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Le petit monde de So et de Fi
12 mars 2018

La forme de l'eau

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence morne et solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…

Ce film de Guillermo del Toro mérite d’être vu. Bon, bien sûr, on sait d’avance qu’il y a un être étrange, que la belle en tombe amoureuse, qu’il y a un méchant qui veut tuer cet être étrange et que la belle va tout faire pour que cela n’arrive pas. Pas de surprise du côté de l’histoire mais il y a de jolies trouvailles (et beaucoup d’invraisemblances).

Je classe ce film en 6ème position (bien payé) et lui donne 3 étoiles.

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14 avril 2018

Ligament 2 : J + 10 - pas de nouvelle, bonne nouvelle !

Hier, sans nouvelle d’Antoine depuis une semaine ! (et 10 jours après l’opération), je lui ai envoyé un sms pour savoir s’il avait pris RV avec le médecin pour retirer le pansement et inspecter la cicatrice. Réponse très laconique pour me dire qu’il le voit lundi.

J’insiste pour en savoir davantage concernant sa rééducation (toujours l’impression de lui retirer les vers de l’iphone !!).

Il me répond : « je plie à 110 º, je tends à fond, je fais du renforcement et je marche petit à petit. Le kinésithérapeute dit que c’est top et que tout va bien. Il conserve les béquilles jusque lundi.

Tout va bien donc, mais si tu demandes pas, tu ne sais pas ! Pas de nouvelle... bonne nouvelle !

20 avril 2018

La maison au bout du village

Présentation de l’éditeur

Malmenée par la vie et nouvelle retraitée, Cécile, la citadine, décide de tout abandonner et de rejoindre le village de son enfance. Elle achète une maison à rénover pour laquelle elle a eu un véritable coup de cœur. À ses amis qui ne comprennent pas son choix, elle oppose sa farouche volonté de rompre avec son passé, de donner un sens à sa vie et de trouver la paix intérieure. Son arrivée va bouleverser la vie paisible de Saint-Médard. La maison dissimule un lourd secret, son grenier recèle une malle refermée sur des fragments d’histoires familiales et même ses planchers craquent comme s’ils voulaient parler. Cécile est déterminée à en savoir plus. Elle plongera d’abord dans le passé de sa famille, puis dans celui de tout le village. Et il lui faudra franchir bien des turbulences, apprendre à reconnaître les amitiés sincères, pour accéder dans un premier temps à la vérité, puis à la sérénité.

J’ai globalement bien aimé ce livre de Nelly Buisson. J’ai eu l’impression parfois que l’auteur a cherché laborieusement des intrigues ou des rebondissements pour continuer à capter l’attention du lecteur. Un peu roman de terroir, un peu roman historique (un tout petit peu !) et cela donne une histoire pas désagréable à découvrir.

Je classe ce livre en 235ème position et lui donne une étoile.

11 mai 2018

Le club des feignasses

Présentation de l’éditeur

Que faire  ?

  • Si vous avez un jour appris une terrible nouvelle et décidez d’aller manger une côte de bœuf pour fêter ça,
  • si vous avez envie d’être aux côtés de personnes que vous aimez quand vous en avez besoin,
  • si vous avez toujours rêvé de retrouver l’amoureux de votre jeunesse,
  • si vous voulez chanter (faux) sans qu’on vous regarde de travers,
  • si vous avez un jour fait partie d’un club de plage, et que l’envie vous revient 50 ans plus tard  :

rejoignez le Club des Feignasses  !

Rien ne prédisposait Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth à se rencontrer. Pourtant, ces amoureux et cabossés de la vie, membres d’un club aussi curieux que chaleureux, apprennent vite à se connaître avec leurs failles, leurs richesses et leurs secrets. Un roman plein d’émotions, d’optimisme et de tendresse qu’anime une galerie de personnages attachants.

 

C’est une petite vidéo d’une libraire ambulante vue sur le site de lecteur.com qui m’a donné envie d’acheter ce livre de de Gavin’s Clémente-Ruiz.

C’est un roman léger (malgré un sujet grave), qui se lit facilement. J’ai bien aimé le style de l’auteur, la description des personnages. Il y a de jolies idées comme celles du cahier vert mais il y a aussi des choses invraisemblables (la trouvaille miraculeuse du chat, la facilité avec laquelle les protagonistes arrivent à retrouver des personnes perdues de vue depuis longtemps, …).

Je classe ce livre en 208ème position et lui donne 1 étoile.

29 juin 2017

Il était une lettre

Présentation de l’éditeur

À plusieurs décennies d’intervalle... Deux histoires d’amour brisées en plein vol. Deux destins de femmes au cœur meurtri. Une simple enveloppe peut-elle contenir la clé du bonheur ? Et le chagrin d’une femme saurait-il illuminer la vie d’une autre ?

