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Le petit monde de So et de Fi
5 juin 2022

Pause-Café

Résumé :

En banlieue parisienne, le quotidien d'un lycée et la cohabitation riche mais souvent tendue entre un proviseur d'un autre temps, des élèves chahuteurs, des professeurs débordés et une assistante sociale particulièrement zélée... Jeune assistante sociale, Joëlle Mazart trouve son tout premier poste dans un lycée. Elle a de l'énergie à revendre, une cause à défendre et un enthousiasme à toute épreuve. Autour d'un café - d'où son surnom de Pause-Café -, elle écoute avec cœur et empathie les déboires et dérives des lycéens qui se heurtent à l'incompréhension des adultes. Pause-Café est la peinture grandeur nature de notre époque vue à travers le quotidien d'un établissement scolaire, avec son système, ses injustices, sa routine. Contre l'indifférence, une femme se bat avec la foi inébranlable de la jeunesse ; c'est une héroïne des temps modernes, engagée dans la vie, dans son métier, au service des autres.

J’ai acheté ce livre de Georges Coulonges dans une bourse aux livres. J’avais regardé la série avec Véronique Jeannot dans le rôle principal à la télévision pendant mon adolescence. De ce fait, je me souvenais de pas mal de situations décrites dans le livre. Il date donc mais il y a encore tellement de choses d’actualité : l’avenir incertain des jeunes, surtout s’ils sont de milieu modeste, les galères que peuvent rencontrer les lycéens, les amours de jeunesse, …

Concernant le style de l’auteur, j’avoue que j’ai eu un peu de mal avec ses phrases courtes qui coupent sans arrêt l’élan du moment. Il m’a parfois un peu perdue dans certaines évocations de sujets.

Je classe ce livre en 312ème et lui donne deux étoiles (une étoile de plus que prévu pour les bons souvenirs que j’ai gardés de la série).

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18 juillet 2022

L'horloge bio

Quatrième de couverture

Première résolution. J'aurai cet enfant. Je le veux. Cachée au fond de moi, sous mes tailleurs d'executive woman, il y a une femme qui désire être mère de toute sa chair, de toute son âme. Même si ce n'était pas prévu. Je vais prendre mon courage à deux mains et l'annoncer à Jean-Phil. Dont acte. Marianne et ses deux inséparables copines, des complices de toujours. Dressées pour réussir, elles ont tout sacrifié à leur carrière professionnelle. Jusqu'au jour où, à l'approche de la quarantaine, elles s'aperçoivent avec affolement que les années leur sont comptées pour rattraper le temps perdu... Un mari ? Un enfant ? Les problèmes ne font que commencer...

Bon, rien de transcendant dans ce livre de Valérie McGarry. C’est facile à lire et pas prise de tête mais un peu caricatural sur les femmes qui approchent la quarantaine et sur l'urgence de devoir faire des enfants et se marier.

Je classe ce livre en 530ème position et lui donne une toute petite étoile.

20 août 2021

Fantasmes

Synopsis : Face à leurs fantasmes, six couples tentent d’explorer les faces cachées de leur vie intime. Six questionnements sur l’accès au plaisir. Du jeu de rôle à l’abstinence, en passant par l’exhibition, six histoires séparées avec au centre le même questionnement sur le désir aujourd’hui. Le sien mais aussi celui de l’autre…

Le film de Stéphane et de David Foenkinos met en scène la ludophilie : être excité par l’idée de jouer un rôle, la dacryphilie : être excité par les larmes, la sorophilie : être excité par la sœur de l’être aimé, la thanatophilie : être excité par la mort, la hypophilie : être excité de ne plus faire l’amour, l’autagonistophilie : être excité d’être regardé en faisant l’amour.

Le casting est impressionnant mais je pensais rire davantage en allant voir cette comédie. Il y a certains fantasmes que je ne connaissais pas et qui me font davantage flipper qu’autre chose et je ne savais pas non plus que chacun porte un nom.

Je classe ce film en 87ème position et lui donne une étoile.

8 octobre 2021

Le jardin de l'oubli

Présentation de l’éditeur :

« Peu à peu, alors que le train avançait, elle se laissa emplir par la douce certitude que, désormais, sa vie lui appartenait. Elle filait vers son destin, là où rien ni personne ne pourrait plus l'entraver. » 1910. La jeune Agathe, repasseuse, fait la connaissance de la Belle Otero, célèbre danseuse, dans la villa dans laquelle elle est employée. Une rencontre qui va bouleverser sa vie, deux destins liés à jamais par le poids d'un secret. Un siècle plus tard, Faustine, journaliste qui se remet tout juste d'une dépression, se rend dans l'arrière-pays niçois afin d'écrire un article sur la Belle Époque. Sa grand-tante va lui révéler l'histoire d'Agathe, leur aïeule hors du commun. En plongeant dans les secrets de sa famille, la jeune femme va remettre en question son avenir.

