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Le petit monde de So et de Fi
2 novembre 2014

L'équation de l'amour et du hasard

Présentation de l’éditeur

Quelles étaient les probabilités statistiques pour que Graham et Ellie se rencontrent un jour ? Minimes, négligeables, voire nulles : Graham Larkin habite à Los Angeles, Ouest des Etats-Unis, tandis qu’Ellie O’Neill réside dans une petite ville du Maine sur la côte Est. Pourtant, un jour, Graham envoie par erreur un email à Ellie. Il n’en faut pas plus pour que les deux internautes commencent à échanger une série de messages drôles et touchants et, petit à petit, discutent de leur vie, leurs espoirs et leurs peurs. Mais le filtre virtuel permet aussi de cacher ses secrets… Ellie ignore que Graham est un acteur connu dans le monde entier et Graham ignore tout du sombre passé familial d’Ellie. Décidé à rencontrer la jeune fille pour tenter une relation dans le monde réel, Graham parvient à organiser son prochain tournage dans la petite ville d'Ellie. Mais est-ce qu’une star aussi connue que Graham peut réellement sortir avec une fille ordinaire comme Ellie ? Et pourquoi la mère d’Ellie veut-elle à tout prix éviter d’attirer l’attention médiatique ? Si le destin vous envoyait un email, y répondriez-vous ?

« L’équation de l’amour et du hasard » est un gentil livre, romantique et sentimental mais pas trop mièvre. L’auteure Jennifer E. Smith a su éviter les écueils et les facilités que l’on trouve parfois dans ce genre littéraire. J’ai passé un bon moment de lecture même si je pense qu’il s’adresse plutôt à des adolescent(e)s (l’âge des personnages est de 17, 18 ans).

Je le classe en 179ème position et lui donne une étoile (ce classement assez complaisant est peut-être dû au fait que je lisais en parallèle la « sociologie des prénoms » et que ce livre m’apportait une respiration entre deux plongeons dans le monde de la sociologie...).

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10 novembre 2014

Pastorale américaine

Présentation de l’éditeur

Après trente-six ans, Zuckerman l'écrivain retrouve Seymour Levov dit «le Suédois», l'athlète fétiche de son lycée de Newark. Toujours aussi splendide, Levov l'invincible, le généreux, l'idole des années de guerre, le petit-fils d'immigrés juifs devenu un Américain plus vrai que nature. Le Suédois a réussi sa vie, faisant prospérer la ganterie paternelle, épousant la très irlandaise Miss New Jersey 1949, régnant loin de la ville sur une vieille demeure de pierre encadrée d'érables centenaires : la pastorale américaine. Mais la photo est incomplète, car, hors champ, il y a Merry, la fille rebelle. Et avec elle surgit dans cet enclos idyllique le spectre d'une autre Amérique, en pleine convulsion, celle des années soixante, de sainte Angela Davis, des rues de Newark à feu et à sang...

J’ai pris ce livre de Philip Roth à la bibliothèque ou plutôt j’ai pris « la tâche » où il était indiqué qu’il s’agissait d’une trilogie qui commençait par « pastorale américaine » puis « j’ai épousé un communiste » avant de se terminer par « la tâche ». Je les ai donc empruntés tous les trois…

Je sais que je ne lirai pas les deux suivants (!).

J’avais lu des commentaires sur internet avant d’attaquer le premier livre et j’en avais lu un notamment qui disait que c’était compliqué. En fait, ce n’est pas tout à fait cela. C’est plutôt qu’il y a des longueurs, des détours, des extrapolations, voire des divagations, … Pour exemple, la fin du livre se termine par un repas entre « amis ». Ce repas dure 170 pages !! J’ai beaucoup de mal avec les gens qui s’écoutent parler et bien là je trouve que l’on a un écrivain qui s’écoute écrire…

Et puis, au départ, le narrateur est l’écrivain Nathan Zuckerman et il raconte la vie de Seymour le "Suédois" qu’il admirait étant enfant puis cela devient le Suédois lui-même qui raconte sa vie alors qu’on sait qu’il est mort peu de temps après avoir demandé à rencontrer l’écrivain pour parler de son père.

Le tout (580 pages) tourne autour du fait que Seymour et Dawn, malgré tout l’amour donné à leur fille Merry, très intelligente mais bègue, devienne une terroriste contre la guerre du Vietnam et à l’origine de la mort de 4 personnes.

Je classe ce livre en 260ème position et lui donne deux « moins ».

12 novembre 2014

La maladie de Sachs

Quatrième de couverture

Dans la salle d’attente du Docteur Bruno Sachs, les patients souffrent en silence.
Dans le cabinet du Docteur Sachs, les plaintes se dévident, les douleurs se répandent.
Sur des feuilles et des cahiers, Bruno Sachs déverse le trop-plaint de ceux qu’il soigne.
Mais qui soigne la maladie de Sachs ?

C’est le troisième livre que je lis de Martin Winckler (après « le chœur des femmes » classé en 7ème position et « les 3 médecins » classé en 110ème position). J’aime beaucoup son humanisme, son humilité face aux patients, sa volonté de les soigner et de les soulager du mieux qu’il le peut. C’est un livre polyphonique où le médecin ne s’exprime pas en direct mais par la voix des patients, collègues, amis qui utilisent le « tu » pour parler de lui. On retrouve les patients au fur et à mesure et on les suit comme si on assistait aux consultations, on fait le lien au fil des pages entre certains d’entre eux et on voit le Docteur changer quand il rencontre une femme à aimer et dont il est aimé à un moment où il ne croyait plus en rien.