Je trouve que la présentation de l’éditeur n’explique pas grand-chose. Tina, dans les années 70, trouve une lettre, témoignage d’un homme pour la femme qu’il aime, jamais postée en 1939, dans un manteau déposé dans la boutique caritative dont elle s’occupe. Elle décide de tenter de retrouver la destinataire de la lettre.

C’est une jolie histoire assez bien menée par l'auteure Kathryn Hughes même si par deux fois (voire trois fois), l’héroïne a  vraiment énormément de chance dans ses recherches (un peu trop facile à mon goût) en tombant sur les bonnes personnes au bon moment !

Il est question aussi d’une histoire de femme battue et de la condition d’enfermement de celle-ci qui est souvent liée à cette situation.

Je classe ce livre en 86ème position et lui donne 3 étoiles.

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2 décembre 2018

Les mauvaises herbes

Synopsis :

Waël, un ancien enfant des rues, vit en banlieue parisienne de petites arnaques qu’il commet avec Monique, une femme à la retraite qui tient visiblement beaucoup à lui. Sa vie prend un tournant le jour où un ami de cette dernière, Victor, lui offre, sur insistance de Monique, un petit job bénévole dans son centre d’enfants exclus du système scolaire. Waël se retrouve peu à peu responsable d’un groupe de six adolescents expulsés pour absentéisme, insolence ou encore port d’arme. De cette rencontre explosive entre « mauvaises herbes » va naître un véritable miracle.

JP et moi avons trouvé ce film de Kheiron plutôt gentillet malgré la présence de Catherine Deneuve et d'André Dussolier. Pas grand-chose à dire de plus.

Je classe ce film en 62ème position (sur 68) et ne lui donne pas d’étoile.

9 décembre 2018

Les vrais amis ne s'embrassent pas sous la neige

Présentation de l’éditeur

Dès leur première rencontre, une complicité naturelle les relie. Dès leur premier fou rire, leur amitié devient une évidence. Mais, lorsque le désir s’immisce entre eux, tout se complique… Depuis qu’elle a menacé Luke avec une fourchette lors de leur première rencontre – épique –, Allison le considère très naturellement comme son meilleur ami. Il aime se moquer de son obsession pour les cookies maison et de sa façon de manger les hot-dogs  ; elle adore l’écouter parler d’architecture et le remettre à sa place. Mais plus ils passent du temps ensemble, et plus Allison prend conscience que Luke est bien plus qu’un ami… À ses côtés, elle découvre de nouveaux sentiments, plus intenses, plus troublants. Des sentiments qu’elle ne devrait pas éprouver. Car Luke est le seul homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer.

J’ai bien aimé l’histoire que nous raconte Juliette Bonte, j’ai bien aimé les personnages hauts en couleur, j’ai moins aimé le côté prévisible des choses, les scènes de sexe trop crues ou trop décrites (que j’ai fini par passer sans les lire), le nombre de gros mots beaucoup trop important à mon goût, le combat de coqs à la fin sensé être viril (?). C’est une histoire sentimentale ou à l’eau de rose mais de temps en temps cela fait du bien.

Je classe ce livre en 313ème position et lui donne une étoile.

16 décembre 2018

La vie est belle après tout

Présentation de l’éditeur

À l’approche des fêtes de fin d’année, Belle accumule les mauvaises nouvelles. Après avoir perdu la garde de la petite Lauren, une enfant qu’on lui avait confiée en tant que parent d’accueil et à qui elle s’était beaucoup attachée, voilà que son mari, Jim, son âme sœur, est victime d’un accident de voiture dont personne ne peut dire s’il en réchappera. Belle se sent alors si abattue qu’elle en vient à faire le vœu de ne jamais avoir existé. Mais il faut être prudent, avec les vœux. Car, en cette période de Noël, il y a parfois des anges pour vous entendre et vous exaucer…

Globalement, j’ai bien aimé ce livre de Carmel Harrington. L’enfance de Belle et de Jim, tous deux placés chez des parents d’accueil, est particulièrement bien décrite. Leur vie à deux ensuite en tant qu’eux-mêmes parents d’accueil est aussi intéressante. Il y a eu deux passages que j’ai moins bien aimés, celui au moment du départ de Lauren, que j’ai trouvé long, répétitif et où Belle tourne un peu en boucle et le moment où les événements basculent vers quelque chose de non rationnel mais qui finalement sert bien l’histoire.

Je classe ce livre en 143ème position et lui donne deux étoiles.