J’ai bien aimé ce livre de Clarisse Sabard que j’ai acheté également dans une station-service sur l’autoroute (je trouve qu’il y a toujours une bonne sélection de livres dans les stations-service).

Ici encore, on alterne entre le présent et le passé, arbre généalogique à construire (et à déconstruire). J’ai un peu moins adhéré à la toute fin de l’histoire où ce qui est arrivé à Alfred me semble peu crédible (ou en tout cas ce qui suit juste après) et cette reproduction de situation familiale est également difficile à imaginer.

J’ai tout de même passé un agréable moment de lecture car les personnages principaux, Faustine et Agathe, sont attachantes.

Je classe ce livre en 140ème position et lui donne 3 étoiles.

18 octobre 2021

Eiffel

Synopsis : Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain. Tout bascule lorsqu'il recroise son amour de jeunesse. Leur relation interdite l’inspire à changer l’horizon de Paris pour toujours.

Nous sommes allés au cinéma avec Antoine. Ce film de Martin Bourboulon nous a bien plu à Antoine et à moi, moins à JP qui a trouvé que la romance entre Eiffel et Adrienne de Ronsac prend trop de place et qu’il n’a rien appris sur la Tour Eiffel. Ce n’est pas tout à fait faux mais en même temps, vu la présentation qui est faite de ce film, on s’attendait un peu à ce que l’on a vu.

Je classe ce film en 78ème position et lui donne une étoile.

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3 octobre 2022

Maria rêve

Synopsis : Maria est femme de ménage. Mariée depuis 25 ans, réservée, timide et maladroite, elle ne quitte jamais son carnet à fleurs dans lequel elle écrit des poèmes en secret. Lorsqu’elle est affectée à l'École des Beaux-Arts, elle rencontre Hubert, le gardien fantasque de l'école, et découvre un lieu fascinant où règnent la liberté, la créativité et l'audace... Dans ce monde si nouveau, Maria, qui a toujours été dévouée et discrète, va-t-elle enfin se laisser envahir par la vie ?

J'ai bien aimé ce film de Lauriane Escaffre car Karine Viard est lumineuse et adorablement naïve. Grégory Gadebois est bien aussi, tout en tendresse. Petit mari a trouvé ce film gentillet et s'est probablement ennuyé mais moi j'ai passé un moment agréable.

Je classe ce film en 82ème position et lui donne une étoile.

24 octobre 2021

Le bal des folles

Hier, nous avons cherché un film à regarder avec JP et Antoine et j’ai proposé dans la liste : « Le bal des folles » de Mélanie Laurent car j’avais lu le livre de Victoria Mas et je l’avais aimé. J’ai voulu aller voir mon classement et je me suis aperçue que je n’avais pas fait le résumé sur mon blog à ce moment-là, en février 2021.

Le voici donc à retardement (j’avais écrit quelques lignes sur mon ressenti à Valérie qui m’avait prêté ce livre) :

Présentation de l’éditeur

1885 : comme chaque année, à la Salpêtrière, se tient le très mondain « bal des folles ». Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Cette scène joyeuse cache une réalité sordide : ce bal « costumé et dansant » n’est rien d’autre qu’une des dernières expérimentations de Charcot, adepte de l’exposition des fous. Dans ce livre terrible et puissant, Victoria Mas choisit de suivre le destin de ces femmes victimes d’une société masculine qui leur interdit toute déviance et les emprisonne. Parmi elles, Geneviève, dévouée corps et âme au célèbre neurologue ; Louise, abusée par son oncle ; Thérèse, une prostituée au grand cœur qui a eu le tort de pousser son souteneur dans la Seine ; Eugénie enfin qui, parce qu’elle dialogue avec les morts, est envoyée par son propre père croupir entre les murs de ce qu’il faut bien appeler une prison.

C’est bien écrit, le sujet est très intéressant, la condition féminine de l’époque justement rapportée. On attribue un diagnostic d'hystérie à des maladies méconnues à l'époque que l'on essaie de soigner par des séances d'hypnose, des bains glacés, de l'isolement qui font souvent plus de mal que de bien. On rentre tout de suite dans l’histoire et les personnages sont attachants. Peut-être y aura-t-il une suite ?

Et c’est là que le film diffère du livre pour moi car s’il est relativement fidèle tout au long, concernant la fin, je pense que la réalisatrice est allée plus loin pour donner une perspective que l’on n’a pas forcément dans le livre (d’où la suite que j’attendais).

Je classe ce livre en 48ème position et lui donne 3 étoiles.

13 octobre 2022

Les quatre accords Toltèques

Présentation de l’éditeur :

Castaneda a fait découvrir au grand public les enseignements des chamans mexicains qui ont pour origine la tradition toltèque, gardienne des connaissances de Quetzacoatl, le serpent à plumes. Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limi-tatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif - le rêve de la planète, basé sur la peur - afin de retrouver la dimension d'a mour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques. Les quatre accords proposent un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d'amour. Le monde fascinant de la Connaissance véritable et incarnée est enfin à la portée de chacun.

