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Le petit monde de So et de Fi
6 août 2012

La fille de l’irlandais

Présentation de l’éditeur

Eve Green, huit ans, de père inconnu, sa mère subitement morte, se trouve renvoyée chez ses grands-parents dans un petit village du beau et sauvage pays de Galles. Un univers dur, où les mesquineries et le mépris jalonnent sa vie d'écolière. Un jour, la plus jolie fille de la classe disparaît, et le microcosme villageois se met en ébullition : enquête, soupçons, mensonges, faux témoignages, vengeance, culpabilité - à huit ans, c'est une drôle d'éducation à la vie qui lui tombe dessus. Seuls deux amis réussissent à gagner sa confiance, jusqu'au jour où l'un d'eux disparaît à son tour... Vingt ans plus tard, enceinte de son premier enfant, Eve remet en place, dans la sérénité et dans l'amour, le puzzle de sa vie ; et il en surgit ce magnifique conte d'innocence perdue, de paix et de bonheur retrouvés, de mystères résolus.

Pas tout à fait d’accord avec les « mystères résolus » car l’auteur, Susan Fletcher, nous laisse avec pas mal d’incertitudes à la fin du livre… J’aurais aimé qu’elle retrouve son père aussi…

Les incessants aller-retour entre le passé et le présent m’ont un peu gênée et à la fin j’ai envie de dire « tout ça pour ça » !

Je classe ce livre en 65ème position et lui donne une étoile.

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18 août 2012

Scarlett, si possible

«Scarlett, si possible» raconte l'histoire de trois amies, originaires de Pithiviers, qui se rejoignent tour à tour sur Paris.

Dans ce roman de Katherine Pancoll -auteur de la trilogie des «crocodiles, tortues et écureuils»- il est question d'amitié, d'amour, de sexe et de l'apprentissage de la vie en général.

En ouvrant un livre de Katherine Pancoll, on sait que l'on va rentrer directement dans la vie des personnages sans fioritures de style.

J'ai toutefois moins aimé ici :
- l'arbre généalogique de chaque personnage -et il y en a un certain nombre-
- les relations sexuelles un peu trop détaillées de l'une des héroïnes -même effet qu'au cinéma quand on en voit trop à mon goût-
- les clichés désabusés sur le mariage.

Je classe ce livre en 60éme position et lui donne une étoile.

22 août 2012

Cet été-là

Cet été-là de Véronique Olmi


Il s'agit de l'histoire de trois couples d'amis qui se retrouvent, comme chaque année et depuis des années, dans la résidence secondaire de l'un d'eux en Normandie à l'occasion du long week-end du 14 juillet, avec enfants et amis de leurs enfants.


L'arrivée d'un jeune homme de 20 ans, timide et maladroit, dans ce cercle d'amis va provoquer des rèactions surprenantes et faire remonter à la surface pour certains des événements secrets du passé.


Une dizaine de personnages anime ce roman et on connaît tour à tour les pensées intimes de chacun d'entre eux.


J'ai aimé la pudeur et la justesse des sentiments des personnages vivant une crise dans leur couple ou dans leur vie professionnelle.


Je donne 2 étoiles à ce roman et le classe en 33ème position.

 

7 septembre 2012

1ère semaine - petit bilan

1er aller-retour tous les 3 :

lundi soir jusqu’à l’internat. Les élèves devaient être là pour s’installer dans leur chambre. Il nous semblait qu’il était possible de choisir ses copains de chambrée (puisqu'on nous avait dit que le stage de Dunkerque leur permettrait de faire connaissance et de choisir éventuellement ses "colocataires") mais la répartition était déjà faite et Antoine se retrouve avec le 2ème judoka de 3ème ainsi qu’avec deux élèves de seconde. Une réunion avait lieu à 18 h avec le Responsable de l’internat et les surveillants, l’intendante et l’infirmière ainsi que le proviseur. Présentation et rappel du règlement intérieur et questions réponses. Antoine n’ayant pas cours le mardi, nous sommes repartis après la réunion. (Cela aurait été sympa de penser aux 7 familles dont les enfants n’avaient pas cours le mardi et faire une réunion pour eux le mardi soir !?!)