C’est un beau livre, avec parfois un jugement un peu sombre sur la médecine où sur ce que certains praticiens en font. Il est aussi plein d’espoir sur la vie quand on côtoie la mort si régulièrement comme le Docteur Sachs.

Je le classe en 66ème position et lui donne deux étoiles.

13 avril 2015

Catherine courage

Quatrième de couverture

Parce qu'un jour de printemps un enfant est mort dans ses bras, le destin de Catherine, la Fille de Maria Vandamme, a basculé : elle a décidé de devenir médecin. Mais dans le monde de 1891, un tel choix est folie pour une femme : toutes les portes, ou presque, sont closes. Catherine les ouvrira une à une, se lancera dans les aventures les plus risquées avec obstination, générosité et courage. Aimée et désirée d'abord par Paul, un jeune journaliste qui ne comprend guère son ambition, puis par Jérôme qui, lui, saura l'aider ; encouragée autant que détestée par son entourage, Catherine traverse, depuis le Nord jusqu'à Paris, les salons et les taudis, les salles de rédaction et celles des hôpitaux. Et trouve enfin le succès et l'amour. Autour d'elle, de superbes personnages, énigmatiques ou cocasses, puissants et misérables, animent cette vivante et brillante fresque de la France au tournant du siècle.

« Catherine Courage » de Jacques Duquesne est un livre comme je les aime. Il met en avant le tempérament et la volonté d’une femme qui ose se former à un métier jusqu’alors réservé aux hommes avec tous les obstacles que cela comporte alors en 1891. La fin est un peu abrupte et j’aurais aimé suivre Catherine plus longtemps dans ses aventures.

Je classe ce livre en 95ème position et lui donne 2 étoiles.

3 juin 2015

L'empreinte de toute chose

Quatrième de couverture

Alma Whittaker naît avec le XIXe siècle, à Philadelphie, d’un père anglais dont le talent de botaniste et la roublardise lui ont permis de faire fortune dans le commerce du quinquina et d’une mère qui tient de sa famille de l’Hortus Botanicus d’Amsterdam une formidable érudition ainsi qu’une rigueur toute hollandaise. À leurs côtés et au contact des éminents chercheurs qui gravitent autour d’eux, Alma acquiert une intelligence éclectique et la passion de la botanique. En grandissant, elle se passionne pour les mousses puis pour Ambrose Pike, illustrateur de génie. Comme elle, il cherche à percer les secrets de l’univers mais, à la logique scientifique d’Alma, il préfère une pensée ésotérique ; un fossé qui les éloignera inexorablement et poussera enfin Alma à partir à la découverte du vaste monde. Alors que les terra incognita s’amenuisent de jour en jour, Alma explore les continents, la nature, la société dans laquelle elle vit et son propre corps – de l’infiniment grand à l’infiniment petit.

Des bas-fonds de Londres en passant par Philadelphie, Tahiti ou les cimes des Andes, Elizabeth Gilbert nous raconte le siècle kaléidoscopique qui voit jaillir l’esprit des Lumières. Sa plume est vive, insolente, savante et non dénuée de romantisme : à l’image de son héroïne.

Il y a vraiment beaucoup de choses dans ce livre d’Elisabeth Gilbert et c’est difficile de résumer ses impressions. L’héroïne a une soif perpétuelle d’apprendre et nous entraîne avec elle dans ses recherches tout en restant abordable et non rébarbative. Les personnages sont particulièrement bien décrits et la fiction rejoint la réalité, ce qui en fait quasiment un roman historique. Le livre fait 800 pages mais je ne me suis jamais ennuyée même si j’ai mis 11 jours à le lire.

Petit extrait (pages 204 et 205) :

Retta : "- et de quoi Alma et M. George Hawkes discutent-ils aujourd'hui ?

- des écornifles, répondit Alma

- Oh cela a l'air horrible. Sont-ce des animaux, Alma ?

- Non, ce n'en sont pas, ma chérie, répondit-elle. Ce sont des plantes.

- Peut-on les manger ?

- Seulement si l'on est un cerf, dit Alma en riant. Et un cerf affamé, qui plus est.

- Comme ce doit être délicieux d'être un cerf, dit pensivement Retta. A moins d'être un cerf sous la pluie, ce qui doit être désagréable et malheureux. Parlez-moi de ces cornifles, M. Georges Hawkes. Mais parlez-m'en de façon à ce qu'une petite personne à la tête vide comme moi puisse comprendre. (...)

- Et bien miss Snow, commença-t-il gauchement. Elles font partie des plantes les moins évoluées...

- Mais que voilà une remarque bien méchante, monsieur !

- ... et elle sont autotrophes.

- Comme leurs parents doivent-être fiers d'elles !

- Eh bien... euh... bafouilla George qui ne savait plus quoi dire.

Alma vint à son secours.

- Autotrophe, Retta, cela signifie qu'elles sont capables de fabriquer leurs propres aliments.

- Je ne pourrais jamais être une cornifle, je suppose, soupira tristement Retta".

Je classe ce livre en 167ème position et lui donne une étoile.