J’ai lu ce livre car il a été conseillé à ma sœur Elisabeth.

Comme dans tous les livres visant au développement personnel, il y a de bons conseils qui malheureusement ne sont pas faciles à appliquer. Il y a des choses qui m’ont un peu gênée comme le rapport à la religion, à Dieu, comme si c’était une évidence pour chacun de croire en Dieu.

L’auteur nous explique que nous avons été domestiqués par nos parents comme ils l’ont été avant nous et que cette domestication constitue des anciens accords qu’il faut combattre car c’est de la magie noire (on adhère ou pas). Il parle aussi beaucoup de la notion de rêve. On rêve la nuit et également le jour (on adhère ou pas). La notion de paradis et d’enfer est importante aussi. Il voit donc la domestication comme une maladie qu’il faut à présent combattre. Nous sommes tour à jour Juge et Victime d’un système de croyance. Celui-ci est un parasite de l’esprit et il faut entrer en guerre contre celui-ci pour retrouver la liberté.

Le parasite en question à plusieurs têtes : nos différentes peurs. Il faut donc contrôler nos émotions. Nous sommes dépendants des anciens accords comme une toxicomanie (jalousie, colère, auto-apitoiement, haine, tristesse, trahison, envie). Il faut sortir le poison pour guérir, pardonner (parce qu’on s’aime soi-même) et arrêter de payer pour des injustices passées.

Il ne faut plus être le Juge qui nous tyrannise, ne plus être la Victime qui me maltraite. Il faut pardonner à ses parents, à ses frères et sœurs, à ses amis et à nous-mêmes. Quand on ne se rejette plus, on s’accepte, on est libre.

Il faut donc garder le contrôle de ses émotions, prendre le pouvoir pour changer les accords anciens conclus sous l’emprise de la peur (on adhère ou pas), échapper à l’enfer et créer son paradis personnel. Il faut apprécier la vie comme si c’était notre dernier jour, dire aux personnes qu’on aime qu’on les aime et ainsi le parasite meurt. Vivre dans le présent et plus dans le passé.

Il faut modifier la perception de la réalité car il y a de l’amour dans tout ce qui nous entoure, on peut demander ce que l’on veut, dire oui ou non, et ne plus avoir peur d’être jugé, se moquer de l’opinion d’autrui, et ne plus juger les autres non plus.

Cela amène le respect de soi et des autres. On arrive à un état de béatitude (on adhère ou pas). On est en amour. On supprime le brouillard autour de nous et on recherche le bonheur, c’est notre nouveau rêve. En conclusion, le bonheur est un choix, comme la souffrance.

Le livre ce termine par une prière ( !) pour être libre.

Il y a des choses à prendre dans ce livre mais il y a parfois des choses un peu surprenantes, voire un peu choquantes. Au quotidien pas évident de suivre les conseils.

Je classe ce livre en 494ème position et lui donne une étoile.

 

17 octobre 2022

Novembre

Synopsis : Une plongée au cœur de l’Anti-Terrorisme pendant les 5 jours d'enquête qui ont suivi les attentats du 13 novembre.

Ce film de Cédric Jimenez est un film fort. Jamais on ne voit les victimes mais l’émotion est là. On y retrouve la sidération que l’on a vécue au moment de ces évènements tragiques. J’ai bien aimé Jean Dujardin dans le rôle du Directeur de la brigade anti-terroriste et Sandrine Kiberlain, dans le rôle de sa supérieure, ils sont magistraux. Anaïs Demoustier et Lyna Khoudri sont très bien aussi. Petit mari n’aurait pas forcément vu Jean Dujardin dans ce rôle mais pour moi il l’incarne bien. On y voit le travail collectif de la BRI, du RAID, de la SDAT. Ils sont tout simplement incroyables.

Je classe ce film en 77ème position et lui donne 2 étoiles.

28 octobre 2021

Nos espérances

Présentation de l’éditeur            

Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l'art, l'activisme, l'amour et leur avenir, qu'elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse. Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu'est-il arrivé aux femmes qu'elles étaient supposées devenir ? Dans ce roman tout en nuances sur les différentes facettes de l'amitié au fil du temps, Anna Hope tisse avec élégance et délicatesse la vie de ces trois héroïnes contemporaines. Elle sonde les différentes façons de trouver son identité de femme, mais aussi de mère, de fille, d'épouse ou d'éternelle rebelle, et explore cet interstice entre les espérances et la réalité, cet espace si singulier fait de rêves, de désirs et de douleurs où se joue toute vie.

