fait une écho du coeur, un test d'effort et un electrocardiogramme, tout était normal, je ne me fais donc pas trop de souci).

Test sur le podoscope. Antoine n'a pas les pieds plats comme le pensait notre médecin traitant mais son poids est trop porté sur l'arrière du talon.

Tension normale.

Le médecin remarque un grain de beauté dans le dos d'Antoine. Il me fait un mot au médecin traitant pour le faire observer par un dermatologue.

Visite donc assez chargée (entre le test d'urine, l'électrocardiogramme, le grain de beauté et les pieds), on n'est pas venu pour rien...!!!

On est toutefois reparti avec un certificat d'aptitude à la pratique du judo et à la compétition.

 

 

30 juillet 2013

La femme sans peur (Volumes 1 et 2)

La femme sans peur (tome 1)

Un soir dans un bar, Paul Davenport aborde et propose à Trinity Silverman de prendre une pilule qui permet d’effacer, pendant 24 heures, toutes ses peurs et ses doutes. Trinity qui manque de confiance en elle, décide de tenter le coup. Effectivement, elle va prendre de l'assurance dans son travail et osera adresser la parole à un inconnu...

La femme sans peur (tome 2)

On retrouve Trinity Silverman, qui continue à impressionner son patron, mais qui a perdu la trace de son inconnu pour lequel elle a eu un coup de foudre dans le tome 1. Elle va tout faire pour le retrouver car il a disparu sans raison apparente. Christina, la femme de ménage de l'hôtel, devenue son amie, va tenter de l'aider.

J’ai beaucoup aimé le premier tome. J’ai adoré la légèreté du style et il y a des passages très drôles, notamment avec son animal de compagnie un peu particulier ! Les sentiments d’une femme, très bien racontés par un homme… Que ferions-nous effectivement si nous n’avions aucune peur ? Nos choix seraient-ils les mêmes ? Vaste sujet !

Par contre, je savais en achetant le premier tome qu’il y en avait un second mais j’ai été déçue de constater à la fin du 2ème que ce n’était pas le dernier. Du coup, il faut attendre septembre pour avoir la suite… dommage ! J’ai trouvé également quelques longueurs ou répétitions dans le deuxième tome.

Je classe ces deux livres en 41ème et 42ème position et leur donne deux étoiles.

16 août 2013

Tour de plume

Présentation de l'éditeur

Si vous poussez la porte de la librairie de Monsieur H., vous le trouverez, derrière son comptoir, cachant sa frustration sous un sourire affable. Car Monsieur H., grand amateur de littérature, se désespère de ne pouvoir lui-même écrire une œuvre. Après quarante années de vains efforts, il semble cependant prêt à déposer les armes – son stylo-plume en l'occurrence – et à se consacrer à ses clients. Un jour, une jeune fille, Isis, entre dans la boutique pour demander son chemin, griffonne un plan, et, cédant à la tentation, dérobe le stylo du libraire. L'objet passera alors de main en main, Isis elle-même, fragile adolescente aux journaux intimes peu communs ; Paul, jeune homme faussement ordinaire, s’égarant de soirées arrosées en nuits décousues ; Sybille, « bibliovore » obèse, qui s’est volontairement ensevelie sous la graisse au fil des ans ; Emma, trentenaire rangée dont la soudaine déraison ravive une ancienne fêlure ; Roman Hipser, écrivain reconnu…

Les personnages de cette histoire de Caroline Deyns, tour à tour en possession du stylo, sont tous différents et tous attachants par leurs faiblesses ou leurs fêlures. La fin est particulièrement surprenante et le retournement de situation m'a fait pensé à celui de "L'agenda" d'Hélène Montarde, même si l'histoire ici est moins dramatique.

J'ai apprécié également le double sens du titre du livre.

Parfois, le style est un peu alambiqué et des mots un peu compliqués apparaissent :

Quelques exemples :

Palimpseste : Dans l'Antiquité, parchemin manuscrit effacé sur lequel on a réécrit

Componction : 1. Douleur pour avoir offensé Dieu. 2. Faux air de gravité, affectation.