2ème aller-retour tous les 3 :

mardi soir et repas à l’internat car Antoine découvrait son nouveau collège le mercredi de 9 h à 11 h 30 et premier repas sur place au réfectoire. Au niveau de l’emploi du temps, il commence tous les jours à 8 heures et fini tous les soirs à 16 h 30 sauf le mardi à 15 h 30. Ils sont 22 dans sa classe, 2 judokas, 5 handballeuses (également à l’internat) et d’autres sportifs en section. Première soirée d'échange de SMS.

3ème aller-retour par JP :

mercredi midi pour ramener Antoine car il n’avait pas cours ce jeudi et que l’internat est fermé en journée. (Sympa pour les internes, problème de communication entre le collège et l’internat !?!)

4ème aller retour par JP :

jeudi soir car Antoine avait sa première journée normale de cours le vendredi. 2ème soirée d'échange de SMS.

5ème aller-retour ce soir :

par moi toute seule après le boulot avec ma petite auto, si, si !! Je suis même arrivée avant Antoine qui revenait tranquillement du collège, une demi-heure après la fin des cours (le collège est à 500 m de l’internat !!)

Il faudra faire un 6ème aller-retour dimanche soir pour le ramener mais cette fois pour une semaine complète… Youpi !!

Soit un total de 68 km x 2 x 6 = 816 kms !

La semaine prochaine, commencent les entraînements de judo (5 salles différentes) :

Lundi (à 500 m de l’internat) de 16 h 30 à 18 h 30 (sachant qu’Antoine et son copain finissent les cours à 16 h 30, ils seront en retard tous les lundis le temps d’arriver et de se mettre en kimono) – entraînement sur les techniques.

Mardi à 20 km de l’internat (en bus) de 19 h à 21 h (retour à l’internat ensuite pour manger avec un horaire spécial pour les 25 judokas) – entraînement sur les techniques et randoris (combats)

Mercredi (à 700 m du collège) de 14 h à 16 h – entraînement sur les techniques et PPG (préparation physique générale)

Jeudi à 5 km (en bus)  de 19 h 30 à 21 h (retour à l’internat ensuite pour manger avec un horaire spécial pour les 25 judokas) – randoris (1 h 30 de combats !)

Vendredi à 1 km 400 de l’internat de 18 h 15 à 19 h 30 – PPG (super l’horaire pour un vendredi soir !)

Sachant qu’Antoine a également 3 heures d’EPS au collège il aura donc 12 heures de sport par semaine (ils ont préféré retirer le latin plutôt que l’EPS alors que toute la classe est composée de sportifs en pôle espoir ou section sportive !). Bon, je vais arrêter là parce qu’on va encore me dire que je râle…

1 octobre 2012

Voisins, voisines et Jules le Chat

Nouvelle lecture d'une histoire de Barbara Constantine : "Voisins, Voisines et Jules le Chat".

Monsieur Jim, le voisin du dessus, est réapparu. Tout le monde croyait qu’il était mort, même son chat Jules qui est venu se réfugier chez Diego et Pépita. Ceux-ci découvrent que l’homme a perdu la voix mais qu’il possède des talents inattendus…

Comme la plupart des livres de Barbara Constantine, c'est bien écrit, une histoire simple, touchante, drôle et pleine de fraicheur. Un bon moment à passer, quoique qu'un peu trop court (j'aurais bien aimé que ce soit un peu plus consistant). Même si ce livre s'adresse plus aux plus jeunes, n'hésitez pas à le lire, vous ne serez pas déçus.

Je le classe en 57ème position et lui donne une étoile.