Bon alors, j’ai téléchargé ce livre de Anna Hopes sur ma liseuse après avoir lu un commentaire élogieux sur facebook. J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire et savoir qui avait vécu quoi car il y a des retours en arrière un peu anarchiques. Parfois, le passé permet de comprendre le présent mais là, je ne vois pas l’intérêt de ne pas raconter les événements dans l’ordre. La seule chose que j'ai aimée, c'est la justesse dans la description par l'auteure du désir d'enfant d'Hannah et le parcours difficile des FIV lors de l'absence de réussite dans cette quête. Sinon, il y a parfois des paroles un peu crues ou des détails qui me semblent également inutiles. Et à la fin, on se dit, en tout cas, je me suis dit, tout ça pour ça ?

Je classe ce livre en 393ème position et lui donne une étoile.

12 novembre 2021

Haute couture

Synopsis :

Première d’atelier au sein de la Maison Dior, Esther participe à sa dernière collection de Haute Couture avant de prendre sa retraite. Un jour, elle se fait voler son sac dans le métro par Jade, 20 ans. Mais celle-ci, prise de remords, décide de lui restituer son bien. Séduite malgré elle par l’audace de la jeune fille et convaincue qu’elle a un don, Esther lui offre la chance d’intégrer les ateliers de la Maison Dior comme apprentie. L’occasion de transmettre à Jade un métier exercé depuis toujours pour la beauté du geste...

Nathalie Baye et Lyna Khoudri forment un beau duo dans le film de Sylvie Ohayon sur les petites mains de la maison de haute couture Dior où Esther forme une apprentie, Jade (qui n’a rien demandé au départ). Par contre, je trouve qu’on ne nous montre pas assez la beauté et les difficultés et la longueur d’apprentissage de ce métier. Ensuite, je trouve que la tension entre les deux protagonistes du fait de leur milieu social est un peu surjouée et caricatural. Bon point par contre sur le côté accomplissement dans le fait d’avoir un métier et de s’impliquer pour réussir, ce goût de l'effort aussi, si difficile à transmettre (à Antoine, à sa génération et que je constate tous les jours au travail).

Cela m’a fait penser au film « C’est la vie » avec Josiane Balasko. L’idée de départ (une personne qui part à la retraite et dont on parle du beau métier) est super bonne mais ce n’est pas assez « creusé ».

Je classe ce film en 77ème position et lui donne une étoile.

20 octobre 2022

La cantatrice chauve

Résumé :

Un couple de bourgeois londonien, M. et Mme Smith, finit de dîner dans son appartement cossu lorsque la pendule se met à sonner à 21 heures les « dix-sept coups anglais ». Ils prennent le temps de bavarder tranquillement au coin du feu tandis que M. Smith feuillette son journal. Le couple papote avec des propos sans grands intérêts. Dans la conversation se glissent des anecdotes totalement saugrenues voire incohérentes et ils passent d’une conversation à l’autre sans transition ni logique. Leur raisonnement est incompréhensible et désarçonnant.

J’ai découvert « La cantatrice chauve » de Eugène Ionesco. C’est une pièce de théâtre où les dialogues sont complètement absurdes (d’où théâtre de l’absurde) et il y a d’excellentes trouvailles. Je ne savais pas que certaines citations étaient tirées de ce livre comme :

« Prenez un cercle, caressez-leu, il deviendra vicieux ! »

« Quand je dis oui, c'est une façon de parler. »

« Mme Martin Ce matin, quand tu t'es regardé dans la glace tu ne t'es pas vu. - M. Martin : C'est parce que je n'étais pas encore là... »

La seconde pièce de ce livre, « La leçon », m’a moins plu. C’est plus répétitif mais il y a aussi des choses amusantes comme l’élève qui ne sait pas soustraire 4 moins 3 mais qui a appris par cœur des multiplications avec beaucoup de chiffres.

Je classe ce livre en 478ème position et lui donne une étoile.

22 octobre 2022

L'ami retrouvé

Présentation de l’éditeur :

"Je ne puis me rappeler exactement le jour où je décidai qu'il fallait que Conrad devînt mon ami, mais je ne doutais pas qu'il le deviendrait. Jusqu'à son arrivée, j'avais été sans ami. Il n'y avait pas, dans ma classe, un seul garçon qui répondît à mon romanesque idéal de l'amitié, pas un seul que j'admirais réellement, pour qui j'aurais volontiers donné ma vie et qui eût compris mon exigence d'une confiance, d'une abnégation et d'un loyalisme absolus."

J’ai bien aimé ce livre de Fred Uhlman. Il raconte cette histoire d’amitié qui se complique du fait que l’un est juif et que l’autre est issu d’une famille protestante d’illustre ascendance, le tout au moment de la montée d’Hitler et du nazisme. La fin se résume en 2 petites lignes mais qui veulent dire énormément.

Je classe ce livre en 405ème position et lui donne une étoile.

