Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le petit monde de So et de Fi
13 octobre 2014

Sanctions au Lycée, ça continue !!

Il y a deux semaines, Antoine a fait une heure de retenue car il n'avait pas pris note des devoirs que la professeure dictait en fin de cours d'espagnol.

La semaine dernière, Antoine a été exclu une journée du lycée (!), parce qu'il a envoyé des sms pendant le cours d'anglais et quand la professeure lui a demandé son téléphone, Antoine a refusé de lui donner. Bien sûr, les versions diffèrent, Antoine prétend qu'il ne voulait pas le donner car il devait m'appeler le soir pour me dire ce que le médecin du sport lui avait expliqué et la professeure dit qu'il a carrément contesté le règlement intérieur. Du coup, JP a vu le proviseur-adjoint ce matin car une exclusion entraîne un rendez-vous avec la direction du Lycée.

Aujourd'hui, nouvel appel du lycée (!!). Jeudi dernier, Antoine ne prenait pas en note en mathématiques car il s'était fait une cloque la veille lors de la PPG qui soit-disant l'empêchait d'écrire... Il aura donc un avertissement.

Il y a pourtant des progrès. Antoine se comporte bien à l'internat. Il prend mieux ses cours en note. Mais au niveau comportement, ce n'est pas encore ça !!

On ne sait plus comment lui dire. Il va jusqu'à penser que les professeurs s'acharnent sur lui. Je pense plutôt qu'il n'arrive pas à se faire oublier et qu'il ne sait pas tenir sa langue.

Publicité
Publicité
20 janvier 2015

Conciliation mène à résolution

Le conciliateur de justice a appelé JP aujourd'hui (voir mes billets du 18 juillet 2014 et du 17 janvier dernier ainsi que tous ceux concernant les boîtements de Jecko et ses opérations des deux coudes).

L'éleveur a envoyé un chèque de participation.

Comme nous l'avons demandé, il participe pour moitié aux frais relatifs aux deux opérations, à savoir 500 euros.

Nous n'aurons donc pas besoin d'aller au tribunal. L'étape de la conciliation a fonctionné... Nous sommes contents, pas tant pour l'argent que nous allons percevoir, mais parce que l'éleveur a été forcé de reconnaître grâce au conciliateur, que notre démarche était légitime.

Je peux enfin transformer ma catégorie sur cette histoire de "Malheurs de Sophie" en "Petits bonheurs" mais surtout et avant tout car Jecko ne boîte plus et qu'il est en pleine forme !

16 septembre 2016

Les chats de hasard

Présentation de l’éditeur

Après Le Voile noir, soulevé courageusement après trente ans de silence sur la mort de ses jeunes parents, Anny Duperey poursuit l'introspection. Sous la forme cette fois d'un autoportrait. D'un autoportrait au chat. Plus question donc de trauma ni de souffrance. C'est "un livre doux" que l'actrice a eu envie d'écrire. Elle le dédie à Missoui, la plus intelligente de ses chattes. C'est un hommage, en somme, qu'elle rend à ces êtres qui nous apportent paix et simplicité. Mais pourquoi diable avons-nous parfois besoin d'être ainsi apaisé et rassuré ? Anny Duperey y revient, presque malgré elle. Le deuil ne semble pas tout à fait consommé, ni les souvenirs embaumés. Entre les lignes et les pattes de chats survient l'inexorable remontée du passé, à coups d'anecdotes animales, belles et drôles, mais jamais "déraisonnables".

J’ai eu un peu de mal avec ce livre car comme le dit Anny Duperey elle-même page 34 : « C’est une chose étrange d’écrire un livre. On ne sait jamais où cela peut vous entraîner. Surtout un livre comme celui-ci, qui n’est pas un roman, où l’on parle autour d’un sujet, sans personnages, sans action inventée, sans plan qui vous cadre l’imagination –sans garde-fou, si j’ose dire ».

C’est exactement cela qui m’a manqué : un plan, un cadre, une vision claire de là où on souhaite emmener son lecteur.

Il y a pourtant de beaux passages, notamment sur Missoui, chatte de hasard, mais le tout reste trop confus comme si le livre avait été écrit juste pour « faire » un livre. Un peu déçue donc, surtout que j’avais beaucoup aimé un autre livre d’Anny Duperey « Allons voir plus loin, veux-tu ? »

Je classe ce livre en 355ème position et ne lui donne pas d’étoile.

 

16 septembre 2018

Première année

Synopsis : Antoine entame sa première année de médecine pour la troisième fois. Benjamin arrive directement du lycée, mais il réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé. Dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu'à la fête, les deux étudiants devront s’acharner et trouver un juste équilibre entre les épreuves d’aujourd’hui et les espérances de demain.

Ce film de Thomas Lilti est très représentatif de ce qu’est une première année en faculté de médecine. Les deux acteurs, Vincent Lacoste et William Lebghil sont très justes. L'histoire parle aussi en filigrane de l'inégalité des chances en fonction de l'origine sociale. J’ai bien aimé ce film et JP a été surpris de cette vive compétition entre étudiants au vu du nombre restreint de places en seconde année.

Je classe ce film en 26ème position et lui donne 2 étoiles.

12 octobre 2019

Alice et le Maire

Synopsis : Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. Il n’a plus une seule idée. Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide. Pour remédier à ce problème, on décide de lui adjoindre une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Un dialogue se noue, qui rapproche Alice et le maire et ébranle leurs certitudes.