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9 octobre 2012

Laisse-moi te raconter les chemins de la vie

Note de l'éditeur :

Pourquoi l'éléphant de cirque, capable d'arracher un arbre, reste-t-il sagement attaché à un maigre piquet ? Parce que, dès sa naissance, il y a été assujetti, et qu'incapable de s'en échapper à cet âge, il n'a plus jamais réessayé depuis. C'est par cette fable que Jorge Bucay, un thérapeute hors du commun, explique à l'un de ses patients qu'il est comme cet éléphant, relié à des centaines de piquets invisibles qu'il croit indéracinables. Et des histoires comme celles-là, Jorge en a beaucoup ! Limpides, faciles à retenir et bien plus éclairantes sur l'existence que n'importe quel discours théorique, elles constituent en effet la base de sa méthode, et elles s'adressent tout autant à son auditeur qu'à chacun d'entre nous...

Difficile de classer ce livre de Jorge Bucay, psychiatre et psychothérapeute. Il est composé de fables et d'histoires pleines de bon sens et d'enseignements.

Cela m'a fait pensé aux petites anecdotes que nous racontaient un professeur d'histoire-géographie ou plus tard des cas concrets qu'un professeur de droit nous donnaient. Ces anecdotes ou cas concrets nous permettaient de nous rappeler du cours. C'est un peu pareil ici, on se souvient de la fable et donc de l'enseignement qui s'y rapporte.

Livre à relire régulièrement en fonction des événements de la vie...

Je le classe en 71ème position et lui donne une étoile.

P.S. : un petit Post Scriptum pour répondre au commentaire de mon époux : il n'y a pas beaucoup de contes dans ce livre en rapport avec les rapports amoureux mais je peux conseiller la lecture de "Possessivité" page 57, du "trésor enterré" page 71, de "l'épouse sourde" page 87 ou du "planteur de dattes" page 251. Bisous. :)

14 octobre 2012

La rue du chat qui pêche

"La rue du chat qui pêche" de Yolande Földès a remporté le Grand Prix International du Roman qui lui valut d'être publié en 22 langues.

1920, la famille Barabas, quitte son pays natal, la Hongrie pour tenter de trouver une situation un peu meilleure à Paris. Le père, la mère et leurs 3 enfants, habitent tout d’abord dans un hôtel, entourés d’autres émigrés de tous pays d’Europe auxquels ils se lient, puis un petit appartement non loin, dans l’étroite Rue du chat qui pêche. Le père et Anna, la fille aînée sont à plusieurs reprises renvoyés de leur travail en fonction des évènements internationaux et tentent pas deux fois un nouveau départ, en Amérique du Sud et dans leur pays la Hongrie, avant de revenir à Paris. Les deux enfants plus jeunes, peut-être aussi plus facilement intégrés, poursuivront de hautes études. Quant à la mère, elle veille attentivement sur tout son petit monde.

On s’attache à cette famille d’émigrés hongrois qui tâchent de s’en sortir et de s’intégrer dans leur pays d’adoption. La fin me laisse un peu sur ma faim. J’aurais mieux aimé savoir ce que chacun devient. Cela laisse trop de place à l’imagination…

Ce livre m'a fait pensé au "Club des incorrigibles optimistes" de Jean-Michel Guenessia où un jeune homme rentre peu à peu dans le cercle fermé d'un club de joueurs d'échec, tous issus de pays de l'est, et où il se lie peu à peu avec chacun et apprend leur histoire personnelle.

Ce classe ce livre en 60ème position et lui donne une étoile.

15 octobre 2012

le livre des copines

Quatrième de couverture :

« Ce livre s'adresse à celles qui comme moi ne pourraient pas vivre sans copines. J'ai enquêté, j'ai voulu comprendre ce lien mystérieux qui nous lie. J'ai demandé à ces femmes comment ça marche. Elles m'ont donné du temps, se sont ouvertes à moi sur un sujet intime parfois, intimidant sûrement. Que ce livre soit leur cadeau. ».

Amies d'enfance ou de bureau, amies pour un an ou pour la vie, amies mères de famille, amies amoureuses, amies virtuelles ou fusionnelles... nos amies nous soutiennent, nous engueulent et nous comprennent. Laurence Caracalla célèbre l'amitié dans ce livre joyeux.

Ce livre m’a été offert par Christelle, à l’occasion de notre anniversaire de rencontre. Jolie attention que voilà !

