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Le petit monde de So et de Fi
30 mars 2011

Les heures souterraines

J'ai avalé "Les Heures souterraines" de Delphine de Vigan en deux jours même si au lieu de souterraines j'aurais plutôt dit sombres mais ça revient un peu au même finalement.

L'auteur nous raconte les histoires parallèles de Mathilde et de Thibault qui ne se connaissent pas. Mathilde, adjointe au Directeur Marketing d'une grosse entreprise, connaît des difficultés dans son travail. Thibault, médecin, ne se satisfait plus de la relation qu'il entretient avec sa maîtresse. Tous les deux vont devoir procéder à des choix.

Sans trop vouloir détailler le livre, on se demande au milieu si les deux héros vont finir par se rencontrer et plus on avance, plus on sait...

Je le classe en 28ème position et lui décerne une étoile. J'aurais mis un peu plus s'il y avait eu au moins une lueur d'espoir !

Du coup, je n'ai plus rien à lire. Mon chéri m'a commandé 3 livres sur Amazon (que j'ai choisis) mais il faut le temps de la livraison.

Sinon, j'ai découvert un site de lecture qui a l'air pas mal. Il s'appelle A à Z Guide de la bonne lecture. Chacun y va de son commentaire et décerne des étoiles (tiens ? cela me rappelle quelque chose !!!). Je vais approfondir le sujet mais j'y mettrais bien quelques contributions... Voici l'adresse du site, si ça vous dit d'aller voir :

http://www.guidelecture.com/nouveautes.asp

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10 avril 2011

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates et l'agenda

Aujourd'hui, je vais vous parler de 2 livres lus cette semaine.

Le premier s'appelle "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows et le second "L'agenda" d'Hélène Montarde.

Pour la petite histoire, j'avais vu le "cercle littéraire" une première fois dans les rayons de la FNAC et le résumé de la quatrième de couverture ne m'avait pas plus attirée que cela. J'ai ensuite lu un article encourageant sur ce livre et quand je l'ai revu dans mon supermarché habituel je l'ai acheté et j'ai bien fait !

Il s'agit de l'histoire de Juliet, écrivain anglaise. Juste après la seconde guerre mondiale, elle reçoit la lettre d'un inconnu habitant sur l'île de Guernesey, membre d'un cercle de littérature créé au tout début pour échapper à une patrouille allemande. Au fur et à mesure de leur correspondance, Juliet découvre son univers et celui de ses amis qui lui écrivent à leur tour, cela lui inspire le thème de son nouveau livre.  Elle se rendra ensuite à Guernesey et cela bouleversera le cours de sa vie.

J'ai beaucoup aimé. Il est fait référence à d'autres oeuvres de la littérature, notament "Jane Eyre" et "Orgueil et Préjugés" (encore mes 2 livres préférés !!! voir mon précédent billet) et bien d'autres que je vais me procurer. Je n'oublie pas mon classement cette fois-ci : je le classe en 6ème position et lui décerne, bien sûr, 3 étoiles !!!

Quand à "l'agenda", il fait 110 pages que j'ai lues en 1 heure en début d'après-midi. C'est l'histoire d'un collégien de 12 ans, qui trouve un agenda au CDI et qui va tenter de découvrir à qui il appartient. J'ai proposé à Antoine de le lire. Il n'a pas lâché le livre cet après-midi aussi, même s'il n'a pas tout compris à la fin... et que j'ai dû lui expliquer qui est réellement qui... A présent, c'est JP qui le lit, à suivre...

Je le classe en 13ème position et lui donne 2 étoiles, ce qui n'est déjà pas si mal. Je le conseille, il est vraiment touchant.

 

21 avril 2011

Tom, petit tom, tout petit homme, Tom

Tom a onze ans. Il vit dans un mobil-home avec Joss, sa mère qui l'a eu à treize ans et demi. Comme Joss sort le soir ou part en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre… Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de son jardin, incapable de se relever. Elle serait certainement morte si le petit Tom n'était pas passé par là…

C'est l'histoire de "Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom" de Barbara Constantine.

Une très jolie histoire à lire (même si la fin me laisse un manque... de précision).

Je la classe en 14ème position et lui donne 2 étoiles.

