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Le petit monde de So et de Fi
11 janvier 2013

Le philosophe qui n'était pas sage

12 jours se sont écoulés depuis mon dernier billet sur un livre. Non pas que j'ai mis 12 jours à lire "Le philosophe qui n'était pas sage" mais lorsque j'adore un livre, je laisse toujours passer quelques jours avant d'en reprendre un autre, de manière à rester encore un peu dans l'histoire. C'était le cas avec "L'île des oubliés"... (et au contraire, lorsque je n'aime pas un livre, j'en reprend tout de suite après...)

Pour en revenir à ma dernière lecture, voici la note de l'éditeur :

Deux destins qui s'affrontent, deux conceptions de la vie que tout oppose. La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l'entrée de sa hutte, Élianta tourna les yeux vers Sandro qui s'avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l'on disait philosophe, s'acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions? Qu'avaient-ils fait pour mériter ça ? D'heure en heure, Élianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens.

C'est le troisième livre que je lis de Laurent Gounelle et mes appréciations sont très variables. J'ai classé "L'homme qui voulait être heureux" en 125ème position, "Les dieux voyagent toujours incognito" en 13ème position et je classe à présent "Le philosophe qui n'était pas sage" en 73ème position et lui donne une étoile.

Les misères infligées aux indiens m'ont vite agacées et leur absence de réaction aussi. A part Elianta, la chaman de la tribu, aucun indien ne se rend compte que des étrangers arrivent à perturber leur équilibre et transformer leur fonctionnement en une quasi-société de consommation.

Quant à la fin de l'histoire, même si on la voit venir, elle paraît un peu bâclée, comme si l'auteur avait voulu finir au plus vite alors qu'il s'est bien étalé sur les idées toujours plus retors pour nuire aux indiens.

Ah oui, une dernière chose, le fait qu'un philosophe new-yorkais puisse parler à une tribu d'amazonie sans interprète m'a sidérée...

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23 juin 2013

La couturière

Quatrième de couverture

Emilia et Luzia, les sœurs orphelines, sont inséparables. Un jour, Luzia est enlevée par les cangaceiros, de terribles bandits. Dans ce Brésil âpre et violent des années 1930, Emilia nourrit toujours un infime espoir : et si Luzia avait survécu ? Se cacherait-elle sous les traits de la Couturière, cette femme réputée impitoyable, devenue chef des mercenaires ?

J’ai bien aimé ce livre de Frances de Pontes Peebles, qui est d’ailleurs son premier roman. On suit les aventures des deux sœurs dans leur enfance puis tour à tour à partir du moment où leurs vies se séparent. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec la quatrième de couverture car Luzia n’est pas véritablement enlevée, elle a la possibilité de rester auprès de sa sœur et de sa tante mais choisit de partir car ses perspectives d’avenir sont limitées à cause de son handicap au niveau du bras et du regard des autres à cet égard.

La vie au Brésil est particulièrement bien décrite, notamment la différence entre les conditions de vie dans les grandes villes et les villages isolés où les conditions climatiques peuvent avoir des conséquences dramatiques.

Il y a quelques longueurs dans ce livre et on se doute un peu de la fin. Il y a également des choses un peu surprenantes comme la possibilité de communiquer par médias interposés, des journaux en l’occurrence, pour les deux sœurs.

Certains mots du portugais ne sont pas traduits, comme "cangaceiros", qui veut dire bandits ou "capangas" qui veut dire voyous, et il y en a plein d’autres, peut-être pour teinter ce livre qui l'est pourtant assez par les situations politiques, les détails de la vie quotidienne des personnages, la secheresse de 1932, ...

Je classe ce livre en 28ème position et lui donne 3 étoiles. J’aurais bien aimé une fin un peu différente… et d'autres choses que je ne peux vous dire sans vous en dire trop...

27 juin 2013

Ce qu'il ne fallait pas oublier

Hier soir, 22 h 15, le téléphone portable sonne.

C'est Antoine : "maman, je ne trouve pas ma carte d'identité". Pour information, Antoine passe le brevet des collèges aujourd'hui et demain, et le seul truc à ne pas oublier était la CARTE D'IDENTITE.

Moi : "tu l'as mise dans ta valise"

Antoine : "Elle n'y est plus, tu peux regarder si elle n'est pas tombée quelque part ?"

Moi (me levant et cherchant, j'étais couchée) : "Elle ne peut pas être dans ta valise, elle est dans ta chambre !"

Antoine : "... Je suis sûr de l'avoir mise dans la valise, j'avais même mis un message sur mon portable pour me rappeler où elle était."

Moi : "On fait comment maintenant ? Et s'ils te refusent parce que tu l'as oubliée ?"

Lui : "Envoie la moi par sms !"

Moi : "Ok, et par mail, ce serait mieux si tu peux l'imprimer !!"

Antoine : "Il n'y a pas internet à l'internat !"

On raccroche et j'envoie le sms avec la photo de la carte. Il m'envoie un SMS me demandant de l'envoyer par mail quand même car la CPE a internet (non bloqué pour elle) et peut lui imprimer.

Ce midi, sans nouvelle, j'envoie un texto : "Ca va ?"