Difficile de classer ce livre. Je me suis même demandé si j’allais le mettre dans mon tableau. Mais, ayant envie d’en garder une trace, et c’est au final, l’idée de départ de mon système de classement, je l’y mets tout de même. Pour la petite histoire, je l’ai entamé hier et l’ai terminé ce soir… 200 pages avalées somme toute assez rapidement ! Et puis, pas vraiment une histoire, mais des histoires de femmes et de copines, d’enfance ou plus tardives, et on se retrouve forcément dans tout cela !

Je le classe donc en 63ème position et lui donne une étoile.

27 octobre 2012

L'appel de l'ange

Quatrième de couverture :

New York. Aéroport Kennedy. Dans la salle d’embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route. Madeline et Jonathan ne s’étaient jamais rencontrés, ils n’auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco. Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais...

Guillaume Musso se lit facilement et rapidement, la preuve ? 453 pages sur 3 jours… (en même temps aujourd'hui, j'ai eu du temps pour lire, assise sur un banc en bois de 9 h à 15 h 30 et entre deux combats d'Antoine). C’est le 4ème livre que je lis de lui.

J’ai bien aimé l’histoire, j’ai bien aimé l’intrigue, j’ai bien aimé les personnages, même s’il y a beaucoup d’invraisemblances et de coïncidences hallucinantes.

Petit conseil suite à la lecture de ce livre : Ne laissez pas trop d'informations personnelles dans vos téléphones portables...

Je le classe en 41ème position et lui donne 2 étoiles.

28 octobre 2012

La petite fille de Monsieur Linh

Mot de l’éditeur

Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village dévasté par la guerre, n’emportant avec lui qu’une petite valise contenant quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans ses bras, repose un nouveau-né. Les parents de l’enfant sont morts et Monsieur Linh a décidé de partir avec Sang diû, sa petite fille. Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide et grise, avec des centaines de réfugiés. Monsieur Linh a tout perdu. Il partage désormais un dortoir avec d’autres exilés qui se moquent de sa maladresse. Dans cette ville inconnue où les gens s’ignorent, il va pourtant se faire un ami, Monsieur Bark, un gros homme solitaire. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils comprennent la musique des mots et la pudeur des gestes. Monsieur Linh est un cœur simple, brisé par les guerres et les deuils, qui ne vit plus que pour sa petite fille.

Ce petit livre de Philippe Claudel m’a bouleversée. Beaucoup de respect et délicatesse dans cette amitié particulière et sans parole. Les personnages sont attachants et la fin inattendue. A lire vraiment même si on se demande où nous emmène l’auteur.

Je le classe en 14ème position et lui donne 3 étoiles.

2 décembre 2012

J'ai réussi à rester en vie

Dans « j’ai réussi à rester en vie », livre autobiographique, Joyce Carol Oates relate les circonstances de la mort de son mari Ray et l’immense gouffre dans lequel plonge la perte de l’être aimé. Elle parle également des formalités administratives absurdes qui s’en suivent et se bat pour tenter de remonter la pente malgré son immense chagrin. Elle explique les situations par lesquelles doit passer « la veuve ».

Alors forcément, c’est un livre triste. Alors forcément, j’ai pleuré, surtout au début du livre. Alors forcément, j’ai pensé à ma maman qui a perdu mon papa. Alors forcément, je me suis imaginée dans la même situation (j’espère le plus tard possible mais vu notre différence d’âge il y a plus de probabilités que je sois veuve plutôt que l’inverse, mais bon, on n’en sait rien et je compte bien que mon époux fasse un beau centenaire, ce qui nous laisse encore une quarantaine d’années à partager !!).

Un petit extrait :

"Car quand Ray était en vie, même quand il n'était pas avec moi, je n'étais jamais seule ; maintenant qu'il a disparu, même quand je suis avec d'autres, avec une foule d'autres, je ne suis jamais pas-seule."

Je classe ce livre en 65ème position et lui donne une étoile. Ce n’est peut-être pas beaucoup mais j’y ai trouvé des longueurs et parfois des répétitions qui m’ont un peu gênée. Maintenant, c’est un livre honnête et authentique où l’auteure ne cache (a priori) rien.