Ratiocination (mot très prisé par l'auteure car on le retrouve plusieurs fois) : Langage soutenu Byzantinisme, abus de raisonnement.

Acmé : Crise. Apogée, moment de plus grande intensité.

Je classe ce livre en 66ème position et lui donne 2 étoiles.

8 décembre 2016

La source au trésor

Dans les caves du manoir de Mauval coule une source mystérieuse qui émet un souffle irrégulier, l'expir. Une sorte de halètement monte du tréfonds de la bâtisse, traverse les étages, fait vaciller la lumière des lampes. La maison respire, elle vit. Mauval recèle une autre merveille, un trésor dissimulé par un ancien révolutionnaire devenu bandit de grand chemin. De la Révolution à nos jours, ce tas d'or maudit marquera la lignée des occupants du domaine. De génération en génération, le magot sera tantôt maléfique, tantôt consacré à des causes patriotiques. Par l'eau et par le feu, la destinée de Mauval s'accomplira, par une dramatique journée de juin 1944 ou la légende rejoint l'Histoire. Avec ce roman puissant, Michel Jeury enrichit le légendaire du terroir limousin d'une ténébreuse histoire, ou les passions, les peurs et les haines animent une étonnante galerie de personnages rudes et tendres, fantasques et attachants. Nous n'oublierons pas de sitôt les quatre femmes qui sont la vie et la chair de ce domaine inquiétant - de Marie-Corrèze, la servante au grand coeur, à Faustine, de Mélie à Angéline la pure. L'âme de Mauval n'a pas fini de nous hanter.

Seulement 445 pages mais que j’ai trouvé ce livre de Michel Jeury long, long, long !! Je l’ai même interrompu par deux fois pour lire deux autres livres… Trop de personnages, trop peu d’actions, trop de descriptions, trop peu d’énergie.

Je classe ce livre en 392ème position et lui donne deux « moins » !

A oublier…

11 décembre 2016

12ème leçon de natation

Aujourd'hui, 12ème leçon de natation pour JP et Sophie.

Nouveau maître nageur également (6 maîtres nageurs différents en 12 leçons, grrr !!). Celui d'aujourd'hui, Fabien, est le plus jeune. 

Seulement 3 apprentis nageurs.

Du coup, Ajar, qui était dans le groupe des débutants a rejoint JP et Sophie (pas très contente après uniquement 3 leçons de passer dans le groupe 3). Sachant qu'ils étaient 3 maîtres nageurs, ils auraient pu composer deux groupes quitte à faire un cours particulier pour Ajar mais non, on regroupe tout le monde dans le même groupe. Grrr !!!

JP n'a pas appris grand chose aujourd'hui avec Fabien mais il a tout de même progressé. Il a réussi à faire une longueur complète (50 m) en sautant des 1m80.

Il a réussi à faire une largeur (ce qui est plus difficile car le mur est plus haut et il est impossible de s'accrocher au bord. Voici la démonstration en image : 

 

Après la leçon, nous sommes allés comme d'habitude dans le petit bassin. On a fait la balle et la pierre. On a travaillé la respiration et puis surtout JP a réussi à faire la planche sur le dos.

Bon la planche est un peu penchée encore mais la réussite se situe surtout au fait de rester la tête en arrière dans l'eau, ce qui lui faisait peur au tout début. Gros progrès donc !!

12 décembre 2016

Le domaine du belvédère

Présentation de l’éditeur

Emily croyait avoir réalisé le plus beau de ses rêves, régnant sur le meilleur restaurant de Quimper avec vue sur la cathédrale, elle aux fourneaux et un mari élégant et cultivé à l'accueil. Heureuse sans doute, avec les souvenirs de son Angleterre natale, dans les Cornouailles, sa passion pour la Bretagne et son métier. Mais le temps modifie les caractères et les cœurs. Sept ans plus tard, Emily divorce d'un époux décevant et découvre que la réussite et le travail n'étaient qu'une fuite. Jamais elle n'a oublié les lieux enchantés d'autrefois, ni sa famille ni Alan Tavistock, le prince charmant de son adolescence...