1 janvier 2019

Au bout des doigts

Synopsis : La musique est le secret de Mathieu Malinski, un sujet dont il n’ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu’un des petits cambriolages qu’il fait avec ces derniers le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique l’en sort en échange d’heures d’intérêt général. Mais Pierre a une toute autre idée en tête… Il a décelé en Mathieu un futur très grand pianiste qu’il inscrit au concours national de piano. Mathieu entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l’intransigeante « Comtesse » et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Pour réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Mathieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés…

Nous sommes allés voir ce film de Ludovic Bernard tous les trois, JP, Antoine et moi et nous avons tous bien aimé. Il m’a fait un peu pensé à "Le brio" avec Camélia Jordana (où il s’agissait d’un concours d’éloquence et non pas de musique). J’aime toujours autant Kristin Scott Thomas (!) et Jules Benchetrit, qui joue le rôle de Mathieu Malinski, est intéressant même si son personnage reste un peu caricatural (côté jeune de banlieue à fleur de peau). On laissera de côté aussi comment le jeune musicien a pu atteindre ce niveau sans cours de piano depuis environ 7 à 8 ans. Cela reste un bon moment de divertissement où l’on apprécie pleinement la musique.

Je classe ce film en 31ème position et lui donne 2 étoiles.

26 février 2019

Grâce à Dieu

Synopsis : Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu’ils ont subi. Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne.

Ce film de François Ozon dure 2 h 17 mais on ne s’en rend pas compte. Les acteurs Melvil Poupaud, Denis Menochet et Swann Arlaud sont criants de vérité. Une histoire difficile à raconter car elle touche à des abus d’un adulte auprès de jeunes enfants mais elle montre particulièrement bien la difficulté pour ces enfants devenus adultes de la complexité de se construire après de tels événements. Leur combat pour la vérité et la justice en est d’autant plus courageux. Ce film m’a fait penser aux « Chatouilles », particulièrement bien réalisé également.

Je classe ce film en 6ème position et lui donne 3 étoiles.

15 août 2018

Papillon

Synopsis : Henri Charrière, dit "Papillon", malfrat de petite envergure des bas-fonds du Paris des années 30, est condamné à la prison à vie pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Il est envoyé sur l'île du Diable, en Guyane. Il va faire la connaissance de Louis Dega qui, en échange de sa protection, va aider Papillon à tenter de s'échapper...

Remake du film Papillon de 1973 avec Steeve McQueen et Dustin Hoffman et selon des faits réels.

J’ai bien aimé ce film de Michael Noer avec Charlie Hunnam, Rami Malek et Eve Hewson. JP a trouvé qu’il y avait des longueurs (notamment quand il se retrouve à l’isolement mais en même temps cela s’étend sur plusieurs années de sa vie !). Pour ma part, je ne me suis pas ennuyée malgré la durée d’1 h 57 du film. Les deux acteurs principaux sont criants de vérité.

Je classe ce film en 26ème position et lui donne deux étoiles.

25 septembre 2018

Faux départ

Présentation de l’éditeur

Ma foi, qu’est-ce donc que la vie, la vie qu’on vit ? D’expérience, elle a la douceur d’un airbag en béton et la suavité d’un démaquillant à la soude, la vie ne serait-elle qu’une épaisse couche d’amertume sur le rassis d’une tartine de déception ? Pas moins, pas plus ? C’est en tout cas la démonstration que nous livre Marion Messina, l’Emmanuel Bove de ces temps, dans Faux départ, son premier roman. À ma gauche, Aurélie, à ma droite Alejandro ! Entre la Grenobloise de toute petite extraction qui crève la bulle d’ennui dans une fac facultative, souffre-douleur d’un corps en plein malaise, et le Colombien expatrié, ça s’aime un temps mais ça casse vite. D’aller de Paris en banlieue et de banlieue à Paris, d’œuvrer comme hôtesse d’accueil, de manger triste, coucher cheap et vivre en rase-motte, rencontrer Franck puis Benjamin ne change que peu de choses à l’affaire. Renouer avec Alejandro ne modifie guère la donne : l’amour fou, la vie inimitable, le frisson nouveau sont toujours à portée de corps, mais jamais atteints. Toujours en phase d’approche, jamais d’alunissage. Marion Messina décrit cette frustration au quotidien avec une rigueur d’entomologiste. Que voulez-vous, la vie fait un drôle de bruit au démarrage. Jamais on ne passe la seconde. Faux départ, telle est la règle.

Vous lisez la présentation de l’éditeur et vous avez un résumé parfait du ton du livre. C’est sombre, c’est noir, c’est triste, c’est pessimiste, c’est long, … Je me suis ennuyée, pas une seule lueur d’espoir dans ce livre de Marion Messina. C’est pourtant un livre qui était recommandé dans le Biba de septembre (pas que ce soit une référence mais c’est ce qui a suscité mon achat). Je n’ai eu qu’une envie : arriver à la fin du livre pour passer à autre chose !

Je classe ce livre en 388ème position et ne lui donne pas d’étoile (et j'aurais peut-être même dû mettre un moins).