JP et moi avons bien aimé ce film de Nicolas Pariser. Il faut dire qu’on apprécie beaucoup Fabrice Luchini. L’actrice Anaïs Demoustier est superbe et je la découvrais dans ce film alors qu’à 32 ans, elle a déjà 48 films à son actif et 18 ans de carrière ( !). Le film m’a fait penser à « le brio » d’Yvan Attal car il y a une sorte de joute d’idées plutôt qu’une joute verbale…

Je le classe en 15ème position et lui donne 3 étoiles.

Publicité
Publicité
6 décembre 2020

Avec la sncf c'est possible !

Le 30 août, Antoine s'est fait contrôlé dans le train de Strasbourg/Lille. Il n'avait malheureusement pas sa carte d'identité sur lui et malgré sa carte vitale à son nom et sa carte bancaire, le contrôleur lui a fait payer une contravention (à son nom !) de 180 euros. Au retour, le contrôleur plus compréhensif, ne l'a pas verbalisé.

Courant septembre, JP a envoyé une réclamation à la SNCF en expliquant qu'Antoine était en règle, qu'il avait bien un titre de transport, qu'il avait également payé pour son chat et demandait de ce fait le remboursement de la somme.

Le service réclamation de la SNCF nous renvoie vers le médiateur. JP fait donc un mail au médiateur qui nous renvoie à son tour vers le service réclamation de la SNCF !

On a tenté alors de faire une saisine en ligne auprès du médiateur. Première tentative la semaine dernière, au moment de faire "envoyer" le système se bloque. On a retenté aujourd'hui, même résultat ! On n'est même pas surpris.

C'est sûr qu'ils ne doivent pas être débordés de dossiers à traiter, si un service renvoie à un autre qui renvoie au premier avec en plus une procédure en ligne qui ne fonctionne pas...

De ce fait, on a tout réimprimé et on renvoie tout demain par courrier au médiateur.

A suivre...

28 août 2022

De bonnes notes ? Pourquoi faire ? Logique de mon fils étudiant - Aide à la compréhension pour d'autres parents ?

Antoine m'a raconté une conversation qu'il a eue avec sa tutrice au travail. J'ai trouvé cela intéressant et éclairant, faisant écho à de nombreuses discussions animées que nous avions pu avoir au sujet de son travail à la fac (et même avant !) et de ses notes.

Je lui ai demandé de me résumer cet échange par écrit que je partage ici, avec son accord :

"Au travail, on a eu une discussion avec ma tutrice sur ma façon d’apprendre. Elle voulait comprendre de quelle manière je retenais le mieux les choses pour adapter à moi sa pédagogie et son mode de fonctionnement.

Je lui ai dis que je ne prenais jamais rien en note en cours et que le simple fait d’écouter me permettait d’avoir des notes correctes voir bonnes de temps à autre. Je lui ai dis également que je ne voyais pas l’intérêt de chercher à avoir de meilleures notes au grand désespoir de mes parents qui étaient convaincus de mon « potentiel ».

Pour moi ça n’a jamais été rationnel de chercher à avoir 16 ou 17 de moyenne car le résultat est le même à 10, on passe en année supérieure. J’ai toujours préféré investir mon temps et mon énergie dans ce qui était pour moi l’essentiel.

Évidemment une grosse partie de cette énergie a toujours été destinée au judo, ma passion, mais également à mes loisirs ou mes relations sociales qui me permettent d’être heureux aujourd’hui. J’ai toujours eu mes convictions à ce niveau et aujourd’hui il est pour moi rationnel de m’impliquer dans mon entreprise pour réussir ma vie, ce que je ferai.

Je pense avec le recul que mon investissement dans le judo et le sport de haut niveau m’a permis de développer des compétences que je n’aurai jamais eu en essayant à tout prix d’avoir les meilleures notes dans mes classes, je le ressens chaque jour au travail. Je suis mon intuition et on verra bien jusqu’où elle me mène."

Selon ce que me raconte Antoine, sa tutrice apprécie la personne qu'il est, son savoir-être, son intégration facile avec l'ensemble des personnes qu'il est amené à rencontrer dans le cadre de son travail. De son côté, elle est très à l'écoute et le guide dans son travail, dans la rédaction de ses mails. Lors du recrutement de leur nouvel alternant, sa tutrice et les deux autres collègues ont privilégié la réflexion, la façon de voir les choses et de les exprimer plutôt que les compétences dans leur domaine de la formation qu'Antoine a clairement dit ne pas encore posséder.

8 décembre 2022

Cabossé

Présentation de l’éditeur :

Quand Roy est né, il s'appelait Raymond. C'était à Clermont. Il y a quarante-deux ans. Il avait une sale tronche. Bâti comme un Minotaure, il s'est taillé son chemin dans sa chienne de vie à coups de poing : une vie de boxeur ratée et d'homme de main à peine plus glorieuse. Jusqu'au jour où il rencontre Guillemette, une luciole fêlée qui succombe à son charme malgré son visage de « tomate écrasée »... Et jusqu'au soir où il croise Xavier, l'ex jaloux et arrogant de la belle – lequel ne s'en relèvera pas. Roy et Guillemette prennent alors la fuite sur une route sans but. Une cavale jalonnée de révélations noires, de souvenirs amers, d'obstacles sanglants et de rencontres lumineuses.

Bien, alors, si on enlève les scènes de violence et les scènes de sexes, il ne reste plus grand-chose à ce livre de Benoît Philippon. Il y a pourtant de jolies pensées sur la vie mais globalement, je me suis demandé ce que je faisais là.