Ce qui m’a gêné aussi, c’est le fait d’écrire sur son deuil et quelque part d’en tirer un profit financier (d’autant que dans le livre elle parle d’une de ses amies, écrivain également, qui a fait un succès avec un livre parlant de la perte de son mari). A aucun moment elle n’explique qu’écrire sur ce deuil ait pu lui faire du bien, ce qui serait plus acceptable et/ou compréhensible.

Enfin, un petit aparté concernant le temps de lecture de ce livre. Je n’ai pas mis 10 jours à le lire (date de mon dernier billet sur un ouvrage) mais 7. En fait, juste avant, j’ai lu un autre livre dont je n’ai pas parlé parce qu’à « l’eau de rose ». Il était classé dans les nouveautés à la FNAC et je ne me suis pas méfiée. Enfin bref, je l’ai lu en entier mais reconnu tout de suite les travers que je reproche à ce type de livres (le coup de foudre immédiat, le manque de fond, les échanges physiques forcément au top, les difficultés qui s’estompent systématiquement à la fin…). Cela faisait bien 20 ans que je n’avais pas lu un livre de ce genre et je pense que c’est un bon intervalle pour le prochain.

5 décembre 2012

Le magasin des suicides

La famille Tuvache tient un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit dans la famille un enfant différent, plein de joie de vivre.

Pour aimer ce livre, il faut aimer l’humour noir. A priori, je n’adhère pas.

Je classe ce livre en 117ème position et ne lui donne pas d’étoile.

11 décembre 2012

J'abandonne

J'abandonne de Philippe Claudel :

A l'hôpital, deux hommes reçoivent une femme, maman d'une adolescente de 17 ans. Cette femme vient d'apprendre le décès de sa fille par ces "hyènes", ainsi qu'ils se surnomment. Ils vont tenter de la convaincre d’accepter la procédure de don d'organes et même si cette procédure relève pour eux d'une mécanique routinière, cette fois-ci sera différente. L'un de ces hommes, le narrateur, est au bout du rouleau. Veuf depuis quelques temps, seul avec un bébé de vingt-et-un mois, lassé de la vie, il souhaite "abandonner", jusqu'à vouloir se suicider...

Le narrateur raconte l’histoire de cette maman qui vient de perdre sa fille et il ouvre régulièrement des parenthèses sur d’autres moments de sa vie. Ces parenthèses qui apparaissent rafraîchissantes au début (il parle principalement de sa petite fille), finissent par devenir lassantes d’autant plus qui ouvrent des parenthèses dans les parenthèses, ce qui complique un peu le tout.

Par contre, j’ai aimé le regard qu’il pose sur les choses et ses indignations.

C'est le troisième livre de suite sur le deuil ou la mort... Je vais choisir un livre plus gai pour le prochain...

Je le classe en 68ème position et lui donne une étoile. 

14 décembre 2012

Le théorème de Cupidon

Quatrième de couverture : "Théorème de Cupidon (Def.) : deux lignes parallèles ne se croisent jamais. Sauf si elles sont faites l’une pour l’autre.

Adélaïde est exubérante, directe, rigolote, mais fuit les histoires d’amour. Philéas est timide, maladroit, sérieux, et ne pense qu’à conclure. Ils ont le même âge, travaillent tous les deux dans le cinéma, pourtant, ils ne se connaissent pas. …Enfin, c’est ce qu’ils croient.

Entre situations pétillantes et rebondissements irrésistibles, une savoureuse comédie romantique à deux voix, l’une féminine, l’autre qui a mué."

Après trois livres sur le deuil et sur la mort, j’ai eu l’impression d’une petite récréation. J’ai apprécié le style léger, moderne et drôle, les situations cocasses dans lesquelles se retrouvent parfois les personnages et la bonne restitution des caractéristiques masculines et féminines sans être poussée à la caricature. Et puis, il faut dire ce qui est : j’adore les histoires qui finissent bien.