Lui : "oui"

Moi : "Tu pourrais pas m'en dire un peu plus, B***** !"

Lui : "Je n'ai qu'une heure pour manger" (Bon, ça c'est plutôt signe qu'ils ne l'ont pas refoulé).

Et depuis, silence radio.

S'il pense que je vais le rappeler pour lui en demander davantage !

 

21 juillet 2013

Le bruit des silences

Quatrième de couverture

Il arrive que, dans les familles, les histoires se répètent. De générations en générations, les secrets, les non-dits, provoquent les mêmes mensonges et les mêmes fuites. La famille de Lorraine, comme bien des familles, est faite de ces secrets et de ces répétitions. Lorraine est une jeune divorcée : elle élève seule ses deux enfants, vit à Paris, travaille chez une fleuriste qui n'est autre que sa meilleure amie, s'occupe de sa famille et pense très peu à elle. Lorsqu' elle rencontre Cyrille, un ami d'enfance, qui a gagné en charme et en maturité, elle croit trouver l'amour qui manquait à vie. Mais cette histoire n'est pas celle qu'elle attendait et cet homme qu'elle croyait si bien connaître, lui échappe. Pour mieux savoir la femme et la mère qu'elle veut être, et l'histoire d'amour qu'elle veut vivre, Lorraine doit mettre à nu ses sentiments, ses espérances et les secrets des femmes de sa famille : sa sœur, sa mère, sa grand-mère, chacune a fait un choix qui a bouleversé sa vie. Un grand roman sur ce que vivent les femmes aujourd'hui.

J’ai beaucoup aimé ce livre sur l’histoire de femmes d’une même famille. On s’attache à chacune d’elles et on a envie de connaître les choix qu’elles vont être amenées à faire. C’est le premier livre que je lis de Valérie Gans et il me donne envie d’en découvrir d’autres.

J’aime beaucoup le titre aussi, en rapport avec la grand-mère qui a cessé du jour au lendemain, de parler. On en découvre la raison à la toute fin du livre…

Je classe ce livre en 30ème position et lui donne 3 étoiles.

17 novembre 2013

Watsy Spawn, la dernière sirène

Présentation de l’éditeur :

Watsy Spawn sévit du 33ème étage de la tour Montparnasse. Elle y anime une émission de radio pour une poignée de fidèles noctambules en mal de conseils au vitriol.  Lorsqu’en direct, un auditeur lui annonce qu’il est en train de mourir, elle voit ressurgir les démons qu’elle avait cru enterrer, il y a longtemps, à des milliers de kilomètres. Ce soir, le sang coulera à nouveau dans la vie de Watsy Spawn. Plus que jamais déterminée à découvrir la vérité sur le suicide suspect de son assistante et sur l’identité de l’auditeur agonisant, elle entre dans une symphonie macabre qui la mènera jusqu’aux secrets de ses origines. Armée de son seul aplomb et de ses talons aiguille, elle tentera, soutenue par son amie, l’exubérante Baronne Éliane de Carantec, d’affronter ceux qui ont décidé de la supprimer.

Je ne suis pas une adepte des romans policiers et j’ai téléchargé « Watsy Spawn, la dernière sirène » de Jérémy Réynolds parce qu’il y avait de nombreux commentaires enthousiastes sur Amazon.

J’ai apprécié la façon d’écrire de l’auteur et les dialogues qui claquent. La personnalité  de l’héroïne est forte et on aime sa répartie, sa fougue et son humour. Elle arrive toujours à se tirer des mauvais pas (et il y en a un certain nombre tout au long du livre !). Par contre, j’ai trouvé l’intrigue assez tordue, voire irréaliste par moment. On attend des nouvelles d’un personnage qui ne viennent pas et c’est certainement pour cela que les commentaires sur amazon espèrent une suite…

Je classe ce livre en 102ème position et lui donne une étoile.

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19 novembre 2013

La fleur sur la falaise

Présentation de l’éditeur

Enzo, solide gaillard, ne peut pas être considéré comme un solitaire, c'est simplement un homme qui cherche un coin tranquille, à l'abri des regards, pour finir tranquillement ses jours. Pourtant, même dans ce bout du monde, perdu dans les montagnes, son passé le rattrapera. Ce printemps 1959 pourrait bien être sa dernière saison sur cette terre qui s'éveille après un hiver rigoureux. Les hommes et les femmes de ces contrées sont rudes comme les montagnes qui les entourent et les isolent, cela n'empêche pas les rencontres amicales, voire amoureuses, mais également meurtrières. Il y a aussi cette mystérieuse petite fille, Flora, qui semble avoir pris ses habitudes dans la nouvelle demeure d’Enzo.
Elle possède quelques dons surprenants qui pourraient bien venir en aide à Enzo, ne dit-on pas : "On a toujours besoin d’un plus petit que soi…."

Ayant bien aimé les deux précédents livres de Patrice Vilette que j'ai lus, j'ai acheté "La fleur sur la falaise".