Voici un extrait :

« Elle avait l’amour du travail bien fait. Et un puceau qui débarquait dans sa camionnette, elle se donnait pour mission de lui baliser le chemin du cul pour la suite. Si tes fondements sont solides, tu peux construire. Cette règle vaut pour le bâtiment, pour la morale mais aussi pour le cul. »

Je classe ce livre en 558ème position et ne lui donne pas d’étoile.

18 mars 2023

La voisine du 1er étage

Présentation de l’éditeur :

Raymond Jaffe ne trouve sa place nulle part. Ni chez sa mère, ni chez son père, ni au lycée. Après le départ de son meilleur ami, il n’a plus que deux liens : avec la chatte sauvage qu’il a apprivoisée et avec Mildred Gutermann, sa voisine aveugle de quatre-vingt-douze ans à qui il a promis de retrouver la trace de son aide à domicile : Luis Velez. Déterminé à ne pas la décevoir, Raymond l’aide à voir que pour chaque acte terrible qui se produit, il y a en contrepartie des actes de grande bonté, tandis que Mildred aide Raymond à comprendre qu’il y a de l’espoir lorsqu’on a quelqu’un sur qui compter.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre de Catherine Ryan Hyde. C’est une histoire d’amitié entre un jeune homme gentil et serviable, -qui ne se sent pas à sa place ni chez sa mère, ni chez son père- et une femme âgée pleine de toute la sagesse que les événements de la vie lui ont appris. Cette recherche de l’ancien aide à domicile va lui permettre de rencontrer également de belles personnes et de grandir. Cela change des histoires de résilience, des histoires d’amour et de super héroïnes. C’est rafraichissant !

Je classe ce livre en 12ème position et lui donne 3 étoiles.

24 octobre 2023

La fiancée du poète

Synopsis : Amoureuse de peinture et de poésie, Mireille s'accommode de son travail de serveuse à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville tout en vivant de petits larcins et de trafic de cartouches de cigarettes. N'ayant pas les moyens d'entretenir la grande maison familiale des bords de Meuse dont elle hérite, Mireille décide de prendre trois locataires. Trois hommes qui vont bouleverser sa routine et la préparer, sans le savoir, au retour du quatrième : son grand amour de jeunesse, le poète.

Dimanche, nous sommes allés voir « La fiancée du poète » de et avec Yolande Moreau. Si Jean-Paul a bien aimé, elle m’a perdue au moment du mariage blanc et du jardinier gay. Un peu de fantaisie, c’est bien mais là j’ai trouvé qu’il y en avait trop et que cela n’était plus crédible.

Je classe ce film en 124ème position et ne lui donne pas d’étoile.

12 janvier 2024

Les grandes oubliées

Présentation de l’éditeur

De tout temps, les femmes ont agi. Elles ont régné, écrit, milité, créé, combattu, crié parfois. Et pourtant elles sont pour la plupart absentes des manuels d'histoire. " C'est maintenant, à l'âge adulte, que je réalise la tromperie dont j'ai été victime sur les bancs de l'école. La relégation de mes ancêtres femmes me met en colère. Elles méritent mieux. Notre histoire commune est beaucoup plus vaste que celle que l'on nous a apprise. " Pourquoi ce grand oubli ? De l'âge des cavernes jusqu'à nos jours, Titiou Lecoq s'appuie sur les découvertes les plus récentes pour analyser les mécanismes de cette vision biaisée de l'Histoire. Elle redonne vie à des visages effacés, raconte ces invisibles, si nombreuses, qui ont modifié le monde. Pédagogue, mordante, irrésistible, avec elle tout s'éclaire. Les femmes ne se sont jamais tues. Ce livre leur redonne leurs voix. " Femme libre et engagée, esprit avide et curieux, écrivaine confirmée, Titiou Lecoq livre un grand récit, passionnant et vrai. " Michelle Perrot

Alors franchement bravo ! Ce livre de Titiou Lecoq est édifiant ! Elle revisite l’histoire depuis le temps des cavernes, en passant par l’Antiquité, le Moyen-âge, la renaissance, le siècle des lumières, la Révolution, le XIXè et le XXè siècles en détaillant ce que les femmes y ont fait, écrit, milité. On s’aperçoit que les périodes dites civilisées ne sont pas celles qui laissent plus de place aux femmes. C’est incroyable comme la domination masculine apparaît comme « normale » du fait de ce qui viendrait de l’instinct naturel alors qu’en fait, pas du tout. Toutes les femmes devraient lire cet ouvrage documenté, le tout avec beaucoup d’humour. Il est très abordable. Par moment, j’ai trouvé « l’autrice » un peu trop militante mais je comprends mieux le pourquoi après toutes ses luttes acharnées pour faire reconnaître nos droits et tout simplement l’égalité avec les hommes. A lire absolument !