30 mai 2011

Trois femmes puissantes

Je viens de terminer "trois femmes puissantes" de Marie Ndiaye. J'avais vu plusieurs fois ce prix Gongourt en magasin et lu la 4ème de couverture et j'avais hésité à l'acheter. Et puis, à Pâques, ma soeurette me l'a acheté.

Il s'agit en fait, non pas d'une histoire mais de trois histoires différentes et successives qui parlent de 3 femmes Norah, Fanta et Khady Demba (d'où le titre).

Norah, la quarantaine, arrive chez son père en Afrique. Le tyran égocentrique de jadis lui demande de défendre son fils (le frère de Norah) qui est en prison (elle est avocate). Fanta enseigne la français à Dakar, mais elle a été obligée de suivre en France son compagnon Rudy, qui s'avère incapable d'offrir à Fanta la vie riche et joyeuse qu'il lui promis. Khady Demba est une jeune veuve africaine. Sans argent, elle tente de rejoindre une lointaine cousine, Fanta, qui vit en France.

Jusqu'à la fin, j'ai cherché un lien entre ses 3 récits (Khady doit être la cousine de Fanta, le père de Norah doit être celui qui a racheté le centre de vacances au père de Rudy...) mais en fait il n'y en a pas (!).

J'ai eu beaucoup de mal aussi avec les longues phrases tarabiscotées (celles qui ont dû plaire au jury du Goncourt).

C'est pourquoi, je classe ce livre en 44ème position -désolée soeurette :o( j'aurais bien voulu un meilleur classement- et ne lui donne pas d'étoile.

J'ai regardé les avis sur internet : soit les lecteurs ont adoré, soit ils n'ont pas compris (malheureusement beaucoup plus nombreux). Je dois faire partie de la seconde catégorie.

14 juillet 2011

La dictée

La dictée de Jean Cosmos raconte l'histoire d'une famille, originaire de l'Aveyron, qui s'étale sur 100 ans, de 1881 à 1980.

Paulin Labarthe, ancien imprimeur, se réfugie dans la vieille maison léguée par sa mère. Voyant qu’il possède des livres, Maria, jeune veuve, le supplie d’apprendre à lire à son fils, Louis. En échange, elle fera son ménage. Un véritable amour les rapproche bientôt. Quant au jeune Louis, sauvageon inculte qui ne parlait que patois, il fait de rapides progrès. Il est bientôt admis premier à l’École normale. Il sera instituteur et trois générations après lui décideront de suivre la même voie.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, enfin j'ai adoré la première moitié, un peu moins le quart suivant et apprécié le dernier quart. En fait, toute la vie de Louis et sa vocation pour le métier d'instituteur m'a passionné, la période de la première et deuxième guerre un peu moins et j'ai bien aimé la fin avec la naissance de la vocation de Carole, 4ème génération.

Je classe ce livre en 11ème position et lui donne 3 étoiles.

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16 juillet 2011

Du vent dans les mollets

Dernière lecture, "Le vent dans les mollets" de Rachèle Moussafir.

C'est l'histoire de Rachel, une petite fille espiègle de 9 ans entourée d'une institutrice humiliante, de parents sévères et d'une copine garce. Depuis la rentrée, Rachel dort toute habillée avec son cartable. Ses parents décident de l'emmener consulter Madame Trebla, une pédopsychiatre.

Petit livre d'une centaine de pages, avalées en un peu plus d'une heure.

Je classe ce livre en 27ème position et lui met 2 étoiles.

20 juillet 2011

La délicatesse

"La délicatesse de David" Foenkinos est un livre surprenant par son style.

J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai ri, j'ai adoré.

Après 7 ans de bonheur sans tâche, Nathalie perd brutalement son mari. Après plusieurs années de difficile reconstruction, elle rencontre un homme qui, à première vue, n'a rien pour lui plaire.

Il y a des phrases que j'ai beaucoup aimé :

1ère page : Elle avait traversé l'adolescence sans heurt, respectant les passages piétons".

19ème page : "Est-ce  que tu peux faire un peu moins de bruit ? demanda-t-il

- oui, d'accord

- je suis en train de faire un puzzle très important.

