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Le petit monde de So et de Fi
17 juillet 2013

La nouvelle vie d'Anna

La nouvelle vie d’Anna – 1ère année

Anna, est une élève surdouée et le schéma scolaire classique n’est pas adapté à son cas même si elle n’est pas en échec scolaire comme nombre de ses condisciples. Ses parents la scolarise en seconde au Château Camélia (aile ouest) où il n’y a que des élèves comme elle. Elle s’adapte très bien à sa nouvelle vie et se fait des amis qui ont vécu la même impression d’être des bêtes curieuses. Elle découvre que dans 30 ans en arrière, des surdoués ont été exploité dans ce même château et transformés plus ou moins en agents secrets. Elle cherchera avec l’aide de ses amis à aider l’un de ses anciens surdoués à trouver des preuves.

La nouvelle vie d’Anna – 2eme année

Après une année de Seconde riche en rebondissements, Anna entre en classe de Première où tout ne va pas se passer comme prévu. Outre une violente dispute qui éclate au sein de l'aide sud, une mystérieuse ombre semble rôder autour du château. En voulant en savoir plus, Anna va mettre tous ses amis en danger...

La nouvelle vie d’Anna – 3eme année

Contrairement à l'année précédente, Anna angoisse à l'idée de retrouver le château, tant son passage dans l'aile sud lui a déplu. Elle attend également avec crainte de savoir si Jérôme a bel et bien été renvoyé. L'année démarre bizarrement, d'autant plus que quelqu'un dans le château semble décidé à attirer des ennuis à la belle Anna...

J’ai trouvé ces 3 livres divertissants, après « avis de tempête » qui m’avait bien ennuyée…

Ces 3 tomes de Pauline Sarelot le Floc’h sont plutôt destinés à des lecteurs adolescents, les « enquêtes » d’Anna ne sont pas très bien ficelées et pas très crédibles (surtout dans le tome 1) mais on suit avec plaisir les relations d’amitiés (et d’inimitiés) entre les élèves.

Je classe ses 3 livres en 80ème, 81ème et 82ème positions (plus ou moins indissociables) et leur donne une étoile.

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6 janvier 2014

La cité d'or

Présentation de l’éditeur

Chloé est une jeune femme qui poursuit avec obstination un rêve d'enfant : rejoindre la Cité d'Or. Une série de rêves la pousse à croire qu'un homme qu'elle ne connaît pas doit l'accompagner et que lui seul pourra la mener au terme de ce voyage. Qui est cet homme ? Existe t-il seulement ? Si oui, comment le convaincre de s'engager dans une aventure semée d'embûches ? De son coté, Antoine mène une vie tranquille et bien rangée. Il ne se doute pas que son existence va prendre un tournant tout à fait inattendu.

J’ai trouvé les personnages attachants et ai aimé les suivre dans leurs aventures. L’héroïne a tendance à vouloir semer le bonheur autour d’elle et de trouver des solutions pour aider les autres (elle va même jusqu’à aider des crapauds à traverser la route sous une pluie battante !). Il y a des rebondissements et l’histoire se tient plutôt bien.

Je classe ce livre en 66ème position et lui donne deux étoiles.

8 mars 2014

Nous étions les hommes

Présentation de l’éditeur

Dans le plus grand hôpital d'Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie d'Alzheimer. Associé à une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a découvert une clé de cette maladie qui progresse de plus en plus vite, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes. Leurs conclusions sont aussi perturbantes qu'effrayantes. Si ce fléau l'emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra. Nous redeviendrons des animaux. C'est le début d'une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux. Partout sur la Terre, face à ceux qui veulent contrôler le monde et les vies, l'ultime course contre la montre a commencé...

C’est le troisième livre que je lis de Gilles LEGARDINIER et ayant adoré les deux premiers (« complètement cramé » et « demain j’arrête », je suis franchement déçue par celui-ci. Dans « Nous étions les hommes », je trouve l’histoire beaucoup trop simpliste. Il y a les gentils, la professeure en génétique et le médecin qui luttent contre la maladie. Il y a le mécène qui veut les aider et il y a le méchant qui veut piquer le brevet pour empêcher qu’on l’utilise. Quant à la fin, elle est complètement improbable… C’est trop caricatural pour que l’on en tire même une certaine morale.