J’ai adoré les trois quarts du livre. A partir du moment où cela devient surnaturel je peux dire que j’ai décroché. Je veux bien admettre que certaines personnes ont des dons, qu’elles sentent des choses que les autres ne perçoivent pas et jusque là j’ai aimé l’histoire, les personnages et les situations. Par contre, mon esprit cartésien a refusé le passage où l'auteur nous emmène dans un monde fait d’esprits ayant des pouvoirs de téléportations, de parler sans qu’on les voit ou autres bizarreries de ce genre.

Je classe donc ce livre en 176ème position et ne lui donne pas d’étoile.

19 février 2014

Le jardin des secrets

Présentation de l’éditeur

1913. Sur un bateau en partance pour l'Australie se trouve une petite fille de quatre ans, seule et terrorisée. Le navire lève l'ancre et elle se retrouve à Brisbane. Si le secret de son débarquement est religieusement gardé par ses parents adoptifs, ceux-ci décident, le jour de ses 21 ans, de révéler à Nell les circonstances étranges de son arrivée dans la famille. Les questions se bousculent : Qui est-elle ? D'où viennent ses souvenirs ? Que représente le livre trouvé dans sa petite valise, seule relique d'un passé perdu ? Bouleversée, ce n'est que des années plus tard qu'elle entreprend le voyage vers ses origines. Une quête difficile pour lever le voile sur près d'un siècle d'histoire familiale...

Une fois passée la compréhension des différentes époques (principalement début 1900, 1975 et 2005) et des personnages correspondants, j’ai énormément aimé ce livre. La chronologie des évènements et l’arbre généalogique se mettent progressivement en place (il n’y a qu'une trentaine de personnages et on s’y retrouve plutôt bien). Je trouve l’ensemble bien ficelé et l’on comprend l’issue avant même le personnage central qui mène l’enquête, Cassandra, ce qui est assez rare.

J’ai eu du mal à lâcher le livre sur les 200 dernières pages…

Juste un petit bémol pour ma part, c’est que le lecteur finit même par en savoir davantage que Cassandra (elle ne découvre qu'une partie de la vérité et je ne suis pas sûre que ce soit une volonté de l'auteure, peut-être un oubli…).

J’ai lu également les critiques comme quoi l’auteur du livre se serait fortement inspiré d’un autre destiné plus particulièrement aux enfants, il n’empêche que je l’ai trouvé très bien construit, on découvre les évènements petit à petit sans jamais s’ennuyer.

Je classe ce livre en 4ème position et lui donne 3 étoiles.

19 juillet 2015

Ca peut pas rater !

Quatrième de couverture

"– J'en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez ! J'en ai plus qu'assez de vos sales coups ! C'est votre tour de souffrir ! Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers. La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c'est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume."

C’est le quatrième livre que je lis de Gilles Legardinier. J’avais adoré « Complètement cramé » classé en 13ème position, j’avais aimé « demain j’arrête » classé en 29ème position, j’avais beaucoup moins apprécié « nous étions les hommes » classé en 234ème position. Son écriture est toujours aussi fluide et agréable.

« Ca peut pas rater » m’a fait penser à « demain j’arrête » car l’auteur se met de nouveau dans la peau d’une femme, ce qu’il réussit plutôt bien. Il y a beaucoup d’humour, de situations cocasses, de réflexions sur la vie en général, sur les différences de fonctionnement entre les hommes et les femmes et sur l’amour aussi bien sûr. J’ai passé un bon moment de lecture même si on se doute un peu de l’identité de l’auteur mystère des lettres que l’héroïne reçoit…

Je classe ce livre en 27ème position et lui donne trois étoiles.

31 août 2015

Les enfants de Gayant

Présentation de l’éditeur

La Grande Guerre terminée, Hélène, infirmière au Val-de-Grâce, se rend au chevet de sa mère, qui lui confie dans un dernier soupir qu'elle n'est pas sa vraie génitrice. Son père, Joseph, lui relate alors l'aventure de sa naissance, d'une mère internée dans un asile et morte dans un incendie. Embauchée à l'hôpital de Douai, Hélène fait la rencontre de Stéphane Lacasse, un copain d'enfance, mineur et tout juste de retour du front : le coup de foudre est réciproque. Lors d'une réunion pour la reconstruction des géants de Douai, les Gayant, Hélène, accompagnée de Stéphane, effraie un homme, Auguste Bellecourt, généreux donateur, qui croit voir en la jeune femme une revenante. Piquée au vif après ces deux aventures troublantes, Hélène décide de mener l'enquête…

L’histoire débute en 1893 au sein d’un hôpital psychiatrique où les soins, au détriment des malades, ressemblent davantage à des expérimentations scientifiques. On fait alors un bon dans le temps et on se retrouve juste à la fin de la première guerre mondiale avec Stéphane, mineur, qui vient de passer 4 ans dans les tranchées et Hélène, infirmière, qui œuvre auprès des gueules cassées. L’auteur, Emmanuel Prost, nous décrit la vie des mineurs dans les corons, la coutume des géants du Nord et leur importance dans la ville de Douai. Il y a des rebondissements tout au long de l’histoire et les personnages sont bien campés. J’ai apprécié les chapitres courts où l’on passe d’un personnage à l’autre donnant envie de découvrir la suite. J'ai découvert aussi l'origine de certains mots que l'on emploie dans le Nord (la Goudale, la ducasse, les Cafougnettes, ...)