Alors Nathalie se fit discrète, respectant l'application de son fiancé. Ce puzzle paraissait différent des autres. (...) Des boucles qui se révélaient être des lettres (...) Oui, elle pouvait lire maintenant ce qui était écrit : Veux-tu devenir ma femme ?

76ème page : Selon le Larousse, la moquette n'est qu''"un tapis vendu au mètre". Voilà une expression qui justifie le caractère minable de son existence.

128ème page : Je veux bien vous voir, avait-il dit, mais par téléphone.

199ème page : Oh moi, tu sais, je ne me suis pas inquiétée depuis 1945. Alors ça va. Allez, installez-vous.

Je classe ce livre en 10ème position et lui décerne 3 étoiles.

 

 

3 août 2011

A la gloire de mon père

Je viens de lire "A la gloire de mon père" de Marcel Pagnol.

Il s'agit du premier tome du roman autobiographique de Marcel Pagnol.

Celui-ci nait en 1895. Sa mère, Augustine, est couturière. Lorsqu’elle doit s’absenter, elle confie la garde de l’enfant à son père, instituteur, qui le place au fond de la classe pendant les cours. Ainsi Marcel sait-il lire et écrire très tôt. La soeur d’Augustine, Rose, épouse Jules à Marseille, de dix ans plus âgé qu’elle. Malgré leurs différences Joseph Pagnol et l’oncle Jules vont apprendre à s’apprécier. Ensemble, ils louent une petite maison dans les garrigues, la  "Bastide neuve", pour les vacances d’été. Vont suivre les premières parties de chasse.

C'est facile à lire et on suit la vie des différents personnages.

Je le classe toutefois en 32ème position et lui donne une seule étoile car il y a quand même à peu près 45 % du livre consacrés à la chasse...

J'ai acheté le 2ème tome "Le château de ma mère". A suivre prochainement...

17 septembre 2011

Le potentiel érotique de ma femme

C'est le 3ème roman de David Foenkinos que je lis après "la délicatesse" et "nos séparations".

C'est l'histoire d'un homme fasciné par la façon dont sa femme lave les vitres. Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les oeufs d'oiseaux, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié. Alors, il s'est mis à collectionner sa femme...

Autant j'ai adoré "la délicatesse" et apprécié "nos séparations", autant je n'ai pas jamais vraiment accroché à l'histoire d'Hector dans "le potentiel érotique de ma femme". Je n'ai nicretrouvé le style, ni les appartés de l'auteur comme dans les 2 premiers romans et que j'appréciais particulièrement.

Je le classe donc en 53ème position et ne lui donne aucune étoile.

11 octobre 2011

La voleuse de livres

La voleuse de livres de Markus Zusak est une histoire qui se situe en Allemagne en 1939, racontée par un narrateur peu ordinaire : la Mort. Liesel Meminger et son jeune frère sont envoyés par leur mère dans une famille d'adoption, à l'abris, en dehors de Munich : le père de Liesel a en effet été emporté par le souffle d'un seul et étrange mot - communisme -, et Liesel a vu la peur d'un destin semblable se dessiner dans les yeux de sa mère. Sur la route, la Mort rôde autour des enfants, réussit à s'emparer du petit garçon. Durant l'enterrement de son petit frère, Liesel ramasse un objet singulier pour elle qui ne sait pas lire, un livre, "Le manuel du fossoyeur", dont elle pressent qu'il sera son bien le plus précieux, peut-être sa protection. Commence alors entre elle et les mots une étrange histoire d'amour. Poussée par un incoercible besoin de comprendre ce qu'il se passe autour d'elle, Liesel, avec l'aide de Hans, son père adoptif, décide d'apprendre à lire. A mesure que l'histoire avance, la Mort s'empare de nombreuses vies mais Liesel et ses livres continuent à lui échapper.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais après j'ai suivi avidement l'histoire de la fillette dans l'Allemagne Nazie et tout ce qu'elle contient d'horreurs. J'ai toutefois ressenti 2 déceptions :

- j'aurais aimé que le livre qu'elle finit par écrire devienne un roman publié et qu'elle en fasse son métier puisqu'elle adore tant les mots,

- on ne sait pas ce que devient Max, le juif caché dans la cave, en dehors du fait qu'il survive à Dachau.