Ce livre me donne l’envie d’en découvrir d’autres d’Agnès Abecassis.

Je le classe en 22ème position et lui donne 3 étoiles.

16 décembre 2012

Les trois lumières

Les trois lumières de Claire Keegan.

Dans la chaleur de l’été, un père conduit sa fille dans une ferme du Wexford, au fond de l’Irlande rurale. Sa mère est à nouveau enceinte, et il s’agit de la soulager jusqu’à l’arrivée du nouvel enfant. Au fil des jours, la jeune narratrice apprend à connaître, au gré des veillées, des parties de cartes et des travaux quotidiens, ce couple de fermiers qui l’entourent de leur bienveillance. Pour elle qui n’a connu que l’indifférence de ses parents dans une fratrie nombreuse, la vie prend une nouvelle dimension. Elle apprend à jouir du temps et de l’espace, et s’épanouit dans l’affection de cette nouvelle famille qui semble ne pas avoir de secrets. Certains détails malgré tout l’intriguent : les habits dont elle se voit affublée, la réaction de Mr Kinsella quand il les découvre sur elle…

Ce roman très court m’a un peu laissée sur ma faim, peut-être parce qu’il est trop court justement… (88 pages). L’approche est jolie, la jeune fille se retrouve « fille unique » pour quelques temps et découvre que les adultes peuvent être tendres et attentifs.

Je classe ce livre en 97ème position et lui donne une étoile.

19 décembre 2012

Complètement cramé

Quatrième de couverture :

"Lassé d’un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux qu’il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa femme. En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement ? Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la cuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d’en finir va être obligé de tout recommencer ?"

J’avais beaucoup aimé le 1er livre que j’avais lu très récemment de Gilles LEGARDINIER ("demain j'arrête") et j’ai a-do-ré celui-ci. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai aimé les personnages, j’ai aimé l’esprit d’entraide et d’amitié et le rappel aux valeurs importantes. J’avais envie que ce livre ne finisse jamais et j’en ai ralenti la lecture sur la fin. J’aimerai ne pas l’avoir lu pour pouvoir le lire à nouveau.

Je le classe en 10ème position et lui donne 3 étoiles. Peut-être mériterait-il une meilleure place, mais je n'ai pas réussi à l'intercaler plus haut dans le classement...

24 décembre 2012

La liste de mes envies

La liste de mes envies de Grégoire Delacourt raconte l'histoire de Jocelyne, mariée à Jocelyn, ils ont deux grands enfants à présent indépendants. Elle tient une mercerie et un blog sur la broderie, le tricot et la dentelle. Un jour, ses deux voisines jumelles l'incite à jour au loto. Elle gagne alors plus de 18.000.000 d'euros. C'est alors qu'elle imagine la liste de ses envies mais rien ne va se passer comme elle aurait pu l'imaginer...

J'ai bien aimé ce livre. On pense a une issue qui n'est pas du tout celle où nous emmène l'auteure. On s'attache à l'héroïne même si on ne comprend pas toujours ses choix.

Je classe ce livre en 45ème position et lui donne 2 étoiles.

30 décembre 2012

L'île des oubliés

Quatrième de couverture (écourtée)

Une jeune femme en quête d'identité découvre l'incroyable histoire de sa famille : trois générations de femmes émouvantes et courageuses, au destin lié à Spinalonga, l'île des lépreux ...  Alexis ignore tout du passé de sa mère. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère situé en Crête. Quels mystères recèle cette île des oubliés ? Quelles épreuves ont vécues les siens ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la bouleversante destinée de ses aïeules...

C’est un livre passionnant où on suit le parcours de 3 générations de femmes en Crète lié à la maladie qu’est la lèpre. J’ai tout bonnement adoré l’écriture, les personnages, le côté historique et suis rentrée dès le début dans l’histoire. Il y a beaucoup de personnages mais malgré les noms grecs parfois un peu compliqué, on suit parfaitement qui est qui et quelle relation qui a par rapport à qui.

Je recommande fortement la lecture de ce livre même si le sujet lié à la lèpre pourrait en rebuter certains ou certaines. Surtout ne passez pas à côté !