Quelques extraits :

« Parce que pour les grecs, y compris les médecins, une femme, c’était avant tout un homme raté. On pensait que la naissance d’une femme était liée à un problème de température (ou parfois de sperme de mauvaise qualité). A la bonne température, vous obteniez un beau gâteau, sec et chaud, un homme. A la mauvaise température (pas assez chaud), vous obteniez un gâteau humide et mou, un gâteau raté, une femme. A l’époque, et pendant très longtemps comme on le verra, on imaginait qu’hommes et femmes venaient du même moule. Par exemple, le clitoris était un zizi mal formé. Les ovaires étaient des testicules qui n’étaient pas bien descendus. Une femme, c’était une suite de dysfonctionnements. Et la perfection ne pouvait donc être que masculine. »

« Dans le rapport au corps, les femmes ont un seul rôle à jouer : celui de malade. On assiste à une médicalisation de la féminité. C’est toute la vie corporelle des femmes qui est envisagée comme une suite de maladies et de déséquilibres : la grossesse, les règles, la ménopose. La femme est maladie. »

« Quand j’ai travaillé sur le sujet des tâches ménagères, j’ai découvert qu’on ne faisait que répéter ce que ces femmes avaient déjà écrit justement dans « le torchon brûle ». La charge mentale, l’épuisement des femmes, le ras-le-bol de tenir la maison, la solitude. Dès 1970, beaucoup était déjà dit et analysé. Mais chaque génération de féministes semble condamnée à la répétition, à cause de l’effacement, de l’oubli du travail de celles qui l’ont précédée.

Je classe ce livre en 35ème position et lui donne 3 étoiles.

 

25 février 2024

Une vie

Synopsis : Prague, 1938. Alors que la ville est sur le point de tomber aux mains des nazis, un banquier londonien va tout mettre en œuvre pour sauver des centaines d’enfants promis à une mort certaine dans les camps de concentration. Au péril de sa vie, Nicholas Winton va organiser des convois vers l’Angleterre, où 669 enfants juifs trouveront refuge. Cette histoire vraie, restée méconnue pendant des décennies, est dévoilée au monde entier lorsqu’en 1988, une émission britannique invite Nicholas à témoigner. Celui-ci ne se doute pas que dans le public se trouvent les enfants – désormais adultes – qui ont survécu grâce à lui...

Ce film de James Hawes est magnifique. Anthony Hopkins y est particulièrement juste pour représenter l'humilité de cet homme qui a tenté de sauver de la mort le maximum d'enfants juifs. A voir absolument !

Je classe ce film en 6ème position et lui donne 3 étoiles.

4 novembre 2010

3 nouvelles

Cet après-midi, Antoine, en rentrant du collège m'appelle au travail et me dit :

-"j'ai 3 nouvelles, une bonne, une moyenne et une mauvaise, par laquelle je commence ?"

-"par la mauvaise" je lui réponds.

-"Alors voilà", dit-il, "j'ai eu un 8/20 en français. J'ai fait une rédaction en cours et elle m'a mis hors sujet".

(Antoine n'a pas eu de notes en dessous de la moyenne depuis le début de l'année. Un 10 en technologie et un 14 en physique, sinon il plafonne plutôt entre 16 et 20).

"La moyenne nouvelle, c'est que j'ai eu une punition en physique (encore !), car j'avais oublié de dire à Vincent qui était malade de prendre sa blouse pour le cours d'aujourd'hui, du coup, il a pris la mienne et j'ai été puni à copier une leçon du cours".

(Antoine a eu depuis le début de l'année une trentaine de punitions. Il n'en a jamais eues à l'école primaire et peut-être 2 l'année dernière, mais cette année, c'est le pompon !! Bavardage, oubli de matériel, se trouve dans les couloirs pendant la récréation, ...).

"Enfin, la bonne, c'est que je peux refaire ma rédaction pour mardi et elle prendra la meilleure des deux notes".

Voilà, je trouve que c'est plutôt chargé pour un premier jour de rentrée !!! non ?

11 janvier 2012

La femme gelée

La femme gelée d’Annie Ernaux.

C’est l’histoire autobiographique de l’auteur qui raconte son enfance, son adolescence et ensuite sa vie de femme mariée puis mère de deux enfants. Elle est plutôt douée pour les études mais les laisse provisoirement de côté pour pouvoir s’occuper de son foyer et les reprendra ensuite pour devenir professeur. Elle raconte l’inégalité entre les hommes et les femmes au niveau de la répartition des tâches ménagères et de la vie quotidienne en général. Elle se retrouve dans une vie faite de concessions qui n’était pas celle qu’elle imaginait et qui n’était pas non plus le modèle donné par ses propres parents.

Je n’ai pas apprécié ce livre. J’ai eu le sentiment d’écouter quelqu’un se plaindre pendant 386 pages ! Dans le Nord, on appelle ça un « Braillou » (du verbe braire).

Effectivement, l’égalité des sexes n’existe pas et moins encore il y a 40 ans mais elle a fait des choix dans sa vie qui ne semblent pas assumés. Elle finit par gérer plutôt bien sa situation de femme mariée, mère de famille et enseignante mais il n’en ressort rien de positif, jamais ! L’auteur revendique un style objectif, j’ai eu le sentiment que de ne voir toujours qu’un seul côté des choses.

Je classe ce livre en 71ème position et ne lui décerne aucune étoile.

Ce livre a été l'occasion pour moi de "tester" le cadeau de Noël de mon époux : un livre numérique.

Le téléchargement est très facile, la page ressemble à la page d'un livre papier au niveau des couleurs (pas de brillance ou de luminosité comme sur les ordinateurs). Par contre, le livre étant divisé en deux parties (une fois 183 pages et une fois 203 pages), j'ai découvert "l'épaisseur" au fur et à mesure. Il y a parfois des espaces où il ne devrait pas y en avoir et les citations sont collées au reste du texte sans espace. Sinon, cela reste un bel objet mais il faut s'habituer à ne plus tourner les pages manuellement...