Je classe ce livre en 160ème position et ne lui donne pas d’étoile.

21 mars 2015

Le jour où j'ai appris à vivre

 

Quatrième de couverture

Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l’instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire… vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle. C'est ce qui va arriver à Jonathan dans ce nouveau roman de Laurent Gounelle. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie. Ce roman, dont l’intrigue est basée sur des expériences scientifiques réelles, éclaire d’une lumière nouvelle notre existence et nos relations aux autres, et apporte un souffle d’air pur dans notre vie.

Laurent Gounelle nous rappelle "l'essentiel". Accaparés par notre quotidien, nous oublions de voir les petites choses agréables de la vie et d’en ressentir du bien-être. Il met le doigt sur l’importance d’être soi-même et d’être en phase avec les autres et la nature. Offrir des moments de bonheur et de tendresse aux autres de façon désintéressée, fait qu’on se sente bien à son tour. Laisser tomber le paraître et relativiser les évènements en fonction de leur réelle importance. Prendre conscience de la société de consommation et des travers qu’elle entraîne (jusqu’à la destruction de la forêt amazonienne). Ce livre fait du bien…

C’est le 4ème livre de Gounelle que je lis ("Les dieux voyagent incognito" classé actuellement en 25ème position, "le philosophe qui n’était pas sage" classé en 170ème position et "l’homme qui voulait être heureux" classé en 259ème position) et c’est celui que j’ai préféré car peut être le plus simple (pas dans la façon d’aborder le sujet du développement personnel et la connaissance de soi mais dans sa manière d’amener ces sujets dans l’histoire et par les personnages).

Je le classe en 18ème position et lui donne 3 étoiles.

23 mai 2015

Le souffle de l'aurore

Présentation de l’éditeur

Ariège, 1882. Angélina et son mari Luigi reviennent à Saint- Lizier après un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. La jeune femme, enceinte de quatre mois, a hâte de retrouver son dispensaire et d’exercer à nouveau son métier de sage-femme. Elle ne mesure pas la haine aveugle que lui voue l’épouse de son ancien amant, Guilhem Lesage, qui ne s’est jamais véritablement dépris d’elle. Découvrant par hasard qu’Angélina a pratiqué un avortement sur sa servante Rosette, elle dénonce les deux jeunes femmes à un juge dont elle est la maîtresse. Angélina et Rosette sont arrêtées et emprisonnées sous la menace de la pire des sanctions : l’envoi au bagne…

J’ai adoré ce tome 3 « le souffle de l’aurore » comme j’ai adoré les 2 premiers tomes de la saga de Marie-Bernadette Dupuy. J’ai apprécié la justesse des personnages et la fidèle reconstitution des mentalités de l’époque sur des sujets aussi sensible que le viol, l’inceste, l’avortement et la situation de la femme lorsqu’elle subit ces actes (la virginité avant le mariage étant requise pour les jeunes filles, certaines attentent à leur jour ou cachent leur grossesse à leur famille pour éviter le déshonneur). La position, la fermeté et le poids de l’église est également bien décrite.

Je classe ce livre en 35ème (juste derrière les 2 précédents tomes) et lui donne 3 étoiles.

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6 août 2015

Stiletto blues à Hollywood

Quatrième de couverture

Dur de vivre dans l'anonymat, pour un artiste ! Les cachets modestes, les dates intermittentes... Mais parmi ces convois de musiciens rêveurs, New York cachait une perle. Julian Alter vient de signer son premier album : coup d'essai, coup de maître. On se l'arrache. Paparazzi, concerts en pagaille, Julian est propulsé au top. Côté flop, Brooke, sa femme, rafle la mise. Du jour au lendemain, la jolie rouquine doit jongler avec les groupies et la presse à scandale. Et ça, c'est beaucoup moins rock...

Bof, bof. Ce livre de Lauren Weisberger est facile à lire mais j'y ai trouvé trop de longueurs et de répétitions... L'héroïne est sympathique, bien campée et l'histoire crédible.

Je classe ce livre en 165ème position et lui donne une étoile.