Je classe ce roman de 632 pages (ce qui explique un peu le laps de temps écoulé depuis le dernier ouvrage listé sur mon blog, j'ai mis un mois pour le lire !) en 19ème position et lui décerne 2 étoiles.

 

17 octobre 2011

Les petites soeurs

Le suicide de Sarah à Los Angeles marque le début de l’intrigue. Avant de mourir, Sarah, 3ème fille d'Albert, patriarche autoritaire et homme d'affaires redoutable, a pensé à tout. Elle a décidé de mettre Agathe, sa nièce, sur un jeu de piste, afin de lui dévoiler les secrets de leur famille.

C'est l'histoire de la famille Debussy, pleine de rebondissements, que nous raconte Valérie Saubade dans "les petites soeurs".

On ne s'attend pas à la fin de l'intrigue et l'on va de surprise en surprise.

Je classe ce livre en 20ème position et lui donne 2 étoiles.

3 novembre 2011

Prenez soin du chien

Je viens de terminer la lecture de "Prenez soin du chien" de J.M. Erre et suis ravie d'en être venue à bout.

Rue de la Doulce-Belette, Max Corneloup, auteur de romans-feuilletons, et Eugène Ruche, peintre sur coquilles d'œuf, habitent en vis-à-vis. Chacun suspecte l'autre de l'épier. La méfiance règne, d'autant plus que le voisinage n'est pas spécialement sain d'esprit. Sans compter les commérages de Mme Ladoux, la gardienne... Quand un cadavre est découvert, c'est une véritable psychose qui s'installe. Seraient-ils allés trop loin ?

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, si réellement j'ai réussi à y entrer. Chaque personnage est une caricature. Quant à l'épilogue qui se veut certainement surprenant, j'étais pour ma part, seulement ravie d'arriver à la fin du livre pour pouvoir en attaquer un nouveau ! Seul le titre m'a plu...

Je le classe en 57ème position et ne lui donne pas d'étoile.

6 novembre 2011

L'idole

3 jours, c'est le temps qu'il m'a fallu pour lire "L'idole" de Serge Joncour, mais pas parce que j'ai dévoré le livre mais parce que j'avais qu'une seule envie, en finir vite.

Quand je commence un livre, je vais jusqu'au bout même si je n'aime pas. Je ne sais pas pourquoi...

Donc l'idole est l'histoire d'un homme qui se rend compte qu'il est devenu célèbre. On lui demande des autographes, dans la rue les gens l'observent et le montrent du doigt.

A la page 61 (le livre en compte 217) je me suis dit, franchement on n'avance pas, l'auteur parle pour ne rien dire. A la page 97, même constat...

A la page 151, j'ai eu une révélation et je me suis dit qu'on allait faire tout le livre sans connaître la raison de la notoriété subite du héros (héros, soit-dit en passant, n'ayant jamais rien fait d'intéressant dans sa vie).

A la page 187, j'ai imaginé que peut-être c'était seulement un malade, un schizofrène qui a tout inventé, les regards des autres, les plateaux de télé, ...

Et pour finir, mon intuition de la page 151 était la bonne : on ne sait rien !! 217 pages pour... rien !!!

Alors, il y a quand même deux choses que j'ai aimées dans ce livre :

- les pages blanches entre les chapitres et il y en a 60 !!! Donc en fait le livre fait seulement 157 pages.

- cette phrase page 210 : "Comme vous le voyez j'ai ma pudeur, les femmes aiment ça, même si l'excès de pudeur est justement ce qui m'interdit de leur montrer que j'en ai".

Je classe donc ce livre en 69ème position et lui décerne un "moins".

19 novembre 2011

Fourrure

Je viens de terminer "Fourrure" d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

Après l'enterrement de sa mère écrivain avec qui elle était fâchée, Ondine, découvre son dernier manuscrit, une autobiographie. On entre aussitôt dans la vie de cette jeune femme prête à tout pour devenir quelqu'un. Fille de Madame Claude dans le Paris des années 1970, puis maîtresse du grand auteur Romain Kiev, elle accomplit enfin son rêve : écrire. Les fêtes, les belles voitures, Yves Saint Laurent : on suit Zita Chalitzine dans un tourbillon d'avant crise, mais aussi dans sa chute.