Bon alors il y a plein de choses qui ne vont pas, selon moi, dans ce roman de Colette Vlérick :

-      On débute le récit à un moment de l’histoire avec Emily et on revient des années en arrière pendant 222 pages (le livre en compte 336) et où on nous parle presque davantage de Géraldine, la meilleure amie de sa mère

-      Trop facile, un personnage devenu gênant dans l’histoire meurt dans un accident d’avion à cause d’une tempête

-      Un gros scandale pour des mains un peu baladeuses

-      Un non-évènement (lié aux mains baladeuses) qui provoque l’exil d’Emily en France pendant 15 ans sans que les personnes concernées cherchent à la recontacter, ni même sa famille à lui expliquer ce qu’elle a pris pour un meurtre et où il n’y a pas de victime (pffff !)

-      Un travail trouvé en 2 h top chrono à son retour (quelle chance !)

-      Une fin qui n’en est pas une

Et puis, quelques tocs :

-      des soi-disant écarts de langage car des adolescents disent « ouais » ou « super »

-      des sous qu’il faut mettre dans les parcmètres

Bref, je n’ai pas franchement aimé.

Je classe ce livre en 366ème position et en lui donne pas d’étoile.

 

19 décembre 2016

Femmes en blouse blanche

Quatrième de couverture

Dans cet hôpital de Miami, les ambulances amènent continuellement tous les cas graves ou désespérés. Nuit et jour, des équipes de chirurgiens d'anesthésistes, de réanimateurs se battent contre la mort.... Et c’est à toutes les phases des opérations que nous fait assister ce palpitant roman, nous faisant partager les dures existences d’un grand métier et les passions qu’éprouvent aussi ceux et celles qui s’y consacrent.

Dans les 30 premières pages, il y a beaucoup de personnages mais on finit par s’y retrouver quand même entre tous les médecins, les infirmières et les malades. J’ai zappé quelques passages un peu trop précis sur les gestes techniques, j’ai craint aussi à un moment que cela ne tourne en roman érotique (ce qui n’est pas le cas) mais j’ai globalement apprécié ce livre de Franck G Slaughter. La question de l’euthanasie est également abordé et c’est une partie intéressante du roman.

Je le classe en 144ème position et lui donne 2 étoiles.

19 mai 2017

J'ai ouvert votre lettre

Présentation de l’éditeur

Une lettre reçue par erreur, et voilà que Marguerite s’emballe en envoyant un mail à l’expéditeur, un certain Archibald. Ils n’ont rien en commun, à part leur âge, leur célibat et leurs expériences sentimentales déçues. Marguerite est ouverte, bavarde, sincère, agaçante. Archibald est taiseux, bourru, imprévisible, attachant. Et pourtant, une relation épistolaire improbable et mouvementée débute entre ces deux célibataires endurcis... Jusqu'où les mènera-t-elle ? Prendront-ils enfin conscience que leur bonheur ne dépend que d'eux ?

J’aime bien en général les romans épistolaires. Celui-ci de Corinne Naa ne déroge pas à la règle, même s’il s’agit plus précisément, d’échanges de mails. J’aime bien les tempéraments des deux personnages principaux qui s’apprivoisent et s’apprennent mutuellement des choses jusqu’à écouter les conseils et modifier leur comportement dans leur vie de tous les jours de par l’écoute (ou plutôt la lecture) de l’autre.

Je classe ce livre en 191ème position et lui donne une étoile.