12 mars 2019

Henri Wallon, de la psychologie génétique aux pratiques émancipatrices de l'Education Nouvelle

Présentation de l’éditeur :

Pourquoi tant d'écoles en France portent-elles le nom d'Henri Wallon ? Cette célébrité tient au fait qu'il est avec Paul Langevin, un des co-auteurs d'un plan de rénovation de l'enseignement. Ce projet fut repoussé certes, mais certaines de ses propositions sont encore d'actualité. Beaucoup moins connues du grand public, sont ses recherches en psychologie qui révolutionnèrent cette discipline remettant en cause la psychologie traditionnelle idéaliste. Diffusée dans ses ouvrages, dans son enseignement, et lors de nombreuses conférences, cette psychologie génétique rendant compte du développement mental de l'enfant servit de référence à de nombreux acteurs de l'Education nouvelle et de l'Education populaire. C'est cette filiation que l'auteur de ce livre s'efforce de reconstituer. Les fondements théoriques élaborés par les travaux d'Henri Wallon sont pertinents pour concevoir des pratiques pédagogiques rendant tous les apprenants capables de développer leur pensée et de participer à l'élaboration de solutions aux questions auxquelles l'humanité est confrontée.

J’ai acheté ce livre « Henri Wallon – de la psychologie génétique aux pratiques émancipatrices de l’Education Nouvelle » par Michel Huber pour aider Antoine à faire la biographie d’Henri Wallon dans le cadre d’un travail de groupe à rendre. De son côté, je lui ai acheté « L’évolution psychologique de l’enfant » d’Henri Wallon.

Ce livre, comme beaucoup d’autres livres écrits par des spécialistes, ne se met pas à la portée du lecteur lambda. Il y a beaucoup de phrases alambiquées avec des mots compliqués et même avec wikipédia à portée de mains, la lecture en reste fastidieuse.

J’imagine mon fils en train de lire ce livre. Je ne suis pas sûr qu’il en retienne grand-chose, tout comme moi, à part les grandes lignes :

  • Henri Wallon (1879-1962) était tout d’abord attiré par l’enseignement (école normale supérieure, agrégation de philosophie) avant de se tourner vers la médecine (et plus particulièrement la psychiatrie de l’enfant).
  • Il a participé à la création de la Ligue internationale pour l’éducation nouvelle (courant pédagogique qui défend le principe d'une participation active des individus à leur propre formation. Elle déclare que l'apprentissage, avant d'être une accumulation de connaissances, doit être un facteur de progrès global de la personne).
  • Il fonde un laboratoire d’enseignement et de recherche dans une école de Boulogne-Billancourt et un centre d’orientation professionnel.
  • Il soutient une thèse sur les « stades et troubles du développement moteur et mental de l’enfant. Il obtient une chaire au Collège de France sous le nom de « psychologie et éducation de l’enfance ».
  • Il fonde le « Renouveau » où il accueille 100 orphelins de guerre.
  • Il deviendra Ministre de l’éducation nationale et déposera le « plan Langevin Wallon » à l’assemblée Nationale.

Ce livre écrit par Michel Huber sur Henri Wallon, s’étend de 1925 jusqu’à aujourd’hui, donc on dépasse le cadre de l’œuvre d’Henri Wallon… même si l’auteur tend toujours à se rapprocher des enseignements de celui-ci (ex : l’expérience au Tchad, par exemple, menée par Henri et Odette Bassis a démarré en 1971).

Certains passages sont plus faciles, notamment à la fin, mais cela reste un livre de spécialiste pour des spécialistes.

Il m’a fallu 19 jours pour lire les 174 pages de cet ouvrage ! Preuve s’il en est, de la difficulté de le digérer…

Je classe ce livre en 440ème position et ne lui donne pas d’étoile.

 

12 mai 2019

La soeur de l'ombre (tome 3)

Présentation de l’éditeur

Star d'Aplièse est à un carrefour de sa vie après le décès brutal de son père bien-aimé, le millionnaire excentrique surnommé Pa Salt par ses six filles, toutes adoptées aux quatre coins du monde. Il leur a laissé à chacune un indice sur leurs origines, mais Star, la plus énigmatique, hésite à sortir du cocon qu'elle s’est créé avec sa sœur CeCe. Désespérée, elle décide de suivre le premier indice, qui l'entraîne dans une librairie de livres anciens à Londres... Un siècle auparavant, l'indépendante et entêtée Flora MacNichol jure qu'elle ne se mariera jamais. Elle est heureuse et en sécurité dans sa demeure du Lake District, vivant à proximité de son idole, Beatrix Potter, lorsque divers événements qu'elle ne maîtrise pas l'entraînent à Londres, dans la maison de l'une des hôtesses les plus réputées dans la haute société edwardienne : Alice Keppel. Flora est tiraillée entre un amour passionnel et ses devoirs envers sa famille, mais arrive à trouver sa place sur l'échiquier – qui comporte des règles que seuls certains connaissent, jusqu’à ce qu'un mystérieux gentleman lui révèle ce qu'elle a cherché durant toute sa vie...