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8 juin 2015

La nonne et le brigand

Présentation de l’éditeur

Comment une femme accomplie, épouse, mère, libertine et une nonne peuvent-elles se comprendre et se faire écho ? Peut-on se renier par amour ? Ou retrouver espoir dans le corps de l’autre ? Deux histoires de femmes qui s’abîment et se perdent dans leur passion. Chacune avance à rebours de l'autre, équilibristes fragiles mais déterminées. Sensibles, elles sont traversées par toutes les nuances du sentiment amoureux. Malmenées, adorées, les amantes vont déconstruire leur monde et renaître. Aux monologues de Lysange répond la lecture du cahier de soeur Madeleine ; les deux aventures tissent peu à peu une intrigue familiale qui prend ses racines au Brésil et emmène le récit à Paris puis au Cap Ferret où le mystérieux Tomas invite Lysange à venir résider dans sa cabane. Arrivées au bout d’elles-mêmes, ces deux femmes tenteront d’aimer totalement, malgré la souffrance de Pierre, en dépit de la sauvagerie d'Angel.

Que dire à part que je me suis ennuyée à lire ce livre de Frédérique Deghelt. J’avais pourtant un a priori positif puisque j’avais lu « la vie d’une autre » et que j’avais adoré (classé en 30ème position).

Ici, il y a deux histoires en parallèle (sachant que la nonne tarde à apparaître -vers la 90ème page d'un livre qui en contient 330-). Autant l’histoire de la nonne est intéressante, autant celle de Lysange est dépourvue d’intérêt. Cette dernière rencontre un homme dont elle tombe follement amoureuse mais il a parfois des « crises » où il lui reproche des choses injustifiées (mais en fait c’est parce qu’il souffre et se refuse à aimer alors elle peut l’excuser et le comprendre !!) mais elle continue de vouloir poursuivre leur aventure. Contrairement à ce que propose l’éditeur, je ne vois pas de similitude entre les deux femmes car pour moi, l’une décide et l’autre subit. Quant au lien entre les deux femmes, on le subodore très rapidement…

La façon de Lysange de parler de son amour (ou de son amant) en de longs monologues est agaçante, voire soporifique, à coup de grandes phrases qui tombent à plat (enfin pour moi !).

Le pire, je crois, ce sont les dialogues, présentés comme de la prose sans tiret ni retour à la ligne. Il y a des moments où l’on ne sait même plus qui parle !

Bref, je n’ai pas aimé.

Je classe ce livre en 240ème position et ne lui donne pas d’étoile.

17 juin 2015

Le secret de la Montagne Noire

Présentation de l’éditeur

Vous êtes vous déjà posé cette simple question : Et si ma famille cachait un secret qui remettait en cause ma propre existence ? C'est à cette question que va devoir répondre Tess, une jeune fille de dix-huit ans, qui quitte sa famille et sa Montagne Noire par un matin glacial de décembre. Tess était loin d'imaginer que son départ allait faire ressurgir les secrets du passé, bien enfouis depuis des générations. Parviendra-t-elle à se reconstruire ? Le cauchemar est-il terminé ? Les fantômes du passé ne vont-ils pas réapparaître ?

J’ai trouvé ce livre de Bruno Combes un peu maladroit. L’histoire est gentillette et les dialogues sont parfois peu crédibles surtout quand intervient la Mamé. Quant au secret de famille, non seulement on le voit venir de très loin, mais en plus ce n’est pas un secret incroyable ou hors du commun… Le personnage principal, Tess, rattrape un peu le tout car assez bien décrite et attachante. J’ai vu qu’il y avait apparemment 2 tomes après celui-ci mais je ne suis pas sûre de vouloir poursuivre l’aventure… même si on comprend que Mamé aurait encore menti !!

Je classe ce livre en 209ème position et lui donne une étoile.

8 février 2015

J+107 C'est reparti... mais pas tout à fait !

Antoine est revenu ce week-end un peu dépité.

Il espérait vraiment pouvoir revenir pour la compétition des deuxièmes 1/2 finales du championnat de France. (Il y a deux 1/2 finales. Il faut terminer 1er ou 2ème pour être qualifié directement aux championnats de France ou terminer 3ème aux deux sessions des 1/2 finales).

Antoine n'aurait pu participer à la première session en février (trop tôt par rapport à sa reprise des entraînements) mais espérait participer à celles du mois de mars.

Le médecin du sport, qui lui avait laissé entrevoir cette possibilité, vient de lui dire cette semaine que cela ne se fera pas. Il craint, ainsi que l'équipe d'entraineurs du Pôle Espoir, que ce soit prématuré par rapport à son opération du mois d'octobre et à sa reprise partielle des entraînements de judo.

Du coup, Antoine qui était surmotivé, se retrouve sans objectif pour cette saison.

Je lui ai dit qu'il pouvait se consacrer aux katas pour passer sa ceinture noire (il devait les passer juste avant qu'il ne se blesse) mais il me dit que ce n'est pas important pour lui.

L'objectif de la prochaine saison lui paraît trop loin...

Je ne sais pas trop comment le "consoler". Pour lui, les entraînements n'ont de sens que s'il y a des compétitions !

8 octobre 2018

A star is born

Synopsis : Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Tandis qu'ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d'elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus de mal son propre déclin…

JP n’a pas aimé, pour lui c’est une romance à la sauce américaine sans grand intérêt même s’il ne s’est pas ennuyé. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyée non plus pendant les 2 h 16 du film et j’ai trouvé que Lady Gaga crevait l’écran. Par contre, nous avons trouvé tous les deux que le doublage était particulièrement mauvais.

Je classe ce film en 43ème position et lui donne une étoile.