Je le classe en 1ère position (et oui !!) et lui donne 3 étoiles. Que dire de plus ???

14 janvier 2013

Cinquante nuances de grey

Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier  jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille.  Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets.

C’est la curiosité qui m’a poussée à acheter ce livre de EL James dont tout le monde parle. C’est vrai qu’il a un côté prenant car on veut savoir ce qu’il advient de la jeune Anastasia… (tout en sachant que ce livre est le premier d’une trilogie, on se doute que l’on va un peu rester sur sa faim).

Je l’ai déjà écrit sur mon blog, je ne suis pas très fan des lectures à « l’eau-de-rose » et un livre érotique comme celui-là a forcément des points communs avec ce type de livres, notamment dans le détail des relations sexuelles (ça me gêne dans mes lectures comme cela peut me gêner au cinéma) ainsi que le côté « ça marche d’enfer dès la première fois ». J’ai pourtant aimé les rapports de force entre les personnages. Quant au milieu sado-masochiste, dominant/soumise, j’ai mis des mots sur certaines pratiques et en ai découvrir d’autres. Certaines font d’ailleurs un peu peur…

Petite mention pour le titre, j'ai adoré son triple sens, grey faisant à la fois référence au nom du héros, à la couleur de sa cravate et de ses yeux aussi...

Je classe ce livre en 66ème position et lui donne une étoile.

A voir si je vais acheter la suite...

23 janvier 2013

Cinquante nuances plus sombres

Quatrième de couverture :

Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d’éditrice. Mais son désir pour Grey occupe toujours toutes ses pensées et lorsqu’il lui propose un nouvel accord, elle ne peut y résister. Peu à peu, elle en apprend davantage sur le douloureux passé de son ténébreux M. Cinquante Nuances, toujours aussi passionné. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie.

Lors de mon dernier billet concernant mes lectures, je me posais la question de savoir si j’allais lire la suite de « cinquante nuances de Grey », vous constaterez donc que la réponse est oui.

J’ai un peu la même chose à en dire, à savoir que j’ai toujours autant aimé le rapport entre les deux héros du livre et un peu moins le côté « érotique », mais en même temps j’en connaissais la teneur avant de m’engager dans cette trilogie. Ah oui, autre chose, je suis stupéfaite par leur capacité de récupération (ils peuvent faire l’amour 3 fois de suite sans temps mort, chapeau !)

Que dire donc de plus sur ce deuxième tome ? Il y a parfois un peu de répétitions, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre les aventures (assez trépidantes et intenses) d’Anastasia et de Christian.

Pour le 3ème et dernier tome ("cinquante nuances plus claires"), il faudra attendre apparemment le 6 février… date de sortie en magasin.

Je le classe juste après le premier tome, à savoir en 67ème position et lui donne une étoile.

27 janvier 2013

La lumière s'éteint

Quatrième de couverture :

Maltraités par l'acariâtre Mme Jenkins, deux orphelins, Dick et Maisie, n'ont guère que leur tendresse comme lueur d'espoir et un rêve commun : devenir peintres. Dick y parviendra, rendu célèbre par ses croquis de bataille lors de la guerre du Soudan. Le hasard le fait retrouver Maisie et, au nom de leur amour d'enfance, il lui demande de devenir sa  femme. Maisie se dérobe, mais ce qui ne serait que marivaudage tourne au drame : Dick devient brusquement aveugle, conséquence d'un violent coup de sabre à la tête jadis reçu à Khartoum. Après une ultime rencontre, dramatique, avec Maisie qui le fuit, Dick, muré dans sa nuit, part à sa recherche dans le désert égyptien, alors que les combats font rage. Il sait que son destin l'y attend, mais ne se dérobera pas à cet ultime rendez-vous, qui seul pourra apaiser ses souffrances...

Dieu que je me suis ennuyée dans cette histoire… mais quand je commence un livre… je vais au bout.