J'ai beaucoup aimé ce livre au style agréable. On se prend de sympathie pour l'héroïne au caractère bien trempé et on a envie de la suivre dans les moments heureux comme dans les moments difficiles. Il y a des rebondissements, de l'insolence et de l'amour aussi...

Je classe ce roman en 19ème position et lui décerne 2 étoiles. Un vrai bon moment de lecture.

25 novembre 2011

Judoka récompensé

Hier soir, à la fin du cours de judo, l’entraîneur est revenu sur la compétition de dimanche dernier. Il avait à côté de lui, la coupe remportée par le club pour la 4ème position de celui-ci sur les 21 clubs présents ce jour là.

Il annonce qu’il va donner cette coupe au combattant le plus méritant et ayant eu de bons résultats.

En maman fière de son fils, j’ai tout de suite pensé à Antoine, qui a fini 1er en gagnant ses 4 combats et en battant notamment lors du dernier une ceinture marron (tout en sachant que d’autres de ses camarades dans d’autres catégories avaient fini 1er également comme Charlotte ou Kathleen -mais elles avaient eu moins d’adversaires à combattre-). Dans la poule d’Antoine (minimes moins de 38 kilos), il y avait Joseph, ceinture blanche de notre club, Florentin, ceinture verte également de notre club, une ceinture verte et une ceinture marron de 2 autres clubs.

L’entraîneur annonce donc que c’est Joseph qui aura la coupe car il a bien combattu. En plus de la coupe, Joseph reçoit sa ceinture jaune.

Alors je me réjouis pour Joseph, parce qu’il vient de démarrer le judo et que j’ai moi-même félicité les parents car pour une première compétition il s’est bien débrouillé mais je trouve un peu fort tout de même que lui donner la coupe alors qu’il a fini 4ème sur 5, juste parce qu’il a gagné 1 combat sur 4 contre une ceinture verte que les 3 autres ont battu. La ceinture jaune aurait à mon sens largement suffi à l’encourager.

L’entraîneur explique que c’est parce qu’il a bien suivi les conseils à l’entraînement.

Je n’aurais pas écrit ce billet si Antoine une fois dans la voiture ne m’avait pas dit qu’il espérait avoir cette coupe. Il me dit en souriant : « Joseph a suivi les conseils et a fini 4ème et moi qui apparemment ne les ai pas suivis, j’ai fini 1er !! » Antoine m’a fait remarqué également que Joseph est à présent ceinture jaune alors qu’il vient de commencer sa première saison de judo et son frère qui fait du judo depuis l’année dernière est encore ceinture blanche/jaune ( !). Antoine a eu, tout comme moi, un léger sentiment d’injustice…

Cela me fait le même effet que l’obtention des « Félicitations » au collège. Un élève qui à 15 de moyenne dans une mauvaise classe et se retrouve 1er les obtient alors qu’un élève qui a la même moyenne mais se retrouve 6 ou 7ème dans une bonne classe ne les obtient pas. Le pompon c’est quand la principale adjointe avait dit à Antoine avec 15,1 de moyenne, tu n’as pas les félicitations parce que tu as eu parfois un mauvais comportement mais si tu as la même moyenne au 3ème trimestre sans point retiré pour le comportement tu les auras et au final, même en ayant rempli le contrat, il ne les a pas obtenues !!

Pour en revenir au judo, disons-nous pour nous consoler que :

- le judo reste un sport individuel,

- cela ne doit pas être évident pour le club de faire certains choix,

- que le club existe parce qu'il y a des bénévoles pour le faire tourner et qu'ils font de leur mieux.

 

4 avril 2012

La dame en blanc

Je viens de terminer la lecture de la Dame en blanc de Wilkie Collins.

Walter Hartright, jeune professeur de dessin, se voit proposer un emploi chez un particulier, M. Fairlie, pour enseigner à ces deux nièces. La veille au soir de quitter Londres pour Limmeridge House, il rencontre une femme, entièrement vêtue de blanc, semblant fuir un grand danger et lui demandant sa route.

A son arrivée chez M. Fairlie, il rencontre ses deux jeunes élèves, Marian Halcombe et Laura Fairlie. En apercevant cette dernière, il se rend compte à sa grande stupeur qu’elle ressemble étrangement à la mystérieuse Dame en blanc… Il va tomber amoureux de Miss Fairlie mais celle-ci doit épouser Sir Perceval Glyde.