2 décembre 2018

La femme de chambre du Titanic

Présentation de l’éditeur

" Voilà l'histoire d'un amour si étrange, dit l'auteur, que je n'étais pas sûr d'oser jamais l'écrire. Mais l'envie de raconter aura été plus forte que mes pudeurs. Raconter la passion qui, durant l'année 1912 – l'année du Titanic –, a entraîné un docker de cinquante-deux ans, Horty, et Marie Diotret, une très jeune femme de chambre du transatlantique, dans un monde qui n'était pas fait pour eux. " Dans le sillage d'Horthy et de Marie, de la taverne de la Tête d'Écaille aux quais mouillés de Southampton, des terrains vagues de New York aux lacs rêvés de l'État du Maine, des lumières du Grand Théâtre à la nuit des docks où rodent amants et assassins, cette " extrême histoire d'amour " met en image Zoé, la petite épouse rouquine et patiente qui attend qu'Horty rentre enfin à la maison ; Zeppe, le garçon de cirque qui croit pouvoir tirer fortune de l'amour d'Horty pour Marie ; la trop fragile Aïcha à qui le destin ne laissera même pas le temps d'apprendre à compter jusqu'à onze ; Sciarfoni, le lamaneur qui gîte comme une bête sauvage sous une grand barque renversée ; Maureen, la voleuse de bijoux qui opère dans les théâtres de Drury Lane ; et tout le peuple du port – dockers, soutiers, filles de joies, riches voyageurs, émigrants misérables... Le roman à la fois le plus imaginaire et le plus vrai de l'auteur d'Abraham de Brooklyn et de John l'Enfer.

A l’image de la présentation de l’éditeur, j’ai trouvé l’histoire confuse, répétitive, longue et sans grand intérêt. Une seule hâte, celle d’arriver à la fin de ce livre de Didier Decoin. Voilà qui est fait.

Je classe ce livre en 464ème position et lui donne un « moins ».

Suivant !

9 septembre 2019

La vie scolaire

Synopsis : Une année au coeur de l'école de la république, de la vie... et de la démerde ! Samia, jeune CPE novice, débarque de son Ardèche natale dans un collège réputé difficile de la ville de Saint-Denis. Elle y découvre les problèmes récurrents de discipline, la réalité sociale pesant sur le quartier, mais aussi l'incroyable vitalité et l'humour, tant des élèves que de son équipe de surveillants. Parmi eux, il y a Moussa, le Grand du quartier et Dylan le chambreur. Samia s'adapte et prend bientôt plaisir à canaliser la fougue des plus perturbateurs. Sa situation personnelle compliquée la rapproche naturellement de Yanis, ado vif et intelligent, dont elle a flairé le potentiel. Même si Yanis semble renoncer à toute ambition en se cachant derrière son insolence, Samia va investir toute son énergie à le détourner d'un échec scolaire annoncé et tenter de l'amener à se projeter dans un avenir meilleur...

J’ai bien aimé ce film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir. Il sonne tout simplement juste. L’actrice Zita Hanrot est vraiment crédible dans ce rôle de la CPE qui règle des problèmes de discipline à longueur d’année scolaire mais qui tente aussi d’aider les élèves de son mieux. J’ai apprécié le réalisme de ce qu’elle dit également quand elle recadre parfois son équipe. Les élèves aussi sont plus vrais que nature, belle performance de Liam Pierron.

Je classe ce film en 25ème position et lui donne 3 étoiles.

18 septembre 2019

Les secrets

Présentation de l’éditeur

Vous l’aimez plus que tout au monde. Vous lui faites aveuglément confiance. Vous ne rêvez que d’une chose : fonder une famille ensemble. Mais rien ne se passe comme prévu.  Jusqu’où iriez-vous pour éviter de tout perdre ? Une histoire racontée à rebours, peut-être parce que c'est en tentant de démêler les fils du passé que l'on peut comprendre le présent...

Le fait de raconter une histoire en commençant par la fin est assez particulier. Il faut faire un effort pour se situer dans le temps. Cette difficulté d’avoir un enfant et les pensées ou les situations qui en découlent sont particulièrement bien décrites mais il y a des longueurs. Le dernier chapitre est une preuve d’amour infinie mais je m’attendais à une fin plus spectaculaire ou tout au moins plus surprenante. Quant au titre, ce n'est pas le mieux adapté.

J’ai déjà lu 3 livres de cette auteur, Amélie Antoine : « Fidèle au poste » que j’ai beaucoup aimé et classé en 27ème position avec 3 étoiles, « Au nom de quoi » classé en 48ème position avec 3 étoiles et « Quand on a que l’humour » classé en 81ème position avec 3 étoiles.

Ce dernier livre sera donc le moins bien classé.

Je le positionne en 233ème place et lui donne une étoile.

23 avril 2020

La dernière transhumance

Présentation de l'éditeur :