 

21 avril 2013

La reine des pluies

Pâques 1974. Kate Carrington, alors âgée de douze ans, se retrouve orpheline en Afrique, continent méconnu et envoûtant. Ses parents, Sarah et Michael, deux missionnaires australiens, ont été assassinés dans la brousse près de la frontière rwandaise. Puis vient le retour vers cette Australie qu'elle ne connaît pas encore, la vie dans les pensionnats de la mission, ses études d'infirmière. Surtout s'endurcir, devenir imperméable aux autres pour ne plus souffrir. Mais voilà qu'emménage une mystérieuse voisine, femme âgée qui passe son temps autour d'un feu de camp dans son jardin, en compagnie d'une chèvre. Peu à peu les deux femmes se lient d'amitié et la vieille dame étrange et solitaire fait de surprenantes révélations à Kate sur son passé et la flamboyante reine des pluies.

C’est une histoire riche en évènements et en rebondissements. On sent l’amour de l’auteure Katherine Scholes pour l’Afrique où elle a vécu une partie de son enfance et on y découvre la vie des différentes tribus, leur façon de voir la vie dans des conditions difficiles et leur regard sur les missionnaires blancs. On comprend ce que les missionnaires veulent apporter (hygiène, bonnes habitudes pour préparer les aliments, séparation des lieux de vie des hommes et des bêtes, solutions pour rendre leurs enfants plus forts après la naissance, mais aussi leur religion, le rejet absolu des techniques des guérisseurs africains qui pourtant font leur preuve).

Je classe ce livre en 36ème position et lui donne 2 étoiles.

1 mai 2013

manger et bouger

Un matin en partant au travail j’écoutais la radio dans la voiture et j’ai entendu parler d’un site internet proposant des repas équilibrés. Il s’agit de www.mangerbouger.fr.

Sur ce site, il y a une « fabrique à menus » où concrètement vous mettez :

-          les dates (par exemple du samedi midi au vendredi soir),

-          le nombre de personnes (qui peut être différent le week-end ou entre le midi et le soir),

-          si vous voulez « entrée/plat/dessert » ou seulement « plat/dessert »,

-          vous pouvez changer un menu s’il ne vous plaît pas

-          et une fois que vous avez mis toutes vos options, il vous sort les recettes pour chaque plat et la liste de courses qui correspond !

J’ai testé cela pour la première fois la semaine dernière et j’y vois plusieurs avantages :

-          Cela donne des idées et des conseils pour manger de façon équilibrée (on a tendance à manger soit des légumes soit des féculents alors que là il y a les deux à chaque repas ou oublier les laitages),

-          la liste de courses est proposée selon les rayons des supermarchés (Epicerie, boucherie-charcuterie, fruits et légumes, …), donc on gagne du temps… euh sauf quand on cherche un produit dont on n’a pas l’habitude… je n’ai jamais trouvé le blé (mon chéri me dit que c’est avec les céréales, je regarderai la prochaine fois)

-          le midi comme je n’ai pas beaucoup de temps, les menus « express » sont bien pratiques.

-          quelques surgelés sont parfois une bonne solution et c’est une case que je ne pense pas à cocher habituellement

-          le prix ! J’en ai eu pour moins cher que d’habitude car il est vrai que les plats préparés que je prends généralement pour le midi ont un coût ! et je ne suis pas sortie de la liste, sauf Antoine qui s’est acheté quelques biscuits ou autres …

Depuis, j’ai vu la publicité de ce site à la télé. Je pense que cela risque d’intéresser beaucoup de monde.

Alors bien sûr, je ne suis pas sûre de faire cela tout le temps, j’ai mes périodes avec et surtout mes périodes sans mais pourquoi pas ?

A suivre…

27 janvier 2016

La première chose qu'on regarde

Quatrième de couverture

Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. Face à lui : Scarlett Johansson. Il a vingt ans, il est garagiste. Elle en a vingt-six, et elle a quelque chose de cassé.

Franchement ? Je me suis ennuyée, je n’ai pas tout compris et je suis bien contente de l’avoir terminé ce roman de Grégoire Delacourt qui ne contient fort heureusement que 215 pages. Ce qui paraît au départ une histoire d’amour gentille et légère devient une tragédie carrément trash avec les détails. C’est assez bien écrit mais parfois les explications de l’auteur (qu’il met entre parenthèses) nous laissent à penser qu’il nous prend pour des quiches… Les personnages sont cassés de par ce qu’ils ont vécu pendant leur enfance et si la mercière de « la liste de mes envies » (classé actuellement en 115ème position avec deux étoiles) se posait trop de questions quant à ce qu’elle allait faire ou ne pas faire de son gros lot au loto, Janine, dans ce livre, est victime de sa grande beauté et de sa poitrine avantageuse. Vraiment pas de chance les héroïnes de Grégoire Delacourt !