10 juin 2018

Demi-soeurs

Synopsis : Lauren, ravissante it-girl de 29 ans, tente de percer dans le milieu de la mode en écumant les soirées parisiennes. Olivia, 28 ans et un rien psychorigide, a deux obsessions : sauver la confiserie de ses parents, et se trouver le mari idéal. A 26 ans, Salma, jeune professeur d’histoire fougueuse, vit encore chez sa mère en banlieue. Leurs routes n’ont aucune raison de se croiser… Jusqu’au jour où, à la mort de leur père biologique qu’elles n’ont jamais connu, elles héritent ensemble d’un splendide appartement parisien. Pour ces trois sœurs qui n’ont rien en commun, la cohabitation va s’avérer pour le moins explosive…   

J’ai passé un bon moment à regarder ce film de Zafia Azzeddine et de François-Régis Jeanne et trouvé les 3 actrices formidables (Sabrina Ouazani, Alice David et Charlotte Gabris), JP a trouvé le tout confus et sans intérêt. Pas grand-chose à dire de plus.

Je classe ce film en 24ème position et lui donne deux étoiles.

30 octobre 2018

Question de standing

Présentation de l’éditeur

Caroline n’a jamais eu de problèmes avec l’argent. Elle a même toujours été assez douée pour le dépenser ! À 43 ans, Caroline d’Adhémar de Gransac a tout ce dont une femme peut rêver : la beauté, l’argent, l’amour de ses enfants et l’admiration de ses amis. Sa vie ressemble à une pub de magazine, elle est aussi réussie que son brushing. Marc, son ex-mari et avocat d’affaires, pourvoit à son standing. Jusqu’au couac, le congé parental de Marc, qu’elle n’a pas vu venir et qui la laisse du jour au lendemain sans revenus. Caroline, qui n’a jamais travaillé, va devoir mettre les mains dans le cambouis et sa manucure va prendre cher. Son ego aussi. Acculée, elle fait un choix terrible, que la morale et sa bonne éducation réprouvent. Ses proches pourront-ils lui pardonner ?

Ce livre était conseillé dans un magazine féminin. Au final, je n'en ai réellement aimé qu'un seul sur les trois achetés suite aux critiques de ce magazine, un moyennement et le troisième pas du tout. Bilan mitigé donc... Cela ne m'encourage pas à acheter les autres.

J’ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre de Sophie de Villenoisy. C’est pour moi une sorte de descente aux enfers, une anti-héroïne qui se fourvoie de plus en plus et qui trouve des solutions de plus en plus critiques pour se maintenir à flot alors que la solution était plus concrètement dans la recherche d’un travail mais sinon, il n’y aurait pas d’histoire… Quant à la fin, elle est beaucoup trop rapide, comme si l’auteure en avait marre de son personnage principal et voulait en finir (tout comme moi).

Je classe ce livre en 464ème position et lui donne un « moins ».

28 octobre 2020

La mariée de Ceylan

Présentation de l’éditeur

« Le moment était venu. Elle leva la main pour essuyer ses larmes. Elle interrompit son geste, ouvrit la bouche pour parler, mais hésita. En cet instant, en cette fraction de seconde qui allait à jamais changer sa vie, elle en était tout simplement incapable. » À dix-neuf ans, Gwendolyn Hooper débarque à Ceylan pleine d’espoir et impatiente de retrouver son nouvel époux, un riche planteur de thé. Mais l’homme qui l’accueille se révèle rapidement très différent de celui dont elle est tombée amoureuse à Londres. Sombre et distant, Laurence se consacre à son travail, laissant sa jeune épouse découvrir seule la plantation. Folle de joie lorsqu’elle tombe enceinte, Gwen sombre pourtant vite dans un cauchemar. Lors de l’accouchement, la jeune mère est confrontée à un terrible dilemme et doit faire un choix... Si un jour la vérité éclate, Laurence parviendra-t-il à comprendre et à lui pardonner ?