Félicien et Élisée se connaissent depuis l'enfance. Devenus bergers, ils se retrouvent au moment des transhumances. Voilà trois étés, ils ont fait la connaissance de Barthé. Des liens si solides se sont noués entre eux qu'on ne pourrait imaginer les voir un jour se briser. Tous trois ballottés par leur famille, malmenés par la vie, mais diantrement attachés à leurs troupeaux, ils échafaudent sur l'alpage les rêves les plus fous pour se sortir de leur misère. Élisée, toujours joyeux et décidé, va un jour leur indiquer le chemin de la providence : la Californie… Un paradis lointain où d'autres bergers, à la tête d'imposants troupeaux, courent dans les immenses plaines, remplissant leurs poches de dollars, dit-on ! Bravant familles, peurs et incertitudes, ces garçons, certes courageux mais aussi passablement en déroute, embarquent pour l'Amérique, un pays dont ils ignorent tout. Un voyage au bout d'eux-mêmes, comme au bout de leurs forces et de leur témérité. Mais cette dernière transhumance sera-t-elle celle de l'espérance ou bien celle du tourment ? A moins qu'elle ne soit celle du bonheur !  Comme tant de Hauts-Alpins, Alysa Morgon a entendu les anciens raconter les histoires et les anecdotes de ces milliers de Champsaurins (vallée de Champsaur au-dessus de Gap) ayant quitté le pays pour aller tenter leur chance en Amérique. Quarante ans plus tard, elle n'a toujours pas oublié ce jeune berger assassiné à l'autre bout du monde. Il ne parlait presque pas anglais. Son seul outil, sa seule défense était son sourire. Il souriait à tout le monde en permanence. Les Irlandais eux n'ont pas compris et ils ont pensé qu'il se moquait d'eux. Ils l'ont abattu froidement et se sont emparés de son troupeau. A partir de cet épisode, Alysa Morgon a imaginé toute une histoire. Cet Alpin, elle l'a appelé Félicien et il nous entraîne dans une surprenante et palpitante aventure.

J’ai bien aimé cette histoire que nous raconte Alysa Morgon. On se prend de sympathie pour Barthé et pour Félicien qui n’ont pas eu beaucoup de chance dans les familles où ils sont nés. On les suit dans leur métier de berger en France puis aux Etats-Unis où les conditions de travail sont très différentes et la grandeur des troupeaux beaucoup plus importantes. C’est une histoire d’amitié, d’amour de la nature et de vastes étendues.

Je classe ce livre en 230ème position et lui donne 2 étoiles.

19 mai 2020

Je me libère du sucre

Quatrième de couverture

Nous consommons trop de sucre, parfois sans même nous en apercevoir. De nombreuses études pointent du doigt cet ingrédient comme étant responsable de la fatigue métabolique, de la recrudescence des maladies chroniques et de l'obésité. Marion Thelliez, naturopathe, nous aide à débusquer les sucres cachés et à changer durablement nos habitudes alimentaires.

  • Distinguez les familles de sucres.
  • Choisissez votre cure détox en fonction de votre profil.
  • Adoptez le programme en 8 semaines "J'arrête le sucre !".
  • Concoctez des recettes 0% sucre, mais 100% plaisir !

Grâce à cet ouvrage, vous redevenez acteur de votre santé.

Vous libérer du sucre devient une réalité et votre corps vous dit merci !

J’avais lu, il y a quelque temps, « J’arrête le sucre » de Valérie Espinasse et je l’avais trouvée un peu trop radicale. Il fallait supprimer trop de choses et trop rapidement. Marion Thelliez est moins stricte, elle propose de limiter la consommation de sucre et de faire attention aux sucres cachés. J’ai bien aimé la description claire des différents sucres, la synthèse des index glycémiques, la liste de courses proposée (à adapter au fur et à mesure) et la synthèse des 8 semaines de cure à la fin.

Je classe ce livre en 201ème position et lui donne 2 étoiles.

2 octobre 2020

La cour des grandes

Présentation de l’éditeur

Quatre amies dans le Paris branché et bobo du 9e. Mathilde est cadre dans une grosse firme pleine de mâles qui l’attendent au tournant. Mère de deux petits garçons, elle jongle avec les emplois du temps dans une culpabilité constante. Son amie Alice seconde un restaurant en vue de la capitale et peine à se remettre de sa séparation, malgré le soutien de son ado. Lucie, leur richissime comparse, à la tête d’une famille nombreuse, est obsédée par la bonne tenue de son bonheur conjugal. Quant à Eva, la quatrième, elle rêve de devenir mère elle aussi. De leurs cahiers de texte de collégiennes à leurs plannings surbookés, ces working mums sont entrées sans s’en rendre compte dans la cour des grandes. Héroïnes made in France, elles ne rêvent plus de prince charmant, de robe meringuée et d’alliances. Elles n’ont plus le temps de rêver. Crèche, école, courses, babysitters, vie sexuelle, carrière, enfants malades, corps qui fout le camp, premières rides et petits flirts, elles tentent simplement de maîtriser le tourbillon insensé qui les emporte depuis qu’elles ont dit oui. Dans un Paris de comédie romantique, ces équilibristes à l’aube de la quarantaine rient, explosent, galèrent, textotent, aiment et espèrent, car au fond les mères de famille auront toujours quinze ans. Leur vie ne fait que commencer.

J’ai beaucoup aimé ce livre d’Adèle Bréau. J’avais eu envie de lire un autre livre de cette auteure après ma lecture récente de « Les frangines ». Les quatre femmes dont on suit les aventures sont très différentes et bien campées. Il y a des passages parfois un peu crus et des expressions qui se veulent à la mode dont je me serais volontiers passée mais globalement c’est un très bon moment de lecture. Par contre, j’ai moins apprécié la fin qui n’en est pas une et qui nous oblige à télécharger la suite si on veut connaître ce qui arrivent aux personnages. J’ai moyennement apprécié le fait que ce ne soit pas indiqué quand on télécharge le premier qu’il y a une suite… moyennant 8,49 euros. J’ai donc malgré tout téléchargé le tome 2, pour continuer le plaisir de partager le quotidien des personnages…

Je classe ce livre en 34ème position et lui donne 3 étoiles.