Je classe ce livre en 260ème position et ne lui donne pas d’étoile.

9 avril 2016

Un tout petit rien

Quatrième de couverture

À tout juste 25 ans, Camille tombe enceinte. Alors que son amant claque la porte, elle décide de garder l’enfant malgré tout. Loin de se douter des difficultés qui l’attendent, elle entame un parcours du combattant vers la maternité. Faire accepter son choix à ses parents, assimiler les changements de son corps et affronter le regard des autres, entre doutes et peurs, le chemin de cette future mère célibataire s’annonce complexe. Et sans garantie de trouver, au bout du compte, la certitude d’avoir fait ou pas, le bon choix.

Il est évident que lors d’une grossesse non désirée, le choix de garder l’enfant (ou pas) doit être compliqué, d’autant plus si le géniteur décide de se faire la malle. Il y a malgré tout beaucoup d’humour dans ce livre, de causticité aussi et parfois même de jolies trouvailles. Le regard des autres aussi est bien décrit par l’auteure, Camille Anseaume, entre la joie naturelle pour certains d’attendre un enfant et la compassion d’avoir à bientôt élever un enfant seule pour les autres.

Je classe ce livre en 207ème position et lui donne une étoile.

29 janvier 2017

16ème leçon de natation

JP a pris ce matin sa 16ème leçon de natation avec Thierry.

Pas de nouvel exercice (donc pas de vidéo). Difficulté à se lâcher du bord avant de faire deux largeurs de bassin. Thierry lui a demandé de faire du surplace pendant 5 secondes et repartir ensuite, ce qu'il arrive à faire.

Ensuite, JP fera 5 longueurs complètes de bassin en sautant au départ de chaque côté (hauteur 3,20 m et 1,80 m).

Au total, il aura fait 150 m.

C'est plus facile pour lui de sauter et de nager ensuite (car il a l'espace pour faire les mouvements) que de se lâcher directement du bord.

Les jambes ne sont pas utilisées mais les mouvements des bras prennent de l'amplitude.

A suivre...

26 mars 2016

L'épopée du perroquet

Quatrième de couverture

En voiture ! N'oublie pas l'oiseau ! " Avec cette sage recommandation d'Oliver, le perroquet, le signal du départ est donné. Car rien ne retient plus Maeve, 25 ans, qui vient de perdre son boulot et le soutien financier de ses parents. Au volant de sa vieille guimbarde, le bavard volatile à ses côtés, la voilà partie pour Hollywood, la ville de tous les rêves. Un voyage vers un nouveau destin qui prend fin bien vite, dans un grand soupir de moteur, au beau milieu d'une ville perdue du fin fond de l'Arizona... Une petite bourgade certes, mais qui recèle bien des charmes, comme Maeve va le découvrir le temps de changer quelques pièces importantes de sa voiture... et, peut-être, de sa vie ?

J’ai a-do-ré ! On découvre un élément de la vie de l’héroïne à la moitié du livre qui en décuple l’intérêt et qui n’est pas du tout abordé dans la quatrième de couverture...  J’ai trouvé ça surprenant et captivant. Je ne peux donc vous en révéler davantage pour que vous ayez cette même surprise. Ce livre est drôle, plein de tendresse et de bonnes réparties. Il y a des tas de belles réflexions sur ce qui devient le sujet principal du livre et sur la vie en général. J’ai eu du mal à lâcher ce livre et j’ai lu les 476 pages en trois jours.

Je classe ce livre en 7ème position ( !) et lui donne 3 étoiles.

A lire absolument !

29 février 2016

Ever

Présentation de l’éditeur

Depuis quatre ans, la mystérieuse mort de Vincent a séparé Lillie et Lou. Quatre longues et douloureuses années sans se voir, sans se parler. Mais lorsque le hasard les réunit à nouveau, ils n'ont d'autre choix que de s'accrocher et de basculer ensemble vers un destin qu'ils n'avaient pas prévu... Leur histoire d'amour passionnée deviendra-t-elle possible? "

Cité dans le livre « A bientôt mes amours » (que j’ai adoré) au même titre que « le petit prince », « les aventures de Tom Sawyer » ou «  le portrait de Dorian Grey », je ne me suis pas méfiée en téléchargeant « Ever » de Kessilya. Les notations et les commentaires des internautes étaient de plus unanimement bons.