Voici donc le troisième tome de la série de Linday Riley. Je l’ai préféré au deuxième que j’avais préféré lui-même préféré au premier. Certainement car j’ai davantage aimé l’histoire des ancêtres de la famille biologique de Star. Le personnage central de Flora est particulièrement attachant. Au point où j’ai parfois eu du mal à revenir au temps présent et la scène des « retrouvailles » de Star ne m’a pas parue juste (au sens de justesse et non pas de justice). Ce qui est également amusant, ce sont les moments où les sœurs se rencontrent, moment que l’on a déjà vécu dans les tomes précédents mais vu du côté de l’autre protagoniste.

Je classe ce livre en 110ème position et lui donne 3 étoiles. Je vais m’empresser de télécharger le tome 4…

10 juin 2019

L'art de perdre

Présentation de l’éditeur

L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ? Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.

J’ai eu quelques difficultés au début du livre à me concentrer sur l’histoire, sur les personnages. Puis, à partir du départ de l’Algérie, je suis rentrée dans l’histoire de ces 3 générations de Harkis. Les situations des personnages sont bien étudiées, celle de celui qui décide de partir et d’emmener sa famille (Ali), la génération suivante qui s’adapte à la vie française et oublie peu à peu les souvenirs du pays d’origine et la langue (Hamid), et enfin celle de la génération qui naît en France et qui veut essayer de comprendre les pourquoi et les comment de l’histoire familiale (Naima). Cette génération se sent française mais pas tout à fait dans le regard des autres. Cette double culture et ce sentiment d’appartenance à l’une ou à l’autre en fonction des situations et des évènements sont très bien décrits par l’auteur Alice Zeniter.

Je classe ce livre en 83ème position et lui donne 3 étoiles. J’ai beaucoup appris sur la guerre d’Algérie avec ce livre (un peu comme le livre de Victoria Hislop que j’avais bien aimé aussi « Une dernière danse » m’avait permis d’en savoir davantage sur la guerre civile espagnole).

14 juin 2019

Un jour, un arbre...

Présentation de l’éditeur

Du haut de mes trente-deux mètres,

je les regarde vivre sur la place du village.

Depuis cent trois ans, je partage leurs nuits et leurs jours,

j’effeuille leurs amours et parfois j’envie leurs cris de joie.
 

En ce matin de printemps, un avis d’abattage est cloué

sur le platane centenaire qui ombrage ce village de Provence.

Entraînés par un petit garçon effronté, sept habitants s’unissent

pour découvrir qui souhaite la mort du géant.

Ensemble, ils combattent cette sentence absurde,

tandis que l’arbre les observe et vibre avec humour et philosophie

au rythme de leurs émotions et de leurs conflits.

Qui l’emportera… le pouvoir ou la solidarité ?

Aux premiers jours de l’été, Clément, Suzanne, Fanny

et les autres ne seront plus les mêmes.

 

Bon, j’ai trouvé ce roman "gentillet". Dommage, car les personnages sont bien campés et bien décrits et on s’attache à leur personnalité. On sait ce qu’il advient de l’arbre mais on ignore ce qu’il advient des personnages, comme si l’on n’était témoin que d’une tranche de vie sans avoir la possibilité de connaître la suite, d’où un certain manque, à mon sens. 

J’avais déjà lu un livre de Karine Lambert « L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes » et il est classé actuellement en 306ème position avec une étoile. 

Je classe ce livre « Un arbre, un jour » en 228ème position et lui donne une étoile.

18 août 2019

Comme une ombre

Présentation de l’éditeur

Alexandra, la ravissante fille du milliardaire Richard Dickinson, se cherche en parcourant le monde. D'un tempérament plutôt indépendant, elle ne veut plus de sa jeunesse dorée ni des gardes du corps qui la suivent partout. D'ailleurs, elle s'acharne à les faire craquer les uns après les autres... Cependant, avec le nouvel ange gardien dont son père l'affuble, les choses s'annoncent différemment: en bon militaire, Tom Drake semble bien décidé à remplir sa difficile mission et à résister aux affronts de celle qu'il considère comme une petite fille gâtée. De Rio aux mystérieux palais sahariens, Tom la suivra comme une ombre. Coûte que coûte. Pourtant, à Marrakech, lorsqu'Alexandra lui joue un mauvais tour en faisant croire qu'elle a été enlevée, Tom est à deux doigts de jeter l'éponge. Mais il résiste encore. Et quand Alexandra est réellement kidnappée, il est le premier à risquer sa vie pour sauver celle de la jeune femme...

J’aime beaucoup les livres de Gilles LEGARDINIER mais là, j’ai été fort déçue. Qu’il se soit essayé à écrire cette fois une histoire à l’eau de rose n’est pas le problème. Le souci c’est que les deux personnages principaux ne sont pas vraiment décrits, extérieurement oui mais pas vraiment intérieurement. Ils manquent de fond à mon sens. D’autre part, les cent dernières pages (sur 272 que compte l’histoire) ne sont absolument pas crédibles, enfin, pour moi. Ce que je ne comprends pas c’est son désir de le faire rééditer presque 20 ans après, comme si c'était une perle qui était passée inaperçue... Payer 11,90 euros pour cette histoire décevante me fait un peu mal. Je n’y vois qu’un but commercial et profiter du nom qu’il s’est fait ensuite pour gagner de l’argent sur un livre qui ne le mérite pas vraiment. La préface où il explique qu’il l’a coécrit avec son épouse nous laisse espérer le meilleur d’où la déception encore plus grande.