29 novembre 2020

Immortelle randonnée - Compostelle malgré moi

Présentation de l’éditeur

Un mois sur le Camino del Norte, de Bayonne à Santiago, 40 kilomètres de marche par jour : étape après étape, Jean-Christophe Rufin se transforme en clochard céleste, en routard de Compostelle. Pourquoi prendre le Chemin, quand on a déjà éprouvé toutes les marches, toutes les aventures physiques ? " Je n'avais en réalité pas eu le choix. Le virus de Saint-Jacques m'avait profondément infecté. J'ignore par qui et par quoi s'est opérée la contagion. Mais, après une phase d'incubation silencieuse, la maladie avait éclaté, et j'en avais tous les symptômes. " 876 kilomètres plus loin, un mois plus tard, après l'arrivée à Santiago, le constat est là. Comme tous les grands pèlerinages, le Chemin est une expérience de désincarnation, il libère du " trop plein ", mais il est aussi un itinéraire spirituel, entre cathédrales et ermitages, et humain, car chaque rencontre y prend une résonance particulière.

J’ai bien aimé ce livre de Jean-Christophe Rufin. Il explique son parcours et son expérience sur le chemin de Compostelle mais n’impose pas sa façon de voir. C’est un témoignage sincère de ce qu’il a ressenti et il précise que son chemin n’est que le sien et que chacun peut le vivre à sa façon. J'aime sa façon de relativiser les choses par rapport à la religion, aux religions. Faire le chemin, même si l'on n'est pas croyant garde un sens, celui de se chercher soi-même., de puiser dans ses ressources et d'en ressortir différent. Cela me donne toujours plus envie de le tenter. Bien sûr, si on le fait, on ne pourra le faire en une fois tant que je travaille car j'ai maximum 4 semaines de congés et pour faire le chemin complet, il faut 2 mois minimum (et cela dépend d'où l'on part !) mais pourquoi pas le tenter deux années différentes ? A étudier sérieusement. En tout cas, son livre regorge de conseils utiles (j’ai corné chaque page où il y avait une astuce à savoir).

J’avais déjà lu « check-point » du même auteur classé actuellement 247ème avec 2 étoiles.

Je classe celui-là 149ème avec 2 étoiles également.

1 mai 2023

Ce que tu as fait de moi

Quatrième de couverture :

Personne n'est assez fort pour la vivre. Personne n'est préparé à l'affronter, même si chacun la désire plus que tout. La passion, la vraie... Extrême. Sans limites. Sans règles. Cette nuit, c'est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d'interrogatoire. Que s'est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ? Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu'elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?

Je pensais, même si je n’en lis pas beaucoup, m’attaquer à un polar. Or, ce n’en est pas vraiment un. Il n’y a pas d’enquête à proprement parler. Il y a deux personnes qui racontent leur histoire dans deux salles d’interrogatoire différentes. Quand à leur passion, commune ou pas, leur histoire d’amour, commune ou pas, style « je t’aime, moi non plus », je l’ai trouvée avilissante, dégradée, pas vraiment réelle car toujours dans des situations ou conditions extrêmes.

Je classe ce livre en 440ème position et lui donne une étoile.

10 octobre 2019

Maddie, si tu savais

Présentation de l’éditeur

"Une histoire terriblement énigmatique, une fin qui surprend vraiment. Impossible de le lâcher avant d'avoir fini... " Entre Matthieu et Maddie, c’est le coup de foudre immédiat. Ce que Maddie ignore, c’est que Matthieu connaît son avenir. Un avenir terrifiant, douloureux, pire que la mort.
La préoccupation principale de Matthieu, journaliste scientifique, sera dès lors de sauver Maddie. Mais le temps se dresse entre eux telle une barrière infranchissable. Une lettre pourrait tout changer. Mais parviendra-t-elle à temps à Matthieu ?

J’ai bien aimé ce roman d’Isabelle ROZENN-MARI. Je ne suis pas fan des romans de sciences-fictions mais celui-ci reste « raisonnable » et ne nous emmène pas dans un monde parallèle. Je l’ai lu en 5 jours et j’ai eu du mal à lâcher le livre sur la fin de l’histoire (je l’ai d’ailleurs terminé cette nuit entre minuit trente et trois heures du matin…). C’est un mélange de roman historique, de roman de sciences-fictions et de roman scientifique, mais le tout reste abordable et agréable à lire.

Je classe ce livre en 112ème position et lui donne 3 étoiles.

5 avril 2019

Le sourire des femmes

Présentation de l’éditeur

À Paris, un triste vendredi de novembre. Aurélie, en plein chagrin d’amour, remarque dans une librairie un roman intitulé Le Sourire des femmes. En le feuilletant, stupeur ! : non seulement elle y découvre le nom du restaurant dont elle est propriétaire, mais, de plus, l’héroïne lui ressemble comme deux gouttes d’eau. La lecture passionnée de ce roman lui redonne goût à la vie. Intriguée par tant de coïncidences, elle décide d’entrer en contact avec son auteur. Mais rencontrer le mystérieux Robert Miller par l’intermédiaire de son éditeur s’avère étrangement difficile… Comédie romantique qui peint avec saveur un Paris pittoresque et gourmet, Le Sourire des femmes revisite le nouveau désordre amoureux non sans un soupçon de magie et un zeste d’enchantement.