9 novembre 2022

S'adapter

Présentation de l’éditeur :

C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd. Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire. Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires. La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.

J’ai eu quelques difficultés à apprécier les mots dans la première partie de l’histoire, celle racontée par l’aîné. J’ai trouvé que c’était triste, sombre, plombant. Pourtant, il entoure son petit frère d’attentions et d’amour mais il s’isole complètement du reste du monde. Vient ensuite la cadette qui raconte l’arrivée du petit frère inadapté et même si elle le rejette au départ, elle va s’attacher ensuite à « réparer » les difficultés du quotidien de la famille. Enfin, le dernier qui apporte joie et bonheur, qui noue petit à petit une relation avec ses aînés et se donne une place dans la fratrie.

L’écriture est pointue, les mots parfois compliqués. J’ai oublié les difficultés du début de la lecture pour finalement trouver ce livre de Clara Dupont-Monod très beau.

Je classe ce livre en 122ème position et lui donne 3 étoiles.

12 novembre 2022

Malamute

Présentation de l’éditeur :

"Germain fixait Basile dans la pénombre, l'auscultait de la même manière que l'on ausculte une espèce inconnue dont on ne sait rien sinon qu'il va falloir à présent vivre avec. "Habitué à sa solitude au cœur des Vosges, le vieux Germain se voit imposer pour l'hiver un colocataire encombrant : Basile, la trentaine, saisonnier au passé trouble. Au même moment, une jeune femme s'installe dans la ferme voisine. Elle espère comprendre ce qui aurait poussé ses parents à quitter précipitamment le village trente ans plus tôt. Alors que des secrets refont surface et que des liens se nouent, une tempête de neige s'abat sur la vallée...

J’ai beaucoup aimé ce livre de Didierlaurent même si deux éléments sont peu crédibles (la quantité de neige pendant la tempête et l’interprétation très différente d’un même évènement selon les deux protagonistes -difficile d’en dire davantage sans révéler l’histoire-). J’aime la façon donc Jean-Paul Didierlaurent décrit la personnalité de ses personnages et leurs failles.

J’ai déjà lu deux livres de cet auteur, « le reste de leur vie » classé en 24ème position et « le liseur de 6h27 » classé en 48ème position.

Je classe ce livre en 35ème position même si la réserve que j’ai apportée dans mon commentaire m’a fait hésiter quant à la place dans le classement. Le classement des deux précédents livres a joué en sa faveur.

2 juillet 2022

Les 9 vies d'Edward

Présentation de l’éditeur :

Delphine Perdrix aime les hommes, les bons petits plats et son chat Edward. Celui-ci le lui rend bien. Doutant des choix amoureux de sa maîtresse, il décide de lui trouver un mari. Il connaît déjà l'amant qu'il destine à Delphine ; un homme très bon, Sébastien Morin, l'a soigné lors d'une traversée vers la Nouvelle-France, en 1670... Edward espère qu'il s'est, comme lui, réincarné et qu'il habite maintenant à Paris. La tâche est ardue. Et si les humains avaient eux aussi neuf vies ? Sébastien est-il revenu en 1997 ou traverse-t-il une autre époque ? Edward a ainsi prisé le culte de Bastet, vécu les croisades, un passage de la comète de Halley, l'Exposition universelle à Londres sous Victoria, l'Occupation auprès de son adorée Rachel, les marchés d'Istanbul et les procès pour sorcellerie au début du XVIe siècle. Catherine Duval lui a même transmis un don : il est télépathe... Edward n'a qu'à flairer un homme pour deviner ses intentions ; aussi ne se méfie-t-il pas sans raison de James Anderson, un trop bel Américain qui rôde autour de Delphine. Cet homme est dangereux ! Edward parviendra-t-il à l'écarter et à faire le bonheur de la photographe ? De cette Delphine qui sent la chantilly, les feuilles d'un plant de tomates et la rose de Turquie ? Un roman d'amour sur fond de polar, avec un zeste de gastronomie, des esquisses historiques, beaucoup d'odeurs et le regard fidèle mais lucide d'Edward sur l'étrange race des bipèdes (sans plumes).

Bon alors, au début du livre de Chrystine Brouillet il y a des longueurs. Cela devient plus intéressant après l’accident de Delphine (page 209) et la fin est trop rapide (à partir de la page 290 jusqu’à la page 349), voire un peu bâclée. En résumé, long, bien et finalement trop succinct.

On s’emmêle un peu les pinceaux avec les différentes vies d’Edward qui nous sont livrées petit bout par petit bout, j’avoue que j’ai parfois lâché l’affaire et pas essayé de tout comprendre. Sinon, il y a de bonnes choses, comme la personnalité de l’héroïne Delphine, l’amitié avec Audrey et Géraldine, la description de son métier de photographe.

Je classe ce livre en 484ème position et lui donne une étoile.