Ressurgit alors la mystérieuse dame en blanc, qui tente de mettre en garde Miss Fairlie contre Sir Perceval Glyde.

Ce roman, écrit en 1859, est considéré comme l’ancêtre des  romans policiers. Wilkie Collins a choisi une écriture à plusieurs narrateurs, comme s'il s'agissait d’un rapport d’enquête. Dès le début du roman, le lecteur est prévenu que ce qu’il va lire sont des témoignages successifs. Ce procédé permet au lecteur d’entrer dans la tête de tous les personnages et de voir les événements de leur point de vue.

Je place ce roman en 14ème position et lui décerne 3 étoiles. Il détrône le livre que j’ai lu juste avant et qui a été à l’origine de cette lecture car l’auteur du « troisième conte » parle de ses livres préférés (et notamment de Jane Eyre qui est en 2ème position de mon classement et de 2 ou 3 autres livres que je me suis empressée d’aller acheter).

29 avril 2012

Les tribulations d'une caissière

Anna SAM, 28 ans, caissière depuis 8 ans dans différents supermarchés malgré un diplôme universitaire de littérature en poche, raconte ce métier (tout d’abord dans un blog puis ensuite dans ce livre « les tribulations d’une caissière », celui-ci sera d’ailleurs adapté au cinéma), entre les automatismes qu’il génère, client après client, les relations avec les collègues et supérieurs, l’analyse rapide des gens qui défilent, tous différents et en même temps catégorisables (faciles, emmerdeurs, riches, pauvres, respectueux ou pas, …).

J’ai moyennement aimé ce livre. L’idée de départ est vraiment très bonne mais je n’ai pas apprécié le côté « donneuse de leçon ». Par exemple, elle décrit une scène où il y a une bagarre entre un individu et les vigiles du magasin et où les gens s’amassent autour. Elle critique le fait que personne n’intervienne mais elle-même derrière sa caisse, reste spectatrice et se garde bien d’intervenir. Qu’aurait-elle pu faire d’ailleurs ? et les autres ? à part passer leur chemin ?

Je suis d’accord bien évidemment sur le fait qu’il faille respecter le métier difficile que font les caissières et que cela passe par le fait de ne pas les prendre pour des machines, mais les gens sont comme ils sont et on ne pourra pas y changer grand-chose. Il y aura toujours des impolis, des râleurs, des gens de mauvaise foi, des gens irrespectueux, ou des blagues et des questions 1000 fois entendues, mais je crois que l’on en rencontre dans toutes les professions…

Je le classe en 70ème position et ne lui donne pas d’étoile.

14 juin 2012

La rose retrouvée

La rose retrouvée de Serdar Ozkan raconte l'histoire de Diane. Elle vient de perdre sa mère. Avant de disparaître, cette dernière lui a laissé une lettre lui révélant que son père n'était pas mort, comme elle l'avait toujours cru, mais s'était enfui en compagnie de Marie, sa sœur jumelle. Sa quête pour retrouver cette sœur mènera Diane de San Francisco à une roseraie d'Istanbul, où une femme mystérieuse l'initiera au langage des roses avant de la mettre sur la piste de Marie. Conte philosophique, La Rose retrouvée mêle mythologie occidentale et mysticisme oriental, en même temps qu'il entraîne Diane à la découverte de sa propre vérité.

Je classe ce livre en 81ème position et ne lui décerne pas d’étoile.

Je n’ai pas été emportée par la poésie de ce livre qui fait apparemment l’unanimité dans les commentaires des lecteurs que j’ai pu lire sur internet. Je n’ai pas réussi à écouter les roses et ce qu’elles avaient à dire. En plus, la fin me laisse sur ma faim, pas assez claire à mon goût... Pourtant j’aime les jeux de piste mais j’ai trouvé celui-là trop tordu. (Oui, c’est moi qui dit ça !!).

21 juin 2012

Allumer le chat

C’est un tourbillon de personnages, pas toujours comme il faut, surtout si l'on se glisse dans les secrets de famille (trahison, vols, crimes déguisés, mensonges, couples mal assortis, enfants parfois non désirés, femmes et maris trompés, …). Chacun prend la parole pour donner sa version, les enfants, les parents, les amants, les beaufs, les croque-morts, et même le chat, celui qui manque de se faire allumer régulièrement. Il y a aussi de l’amour, de la tendresse, de l’amitié et des liens entre les générations.