Dans ce livre de Nicolas Barreau, le héros, André Chabannais, éditeur du livre de Robert Miller (dont le nom n’est même pas mentionné dans le résumé de l’éditeur, le comble pour un éditeur !) s’enferre petit à petit dans ses mensonges, et j’ai toujours eu du mal avec ce genre d’histoire. Je trouve que c’est tellement plus simple de dire la vérité dès le début… Mais de ce fait, il n’y aurait pas eu ce livre 😉 !

Enfin, bref, l’histoire se lit facilement. Il y a de jolies trouvailles mais j’ai eu hâte que la vérité enfin éclate et cela n’arrive vraiment qu’à la toute fin…

Je classe ce livre en 356ème position et lui donne une étoile.

24 mai 2019

La soeur de la Lune (tome 5)

Présentation de l'éditeur

2007, Écosse : À la mort de son père adoptif, Tiggy d'Aplièse se réfugie dans les Highlands écossais où elle se consacre à sa passion : s'occuper des animaux du domaine de Kinnaird, dirigé par l'énigmatique Charlie. Là, au coeur de la nature, elle retrouve une sorte de paix intérieure. Mais sur le domaine vit aussi Chilly, un vieux gitan, porteur d'un troublant message : Tiggy est l'héritière d'une célèbre lignée de voyants andalous, et il était écrit qu'il serait celui qui la ramènerait chez elle… à Grenade. 1936, Espagne : Lucía Amaya Albaycín, mieux connue sous le nom de scène de La Candela, s'apprête à fuir le pays ravagé par la guerre civile. Un exil qui conduira la plus grande danseuse de flamenco de sa génération bien loin de sa Grenade natale et de la communauté gitane où elle a grandi. De l'Amérique latine à New York, elle poursuivra son destin… au risque de perdre l'homme qu'elle aime. Séparées par les années et les continents, ces deux femmes sont pourtant unies par un lien indéfectible… et la volonté farouche de découvrir qui elles sont.

Tout comme les 4 premiers tomes de la saga, nous passons régulièrement du présent au passé dans ce roman de Lucinda Riley. Cette fois-ci, l’auteure nous emmène dans les grottes de Sacromonte en Espagne, dans le monde des gitans et du flamenco, des dons de voyance et de l’herboristerie, le tout sur fond de guerre civile et de deuxième guerre mondiale.

J’ai adoré celui-ci comme les autres, difficiles de les classer entre eux. On a envie de connaître la fin tout en souhaitant rester le plus longtemps possible en compagnie de l’héroïne. Seul bémol, j’ai trouvé la fin un peu rapide et à un moment peu crédible, ou trop facile…

Je classe ce livre en 94ème position (sur 512 au total) et lui donne 3 étoiles.

Maintenant que j’ai lu les 5 tomes de suite, il me faut attendre la sortie du 6ème… En même temps, chaque livre peut se lire séparément (et puis j’ai pris de note sur l’arbre généalogique de chacune des sœurs…).

Je conseille de lire cette série de livres si vous aimez les sagas familiales, les romans historiques, les héroines fortes et ayant de la personnalité !

30 janvier 2019

Et un jour tout recommencer

Présentation de l’éditeur

La main sur la poignée de la porte d’entrée, Valérie sent son cœur se serrer. Combien de fois l’a-t-elle rêvée, cette scène où elle trouverait enfin le courage de quitter les siens et de partir pour se retrouver, pour respirer enfin, loin de cette vie où elle étouffe ? Soudain prise de vertige, Valérie pose un instant son front sur le bois glacé de la porte. Il n’y aura pas de retour en arrière, elle le sait. Franchir ce seuil, c’est renoncer au seul monde qu’elle connaisse, c’est laisser Alain derrière elle, qui dort encore dans le lit conjugal et qui ignore tout de ses aspirations les plus secrètes. Et puis, parce que, cette fois, elle a trouvé en elle la force de suivre enfin ses vrais désirs, elle inspire profondément et quitte l’appartement. Le cœur battant d’excitation…

J’ai bien aimé ce livre de Marie-Laure Bigand. Il y a parfois des longueurs mais j’ai apprécié suivre les différentes étapes de la reconstruction personnelle et assez courageuse de l’héroïne. La fin est un peu rapide à mon goût mais globalement c’est un bon moment de lecture.

Je classe ce livre en 125ème position (derrière un livre qui lui ressemble un peu, je trouve, par le désir de changement de vie « demain, il fera beau » de Cécile Rouillé) et lui donne 2 étoiles.

Avec ce roman, mon classement compte aujourd'hui 500 livres !

Je n'arrive plus à le partager sur le blog car le fichier est à présent trop volumineux...

5 octobre 2019

La tête du lapin bleu

Présentation de l’éditeur

Quand l’amour terrasse Ava et Léo sur les bancs du lycée, et qu’un an plus tard, à l’approche de la naissance de jumeaux, ils convolent en justes noces contre l’avis de tous, on comprend que le bonheur peut être soudain. Les histoires toutes simples ne sont pas les moins belles. On s’aime, on se marie, les rires des enfants viennent peupler notre petit monde. Le bonheur n’est pas aussi exigeant qu’on le dit. Puis, avec les années, on pense que rien ne peut troubler notre quiétude, notre douceur de vivre. Mais, c’est sans compter sur le destin. Lui peut se jouer de nous… brouiller les cartes, changer les règles. Vous pensez que rien ne peut vous arriver ? Et si vous vous trompiez ?