Le héros de ce roman va passer par toute la palette des sentiments (de l’amour au désespoir) et des situations (de la misère à la gloire). Et quand il reprend goût à la vie à la fin du livre, c’est pour en mourir…

Rudyard Kipling est l’auteur du livre de la jungle et je ne m’attendais pas du tout à ce roman si sombre.

Je le classe en 142ème position et lui donne deux « moins » (l’opposé de mes étoiles).

28 janvier 2013

Un homme à distance

Kay est libraire à Fécamp. Pendant son absence, un homme, amateur de beaux livres, demande la livraison d’un ouvrage à sa vendeuse. Kay lui transmet après recherche et c’est le début d’une correspondance entre eux. Au travers de leurs lectures, ils se dévoilent peu à peu l’un à l’autre.

Ce roman épistolaire de Katherine PANCOL m’a fait penser à celui de Hélène Hanff « 84 Charing cross road », sauf que là le libraire c’est l’homme. Je la soupçonne de s'en être inspirée...

J’ai lu ce roman en une journée et reste un peu déçue par cette non-fin. J’aurais aimé en savoir plus également sur celle qui raconte le début et la fin de l’histoire. Une bizarrerie aussi que j’ai relevée : Kay confie les lettres du mystérieux inconnu à son amie restauratrice (celle-là même dont j’aurais aimé en apprendre davantage) mais comment cette amie peut éditer les lettres que Kay a écrite puisqu’elle sont en possession de l’amateur de livres ???

Je classe ce livre en 108ème position et ne lui donne pas d’étoile.

2 février 2013

Cyanure

Quatrième de couverture :

Martin Molin accompagne sa petite amie Lisette sur l’île de Valö pour une réunion de famille juste avant Noël. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un magnat industriel, meurt étouffé, juste après avoir annoncé à ses enfants qu’il les a déshérités. Martin se rend vite compte qu’il a été assassiné au cyanure. Une tempête de neige fait rage, l’île est isolée du monde et Martin décide de mener l’enquête.

L’idéal dans les romans policiers, c’est de ne pas deviner qui est le coupable trop rapidement. Et là, dans ce livre de Camilla Lackberg, j’ai eu des doutes assez rapidement. Il y a bien eu des pistes pour noyer le poisson mais la fin était pour moi un peu attendue.

Je classe ce livre en 100ème position et lui donne une étoile.

27 février 2013

Histoire courte

Ce matin, au moment d'emmener Antoine pour son deuxième jour de stage de judo dans son club :

- moi : "il est où ton sac de sport ?"

- Antoine : "oups, dans la voiture de papa qui m'a ramené hier soir"

Du coup, il prend son deuxième sac avec son deuxième kimono.

- Antoine : "je n'ai pas ma ceinture marron, ils m'en prêteront une"

- moi : "peut-être n'en auront-ils pas, ils te prêteront une ceinture verte sinon c'est pas grave !" (sourire)

- Antoine : "ah ah !" (sourire jaune, on ne plaisante pas avec les grades !)

Je le dépose à 8 h (alors que Carole, la responsable du club lui avait dit 8 h 15 mais l'information a dû lui échapper).

Alors que je suis en voiture pour le travail, Antoine m'envoie un texto :

- "mon sac, il était au dojo !"

Donc, j'ai un fils étourdi et certes, je le savais déjà, mais mon mari, il n'est pas mal non plus !!

1 mars 2013

tam-tam ou nuages de fumée ?

Ce matin, je reçois un courrier de notre assurance suite à la visite nocturne de ce début de semaine me réclamant la copie du récépissé du dépôt de plainte.

J'appelle pour demander une adresse mail pour lui envoyer de suite.

Mon interlocuteur m'informe qu'ils n'ont pas de messagerie externe. Quand je m'en étonne, il me répond qu'autrement ils seraient submergés de mails !!!

Euh... Est-il possible encore de nos jours de travailler sans avoir de messagerie professionnelle et être en lien avec ses assurés, clients, fournisseurs, partenaires ou autres contacts ??

Encore, si cela venait d'une administration, j'aurais été moins surprise, mais là, je ne m'en remets pas.

"Submergés de mails", trop fort !

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