C’est le 9ème livre que je lis de cet auteur, voici le classement des précédents :

-      « complètement cramé » classé en 18ème position avec 3 étoiles

-      « Le premier miracle » classé en 23ème position avec 3 étoiles

-      « Et soudain tout change » classé en 39ème position avec 3 étoiles

-      « Quelqu’un pour qui trembler » classé en 40ème position avec 3 étoiles

-      « Ca peut pas rater » classé en 62ème position avec 3 étoiles

-      « Demain j’arrête » classé en 64ème position avec 3 étoiles

-      « Une fois dans ma vie » classé en 325ème position avec 1 étoile

-      « Nous étions les hommes » classé en 409ème position avec 0 étoile

Pour ce dernier livre que je viens de terminer, je le classe en 311ème position et lui donne gentiment une étoile.

 

28 août 2019

Le jour où les lions mangeront de la salade verte

Quatrième de couverture

Maximilien Vogue, homme d’affaires puissant et charismatique, ne manque pas d’assurance. Il est même l’archétype du lion rugissant au caractère bien trempé, prompt à vouloir tout diriger et contrôler. C’est typiquement pour ce profil d’hommes et de femmes que Romane Gardener, piquante trentenaire, a créé son programme de relooking intégral de mentalité. Réveiller la sensibilité, l’écoute et la bienveillance chez ses clients, amener un peu de douceur et d’humanité dans ce monde de brutes, voilà ce qui l’anime ! Lui, si fier, elle, si passionnée… La rencontre entre Maximilien et Romane ne va pas être de tout repos. Une chose est sûre : elle va avoir du fil à retordre… pour son plus grand bonheur !

J’ai déjà lu un livre de cette auteure « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une ». Je l’avais classé en 252ème position avec une étoile.

Concernant celui-ci « Le jour où les lions mangeront de la salade verte », je n’ai pas bien compris le rapport avec le titre (où est la salade ? la formation proposée ? douteux comme rapprochement). Ensuite, j’ai trouvé que c’était assez « simpliste ». Ne serait-ce que le mal à combattre, l’appeler la burnerie (du mot burnes ! bof, bof). Des conseils plutôt évidents sans réelle explication pour les mettre en œuvre. Les situations ne sont pas très crédibles. Je vois mal un chef d’entreprise accepter d’échanger les rôles, se mettre en « danger » dans différentes situations et prendre autant de temps pour modifier son management. Je trouve aussi que la « petite » entreprise de Romane a beaucoup de moyens, ce n’est pas forcément proche de la réalité, là non plus. Et puis, l’histoire entre Maximilien et Romane, deux héros très beaux, qui réussissent dans la vie et tout et tout, on la sent venir très vite. Trop évident là encore (et leur crises de jalousie successives à la fin, pfff, de trop !).

Donc pas très convaincue de l’ensemble.

Je classe ce livre en 410ème position et ne lui donne pas d’étoile.

23 juin 2019

Le café des petits miracles

Présentation de l’éditeur

Éléonore Delacourt a vingt-cinq ans et aime la dolce vita. Elle ne court pas, elle se promène. Elle n'est pas impulsive, mais réfléchie. Elle ne déclare pas sa flamme, elle préfère en rêver. Timide et romantique, elle adore s'évader dans les livres et croit aux présages, petits messagers du destin. Elle n'a pas hérité de l'intrépidité de sa grand-mère, qui l'a pourtant élevé et lui a légué l'objet qu'elle chérit le plus : une bague en grenats avec une gravure en latin Omnia vincit amor. Elle n'est a priori pas le genre de fille qui, de but en blanc, vide son compte en banque et, par une froide matinée de janvier, saute dans un train à destination de Venise ! Mais parfois la vie est imprévisible et une phrase énigmatique retrouvée dans un vieux livre peut avoir des conséquences inattendues...

C’est le deuxième livre que je lis de Nicolas Barreau et je pense que ce sera le dernier (!). Le premier c’était « Le sourire des femmes » et je l’avais classé en 356ème position et une étoile, ce qui n’était déjà pas folichon mais là avec « le café des petits miracles », on va chuter encore dans le classement.

C’est un roman classé comme littérature mais c'est carrément de la lecture sentimentale à l’eau de rose, sans grand intérêt hormis le fil rouge de la vie de la grand-mère de l’héroïne (et encore !). Il y a des événements carrément improbables (la rencontre de 4 des personnages de l’histoire qui se retrouvent au même endroit au même moment, par exemple).