15 janvier 2020

Les fantômes du vieux pays

Présentation de l’éditeur

Scandale aux États-Unis : le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, a été agressé en public. Son assaillante est une femme d'âge mûr : Faye Andresen-Anderson. Les médias s’emparent de son histoire et la surnomment Calamity Packer. Seul Samuel Anderson, professeur d’anglais à l’Université de Chicago, passe à côté du fait divers, tout occupé qu’il est à jouer en ligne au Monde d'Elfscape. Pourtant, Calamity Packer n’est autre que sa mère, qui l’a abandonné à l’âge de onze ans. Et voilà que l’éditeur de Samuel, qui lui avait versé une avance rondelette pour un roman qu’il n’a jamais écrit, menace de le poursuivre en justice. En désespoir de cause, le jeune homme lui propose un nouveau projet : un livre révélation sur sa mère qui la réduira en miettes. Samuel ne sait presque rien d’elle ; il se lance donc dans la reconstitution minutieuse de sa vie, qui dévoilera bien des surprises et réveillera son lot de fantômes. Des émeutes de Chicago en 1968 au New York post-11-Septembre en passant par la Norvège des années quarante et le Midwest des années soixante, Nathan Hill s’empare de l’Amérique d’aujourd’hui et de ses démons et compose avec beaucoup d’humour une fresque aussi ambitieuse que captivante.

C’est un gros pavé de 954 pages et on comprend vite pourquoi, l’auteur bifurque continuellement de l’histoire principale pour parler d’un nouveau personnage avec moult détails. Je n’ai pas compris non plus pourquoi on part dans le passé et on revient dans le présent sans arrêt. Il aurait dû commencer l’histoire dans le présent, puis repartir dans le passé une fois jusqu’à ce qu’on revienne dans le présent, ceci expliquant cela. Ici, cela en devient pénible.

Je pense que l’histoire aurait mérité d’être « élaguée » de tout le superflu et aurait gagné en compréhension et en intérêt. J’ai bien aimé la fin de l’histoire où on comprend les tenants et les aboutissants sans trop de fioritures inutiles. Il m'a fallu deux mois pour venir à bout de ce livre de Nathan Hill.

J’ai bien aimé certains passages :

Page 593 : «  La seule chose moins populaire que la guerre dans ces années-là, c’était le mouvement contre la guerre. »

Page 907 : « Mais le truc, continue Periwinkle, l’œil animé, c’est que même les choses qu’on fait pour casser la routine deviennent la routine. Les choses qu’on fait pour échapper à la tristesse de la vie sont elles-mêmes devenues tristes. Ce que cette publicité pointe du doigt, c’est que malgré tous les encas ingurgités, la tristesse résiste, malgré toutes les émissions regardées, la solitude persiste, malgré toutes les informations déversées, le monde n’a toujours aucun sens, malgré toutes les heures passées à jouer, la mélancolie est de plus en plus profonde. Comment y échapper ? »

Page 948 : « Et c’est la vérité. Il a fait de son mieux. Il était un homme bon. Le meilleur père qu’il pouvait être. Même si Faye ne s’en était jamais rendu compte. Il arrive qu’on soit tellement enfermé dans sa propre histoire qu’on ne voit pas le second rôle qu’on occupe dans celle des autres. »

Page 949 : « Mais d’après Faye, parfois une crise n’est pas vraiment une crise – c’est juste un nouveau départ. Si elle a appris une chose de toute cette histoire, c’est que lorsqu’un nouveau départ est vraiment nouveau, il ressemble à une crise. Tous les vrais changements commencent par faire peur. Si vous n’avez pas peur, c’est que ce n’est pas un vrai changement. »

Je classe ce livre en 408ème position et lui donne une étoile (pour la fin).

12 août 2019

La cerise sur le gâteau

Présentation de l’éditeur

La vie est mal faite : à 35 ans, on n'a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire… Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose. Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame : la retraite de son mari ! Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question. Cet hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage ! Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le quotidien… Et si la retraite n’était pas un long fleuve tranquille ? Un cocktail explosif pour une comédie irrésistible et inspirante.

C’est un livre que JP a choisi. Il m’a dit qu’il voulait lire pendant les vacances... Et je lui ai conseillé de choisir lui-même un livre à la FNAC plutôt que de prendre un des miens.

Personnellement, je trouve ce roman d’Aurélie Valogne gentillet. C’est le quatrième livre que je lis de cette auteure actuellement très prisée (!?) : « Nos adorables belles-filles » classé en 273ème position avec 1 étoile, « Mémé dans les orties » classé en 279ème position avec 1 étoile, « minute papillon » classé en 200ème position avec 2 étoiles.

Il y a des bonnes choses et parfois des choses drôles mais parfois aussi de l’humour un peu forcé, ce que je veux dire c’est qu’on sent que l’auteure a voulu être drôle mais que ce n’est pas toujours réussi. L’histoire est un peu longue et répétitive (surtout l’aspect sur le développement durable, intéressant mais un peu trop développé (c'est le cas de le dire) à mon goût, un peu trop extrême). Cela reste un moment de lecture sympathique, car j’ai reconnu mon mari dans certains traits du héros Bernard...

Je classe ce livre en 271ème position et lui donne 1 étoile.

19 janvier 2020

La marche avec les loups

Pendant que JP était au théâtre avec sa troupe pour des répétitions, je suis allée au cinéma voir « la marche avec les loups » de Jean-Michel Bertrand.