Je classe ce livre en 25ème position et lui donne 3 étoiles.

Merci Flo de me l’avoir fait découvrir.

7 mai 2021

Trois

Présentation de l'éditeur

« Je m'appelle Virginie. Aujourd'hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore. Nina me méprise. Quant à Etienne, c'est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l'enfance. Je ne me suis jamais attachée qu'à ces trois-là. » 1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer. 2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?

J'ai adoré ce livre comme j'ai adoré "changer l'eau des fleurs" de la même auteure Valérie Perrin.

Je pourrais d'ailleurs reprendre quasiment le même commentaire que j'avais fait à la lecture de celui-ci : 

"(...) Il y a beaucoup d’aller et retour entre le passé et le présent. Il faut s’accrocher et bien suivre ! Mais le tout est super bien ficelé. (...). Les personnages sont particulièrement bien décrits et chacun avec leur personnalité, leurs forces, leurs failles, leurs expériences, leur philosophie, leur sagesse pour certains, … J’ai dû relire certains passages après avoir fini le livre pour bien m’assurer de certaines choses, de la chronologie de certains faits. Par contre, comme il n’y a que des allers et retours passé-présent, j’ai parfois eu du mal à retrouver les passages que je cherchais. Un sommaire même succinct aurait été intéressant avec tout au moins le nom de la personne qui s’exprime dans le chapitre pour pas trop dévoiler la suite..."

Quasiment tout pareil !

Je pourrais rajouter que l'on brouille les pistes pour mieux nous tromper, ne serait-ce que dans les deux premières phrases du résumé...

J'ai lu 2 autres livres de Valérie Perrin avant celui-ci : "changer l'eau des fleurs" classé en 4ème position avec 3 étoiles et "les oubliés du dimanche" classé en 121ème position avec 3 étoiles., 

Je classe ce livre en 36ème position (sur 621) et lui donne 3 étoiles.

 

26 mai 2021

Adieu les cons

Synopsis : Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.

C’est l’univers complètement décalé d’Albert Depontel que l’on retrouve ici. Il y a plein de petites pépites dans ce film. Virgine Efira et Albert Depontel forme un duo improbable mais c’est ça qui est bien. C’est un film intelligent, plein de messages et de tendresse. On va d’une seconde à l’autre du rire aux larmes.

Je classe ce film en 48ème position et lui donne deux étoiles

23 novembre 2021

On est fait pour s'entendre

Synopsis : Antoine semble n’écouter rien ni personne : ses élèves (qui lui réclament plus d’attention), ses collègues (qui n’aiment pas son manque de concentration), ses amours (qui lui reprochent son manque d’empathie)... Et pour cause : Antoine est encore jeune mais a perdu beaucoup d’audition. Sa nouvelle voisine Claire, venue s’installer temporairement chez sa sœur avec sa fille après la perte de son mari, rêve de calme et tranquillité. Pas d’un voisin aussi bruyant qu’Antoine, avec sa musique à fond et son réveil qui sonne sans fin. Et pourtant, Claire et Antoine sont faits pour s’entendre !

JP et moi avons beaucoup aimé ce film de Pascal Elbé. C’est un sujet qui touche beaucoup de personnes, pas évident à vivre et traité avec beaucoup d’humour. Le parallèle entre Antoine qui n’entend plus rien et Violette, la fille de Claire, qui ne parle plus depuis la mort de son papa est une jolie trouvaille et amène des échanges différents.

JP, qui a perdu un peu d’audition et qui a déjà testé (une semaine) des prothèses auditives, s’est retrouvé dans certaines situations. Maman également avait des prothèses. Le fait de mal entendre est pris parfois comme de l’indifférence alors que c’est juste que la personne qui n’a pas entendu hésite à faire répéter pour être sûre d’avoir bien compris et cela provoque des quiproquos ou des agacements de part et d’autre.

Je classe ce film en 6ème position et lui donne 3 étoiles.

30 janvier 2022

Asta

Présentation de l’éditeur

Reykjavik, au début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur deuxième fille Ásta, d’après une grande héroïne de la littérature islandaise. Un prénom signifiant – à une lettre près – amour en islandais qui ne peut que porter chance à leur fille… Des années plus tard, Sigvaldi tombe d’une échelle et se remémore toute son existence : il n’a pas été un père à la hauteur, et la vie d’Ásta n’a pas tenu cette promesse de bonheur.
Jón Kalman Stefánsson enjambe les époques et les pays pour nous raconter l’urgence autant que l’impossibilité d’aimer. À travers l’histoire de Sigvaldi et d’Helga puis, une génération plus tard, celle d’Ásta et de Jósef, il nous offre un superbe roman, lyrique et charnel, sur des sentiments plus grands que nous, et des vies qui s’enlisent malgré notre inlassable quête du bonheur.