Après avoir lu récemment « Et puis Paulette », et il y a un peu plus longtemps « Tom, petit tom, tout petit homme, Tom », j’ai eu envie de connaître d’autres livres de Barbara Constantine. J’ai donc commencé par son premier roman, « Allumer le chat ».

On reconnaît le style tout de suite. Par contre, j’ai moins aimé car il y a beaucoup trop de personnages à mon goût dont on a parfois du mal à établir le lien des uns avec les autres. Un langage parfois un peu trop châtié aussi mais cela vient du fait que ce sont les personnages eux-mêmes qui s’expriment tour à tour. Quant aux situations elles frisent souvent le rocambolesque…

Je le classe en 68ème position et lui donne une étoile.

25 juin 2012

Les cochons au paradis

Turtle a six ans. Témoin d'un accident, elle permet de sauver un homme et participe à une émission de télévision. Sa mère adoptive, Taylor, ne pouvait penser alors que commencerait alors un combat contre les liens du sang. Turtle est-elle la fille du peuple Cherokee dont elle est issue ou de celle qui l'a recueillie ? Entre le sang, les traditions, l'amour et l'éducation, les racines trouvent des chemins parfois sinueux pour permettre à l'être de grandir.

 « Les cochons aux paradis » est la suite réussie de « L'arbre aux haricots ». On y retrouve avec plaisir Taylor et Turtle, personnages que l’on a presque l’impression de connaître intimement.  Toujours beaucoup d’humour et de tendresse dans l’univers de Barbara Kingsolver qui nous emporte.

Je classe ce livre en 12ème position (3 places derrière le premier tome) et lui donne 3 étoiles.

11 juillet 2012

Les dieux voyagent toujours incognito

A bout, Alan GREEMAN s’apprête à sauter dans le vide du haut de la Tour Effeil quand un homme lui parle et lui sauve la vie, en échange de son engagement à faire tout ce qu’il lui demandera. Alan se voit accepter le pacte et se retrouve alors embarqué dans des situations inhabituelles. Il n’est plus tout à fait le maître de son existence, et pourtant, à bien des égards, elle est plus intéressante qu’auparavant ! Toutefois, peu à peu, le doute s’installe en lui : quelles sont les intentions réelles d’Yves DUBREUIL ? Qui est-il vraiment ? Et qui sont les personnages énigmatiques de son entourage ? Les découvertes qu’il va faire n’ont rien pour le rassurer.


Ce livre nous interroge sur nos habitudes, notre résistance au changement et nos rapports avec les autres. Peut-on réellement changer notre manière de percevoir les autres et améliorer notre façon de communiquer avec eux en dépassant nos peurs ?

Je n’avais pas particulièrement apprécié « l’homme qui voulait être heureux » du même auteur mais ce livre là m’a beaucoup plu. Il y a beaucoup de messages qui donnent à réfléchir sur notre propre rapport aux autres et nos inhibitions. L’histoire se déroule dans un suspense croissant, et ce, jusqu’à la fin du livre. J’ai tout compris ( !). Maintenant, quant à appliquer les conseils, c’est une autre paire de manche !!

Je le classe en 10ème position et lui décerne 3 étoiles.

Ah si, il y a une chose que je n'ai pas comprise : le titre !!

15 juillet 2012

Il faut laisser les cactus dans le placard

Je reprends le résumé figurant sur la 4ème de couverture :

Trois sœurs, trois personnalités différentes, trois voix entrelacées : Marie, libraire et mère de famille épanouie, Anne, l'artiste, et Lise, solitaire et fragile. Toutes trois ont été marquées par la séparation de leurs parents et la figure d'un père taciturne et froid. Chacune a suivi son chemin, emportée par le cours de sa vie. Et les voilà aujourd'hui réunies à nouveau autour de ce père, décédé. Mais une quatrième personne s'invite à la lecture du testament : un homme qui reçoit l'entreprise familiale. Qui est ce légataire ? Et qui était vraiment leur père ? Un héritage familial lourd de secrets qui va donner aux trois sœurs l'opportunité de choisir leur destin.