13 juillet 2022

Quand j'étais Jane-Eyre

Présentation de l’éditeur

Dans le calme et la pénombre, au chevet de son père qui vient de se faire opérer des yeux, Charlotte Brontë écrit, se remémore sa vie, la transfigure. Elle devient Jane Eyre dans la rage et la fièvre, et prend toutes les revanches : sur ce père, pasteur rigide, désormais à sa merci, sur les souffrances de son enfance marquée par la mort de sa mère et de deux sœurs aînées, sur sa passion malheureuse pour un professeur de français à Bruxelles, sur son désespoir face à son frère rongé par l'alcool et la drogue, sur le refus des éditeurs qui retournent systématiquement aux trois sœurs Brontë leurs premiers romans, envoyés sous pseudonyme. Sheila Kohler se glisse dans la tête de Charlotte Brontë et de son entourage afin de décrire les méandres de la création. Sans se départir du style cristallin de ses précédents ouvrages, elle restitue avec finesse le climat qui a donné naissance aux œuvres des sœurs Brontë : Jane Eyre, bien sûr, mais aussi Les Hauts de Hurlevent et Agnès Grey, trois joyaux de la littérature anglaise.

J’ai bien aimé ce roman sur la vie de Charlotte Brontë et de ses sœurs. Il fait notamment revivre le personnage de Jane-Eyre (un de mes livres préféré) ou en tout cas relate la façon dont l’auteure, Sheila Kohler, pense qu’il a été écrit, de qui les personnages ont été inspiré, tout comme les autres ouvrages de Charlotte et de ses sœurs. On comprend mieux la vie difficile des 3 sœurs, les décès qui ont jalonné la vie de Charlotte et le succès qui n’a pas réussi à compenser tout cela. Elle se sera battue pour démontrer qu’une femme peut être écrivain, ce qui n’était pas chose aisée à l’époque.

Je classe ce livre en 147ème position (sur 705) et lui donne 3 étoiles (mon classement compte 3 étoiles, 2 étoiles, 1 étoile, pas d’étoile, un « moins » et deux « moins »). Jane-Eyre est classé en 6ème position, Agnès Grey en 159ème position et les Hauts du Hurlevent (trop sombre pour moi) a dû être lu avant le démarrage de mon classement mais je n’en garde pas un super souvenir.

2 décembre 2022

Les lettres de Rose

Présentation de l’éditeur :

Lola a été adoptée à l'âge de trois mois. Près de trente ans plus tard, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire. Sa vie va basculer lorsqu'elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange héritage : une maison et son histoire dans le petit village d'Aubéry, à travers des lettres et des objets lui apprenant ses origines. Mais tous les habitants ne voient pas d'un bon oeil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu'elle ne le voudrait...

Il y a de très bonnes idées dans ce roman de Clarisse Sabard mais quand on connaît le détail du passé de la famille de Lola, on s’aperçoit qu’elle cumule pas mal d’évènements dramatiques (!) que je ne peux révéler ici sous peine de spoiler la fin de l’histoire. Elle s’en sort donc plutôt bien. Je pense que l’auteure n’y est pas allée de main morte…J’ai tout de même passé un bon moment de lecture.

J’avais lu de l’auteur « le jardin de l’oubli » classé en 149ème position.

Je classe ce livre en 262ème position et lui donne 2 étoiles.

12 mai 2022

Et je suis devenue le vent

Présentation de l’éditeur :

À 42 ans, divorcée, Marlène partage son quotidien entre un travail qui ne l'épanouit plus et sa voix intérieure qui la critique sans arrêt. Elle trouve l'essentiel de son réconfort auprès de sa grand-mère que la maladie d'Alzheimer grignote jour après jour, et Francis. Son chat. Décidée à s’extraire de son cagibi sentimental, elle s’inscrit sur un site de rencontre. Entre déconvenues et espoirs, cette initiative pourrait bien lui apporter autre chose que ce qu’elle espérait et l'obliger à affronter son histoire familiale… Et je suis devenue le vent, c'est l'histoire d'un nouveau départ, d'une reconstruction de soi. Une tranche de vie entre rires, larmes, drame qui parle d'amitié, d'Amour avec un grand a, de secrets de famille et du poids de l'enfance.

Ce livre de Jeanne Yliss est un roman « feelgood », où l’héroïne apprend petit à petit à s’aimer elle-même, à ne plus se dévaloriser et où la relation à soi-même tend à modifier sa relation avec les autres. Le vécu dans l’enfance prend également une place prépondérante pour Marlène et il lui faut savoir faire la part des choses pour se détacher des paroles parentales blessantes. C’est facile à lire, il y a quelques conseils à piocher et à tenter d’appliquer.

Je classe ce livre en 320ème position et lui donne une étoile.