Pfff, que d’ennui, que de difficulté à me situer dans ce livre de Jon Kalman Stefansson ! Chaque chapitre est narré par un personnage différent. Plus d’une fois, je me suis demandé « mais qui parle ? » et je ne suis pas sûre d’avoir tout compris. Quelle façon alambiquée de raconter, de noyer son lecteur. Entre les aller-retours dans le passé et le présent, les lieux différents, les changements de narrateur, les points de vue différents, il ne me reste pas grand-chose de tout ça. Jamais lu un roman aussi déconstruit !

Un extrait que j’ai bien aimé (assez rare pour être signalé) :

« Certains trouvent le monde plus beau quand il pleut, d’autres affirment que le ciel semble empli de larmes, ce qui les attriste. Qui a raison, qui a tort ? Cela dit, vous devez surtout être reconnaissants d’être là l’un pour l’autre, de ne pas habiter trop loin, tout le monde n’a pas cette chance et vous êtes d’impardonnables rustres de ne pas en avoir profité davantage. Vous croyez que la vie n’a pas de fin et qu’on peut toujours tout remettre au lendemain. Mais parfois, le lendemain n’existe pas. »

Je classe ce livre en 643ème position (sur 670 que compte mon classement à ce jour) et lui donne « un moins ».

2 avril 2022

Les roses fauves

Présentation de l’éditeur

Alors que les roses s’attardent, énormes dans la lumière rasante, le doute la saisit pour la première fois. Et si, à force de se dire heureuse, elle était passée à côté du bonheur… D’origine andalouse, Lola mène en Bretagne une vie solitaire et sans éclat. Dans sa chambre, face au lit où elle s’interdit de rêver, trône une armoire pleine de cœurs en tissus. Ils renferment les secrets rédigés par ses aïeules avant de mourir. Cette vieille coutume espagnole défend cependant à l’héritière de les ouvrir. Jusqu’au jour où l’un des cœurs se déchire…

Je n’ai pas tout compris dans ce roman de Carole Martinez. Quel est le rapport entre la lignée des Rosa, Dolorès, Carmen, Rosa, Lola et l’histoire de Jean et de Marie ? Histoire qui rejoint à la fin comme par hasard celle du tournage du film. Et puis comment se termine la romance entre Lola et William/Pierre ? Et ces roses qui poussent à la vitesse de l’éclair ? C’est une métaphore de la passion ou bien j’ai vraiment rien compris ? J’ai eu l’impression que l’auteure devait rendre un roman à son éditeur et que celui-ci est né au forceps. Tout était bon pour noircir des pages.

Je n’avais pas aimé « le cœur cousu » de la même auteure, roman actuellement classé en 655ème position avec un « moins ».

Je classe celui-ci juste derrière, en 656ème position avec « un moins ».

Next !

11 avril 2022

N'oublie pas que tu as un trésor en toi

Présentation de l’éditeur :

Il y a trois forces positives dans la vie d’Annabelle : sa fille, son violon et les pâtisseries. Quant au reste, elle le subit plus qu’elle ne le choisit. Elle avance dans un long tunnel sombre depuis la mort de son compagnon, le père de sa fille. Et elle a un radar très performant pour attirer les hommes égoïstes et infidèles. Sur le chemin des vacances, elle fait du covoiturage avec Olivier, un homme lui aussi blessé par la vie, et son hamster, prénommé Bôgosse. Si la cohabitation dans la voiture commence mal, Annabelle va finalement trouver des terrains d’entente avec Olivier… Pour les vacances, Annabelle retrouve sa mère, une hyperactive amatrice de moto et de serpents, qui a fondé un centre social, sa sœur Chloé, qui vit dans la performance et les régimes permanents, ainsi que sa dernière sœur, Audrey, une amoureuse des randonnées, des sachets lyophilisés et des bivouacs sauvages. Cette réunion familiale sera l’occasion de solder quelques vieux comptes, avant qu’un événement imprévu vienne redistribuer les cartes et révéler des secrets de famille bien gardés. Ces quatre femmes vont-elles trouver leur propre chemin vers la liberté intérieure, la joie et la sérénité?

Ce livre d’Alice Nevoso est facile à lire et se lit rapidement. J’ai trouvé les personnages un peu caricaturaux et cela m’a fait penser aux sitcoms avec les « rires » en fond pour nous signaler où c’est drôle comme si on ne pouvait pas juger par nous-mêmes. Il y a de bonnes choses toutefois mais trop de maladresses.

Je classe ce livre en 315ème position et lui donne une étoile.

16 avril 2022

Bugan Chuluu

Présentation de l’éditeur

C'est l'histoire de Jeni, la quarantaine, qui a fait 5 enfants toute seule. C'est Côme Efflam qui raconte, avec ses mots à lui. Côme est l'aîné de la famille. Il a 19 ans, l'âge de s'envoler, mais ce n'est pas si simple quand il manque des pièces au puzzle. Philippe aussi raconte. Lui, c'est un auteur renommé, revenu s'installer dans la maison de son enfance, à deux pas de Jeni et de sa tribu déjantée. Il est là pour écrire en paix, mais entre son meilleur ami, séducteur invétéré qui débarque sans prévenir, sa mère qui s'immisce dans sa vie, son éditeur que sa femme vient de quitter et son voisin qui s'amuse de ses échecs sentimentaux, Philippe a du mal à se concentrer... Et puis, surtout, il y a Jeni, la belle et insaisissable Jeni... Un roman à deux voix, celles de Côme et de Philippe, en proie aux doutes et en quête d'absolu. Le lecteur vit au rythme de leurs aventures, s'attendrit de leurs maladresses et de leurs obsessions, s'impatiente de les voir hésiter, se réjouit quand ils lâchent enfin prise.