En fait, c’est tout simplement une « lecture sentimentale » à l’eau de rose avec tous les clichés habituels : coud de foudre, héros riches et beaux, attirance inconditionnelle, relations sexuelles topissimes, …

Sauf que le scénario est assez faible, que l’enquête policière n’est pas du tout convaincante et qu’il y a beaucoup de répétitions et d’invraisemblances… Tout ça !

Je classe donc ce livre en 290ème position et ne lui donne pas d’étoile.

9 avril 2017

L'amie prodigieuse (tome 1)

Présentation de l’éditeur

"Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile." Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

L’auteur nous livre un témoignage de la vie à Naples dans les quartiers populaires de la fin des années cinquante. Elena Ferrante nous montre la difficulté de poursuivre des études quand on est pauvre et quand on est une fille, même surdouée comme Lila. Il y a aussi de la violence et des rivalités entre les familles et où la mafia n'est jamais très loin. L’amitié compliquée entre les deux jeunes filles est particulièrement bien décrite. Beaucoup de personnages aussi à se rappeler...  

Je classe ce livre en 109ème position et lui donne deux étoiles.

 

15 avril 2017

L'amie prodigieuse - le nouveau nom - tome 2

Présentation de l’éditeur

Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l’a trahie en s’associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu’elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l’épicier, c’est le début d’une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu’il la touche, mais est obligée de céder. Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu’elle connaît depuis l’enfance et qui fréquente à présent l’université. Quand l’été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-sœur de Lila, car l’air de la mer doit l’aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino.

J’ai donc téléchargé le deuxième tome d'Elena Ferrante et ai apprécié à nouveau son style. Par contre, j’ai un avis mitigé sur ces deux premiers tomes et surtout sur le deuxième. A la fois, j’aime me replonger à chaque fois dans l’histoire qu’elle nous raconte et à la fois j'ai trouvé des répétitions et des longueurs. L’auteure nous détaillent les rivalités entre des « amis » ( ?) d’un quartier populaire de Naples. L’argent, l’amour, l’amitié, l’intelligence, la jalousie, tout est prétexte à se déchirer.  La violence conjugale fait partie de la vie comme une chose normale et habituelle. Elle nous dissèque tout dans les moindres détails (les vacances à Ischia par exemple sont racontées par le menu au jour le jour… !). La narratrice est une sorte d’anti-héroïne qui se dévalorise sans arrêt et a l’impression de ne pas arriver à la cheville de son « amie » Lina malgré la réussite de ses études supérieures et l’édition d’un premier roman.

Je classe ce livre en 186ème position et lui donne une étoile.

26 août 2016

Le zeppelin

Je vous ai parlé des Explorateurs de la rentrée littéraire dans un billet du 25/07/2016.

Alors, voilà, j'ai reçu 4 livres (dont un très récemment) et j'ai mis en ligne mes avis et chroniques sur le site de lecteurs.com.

Sur les 4 livres, j'en ai bien aimé 2, moyennement 1 et le quatrième pas du tout...

Ce qui est super intéressant, c'est de découvrir les avis des autres participants sur les mêmes livres lus.

J'ai bien aimé l'idée du commentaire à la page 100 avant celui de la chronique finale.

Voici donc ce que j'ai écrit pour le premier livre que j'ai lu : Le zeppelin de Fanny Chiarello :

Rendez-vous de la page 100

Difficile de parler d’un livre qui part un peu dans tous les sens. Grosse part est faite à l’absurde dans cette ville appelée La Maison. Chaque paragraphe voit l’arrivée de nouveaux personnages ayant des comportements loufoques ou incompréhensibles comme celui de tuer sa colocataire à coup de poêle, jeter ce que l’on a de plus cher dans le canal, se laisser malaxer le ventre par un chat, dessiner des arrosoirs sans fin, voir disparaitre régulièrement les réfrigérateurs, … C’est alors que survient un Zeppelin dans les airs au-dessus de la ville et les habitants se mettent à prier, à danser ou s’immobilisent… Sentiment partagé de la lectrice que je suis qui ne voit pas bien à ce moment du livre où l’auteure veut l’emmener.