Synopsis : Après avoir disparu pendant près de 80 ans et malgré les obstacles, les loups sont en train de retrouver leurs anciens territoires. Ce film raconte le grand mystère de la dispersion des loups : comment les jeunes loups quittent le territoire qui les a vus naître, et la façon dont ces aventuriers partent à la conquête de nouveaux territoires. Deux années durant, Jean-Michel Bertrand a mené une véritable enquête pour tenter de comprendre le fonctionnement complexe et erratique de ces jeunes loups, leurs rencontres avec leurs semblables et les opportunités de se mettre en couple. Dans le sillage des loups nomades, le film nous raconte comment ceux-ci doivent traverser des territoires hostiles déjà occupés par leurs semblables et dans lesquels ils ne sont pas les bienvenus, ou d’autres, plus nombreux, colonisés par les humains. Heureusement, subsistent des territoires sauvages connus seuls de ces aventuriers… Après La Vallée des Loups sorti en 2017 et qui a enregistré plus de 200.000 entrées, Marche avec Les Loups poursuit l’aventure de Jean-Michel Bertrand avec la nature.

C’est un reportage avec de très belles images, de beaux paysages, des couleurs incroyables. Jean-Michel Bertrand aime la nature, nous montre et nous explique le fonctinnement des loups mais pas seulement on voit aussi les lynx, les insectes, les chamois, les cerfs, … grâces à ses caméras qui se déclenchent à la moindre présence. Il dort à la belle étoile, dans des grottes ou dans des refuges. Il a beaucoup à enseigner sur la nature et sur l'écologie. Il lutte contre la bétise et l’ignorance humaine.

Je le classe en 29ème position et lui donne 3 étoiles.

6 septembre 2019

Les rêveurs

Quatrième de couverture

«  On devrait trouver des moyens pour empêcher qu’un parfum s’épuise, demander un engagement au vendeur – certifiez-moi qu’il sera sur les rayons pour cinquante ou soixante ans, sinon retirez-le tout de suite. Faites-le pour moi et pour tous ceux qui, grâce à un flacon acheté dans un grand magasin, retrouvent l’odeur de leur mère, d’une maison, d’une époque bénie de leur vie, d’un premier amour ou, plus précieuse encore, quasi inaccessible, l’odeur de leur enfance…  »  I. C.  Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées de l’époque, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d’écriture.

Globalement, je me suis ennuyée, j’ai trouvé cette lecture longue et laborieuse. Isabelle CARRE est une actrice souriante et lumineuse, ce premier roman où elle raconte la vie de ses parents et la sienne est tout le contraire, sombre, voire glaçante.

Après avoir lu la quatrième de couverture, j’imaginais qu'elle nous expliquerait sa démarche et sa venue vers le théâtre et le cinéma ainsi que l’apport que ce métier mais en fait elle n’en parle quasiment pas.

Il y a parfois aussi des retours en arrière déroutants…

Voici toutefois un des rares passages où elle parle de son métier et que j’ai bien aimé (la dernière phrase résume un peu le livre) :

"Mais j’ai une autre vie. J’en ai même plusieurs, presque une centaine. Je suis morte si souvent. Ça ne m’a jamais effrayée, il paraît que ça rallonge la vie, la vraie, surtout sur scène, davantage que sur un plateau de cinéma, je n’ai jamais su pourquoi. J’ai d’abord été ingénue, fille de, puis une femme plus complexe, ambivalente, dangereuse, j’ai perdu la mémoire, porté le voile, mais j’ai aussi montré mon corps tout entier, j’ai été psychotique, je me suis prise pour la Vierge, à deux reprises je suis devenue héroïnomane, j’ai fait une overdose, des préposés à la morgue m’ont glissée dans un sac en plastique rapporté de l’institut médico-légal pour plus de réalisme, j’ai sombré dans l’alcoolisme, été enceinte sous méthadone, je me suis fait étrangler, j’ai été une pianiste virtuose, une violoniste médiocre, j’ai rendu vivante la statue de la Liberté, j’ai été mère avant d’avoir moi-même des enfants, mère douce, compréhensive, équilibrée, mais aussi mère indigne, dépressive, ambivalente, toutes sortes de mères, qui voulaient s’échapper, s’enfuir, qui auraient préféré ne pas l’être, je dois pourtant avouer que j’ai une mère limite : Médée, j’ai refusé plusieurs fois d’être infanticide ; j’ai attrapé le choléra, je me sis tuée en avalant du véronal, j’ai sauvé des gens, en revanche je crois n’avoir jamais tué personne, il faudra que je vérifie, j’ai opéré à cœur ouvert, été aveugle, fait b dans les scènes d’amour, j’ai trompé, j’ai aimé des drôles de types : tueur en série, malfrat, éternel étudiant… J’ai adopté, aidé des clandestins, été clandestine moi-même, j’ai donné des sales coups, parfois sans cascadeur, j’en ai pris aussi, j’ai essayé d’être comique aux côtés de partenaires dont c’était le registre naturel, je me métamorphosais alors en kangourou, ou en mascotte, étais-je plus à l’aise en femme politique incorruptibles ? j’ai été juge et avocate, conseillère au Planning familial, tenté d’être une secrétaire crédible, puis critique de cinéma, libraire spécialisée en livres rares, ou encore infirmière, j’euthanasiais des gens, je confesse tout de même ici quelques meurtres, car j’avais la seringue facile. J’ai traversé les époques, du XVIIIe siècles à aujourd’hui, je n’ai pas encore té projetée dans l’avenir mais ça peut venir, j’ai vécu la guerre, été paysanne avant de jouer les femmes fatales… On m’a parfois demandé pourquoi je ne restais pas cette femme-là, elle m’allait bien, celle-là ! J’ai joué en essayant de tout simplifier, de retirer les couches en trop, comme un oignon. Ou au contraire, avec hargne, j’ai voulu mettre beaucoup de couleurs, mes plus belles plumes, les plus folles et les plus flamboyantes pour prouver… quoi ? je n’en sais rien. Je me sentais vide et seule, J’avais toujours la sensation de n’avoir nulle part où aller.