Pffff, tout ça pour ça ! 444 pages de répétitions, de longueurs, de « je tourne en rond » et de « je le dis ?, je ne le dis pas ? ». L’auteure Dinah Jefferies oriente délibérément le lecteur vers une fausse piste dès le début et lui révèle la solution, ou tout au moins l’explication, dans les dernières pages. Admettons, mais je me répète tout ça pour des non-dits, des secrets qui ne devraient pas en être. Les livres axés sur un mensonge qui perdure ne m’ont jamais plus… Les commentaires sur internet étaient bons, franchement, je ne comprends pas pourquoi.

Je classe ce livre en 481ème position et ne lui donne pas d’étoile.

14 février 2017

La Bougainvillée - le jardin du Roi

Jeanne, orpheline, est recueillie par la Baronne Marie-Françoise de Bouhey et suit enfant les cours de botanique de Philibert Aubriot, médecin. Elle en tombe follement amoureuse mais il en épouse une autre. Elle rencontre ensuite Vincent le corsaire, mais décidera de rester avec Philibert qui en fait sa maîtresse bien après la mort de son épouse. Elle aura l’occasion plus tard de se retrouver sur la route de Vincent, dont elle deviendra amoureuse également.

Le livre de Fanny Deschamps fait 692 pages et se perd dans des méandres au point que l’on oublie parfois le fil de l’histoire de fond. Jeanne rencontre des tas de gens (Casanova, Richelieu, Diderot, Mozart, ... pour ne citer qu’eux !) et il lui arrive des tas de chose (trop peut-être ?). Bref, j’ai trouvé beaucoup de longueurs et le pire c’est que ce n’est que le premier tome ! Malheureusement, l’auteure ne m’a pas envie de me plonger dans le second. Je ne saurai donc pas pourquoi le titre du livre est « la Bougainvillée » puisque l’on ne sait que dans le second tome (j’ai même vu l'existence d'un troisième tome sur internet !). Personnellement, je m’arrête là.

Je classe ce livre en 323ème position et ne lui donne pas d’étoile.

9 mars 2017

Bacha posh

C'est amusant, hier, je suis tombée sur un reportage à la télé sur les "Bacha posh".

Dans le dernier livre que j'ai lu "La coquille et la perle", il en est justement question. Rahima, l'héroîne est une Bacha posh (prononcer pouche, je le sais maintenant grâce au reportage car je n'ai pas arrêté de lire bacha posh !) et son arrière arrière grand-mère Shekiba deviendra à un moment de sa vie un garde du harem royal (uniquement des femmes habillées en homme pour ne pas tomber sous le charme des concubines du roi !).

C'est une pratique dans certaines familles de l'Afghanistan ou du Pakistan, ou quand il n'y a pas de garçon, on élève une (ou plusieurs) des filles comme un garçon. On leur coupe les cheveux, on leur met des pantalons et les personnes de l'extérieur de la famille pensent qu'il s'agit effectivement des garçons.

Du coup, elles vont plus facilement à l'école, peuvent aller faire des courses seules, aider leur père dans leur métier, jouer au foot avec leurs copains... et ne font pas les corvées comme les autres filles à la maison. Cela dure jusqu'au moment où on ne peut plus cacher que ce sont effectivement des filles et on cherche alors à les marier.

Je pense que ce reportage était diffusé dans le cadre de la journée de la femme. La famille dont il était question avait 9 filles (et pas un seul garçon). Les filles allaient tout de même à l'école et ce sont les bacha posh qui n'y allaient pas pour aider leur père à l'atelier. La plus âgée, allait arrêter d'aller aider son père, redevenir une fille et de fait retourner à l'école. Elle en était contente même si elle était consciente que cela allait limiter ses droits (faire du cerf-volant avec son père, aller voir des matches de sport, sortir de la maison, ...).

 

10 mars 2017

De plus belle

Nous sommes retournés au cinéma ce soir pour découvrir "de plus belle" avec Florence Foresti, Matthieu Kassovitz et Nicole Garcia.