6 avril 2019

Mon inconnue

Synopsis : Du jour au lendemain, Raphaël se retrouve plongé dans un monde où il n'a jamais rencontré Olivia, la femme de sa vie. Comment va-t-il s’y prendre pour reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ?

Bon, on ne comprend pas tout dans cette comédie d’Hugo Gélin (en gros, où est la réalité ? avant ou après ?), si ce n’est la morale qui consiste à faire attention au quotidien à son conjoint pour savoir le garder. JP a rit (assez rare pour le signaler) à certains passages. Il y a de jolies idées. J’ai aimé les deux acteurs principaux (François Civil, qui joue aussi dans « le chant du Loup » et Joséphine Japy).

Je classe ce film en 46ème position et lui donne 2 étoiles.

27 janvier 2015

Ce que je peux te dire d'elles

Présentation de l’éditeur

Un matin, très tôt. Le téléphone sonne. Blanche n'aime pas ça : les coups de fil au petit matin n'annoncent jamais rien de bon. Cette fois, pourtant, c'est une bonne nouvelle : Violette a accouché dans la nuit d'un petit garçon. Blanche est bouleversée : elle ne savait même pas que sa fille était enceinte. Et puis un garçon, le premier au bout de cette lignée de filles, quelle histoire... Dans le train qui la mène de Toulouse vers Paris, le trac au cœur, Blanche relit les carnets de moleskine destinés à Violette où, remontant le temps, elle a essayé de se souvenir de tout, tout ce qu'elle peut lui dire d'elles. Mais Violette l'attend-elle encore au bout de ce chemin à la fois heureux et cabossé ? (…)

J’ai tout bonnement adoré ce livre. C’est une histoire de femmes comme je les aime, chacune d’elles avec son caractère et sa détermination dans les choix de la vie. L’auteure, Anne Icart, décrit particulièrement bien cette façon que l’on a de vouloir faire différemment de nos parents mais de reproduire malgré tout certains schémas avec nos enfants. 4 héroïnes principales : 3 sœurs-cousines, l’une ayant perdu l’homme de sa vie alors qu’elle était enceinte, l’autre, féministe, refusant délibérément d’avoir une relation durable avec un homme et d’avoir un enfant, la troisième séparée de son mari sans avoir assouvi son désir d’enfant et 1 fille-nièce décidant de faire un enfant toute seule…

A lire absolument si vous aimez les sagas familiales où les liens sont parfaitement décrits, sur fond d'émancipation et de liberté.

Je classe ce livre en 14ème position et lui donne 3 étoiles.

1 février 2015

Par le feu

Quatrième de couverture

Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi s'immolait par le feu. Ce geste radical fut le signal déclencheur de la Révolution de Jasmin en Tunisie. Tahar Ben Jelloun, dans une fiction brève, réaliste et poétique, reconstitue les jours qui ont précédé ce sacrifice. Un superbe hommage aux révolutions arabes et ces millions d'hommes et de femmes anonymes descendus dans les rues pour réclamer liberté et dignité dans leur pays.

Antoine doit lire « Par le feu » de Tahar ben Jelloun dans le cadre du cours de français. Je viens de le terminer. Il s’agit effectivement d’une reconstitution de la vie de pauvres gens qui essaient de s’en sortir dans un pays où la police est corrompue et où le racket est malheureusement monnaie courante. Il y est question de lutte des classes, de chômage, de pauvreté, d’inégalités et d’injustices quotidiennes.

L’auteur n’hésite pas à s’engager dans ses livres pour des causes telles que le racisme, la pauvreté, le totalitarisme, la révolution arabe, ...

« Par le feu » se lit très rapidement car il comporte en tout et pour tout 42 pages… Même si des élèves de 1ère vont se satisfaire de cette courte nouvelle, je trouve que le prix de 8,50 euros au vu du nombre de pages est un peu exagéré !

Le côté « engagé » de l’ouvrage m’a fait penser à une nouvelle qu’Antoine avait dû lire en 2nde. Il s’agissait de Matin brun et il était question d’un régime totalitaire qui prenait la décision arbitraire de mettre en prison tous les propriétaires de chiens bruns. C’était également plein de justesse et d’enseignements.

Je classe ce livre en 144ème position et lui donne une étoile

19 avril 2015

La cité de la joie

Petit résumé de mon cru (pas de quatrième de couverture et pas de résumé intéressant sur internet) :