J’ai adoré ce livre de Valérie Anvers. Les personnages sont atypiques et attachants, tous autant qu’ils sont. J’ai bien aimé l’histoire racontée tour à tour par deux d’entre eux. C’est pittoresque, orginal et on a envie que le livre ne s’arrête jamais. Et puis, on ne comprend le titre qu’à la dernière page…

Je classe ce livre en 90ème position et lui donne 3 étoiles.

13 octobre 2015

L'art d'écouter les battements du coeur

Orphelin originaire de Birmanie, Tin Win est un garçon hors du commun : il est capable de déchiffrer l'âme des gens en écoutant leurs battements de cœur. Grâce à ce don, il va connaître un amour immense, contrarié par bien des obstacles. C'est cette histoire fabuleuse que va découvrir, des années plus tard, sa fille Julia, jeune avocate à New York. Déterminée à percer le mystère qui entoure le passé de son père, Julia retourne en Birmanie dans le village où il a grandi et pénètre dans un univers dont elle ne soupçonnait pas la richesse. Une histoire d'amour exceptionnelle, empreinte de spiritualité orientale et digne d'un conte de fées. 

C’est un joli conte philosophique que nous livre ici Jan-Philipp Sendker. Il s’agit de la rencontre puis de l’amour indestructible entre un  aveugle et une jeune fille qui ne peut marcher. Leur amour persistera malgré une très, très longue séparation. Le décor se situe en Birmanie où Tin Win bénéficie des enseignements d’un vieux moine, aveugle comme lui, et où les destins des hommes se mêlent à toutes sortes de superstitions et en leur foi des astres. Ce livre met en avant l’importance de ressentir les choses plutôt que de les voir et les sens que développent Tin-Win lui permettent d’en savoir bien davantage sur les personnes qu’il rencontre.

En aparté, j’ai laissé de côté un autre livre avec lequel je m’ennuie particulièrement pour lire celui-ci qu’un collègue m’a prêté. Je vais retourner à ma lecture parce que je termine toujours un livre que j’ai commencé…

Je classe ce livre en 157ème position et lui donne une étole.

23 novembre 2015

Après le vent, le bonheur

Présentation de l’éditeur

Dans la campagne bretonne, un homme s’interpose dans une bagarre. Dans un ministère parisien, une jeune femme surprend une conversation intrigante.  Lui, Romain, a créé en Bretagne une entreprise de développement de sites internet et consacre beaucoup de temps à ses passions. Elle, Elsa, mène une brillante carrière de haut fonctionnaire. Sa vie parisienne trépidante lui permet d’occulter ses souffrances et ses doutes… Ils se sont connus au lycée et se sont perdus de vue depuis dix ans. Une fête organisée par leur ancien établissement scolaire les remet en présence. Un accident va bousculer leurs existences et les plonger au sein d’un trafic au prétexte écologique, dont les ramifications cachent des surprises et des dangers. Romain découvre que certains conflits liés à l'implantation d'un parc éolien ont leurs racines dans la Deuxième Guerre Mondiale. Que s'est-il passé pendant cette période troublée qui puisse justifier des haines aussi tenaces? Qui peut en vouloir à Elsa au point d'essayer de l'éliminer? Cette intrigue mêlant malversations nationales et luttes villageoises nous entraîne, par l’intermédiaire d’Elsa et de Romain, face aux choix professionnels, amoureux, familiaux et géographiques auxquels la jeune génération est confrontée. Leurs questionnements sont ceux auxquels nous devons tous faire face.

Je recherchais un roman léger et fluide après la peau de chagrin d’Honoré de Balzac. Je l’ai trouvé avec ce livre de Gabrielle Desabers. Les avis sur amazon étaient unanimes ( !). Il est facile à lire. Bon, il y a des fautes d’orthographe qui m’ont un peu gênée mais j’ai passé un gentil moment de lecture. Je dis « gentil » car j’ai trouvé que certains passages étaient naïfs notamment au niveau de l’enquête de police et de plusieurs dialogues un peu « nian-nian ». J’ai trouvé aussi que l’on retrouvait certainement les pensées et avis de l’auteur sur plusieurs sujets comme la religion (ici la foi catholique), la vie parisienne (pleine de bruits et de pollution), l’écologie (contre l’usage des éoliennes). On partage (ou pas !).

Je classe ce livre en 231ème position et lui donne une étoile.

 

24 novembre 2015

L'étranger

Présentation de l’éditeur

Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en tirera rien d'autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l'annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant la fin. Comme si, sur cette plage, il avait soudain eu la révélation de l'universelle équivalence du tout et du rien. La conscience de n'être sur la terre qu'en sursis, d'une mort qui, quoi qu'il arrive, arrivera, sans espoir de salut. Et comment être autre chose qu'indifférent à tout après ça ?