On sent un auteur qui aime les livres (c’était déjà le cas dans « le sourire des femmes ») mais cela ne suffit pas à alimenter l’histoire.

Je classe ce livre en 418ème position et ne lui donne pas d’étoile.

Next !

28 mai 2020

Rive-Reine

Présentation de l’éditeur :

Dans Rive-Reine, l'Helvétie d'après 1815, indépendante et neutre, devient terre d'asile des patriotes européens. Genève et Lausanne sont d'importants carrefours intellectuels. La Confédération entre dans l'ère moderne : premiers bateaux à vapeur, naissance de l'industrie alimentaire, amélioration du réseau routier, mécanisation de l'horlogerie, essor des banques, urbanisation, développement du tourisme. Ces années ne sont pas exemptes de conflits internes, politiques ou religieux. Sous le signe du progrès, hommes et femmes s'aiment, se fuient, se poursuivent avec passion, dans de nouveaux épisodes de la tendre guerre des sexes. Les lecteurs de Rive-Reine retrouveront Blaise de Fontsalte, fidèle à la dame de Belle Ombre ; Axel, partagé entre deux pères, dilettante aventureux, voyageur romantique, mais Vaudois fidèle à son lac et à ses vignes ; Chantenoz, philosophe-poète; Guillaume, prototype des Suisses qui firent fortune en Amérique; Flora, l'Italienne. Ils découvriront de nouveaux acteurs de l'humaine romance : un banquier genevois et sa famille, une ardente Tsigane, pasionaria présente dans toutes les révoltes. La Suisse apparaît alors, en dépit des risques de désunion, comme le modèle d'une confédération continentale possible. Un exemple à retenir, pour notre Europe livrée à de sanglants conflits.

J’ai beaucoup aimé suivre les aventures d’Axel Métaz. Le problème c’est qu’elles sont noyées parmi les références historiques intéressantes mais par trop nombreuses et font parfois ressembler ce livre à un livre d’histoire plutôt qu’à un roman. Il y a trop de dates, trop de personnages et de faits historiques, d’hommes politiques, trop de peintres, d’écrivains ou d’artistes cités pour qu’on puisse en retenir un minimum. Trop d’histoire tue l’histoire.

Un court extrait (page 742) :

"- contrairement à ce que croient les gens simples, les souvenirs ne comblent pas le vide créé par la disparition d'un être cher. Ils le creusent, car chaque réminiscence d'un passé commun rend plus évidente l'absence de l'autre, dit seulement le professeur, pour marquer sa compréhension."

Je classe ce livre de Maurice Denuzière en 320ème position et lui donne une étoile.

10 août 2021

Les lettres à Juliette

Présentation de l'éditeur :

Nina n'a pas été épargnée par la vie. À 18 ans, c’est une jeune écorchée vive. Son cœur a perdu toute envie de battre. Pour qui, pour quoi le ferait-il ? Imprégnée de l’histoire de Roméo et Juliette, son couple modèle, elle entreprend, seule, un voyage sur la terre célébrée par Shakespeare. De rencontres en découvertes, elle prendra conscience que la vie, si injuste soit-elle, sait aussi apporter des moments de bonheur. Saura-t-elle les reconnaître ? Ce voyage lui permettra-t-il de trouver enfin un sens à sa vie ?

J'ai l'impression de faire les mêmes commentaires sur les différents livres que je lis en ce moment. Cette dernière lecture, roman de Ninon Amey, est gentillette, un peu trop romantique et fleur bleue à mon goût. Le comportement de Nina est limite caricatural. Pourtant il y a de bonnes idées mais c'est un peu trop plein de bons sentiments. Quant à la rencontre fortuite à la fin, carrément pas crédible ! 

Je classe ce livre en 485eme position et ne lui donne pas d'étoile.

 

14 août 2021

L’été des herbes sèches

Présentation de l'éditeur :

Durant l’été 70, un adolescent passe ses vacances dans la ferme d’un oncle, perdue dans une vallée de l’Aveyron. On y travaille encore à l’ancienne, les journées sont laborieuses, le mode de vie archaïque et les mœurs rudes, mais le garçon s’attache à ce monde à l’agonie, dont l’oncle est l’un des derniers survivants…

J'ai bien aimé ce livre de Daniel Crozes, entre le roman biographique, historique et le documentaire. Il détaille bien les rudes condirions de vie des paysans de l'époque, non encore motorises et fiers de leur labeur, même s'ils ont de faibles revenus.

J'ai moins aimé le manque "d'aération" du texte : très peu d'interlignes entre les paragraphes, même les dialogues ne permettent pas de revenir à la ligne ! Ce n'est pas très confortable et/ou agréable à lire.

Je classe ce livre en 365ème position et lui donne une étoile.