Ça ne se voyait pas. J’étais d’humeur égale. Je cachais bien mes faiblesses, dans un sourire."

Je classe ce livre en 488ème position et ne lui donne pas d’étoile.

4 mai 2020

Si aimée, si seule

Présentation de l’éditeur :

Star du cinéma et du théâtre, riche et adulée, Diva est une femme seule, qui se disperse en de multiples aventures amoureuses. Un seul homme lui inspire assez de passion pour qu'au fil des années leur couple se retrouve après chaque séparation, à la plus grande joie des gazettes à scandales. Mais quand il s'aperçoit qu'il aime encore plus la femme qu'il n'admire l'actrice, il est trop tard. Alcool, drogues, conflits familiaux : Diva descend déjà les degrés de la déchéance, alors même que son mythe grandit encore auprès du public.

Je n’ai pas apprécié ce livre de Madeleine Chapsal. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de mots pour pas grand-chose. L’histoire de Diva est racontée par une personne anonyme qui explique ce que ressent Diva en faisant le parallèle avec ses propres expériences mais en fait ses extrapolations ne nous intéressent pas, c’est l’histoire de Diva que l’on a envie de connaître. Il y a des longueurs et alors que l’on sait dès le début comment cela va se terminer, elle n’en finit pas de mourir…

J’avais déjà lu roman de cette auteure : « les amoureux » actuellement classé en 427ème position sans étoile.

Je classe ce roman en 517ème position et lui donne un « moins ».

11 février 2013

Un début prometteur

Mot de l'éditeur et extrait du livre :

" Un jour, tu comprendras. Le frigo des filles et tout ça. Celles qui accumulent les Diet Coke, celles qui collectionnent les jus d'orange survitaminés. Tu comprendras les crèmes épilatoires, les salles de bains avec ou sans baignoire, le sérum physiologique pour les lentilles de contact, le petit fil blanc ou bleu qui dépasse quelques jours par mois. Et le frigo des filles, la façon dont elles rangent et cartonnent au jeu des sept familles, jamais, jamais tu m'entends, en six ans de vie commune, je n'ai vu une plaquette de beurre à côté d'une bière ouverte ou d'une confiture périmée dans un frigo. Je vais te dire Henry, dans un frigo de fille, la nonchalance n'existe pas. "

Bon, lire deux livres de Nicolas Ray à la suite n'était pas une bonne idée. Je suis certainement partie du mauvais pied avec "un début prometteur". L'extrait qui sert de quatrième de couverture est plutôt très drôle par rapport au ton du reste du livre... Ils l'ont bien choisi !

Je n'ai pas aimé et dès le début, j'avais hâte d'en finir.

Il (Henry) nous raconte son premier amour, ses premières désillusions et celles de son père et de son frère (pas beaucoup de chance dans la famille), l'alcool et la drogue (encore !), enfin bref, un roman bien sombre...

Je le classe en 115ème position et ne lui donne aucune étoile.

16 mai 2013

Persuasion

Retrouvailles d'Anne Elliot avec Frederick Wentworth, dont elle a repoussé la demande en mariage huit ans auparavant, persuadée par son amie Lady Russell des risques de cette union avec un jeune officier de marine en début de carrière, pauvre et à l'avenir incertain. Mais alors que la guerre avec la France s'achève, le capitaine Wentworth revient, fortune faite, avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d'Anne Elliot la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader.

J’aime toujours autant le style de Jane Austen. On retrouve le contexte du XIXème où les rapports homme/femme étaient plus codifiés et les liens entre les différents niveaux de classes sociales si importants. Concernant le récit proprement dit, pas beaucoup de suspens et pas beaucoup d’histoires dans l’histoire contrairement à d’autres de ses romans. Je l’ai lu avec plaisir mais ne l’ai pas « dévoré ».

Je le classe en 86ème position et lui donne une étoile.

28 juillet 2013

Lîle des disparues

Quatrième de couverture :

Quand Chloé Marin, jeune et talentueuse psychologue, collabore à une enquête de police sur la mystérieuse disparition d’un jeune mannequin sur une petite île de Floride, elle ne s’attend pas à voir son propre passé ressurgir. Et surtout pas ces meurtres terribles qui l’ont brisée lorsqu’elle était adolescente, et qu’elle a essayé d’enfouir au plus profond de sa mémoire. Pourtant, à peine démarre-t-elle ses recherches qu’une série de crimes est commise, qui lui rappelle le drame dont elle a été témoin dix ans plus tôt. Mais le plus perturbant, ce sont ces visions qui s’emparent de son esprit. Des visions incroyablement réalistes de la jeune femme disparue implorant son aide. Dès lors, Chloé n’a plus le choix. Prête à tout pour faire la lumière sur cette affaire, elle s’associe à Luke Cane, un détective privé secret et mystérieux à qui elle a accordé sa confiance. Mais elle ne sait pas encore à quel point sa protection lui sera précieuse. Ni qu’elle est désormais la cible d’un tueur implacable. Un tueur qui n’est jamais loin.