J’ai bien aimé ce livre. Il se lit facilement. Chaque personnage prend la parole tour à tour. On aime suivre les aventures de chacun. J’ai eu toutefois du mal à cerner ce personnage qu’est le père et les raisons de ses relations avec ses filles.

Je le classe en 20ème position et lui donne 3 étoiles.

22 juillet 2012

Grand-mère déballe tout

"Grand-mère déballe tout" de Irène Dische.

La narratrice, femme du Chirurgien Carl Rother, nous raconte l’histoire de sa famille. Lui est juif, converti au catholicisme, elle catholique.  Elle est arrogante, pleine de préjugés, raciste et hypocondriaque (elle mourra toutefois à 96 ans !). Elle nous décrit la montée du nazisme en Allemagne, les lois anti-juives, la progressive interdiction d’exercer de son mari, jusqu’à leur exil aux Etats-Unis. Suivent ensuite les tribulations de sa fille Renate, brillante, qui deviendra médecin légiste par des chemins détournés et se mariera 3 fois, et de ses petits-enfants, Petit Carl et Irène. Cette dernière, rebelle à toute forme d’éducation, donnera du fil à retordre à sa mère et à sa grand-mère.

Ce livre m’a fortement ennuyée les 200 premières pages (il en contient 385 !). Après, soit la manière de raconter s’est modifiée (moins d’aller et retour dans le temps), soit j’ai commencé à rentrer dans l’histoire (notamment celle de la petite fille Irène)…

Je classe ce livre en 82ème position et ne lui donne pas d’étoile. Je trouve encore qu'il est bien classé au regard des 200 premières pages... Je l'avais choisi pour le titre.

Souvent quand j'ai bien aimé un livre, je laisse passer 2 ou 3 jours avant d'en reprendre un nouveau pour rester dans l'histoire. Pour le coup, je vais en reprendre de suite...

27 juillet 2012

Un peu de respect, j'suis ta mère !

"Un peu de respect, j'suis ta mère" de Hernan Casciari, raconte l'histoire d'une famille argentine. La narratrice, Mirta Bertotti, est une femme au foyer de 52 ans, née dans le quartier de Mercedes à Buenos Aires, qui vit entourée d’un mari au chômage, d’un beau-père qui ne sait pas vieillir et de trois enfants aux tempéraments bien trempés et bien précoces sexuellement parlant. Elle tente de gérer au quotidien sa famille complètement loufoque et déjantée et raconte sur son blog les événements qui ponctuent leur vie.

Un peu de mal au début à me faire au style et au vocabulaire de l'auteur (pour exemple son expression préférée et imagée est "se mélanger les poils") et puis, petit à petit, je suis rentrée dans l'histoire de cette famille...

Je classe se livre en 55ème position et lui donne une étoile.

5 août 2012

Le mur de séparation

Il me semblait que j'en avais déjà parlé dans mon blog mais apparemment pas...

Quand nous sommes revenus de nos dernières vacances, nous avons découvert que la voisine avait arraché la haie qui longeait notre clôture sur le côté gauche de la maison. J'ai tout d'abord pensé que les troènes lui prenaient trop de lumière mais à mon avis c'est plutôt que cela représentait trop d'entretien, car 2 tailles par an étaient nécessaires (il faut voir son jardin derrière la maison si on peut appeler cela un jardin, royaume des ronces et des orties) et elle a fait construire un mur de béton de 2 m 50 derrière notre clôture.

Tous nos visiteurs ont trouvé ce mur assez (voir très) moche (et en plus, il est encore plus moche de son côté, je trouve, car il y a des motifs !).

Il y a peu de temps, je lui ai demandé si elle nous autorisait à le peindre. Elle m'a répondu que oui sauf les petits "chapeaux" sur les piliers qu'elle peindrait de la couleur qu'elle souhaiterait plus tard.

Donc aujourd'hui, nous nous y sommes attelés (tout au moins la première couche car je pense qu'il y en aura besoin d'une seconde). Nous l'avons peint couleur meulière (entre le blanc et le crème). On a l'impression qu'il est un peu moins visible car de la même couleur que notre clotûre mitoyenne qui longe le mur.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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