Chronique :

Il ne se passe pas grand chose dans cette ville de La Maison, sauf quelques évènements étranges comme ce trouble du comportement décrit par le Docteur Saturnin Clupot de jeter dans le canal les biens (ou les êtres) les plus chers ou cette possibilité qu’à Sylvette Dix-Sept de se voir dans l’avenir. Les couples se font et se défont, les amis apparaissent et disparaissent quand soudain un Zeppelin survient dans le ciel et se trouve en difficulté, juste au-dessus de la ville.

C’est un truc de fou, je n’ai absolument rien compris. A un moment, j’ai cru que j’avais saisi la subtilité du livre qui s’annule de lui-même parce qu’un des personnages a le don de connaître l’avenir et de fait empêcher la catastrophe majeure du livre.

Pour expliquer le livre qui s’annule (dixit la narratrice trois paragraphes avant la fin du livre), c’est en fait que l’évènement majeur du livre où tous les habitants de la ville de La Maison se soulèvent les uns contre les autres et contre les passagers du Zeppelin, n’a a priori pas lieu car un des personnages (Sylvette Dix-Sept) qui se voit elle-même dans l’avenir et qui se raconte à elle-même (le moi du futur racontant au moi actuel) les évènements futurs, fait en sorte que cette guerre civile n’aie pas lieu. Donc l’auteure nous décrit cette sorte de guerre civile à l’arrivée du Zeppelin en détail mais ensuite nous raconte que cela ne se passe pas car le personnage fait en sorte que le carnage n’aie pas lieu.

Sauf que le livre ne s’arrête pas là, et c’est bien là mon problème. On retrouve à l’avant dernier chapitre (chapitre que j’ai lu deux fois pour essayer de comprendre) l’ensemble des personnages du livre (et certains autres que je n’avais pas réellement pris en compte) au même endroit (dans un bar) où une  jeune femme agressée dans un chapitre précédent par trois hommes retrouve ses agresseurs. J’ai déjà lu des romans ou des contes absurdes (comme « l’étranger » de Camus ou « l’écume des jours » de Boris Vian par exemple) mais je ne suis pas restée sur ma faim comme avec ce livre de Fanny Chiarello car il y avait une histoire qui suit son cours. Ici, c’est une succession de personnages et de situations que l’on a du mal à joindre entre eux. Une explication de texte me serait fort utile…

Note sur 20 : 3

Ce qui se traduit dans mon classement habituel à la place n° 378 et 2 "moins"...

23 avril 2017

Un profil pour deux

Hier, nous sommes allés voir au cinéma « un profil pour deux » de Stéphane Robelin avec Pierre Richard, Yaniss Lespert et Fanny Valette.

C’est l’histoire de Pierre, veuf et retraité, qui ne sort plus de chez lui depuis deux ans. Il découvre les joies d'internet grâce à Alex, un jeune homme embauché par sa fille pour lui enseigner les rudiments de l'informatique. Sur un site de rencontre, une ravissante jeune femme, Flora63, séduite par le romantisme de Pierre, lui propose un premier rendez-vous. Amoureux, Pierre revit. Mais sur son profil il a mis une photo d’Alex et non la sienne. Pierre doit alors convaincre le jeune homme de rencontrer Flora à sa place.

Pierre Richard est plutôt très bon dans son rôle mais l’histoire reste un peu mince. C’est un moment de détente agréable mais sans plus.

Je classe ce film en 13ème position et lui donne une étoile.

3 mai 2017

Dernière chance pour la finale...

Samedi, Antoine concourait pour tenter de rejoindre la finale du championnat de France de judo junior.

Comme il avait fini 5ème aux demi-finales, il n'était pas qualifié (voir mon billet du 3 avril).

La dernière possibilité était de finir 1er ce week-end à la coupe de France. Ils étaient 34 judokas dans sa catégorie avec tous le même objectif !

Il gagne son premier combat grâce à une clé de bras.

Il gagne également le second combat grâce à un sankaku (étranglement avec les pieds).

Il rencontre alors Akim en quart de finale. Il perd malheureusement sur une clé de bras. Il n'ira donc pas en finale du championnat de France cette année.

Comme Akim arrive en demi-finale, Antoine est repêché. Il gagne son quatrième combat par ippon grâce à un makikomi.