Ce livre de Wendall Utroi est très compliqué à commenter et à classer. Si je l'ai téléchargé, c'est que c'était un prix des lecteurs et généralement c'est plutôt bon signe. Il s'agit d'une descente aux enfers progressive. Quand on se dit que l’héroïne ne pourra pas tomber plus bas, on se trompe car il y a toujours une situation pire que la précédente qui survient. Pourquoi j’ai continué à lire ? Bonne question, c’est bien écrit, c’est bien raconté et j’ai eu envie de savoir ce qu’il advient d’Ava.

J’y est retrouvé la patte de l’auteur dont j’ai lu récemment un autre livre « Comme un phare dans la tempête ». De façon identique, j’ai été agacée par certaines choses (des longueurs dans le précédent et des situations de plus en plus dramatiques dans cette dernière lecture) mais j’ai eu envie d’aller jusqu’au bout (en même temps même quand je n’aime pas un livre, je le termine !). Mais là, on ne peut pas dire que je n’ai pas aimé mais cela reste un peu particulier.

Je classe ce livre, juste devant le précédent du même auteur, en 300ème position et lui donne une étoile.

J’aimerais bien pouvoir discuter de ce livre avec une autre personne l’ayant lu pour confronter ce sentiment final.

12 juin 2020

Le Garçon

Présentation de l’éditeur

Il n’a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin – d’instinct. Alors commence la rencontre avec les hommes : les habitants d’un hameau perdu, Brabek l’ogre des Carpates, philosophe et lutteur de foire, l’amour combien charnel avec Emma, mélomane lumineuse, à la fois sœur, amante, mère. « C’est un temps où le garçon commence à entrevoir de quoi pourrait bien être, hélas, constituée l’existence : nombre de ravages et quelques ravissements. » Puis la guerre, l’effroyable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de ce que l’on nomme la civilisation. Itinéraire d’une âme neuve qui s’éveille à la conscience au gré du hasard et de quelques nécessités, ponctué des petits et grands soubresauts de l’Histoire, le Garçon est à sa façon singulière, radicale, drôle, grave, l’immense roman de l’épreuve du monde.

Difficile de parler de ce livre « Le Garçon » de Marcus Malte (offert par Jean à maman pour Noël 2016). L’histoire est originale et intéressante mais le style de l’auteur rend le tout difficile à lire (10 jours pour lire 535 pages !). J’ai du mal à expliquer pourquoi mais j’ai trouvé que certains passages étaient longs, d’autres inutiles, d’autres encore un peu trop crus. J’ai eu du mal aussi à comprendre l’intérêt d’Emma, femme érudite et musicienne, pour le Garçon, sachant qu’il ne parle pas, qu’il ne peut pas non plus communiquer par l’écriture car il ne sait pas lire, ni écrire. Bien sûr, il comprend tout mais elle devrait ressentir un manque de pouvoir connaître les pensées du Garçon, ses ressentis, ses idées, d’où il vient, ce qu’il a vécu, … et jamais l’auteur n’en parle. Quant à la guerre, c’est assez cru, j’avoue avoir passé certains passages trop détaillés…

Je classe ce livre en 427ème position (sur 555 que compte mon classement) et ne lui donne pas d’étoile (c'est pourtant le prix Femina 2016).

14 juillet 2020

Surface

Présentation de l'éditeur :

Noémie Chastain, capitaine en PJ parisienne, blessée en service d’un coup de feu en pleine tête, se voit parachutée dans le commissariat d’un village perdu, Avalone, afin d’en envisager l’éventuelle fermeture. Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier... Comment se reconstruire dans de telles conditions ? Mais voilà que soudain, le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans plus tôt, enfermé dans un fût, remonte à la surface du lac d’Avalone, au fond duquel dort une ville engloutie que tout le monde semble avoir voulu oublier... Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police. Là-bas, personne ne veut de son enquête.

J’ai adoré ce livre d’Olivier Norek. Je ne suis pas forcément une adepte du genre policier mais celui-ci m'a vraiment plu. Le personnage principal est formidable, plein de courage et de détermination. Les autres personnages sont également attachants. L’histoire est prenante, palpitante et on ne lâche pas le livre à partir du moment où on commence à le lire. L’intrigue se tient, les rebondissements sont inattendus et la fin surprenante. Il y a plein de bonnes idées dans ce roman. A lire absolument.

Je classe ce livre en 21ème position et lui donne 3 étoiles.

25 juillet 2020

Territoires

Présentation de l’éditeur

Depuis la dernière enquête du capitaine Victor Coste et de son équipe, le calme semble être revenu au sein du SDPJ 93. Pas pour longtemps, hélas ! L'exécution sommaire de trois jeunes caïds va les entraîner sur des pistes inimaginables. Des pains de cocaïne planqués chez des retraités, un chef de bande psychopathe d'à peine treize ans, des milices occultes recrutées dans des clubs de boxe financés par la municipalité, un adjoint au maire découvert mort chez lui, torturé... et Coste se retrouve face à une armée de voyous impitoyables, capables de provoquer une véritable révolution. Mais qui sont les responsables de ce carnage qui, bientôt, mettra la ville à feu et à sang ?

Je suis dans ma période « romans policiers ». J’ai bien aimé retrouver le capitaine Coste et son équipe dans « Territoires » après avoir lu « Code 93 ». On peut apprécier le côté humain du policier expérimenté et la confiance et la complicité qu’il partage avec les membres de son équipe. J’espère seulement que les municipalités ne sont pas toutes gérées ainsi… J’aime le style de l’auteur même s’il y a parfois des passages un peu crus.

Je classe ce livre en 167ème position (sur 570) et lui donne 2 étoiles.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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