Meursault est le type même de l’anti-héros. Rien ne le touche a priori, il n’a pas d’avis, pas d’ambition, pas de sentiment. On pourrait s’ennuyer mais c’est là que le style de Camus agit avec des phrases courtes et percutantes, une retranscription précise des pensées du héros. Les interprétations de cet ouvrage doivent être nombreuses. Pour ma part, j’imagine que Camus  critique la société qui se permet de juger sans vraiment savoir ou comprendre (ou vouloir comprendre). Quant à l’étranger, il l’est avant tout vis-à-vis des autres et envers lui-même mais se rend compte au final qu'il était heureux.

Je classe ce livre en 224ème position et lui donne une étoile.

14 décembre 2015

Et soudain tout change

Présentation de l’éditeur

Camille et ses amis se connaissent depuis la maternelle. Leur dernière année de lycée les a enfin tous réunis dans la même classe. À quelques mois du bac, en compagnie de sa meilleure amie, Léa, d’Axel, Léo, et toute sa petite bande, la jeune fille découvre joyeusement la vie. Tous se demandent quel chemin ils vont prendre. Ils ignorent encore que d’ici l’été, le destin va leur en faire vivre plus que dans toute une vie. Du meilleur au pire, avec l’énergie de leur âge et leurs espoirs, entre convictions et doutes, entre illusions et réalité, ils vont expérimenter, échanger et affronter. Leur histoire est la nôtre. Bienvenue dans ce que nous partageons de plus beau et qui ne meurt jamais…

J’ai adoré. Au début, cela commence comme un roman pour adolescents mais c'est finalement beaucoup plus que cela. Ce livre de Gilles Legardinier est plein d’humour, de jolies réflexions sur la vie, sur la jeunesse, sur l'amitié, sur ce qui est vraiement important et il y a plein d’émotions aussi. Impossible de le lâcher une fois commencé, c'est beau et rempli de délicatesse. C’est le 6ème livre que je lis de cet auteur et je les ai tous aimés sauf un. Belle performance ! Je vous le conseille...

Je classe ce livre en 15ème position et lui donne 3 étoiles.

19 décembre 2015

Hier encore, c'était l'été

Présentation de l’éditeur

Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. Ensemble ils sont nés, ensemble ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais lorsque la vie les prend au sortir de l’adolescence, la claque est brutale. En une décennie, ceux que les intellectuels appellent la jeunesse perdue et désillusionnée vont devoir apprendre à se battre pour exister. La vie les perdra par endroits. À travers les drames, les fous rires et les joies subsiste alors l'amitié. Et l'amour qui les sauvera. Tendre portrait d’une génération et d’une époque, Hier encore, c'était l'été prend aux tripes pour ne plus vous lâcher. C’est l’histoire de nos guerres quotidiennes, de nos victoires et de nos peines. C’est surtout l’histoire de la vie et d’une bande d’amis dont on voudrait faire partie.

Ce livre de Julie de Lestrange est très agréable, facile à lire. L’histoire de ces deux familles où les destins se croisent est simple et les personnages sont attachants. Bref, c’est une histoire sur la vie de gens ordinaires, toute pleine de tendresse. Ce livre est un bon moment de lecture. Juste une chose, le titre, qui ne veut pas dire grand-chose, mais comment résumer autrement le temps qui passe…

Je classe ce livre en 123ème position et lui donne 2 étoiles.

18 mars 2016

Une rivière sur la lune

Quatrième de couverture

Codi revient à Grace, petite ville (imaginaire) de l'Arizona, afin de soigner son père. Elle s'est donné un an, la durée du remplacement qu'elle a accepté d'assurer dans un lycée de la ville, pour prendre les dispositions nécessaires à son égard. Déprimée, indécise quant à son avenir, elle arrive dans cette ville, quittée depuis longtemps, où elle est confrontée à l'absence d'une sœur adorée partie en mission humanitaire au Nicaragua - alors en pleine guerre civile - et à un père que sa maladie dégénérative rend plus distant et plus étrange encore qu'autrefois. Les souvenirs de son enfance à Grace sont d'autant plus flous qu'un double drame personnel a contribué à en effacer les contours. Presque malgré elle, Codi est prise dans une vaste campagne menée par les femmes de la ville dans le but de contrecarrer les projets d'une société minière risquant de provoquer une catastrophe écologique majeure, qui entraînerait à plus ou moins brève échéance la mort de la région. Par le biais de cette action, Codi, qui doutait d'elle même et de ses capacités, se reconstruira peu à peu, en renouant à la fois avec ses origines, ses anciennes amours et un environnement magnifique que diverses tribus indiennes ont fortement marqué.

J’avais déjà lu 3 livres de Barbara Kingsolver que j’avais adorés : « L’arbre aux haricots » classé en 12ème position, « Les cochons au paradis » classé en 41ème position et « Un été prodigue », classé en 57ème position. Je n’ai pas retrouvé ici dans « une rivière sur la lune » cette même fluidité et cette facilité à m’embarquer dans son monde. J’ai dû me contraindre sur la première moitié du livre à avancer dans l’histoire (j'ai mis 11 jours pour lire ce livre de 384 pages !). La seconde moitié s’est mieux passée mais je suis un peu déçue car je reste sur sa faim sur l’origine de cette relation difficile entre un père et ses filles.