Il gagne également son cinquième combat par 5 waza ari (!) grâce à des sumi gaeshi.

Antoine finit 3ème de la compétition. Il est déçu de ne pas aller en finale du championnat de France mais il a montré davantage d'agressivité positive, ce dont il avait manqué lors des demi-finales à Amiens. Son entraîneur est satisfait de lui.

25 juin 2017

Le ex !

Hier, nous sommes allés au cinéma.

Cela faisait un moment que nous ne trouvions pas notre bonheur parmi les films à l’affiche.

Nous avons donc vu le film de Maurice Barthélémy avec entre autres, Jean-Paul Rouve, Maurice Barthélémy, Claudia Tagbo.

Le synopsis est « Si Paris est la ville des amoureux, elle est aussi celle… des ex ! Antoine n’ose plus s’engager, Didier regrette son ex-femme, le père Laurent doit célébrer le mariage de son ex, Julie, Serge est harcelé par Lise, l’ex de sa petite amie du moment, tandis que Greg se console avec le chien… de son ex ! Autant de personnages dont les vies vont se télescoper dans un joyeux désordre et qui pourraient bien retomber amoureux ! Mais de qui ? Qu’ils nous obsèdent ou que l’on adore les détester, au fond, il est difficile d’oublier ses ex ! »

De mon côté, j’ai bien aimé. Il y a des passages très drôles et des scènes de vie où l’on se reconnaît. JP a eu plus de mal à s’y retrouver dans les personnages et les liens entre chacun.

Je classe ce film en 5ème position et lui donne 3 étoiles.

 

9 septembre 2017

Otez-moi d'un doute

Nous rentrons du cinéma avec mon petit mari.

Nous sommes allés voir « Otez-moi d’un doute » de Carine Tardieu avec François Damiens, Cécile de France, André Wilms.

Voici l’histoire :

Erwan, inébranlable démineur breton, perd soudain pied lorsqu’il apprend que son père n’est pas son père. Malgré toute la tendresse qu’il éprouve pour l’homme qui l’a élevé, Erwan enquête discrètement et retrouve son géniteur : Joseph, un vieil homme des plus attachants, pour qui il se prend d’affection. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, Erwan croise en chemin l’insaisissable Anna, qu’il entreprend de séduire. Mais un jour qu’il rend visite à Joseph, Erwan réalise qu’Anna n’est rien de moins que sa demi-sœur. Une bombe d’autant plus difficile à désamorcer que son père d'adoption soupçonne désormais Erwan de lui cacher quelque chose…

JP et moi avons beaucoup aimé. J’ai particulièrement apprécié la sincérité et la droiture du personnage principal (cela aurait pu vite tourner aux mensonges inextricables).. Son jeu est particulièrement juste (comme dans le film la délicatesse, rien à voir avec ses caméras cachées qui ne me font pas rire !). C’est une belle histoire sur la relation à l’autre,  sur l’amour filial et l’amour tout court !

Je classe ce film en 2ème position et lui donne 3 étoiles.

 

12 mars 2018

La forme de l'eau

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence morne et solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…

Ce film de Guillermo del Toro mérite d’être vu. Bon, bien sûr, on sait d’avance qu’il y a un être étrange, que la belle en tombe amoureuse, qu’il y a un méchant qui veut tuer cet être étrange et que la belle va tout faire pour que cela n’arrive pas. Pas de surprise du côté de l’histoire mais il y a de jolies trouvailles (et beaucoup d’invraisemblances).

Je classe ce film en 6ème position (bien payé) et lui donne 3 étoiles.

14 avril 2018

Ligament 2 : J + 10 - pas de nouvelle, bonne nouvelle !

Hier, sans nouvelle d’Antoine depuis une semaine ! (et 10 jours après l’opération), je lui ai envoyé un sms pour savoir s’il avait pris RV avec le médecin pour retirer le pansement et inspecter la cicatrice. Réponse très laconique pour me dire qu’il le voit lundi.

J’insiste pour en savoir davantage concernant sa rééducation (toujours l’impression de lui retirer les vers de l’iphone !!).

Il me répond : « je plie à 110 º, je tends à fond, je fais du renforcement et je marche petit à petit. Le kinésithérapeute dit que c’est top et que tout va bien. Il conserve les béquilles jusque lundi.