Le synopsis est : "Lucie est guérie, sa maladie est presque un lointain souvenir. Sa famille la pousse à aller de l’avant, vivre, voir du monde… C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Clovis, charmant… charmeur… et terriblement arrogant. Intrigué par sa franchise et sa répartie, Clovis va tout faire pour séduire Lucie, qui n’a pourtant aucune envie de se laisser faire. Au contact de Dalila, prof de danse haute en couleur, Lucie va réapprendre à aimer, à s’aimer, pour devenir enfin la femme qu’elle n’a jamais su être. Pour sa mère, pour sa fille, pour Clovis…"

JP a adoré (oh miracle !) et moi j'ai bien aimé. C'est une belle histoire de reconstruction avec les difficultés que cela comporte, le regard des autres sur soi et le regard de soi sur soi-même.

Je classe ce film en 6ème position et lui donne 2 étoiles.

16 mars 2017

Le voile de Téhéran

Présentation de l’éditeur

"Quand j'ai repris mes esprits, je me trouvais chez cet homme, dans la chambre à coucher. Debout dans un coin de la pièce, je serrais étroitement contre moi le tchador blanc dont on m'avait affublée avant de me conduire dans cette maison. J'essayais de ne faire aucun bruit, espérant qu'il ne remarquerait pas ma présence. Dans ce silence absolu, les larmes coulaient jusque sur ma poitrine. Mon Dieu, comment comprendre ces moeurs ? Un jour, ma famille voulait me tuer sous prétexte que j'avais échangé quelques mots avec un homme que je connaissais depuis deux ans, sur lequel je savais beaucoup de choses, que j'aimais et que j'étais prête à suivre au bout du monde, et le lendemain elle prétendait m'obliger à coucher dans le même lit qu'un étranger dont j'ignorais tout et qui ne m'inspirait que de la terreur. " Massoumeh, seize ans, n'a qu'un désir : poursuivre ses études. Un rêve accessible aux filles depuis que le shah a modernisé l'Iran. Mais quand ses frères découvrent qu'elle vit une histoire d'amour, très innocente, avec un voisin, ils la marient à un homme qu'elle ne connaît pas et n'a même jamais vu. D'abord désespérée, Massoumeh se rebelle et prend son existence en main.

Il y a des choses assez incroyables dans cette biographie pour nous européens (même si les femmes n'ont pas toujours eu les droits qu'elles ont actuellement et qu'il y a encore des inégalités). Les différences entre hommes et femmes dans les pays musulmans, notamment en Iran dans les années 1970, sont très marquées et profondément ancrées dans les mentalités. Les mères élèvent leurs filles dans le respect de ce qu’elles ont elles-mêmes vécu et l’évolution se fait très lentement. En fonction des gouvernements, il y a même parfois des régressions dans la liberté des femmes. Ce qui m’a paru étrange également, c’est que le livre que j’ai lu juste avant « la coquille et la perle » se situait plus récemment chronologiquement (dans les années 2007 en Afghanistan) et que même s’il y avait des similitudes (mariage arrangé, liberté restreinte pour les femmes, rôle social inexistant, …) j’ai trouvé que l’héroïne du livre « le voile de Téhéran » avait tout de même pu avoir accès à des études, à conduire une voiture, à sortir seule, à ne pas porter le voile, … toutes choses impossibles dans l’autre livre. Ce qui est incroyable aussi c’est la réaction de ses enfants à la fin du livre quand elle leur expose qu’elle souhaite se remarier, ce qui montre le poids des traditions et de l’honneur.

Je classe ce livre en 81ème position et lui donne 3 étoiles.

 

19 mars 2017

1:54

Hier, JP a voulu aller voir 1:54 au cinéma. Il pensait que c'était en rapport avec le sport et je lui avais dit que c'était plutôt en rapport avec le harcèlement à l'école.

Voici le synopsis : "À 16 ans, Tim est un jeune homme timide, brillant, et doté d’un talent sportif naturel. Mais la pression qu’il subit le poussera jusque dans ses derniers retranchements, là où les limites humaines atteignent le point de non-retour."