Parmi beaucoup de personnages dans ce livre, il y a Hasari Pal et sa famille qui vivent à Bankuli, à 400 km de Calcutta. Ils sont paysans mais petit à petit ils n’arrivent plus à subsister car les mauvaises saisons se succèdent et ils sont obligés peu à peu de vendre leurs terres. Il décide alors de partir avec femme et enfants à Calcutta pour trouver un travail et permettre à ce qui restent de recevoir leur aide. Ils vivront tout d’abord sur un bout de trottoir avant qu’il ne trouve un travail très physique de tireur de rickshaws qui leur permettra d’habiter dans un slum (bidonville au nom de « cité de la joie »). Paul Lambert est un prêtre français souhaitant vivre parmi les pauvres pour les aider. Il y découvrira beaucoup de souffrances : la malnutrition, la maladie (le choléra, le paludisme, la lèpre, la fièvre rouge, …), l’insalubrité (surtout en période de mousson), les rats et les cloportes... Un comité d’entraide se crée avec des hommes et des femmes qui vivent aussi dans le bidonville (Margareta –chrétienne-, Santa et Ashish –jeune ménage hindou-, Aristote John –Anglo-indien chrétien-, Salladin –ouvrier musulman- et Bandona –jeune assamaise-). Viendra en renfort pendant un an, Max Loeb, jeune interne en chirurgie américain, qui stoppe ses études momentanément. Paul et Max constateront que cette communauté très pauvre, composée de personnes de religions et de castes différentes, est animée d’un esprit de solidarité incroyable et ceux qui ont si peu partagent ce qu’ils ont avec les plus démunis qu’eux. Il leur faut faire face également à la mafia qui « protège » mais surtout rackette pour un bout d’abri, à une administration très lourde (récupérer un colis de médicaments nécessite parfois plusieurs jours), à une police habituée aux bakchiches et particulièrement soupçonneuse par rapport aux étrangers venus pour aider (ne sont-ils pas plutôt à la solde de la CIA ?) et aux trafics en tout genre (dons du sang contre argent, achat du squelette avant une mort proche, ...).

C’est un livre témoignage très fort sur la vie dans un bidonville de Calcutta où la souffrance est continuelle mais où la fraternité entre les hommes permet de garder l’espérance.

Comme je l’ai indiqué dans mon billet précédent, le livre et le film qui en a été tiré sont vraiment très différents. On retrouve certains personnages (et pas d’autres) et pas dans les mêmes circonstances. Paul Lambert n’est pas dans le film, par exemple, alors qu’il est le personnage central du livre (il est remplacé par une femme non religieuse qui s’occupe du dispensaire déjà crée dans le film à l’arrivée de Max).

J’avais adoré le film et même s’il est très différent, j’ai adoré le livre. Il faut le lire absolument !!!

Je le classe en 15ème position et lui donne 3 étoiles.

 

3 juillet 2017

Se souvenir de nous

Présentation de l’éditeur

Vacances de Noël. Jeanne, jeune professeur, commence mal ses vacances : rupture sentimentale à gérer, mère hospitalisée dans un état critique. Au même moment, Philippe, la cinquantaine, est de retour en France après de nombreuses années passées à Londres. Fraîchement divorcé, il souhaite désormais aller de l'avant mais une enveloppe pleine de souvenirs d'une ancienne histoire d'amour va tout changer... Jeanne et Philippe vont tous les deux se plonger au début des années 80, l'une en quête du passé de sa mère, l'autre à la reconquête d'un amour impossible. Leurs chemins vont se croiser, puis se confondre. A la fin, une chose : la vérité, leurs vérités.

Il y a de bonnes choses dans ce roman de Virginie Coëdelo, notamment sa façon de parler de la maladie et du regard des autres qui ne savent plus faire abstraction de celle-ci. J’ai bien aimé aussi ce que la mère cherche à transmettre à sa fille avant de partir, lui rappeler de profiter des bons moments et des petites choses que la vie nous apporte. Elle fait également en sorte de rapprocher Jeanne de son père.

Je classe ce livre en 201ème position et lui donne une étoile.

26 mai 2014

Un palace en enfer

Sexy et grande gueule, Rosie Maldonne est une jeune mère de trois enfants qui a pour seules ressources les versements du RSA. À quelques encablures de Cannes, elle vit dans une vieille caravane posée sur un terrain vague, à la lisière d’une petite ville. Ce matin-là, la voilà partie à la recherche de quelques sous  en mettant en pratique son système D habituel, quand le destin va frapper à sa porte : un gros paquet de fric lui tombe dessus sans prévenir ! Cette manne imprévue ne sera-t-elle pas finalement la source de tous ses ennuis? À qui étaient destinés ces milliers d’euros?  Pourra-t-elle les garder sans dommages collatéraux? Est-ce un piège? Comment va-t-elle se sortir de ce traquenard? Qui est ce flic trop mignon qu’elle croise partout? Pourquoi sa meilleure amie et son bébé ont-ils disparus? Est-ce vraiment la mafia russe qui la pourchasse? Rosie, toujours cœur d’artichaut, est-elle vraiment en train de tomber amoureuse?

C’est un livre divertissant. L’héroïne principale est haute en couleur (au sens propre et au sens figuré) et on s’y attache. Par contre, l’intrigue est peu crédible et les rencontres fortement improbables.

Je classe ce livre d’Alice Quinn en 106ème position et lui donne une étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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