Tout va bien donc, mais si tu demandes pas, tu ne sais pas ! Pas de nouvelle... bonne nouvelle !

20 avril 2018

La maison au bout du village

Présentation de l’éditeur

Malmenée par la vie et nouvelle retraitée, Cécile, la citadine, décide de tout abandonner et de rejoindre le village de son enfance. Elle achète une maison à rénover pour laquelle elle a eu un véritable coup de cœur. À ses amis qui ne comprennent pas son choix, elle oppose sa farouche volonté de rompre avec son passé, de donner un sens à sa vie et de trouver la paix intérieure. Son arrivée va bouleverser la vie paisible de Saint-Médard. La maison dissimule un lourd secret, son grenier recèle une malle refermée sur des fragments d’histoires familiales et même ses planchers craquent comme s’ils voulaient parler. Cécile est déterminée à en savoir plus. Elle plongera d’abord dans le passé de sa famille, puis dans celui de tout le village. Et il lui faudra franchir bien des turbulences, apprendre à reconnaître les amitiés sincères, pour accéder dans un premier temps à la vérité, puis à la sérénité.

J’ai globalement bien aimé ce livre de Nelly Buisson. J’ai eu l’impression parfois que l’auteur a cherché laborieusement des intrigues ou des rebondissements pour continuer à capter l’attention du lecteur. Un peu roman de terroir, un peu roman historique (un tout petit peu !) et cela donne une histoire pas désagréable à découvrir.

Je classe ce livre en 235ème position et lui donne une étoile.

11 mai 2018

Le club des feignasses

Présentation de l’éditeur

Que faire  ?

  • Si vous avez un jour appris une terrible nouvelle et décidez d’aller manger une côte de bœuf pour fêter ça,
  • si vous avez envie d’être aux côtés de personnes que vous aimez quand vous en avez besoin,
  • si vous avez toujours rêvé de retrouver l’amoureux de votre jeunesse,
  • si vous voulez chanter (faux) sans qu’on vous regarde de travers,
  • si vous avez un jour fait partie d’un club de plage, et que l’envie vous revient 50 ans plus tard  :

rejoignez le Club des Feignasses  !

Rien ne prédisposait Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth à se rencontrer. Pourtant, ces amoureux et cabossés de la vie, membres d’un club aussi curieux que chaleureux, apprennent vite à se connaître avec leurs failles, leurs richesses et leurs secrets. Un roman plein d’émotions, d’optimisme et de tendresse qu’anime une galerie de personnages attachants.

 

C’est une petite vidéo d’une libraire ambulante vue sur le site de lecteur.com qui m’a donné envie d’acheter ce livre de de Gavin’s Clémente-Ruiz.

C’est un roman léger (malgré un sujet grave), qui se lit facilement. J’ai bien aimé le style de l’auteur, la description des personnages. Il y a de jolies idées comme celles du cahier vert mais il y a aussi des choses invraisemblables (la trouvaille miraculeuse du chat, la facilité avec laquelle les protagonistes arrivent à retrouver des personnes perdues de vue depuis longtemps, …).

Je classe ce livre en 208ème position et lui donne 1 étoile.

29 juin 2017

Il était une lettre

Présentation de l’éditeur

À plusieurs décennies d’intervalle... Deux histoires d’amour brisées en plein vol. Deux destins de femmes au cœur meurtri. Une simple enveloppe peut-elle contenir la clé du bonheur ? Et le chagrin d’une femme saurait-il illuminer la vie d’une autre ?

Je trouve que la présentation de l’éditeur n’explique pas grand-chose. Tina, dans les années 70, trouve une lettre, témoignage d’un homme pour la femme qu’il aime, jamais postée en 1939, dans un manteau déposé dans la boutique caritative dont elle s’occupe. Elle décide de tenter de retrouver la destinataire de la lettre.

C’est une jolie histoire assez bien menée par l'auteure Kathryn Hughes même si par deux fois (voire trois fois), l’héroïne a  vraiment énormément de chance dans ses recherches (un peu trop facile à mon goût) en tombant sur les bonnes personnes au bon moment !

Il est question aussi d’une histoire de femme battue et de la condition d’enfermement de celle-ci qui est souvent liée à cette situation.

Je classe ce livre en 86ème position et lui donne 3 étoiles.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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