J’ai choisi ce livre car recommandé en fonction de mes lectures précédentes sur ma liseuse ( !?). Entre-temps, celle-ci m’a lâchée et j’ai dû finir la lecture sur mon ordinateur, pas très pratique…

Pour en revenir à l’histoire, c’était un peu trop sanguinolent à mon goût. Dès les premières pages du livre, des jeunes gens se font trancher la gorge et si j’ai bien compté (mais j'en ai surement oublié), tout au long du livre on dénombre pas moins de 17 morts.

Il y a aussi beaucoup d’incohérences ou tout au moins des coïncidences frappantes.

Ce n’est pas un livre pour mon époux car dès le deuxième chapitre, il y a 20 nouveaux personnages. J’ai dû prendre des notes pour ne pas me perdre avec tous les noms des personnages.

Ensuite, il y a des fantômes dans le livre (oui, oui, des fantômes qui viennent parler aux vivants pour les aider), et je pense que c’est là que j’ai  carrément décroché et eu envie d’en finir au plus vite.

Enfin bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas adhéré mais prise par l’envie de connaître la fin (!), j’ai tout de même mis une étoile à ce livre, (mélange de policier, de paranormal et d'eau de rose) de Heather Graham et le place en 84ème position.

11 août 2013

Inferno

Quatrième de couverture :

C'est l'une des plus grandioses oeuvres de la littérature italienne, L'Enfer de Dante, qui est le fil conducteur de cette nouvelle aventure. En Italie, plongé dans une atmosphère aussi opaque que mystérieuse, le héros de Dan Brown, Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard va devoir affronter un adversaire diabolique sorti des limbes de l'Enfer et déchiffrer l'énigme la plus complexe de sa carrière. Elle le fait plonger dans un monde où l'art et la science de pointe tissent un écheveau qui exige de sa part toute son érudition et son courage pour le démêler. S'inspirant du poème épique de Dante, Langdon se lance dans une course contre la montre pour trouver des réponses et découvrir en traversant les Cercles de l'Enfer ceux qui détiennent la vérité, avant que le monde ne soit irrévocablement changé.

C'est une histoire qui nous tient en haleine jusqu'au bout. L'auteur nous égare avec de mauvaises pistes et nous récupère ensuite tout au long d'une l'intrigue bien ficelée. Beaucoup de personnages ont un double visage... Le tout en nous faisant réfléchir aux conséquences de l'augmentation progressive de la population sur notre planète.

J'ai bien aimé ce livre de Dan Brown. Je le classe en 29ème  position et lui donne 3 étoiles.

1 septembre 2013

Les souvenirs

Le narrateur nous raconte ses souvenirs qui débutent avec le décès de son grand-père dont il était très proche puis l’obligation pour son père et ses oncles de mettre sa grand-mère dans une maison de retraite où elle ne se sentira jamais à l’aise. Elle finit par fuguer. Le narrateur la retrouve et lui permet de revivre une journée dans l’école de son enfance qu’elle avait été contrainte de quitter avant l’heure. Elle meurt juste après. C’est le début pour le narrateur de son histoire d’amour avec l’institutrice qui a accueilli pour une journée sa grand-mère.

C’est le livre de David FOENKINOS que j’ai le moins aimé parmi les 4 que j’ai lus (la délicatesse, le potentiel érotique de ma femme et nos séparations). Il nous parle de sentiments filiaux et de l’importance de se souvenir mais j’ai trouvé beaucoup de longueurs. Il nous parle de sa volonté de devenir écrivain et la difficulté de créer. L’histoire n’a rien de particulier sauf peut-être la fugue de la grand-mère et la possibilité pour elle de boucler la boucle en retournant dans son école. J’ai toutefois aimé les traits d’humour dont il fait preuve surtout dans les moments plus difficiles par lequel passe le narrateur.

Je classe ce livre en 95ème position et lui donne une étoile.

29 septembre 2013

La colline aux adieux

Quatrième de couverture

Depuis son mariage avec James, Ellen ne s'est plus rendue à Holly's Field, petite ville portuaire du Wisconsin sur les rives du lac Michigan, où résident les parents de son mari. Quand James perd son emploi, le couple, à cours d'argent, n'a d'autre solution que de quitter la Californie avec ses deux enfants pour retourner vivre là-bas...

La belle-famille d'Ellen est toujours aussi mal disposée à son égard, rendant sa vie intenable. Mais que peut la jeune femme face à ces liens familiaux, qui font d'elle une proie soumise à ceux qui l'ont accueillie sous leur toit ?

Bon alors que dire ?

Que je me suis ennuyée à mourir pendant 306 pages ? Que j’ai espéré un peu d’action à la 195ème page mais que cela ne s’est pas produit ? Que je suis contente d’avoir achevé ce livre pour passer à un autre ?

Oui, oui et oui.

Je classe « la colline aux adieux » (meilleur livre de l’année par le Chicago Tribune ?!) de Manette Ansay en 176ème position et lui donne un « moins ». Non, décidément aucune étoile pour ce livre… et je ne regarderai pas le film qui a été adapté du roman !!

 

Publicité
Publicité
Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 212 719
Publicité