25 novembre 2020

Chimères

Quatrième de couverture :

« Je m’étais toujours intéressée aux histoires passionnelles, donc je m’intéressai à Mme Talbot et à William Mullan. Je croyais en la passion comme d’autres croient en Dieu : tout en découle. » Parce que la passion est la grande affaire de sa vie, Kathleen veut écrire sur le scandale que suscita, peu après la grande famine, la liaison entre une aristocrate anglaise du XIXe siècle et son palefrenier irlandais. Mais ses recherches la confrontent insidieusement à son propre passé : dans un va-et-vient entre l’Irlande de 1850 et celle de son enfance, elle met en lumière les fatalités de l’histoire.

C’est un gros livre que celui de Nuala O’Faolin : 691 pages. Au début, je les ai vu défilées lentement, je me suis dit que cela allait être long… Puis on finit par s’intéresser aux pérégrinations de l’héroïne. Ce qui m’a paru un peu particulier ou compliqué, ce sont ses débuts d’histoire dans le passé puis retours dans le présent, puis on revient à un autre évènement qu’elle sort de sa mémoire et ainsi de suite pour finalement avoir la totalité du souvenir par petit bout.

C’est l’histoire d’une femme, mais également l’histoire des femmes avec les choix que l’on fait et que l’on assume plus ou moins, les erreurs que l’on commet, les douleurs, les désirs, de la solitude, de la sexualité, les sentiments et ressentiments, de l’exil aussi. Elle n’hésite pas à se mettre à nu. Elle épingle sa vie comme un papillon et la regarde avec un microscope. Elle parle beaucoup également de la relation (ou la non-relation) qu’elle a eu avec ses parents et les conséquences de son éducation sur sa vie.

Elle raconte en parallèle l’histoire d’un couple, issu d’un jugement pour adultère en 1848 au moment de la famine en Irlande et fait des parallèles par rapport à sa propre vie même si elle n’a jamais lié sa vie à un homme. Elle parle de l’Irlande, de ses paysages, du poids du catholicisme, de la relation entre les anglais et les irlandais.

Je classe ce livre en en 158ème position (sur 600) et lui donne 2 étoiles (à cause du début un peu laborieux, j’ai tout de même mis 13 jours pour lire 691 pages…).

PS1 : J’ai lu ce livre car il figure parmi les livres cités dans « la libraire de la place aux herbes » de Eric de Kermel.

PS2 : Ce livre est le 600ème que je mets dans mon classement.

PS3 : On ne sait pas vraiment ce qu'il advient de Marianne, accusée d'adultère en 1850... C'est un peu dommage.

18 août 2020

Tout ce que tu vas vivre

Présentation de l’éditeur

Le cœur du père de Dom cesse de battre dans les bras d'une femme qui s'éclipse après avoir ouvert aux secours. Orphelin à quinze ans, Dom tente de recoller les morceaux et se lance sur la piste de cette mystérieuse amoureuse. Mais un nouveau coup de tonnerre éclate lorsqu'il reçoit les condoléances d'un inconnu qui aurait rencontré ses parents en Argentine, juste avant la naissance de leur fille. Seulement voilà, Dom est fils unique ! Cette révélation fracassante en entraîne d'autres qui le conduisent à quitter son île de Groix pour aller doubler le cap Horn, au pays des glaciers bleus, à la recherche de la vérité.

J’avais déjà lu un livre de Lorraine Fouchet « entre ciel et lou » classé en 44ème position avec 3 étoiles.

Pour « Tout ce que tu vas vivre », j’ai apprécié les personnages et les petits (ou gros) secrets de chacun que l’on découvre au fur et à mesure. J’ai bien aimé les chapitres alternativement racontés du point de vue des deux personnages principaux. Ce livre nous rappelle l'envie et la nécessité de profiter de chaque bon moment de la vie.

Je classe ce livre en 140ème position et lui donne 3 étoiles.

25 mars 2021

Lettre ouverte au monde musulman

Présentation de l’éditeur

Face au djihâdisme meurtrier, les consciences du monde musulman se sont indignées : "pas en mon nom", ont-elles crié pour refuser la confusion entre la barbarie de cet islamisme et la civilisation de l'Islam. Mais cette indignation est-elle suffisante ? Ne faut-il pas aussi que le monde musulman se remette en question ? Qu'il se demande pourquoi le monstre terroriste a choisi de lui voler son visage plutôt qu'un autre ?

C’est un court livre intéressant écrit par un philosophe de cultures française et musulmane. Il a le courage de critiquer ouvertement la religion musulmane mais l’occident en prend également pour son grade. Je n’ai d’ailleurs pas forcément compris pourquoi il oppose l’islam à l’occident et pas l’islam au christianisme. Abdennour Bidar prône la reconnaissance des richesses des deux cultures qui devraient davantage communiquer et chercher à se comprendre. Chaque culture a des travers qu’elle devrait chacune essayer de combattre.

Je classe ce livre en 342ème position et lui donne une étoile.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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