C'est un film assez sombre mais superbement joué. C'est très réaliste et le rôle des réseaux sociaux est bien décrit. Il y a parfois des sous-titrages car les acteurs sont canadiens.

Je le classe en 5ème position et lui donne 3 étoiles.

19 mars 2017

J'ai toujours cette musique dans la tête

Présentation de l’éditeur

Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s'aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin. Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?

C’est le quatrième livre que je lis d’Agnès Martin-Lugand. Il y a eu « les gens heureux lisent et boivent du café » que j'ai classé en 121ème position avec 2 étoiles, la suite « la vie est facile, ne t’inquiète pas » classé en 122ème position avec 2 étoiles et « entre mes mains le bonheur se faufile » classé en 186ème position avec une étoile.

J’ai moins bien aimé « J’ai toujours cette musique dans la tête » car même si les personnages sont intéressants, j’ai trouvé que certaines situations étaient assez caricaturales. La fin est un peu trop rapide à mon goût ou trop facile et il n’y a pas vraiment de surprise. On se doute que cela va finir comme cela finit.

Je classe ce livre en 192ème position et lui donne une étoile.

26 mars 2017

La délicatesse du homard

Présentation de l'éditeur

Elle est partie aussi loin qu'elle a pu, pour rejoindre le début du bout du monde... et venir s'échouer au pied d'un rocher face à la mer d'Iroise. Elle dit s'appeler Elsa.  Elle ne veut pas qu'on lui pose de questions.  Qui est-elle ? Que cache-t-elle ? Et lui, que cache sa rudesse ? Lui qui l'accueille sans même savoir pourquoi... Un roman à deux voix. Deux voix qui se racontent, et se taisent. Deux voix qui laissent place aux pas des chevaux, au vent qui plie les herbes sur la dune, au ressac sur le rivage et aux souvenirs échoués sur le sable.

J’ai beaucoup aimé ce roman de Laure Manel. Il m’a fait penser un peu à « Les gens heureux lisent et boivent du café » d’Agnès Martin-Lugand et aussi à « la délicatesse » de David Foenkinos dans la reconstruction nécessaire après un drame. L’héroïne n’a pas été épargnée par la vie et se ferme au début comme une huitre dès que son hôte lui pose des questions. Il est question de renaissance et de seconde chance. On frôle parfois la lecture sentimentale mais mon cœur de midinette s’est laissé emporter. Je l’ai littéralement dévoré en deux jours. Il me donne envie d'en connaître d'autres du même auteur.

Je classe ce livre en 22ème position et lui donne 3 étoiles.

5 avril 2017

Les deux maîtresses

Présentation de l’éditeur

" Croyez-vous, Madame, qu'il soit possible d'être amoureux de deux personnes à la fois ?" A cette interrogation qui ouvre Les Deux Maîtresses, Valentin répond par l'affirmative. Jeune dandy tendre et inconstant, il aime éperdument deux femmes qui se ressemblent, mais qu'un infranchissable fossé sépare : l'une est riche, l'autre pauvre ; l'une est la marquise de Parnes, aristocrate en vue dans le grand monde ; l'autre une modeste veuve, Madame Delaunay...

Le narrateur nous raconte l’histoire de Valentin, indécis et inconstant, hésitant entre deux femmes qui se ressemblent physiquement mais pas dans leur condition sociale. Alfred de Musset nous décrit la mécanique complexe des sentiments. Valentin est une sorte d’anti-héros face à la difficulté du choix et de l’engagement.

J’ai été trompée par la liseuse car elle note le pourcentage d’avancement. J’étais environ à 18 % et me demandais ce qu’il restait encore à décrire pendant 82 % (!) quand le livre s’arrête réellement à 20 % (la suite étant la biographie de l’auteur et d’autres de ses œuvres…).

Je classe ce livre en 362ème position et ne lui donne pas d’étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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