Je classe ce livre en 261ème position et lui donne une étoile.

22 mars 2016

Demain, il fera beau

Présentation de l’éditeur

Depuis longtemps, Sarah rêve d’ouvrir un gîte en Normandie. Un jour, à quarante ans, elle saute le pas et décide de s’installer en famille près d’Etretat, entre mer et campagne. En famille ? C’est ce qu’elle croyait, mais la veille du déménagement, son mari lui annonce brusquement qu’il ne viendra pas. Bien obligée de se débrouiller seule, avec deux enfants, une maison à rénover, des voisins pas toujours charmants, une actrice à héberger le temps d’un tournage, Sarah doit changer radicalement de vie. Au fil des jours, à la poursuite du bonheur malgré les difficultés, des personnes qui étaient des inconnus deviennent des amis. L’horizon s’éclaire peu à peu et tout semble pouvoir recommencer…
Un délicieux roman sur les secondes chances de la vie. 

J’ai bien aimé ce livre de Cécile Rouillé. L’écriture est facile et agréable. Le titre est un peu « cucul » mais l’histoire est intéressante. Il y a tout de même trois petites choses qui m’ont gênée : le côté « les gentils » et « les méchants » un peu trop prononcé, les dons surnaturels de deux personnages et l’absence de décision tranchée de Sarah à la fin du livre (à se demander si un deuxième tome est en préparation ?). J’ai tout de même passé un très agréable moment de lecture.

Je classe ce livre en 87ème position et lui donne 2 étoiles.

2 avril 2016

Le vestibule des causes perdues

Présentation de l’éditeur

C'est l'histoire de Mara, de Robert, de Sept Lieues, d'Henrique, de Bruce, de Clotilde, de cet homme qu'on appelle Le Breton, de Flora et d'Árpád. Un retraité, un joueur de guitare, un cow-boy, un exégète de Claude Simon, une brunette maigrichonne, un taiseux, une grande bourgeoise fatiguée, un gars que la vie un jour a pris pour un punching-ball. L'histoire de gens qui n'avaient aucune chance de se croiser, mais qui tous, un jour, enfilent de grosses chaussures, un sac à dos et mettent le cap vers les confins de l'Espagne, le bout du monde, la fin de l'Europe : Saint-Jacques-de-Compostelle. Sans se douter que ce chemin emporte ceux qui l'arpentent bien plus loin que ce qu'ils pouvaient imaginer...

J’ai adoré me plonger dans cette histoire de Manon Moreau (ou plutôt ces histoires car chaque personnage est une histoire à lui tout seul) avec ce fameux paradoxe qui fait qu’on dévore un livre et qu’on voudrait aussi ne jamais le terminer tellement on y est bien. Le titre est magnifique tout comme les personnages que l’on découvre petit à petit. L’auteure décrit parfaitement la fatigue, les douleurs, les petits bobos, mais aussi les remises en question, les réflexions sur l'existence, sur ce qu’il faudrait changer... On  ressent le soulagement à l'approche des auberges le soir et l'envie de repartir de plus belle le lendemain matin... On n’a qu’une envie à la fin de la lecture, faire comme les personnages et boucler son sac afin de se lancer à son tour dans le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

Je classe ce livre en 1ère position (et oui !!) et lui donne trois étoiles.

A lire absolument !

29 mai 2016

La bibliothèque des coeurs cabossés

Présentation de l’éditeur

Tout commence par un échange de lettres sur la littérature et la vie entre deux femmes que tout oppose : Sara Lindqvist, jeune Suédoise de vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, et Amy Harris, vieille dame cultivée de Broken Wheel, dans l'Iowa. Lorsque Sara perd son travail de libraire, son amie l'invite à venir passer des vacances chez elle. A son arrivée, une malheureuse surprise l'attend : Amy est décédée. Seule et déboussolée, Sara choisit pourtant de poursuivre son séjour à Broken Wheel et de redonner un souffle à cette communauté attachante et un brin loufoque... grâce aux livres, bien sûr.

J’ai beaucoup aimé ce livre de Katarina Bivald. Il m’a fait un peu penser à « l’épopée du perroquet » (classé en 8ème position) avec une héroïne qui se cherche et qui travaille dans une bibliothèque parce qu'elle aime lire. Comme l’auteure l’indique elle-même par le biais de son héroïne qui adore les livres, il s’agit d’une  « chick lit » (terme est utilisé pour désigner un roman écrit par les femmes pour le marché féminin). La fin est d’ailleurs un peu trop « à l’eau de rose » à mon goût mais les personnages sont réalistes et attachants, au point que l’on a du mal à les quitter… Après il y a aussi plein de suggestions de lectures...

Je classe ce livre en 25ème position (j’ai vraiment passé un bon moment de lecture surtout dans les 75 premiers pour cent du livre) et lui donne 3 étoiles.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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