Ca peut pas rater !
Quatrième de couverture
"– J'en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez ! J'en ai plus qu'assez de vos sales coups ! C'est votre tour de souffrir ! Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers. La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c'est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume."
C’est le quatrième livre que je lis de Gilles Legardinier. J’avais adoré « Complètement cramé » classé en 13ème position, j’avais aimé « demain j’arrête » classé en 29ème position, j’avais beaucoup moins apprécié « nous étions les hommes » classé en 234ème position. Son écriture est toujours aussi fluide et agréable.
« Ca peut pas rater » m’a fait penser à « demain j’arrête » car l’auteur se met de nouveau dans la peau d’une femme, ce qu’il réussit plutôt bien. Il y a beaucoup d’humour, de situations cocasses, de réflexions sur la vie en général, sur les différences de fonctionnement entre les hommes et les femmes et sur l’amour aussi bien sûr. J’ai passé un bon moment de lecture même si on se doute un peu de l’identité de l’auteur mystère des lettres que l’héroïne reçoit…
Je classe ce livre en 27ème position et lui donne trois étoiles.