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Le petit monde de So et de Fi
9 août 2014

A l'encre russe

Quatrième de couverture

Nicolas Duhamel découvre à plus de vingt ans qu'un troublant mystère entoure ses origines. Pourquoi sa famille a-t-elle délibérément rayé un pan de son histoire ? Son père, disparu au large de la côte basque alors qu'il était encore enfant, n'est plus là pour lui répondre. Affecté par l'onde de choc de ces révélations, le jeune homme se lance sur la piste de ses ancêtres, jusqu'à Saint-Pétersbourg.  De cette enquete découlera un roman qui rencontrera un succes phénoménal. Grace à ce livre, Nicolas pense en avoir fini avec les fantômes du passé. Pourtant, lors d'un séjour dans un hotel de rêve sur une île toscane, il verra s'accumuler orages et périls, défiler sa vie et se jouer son avenir.

Comme je l'avais indiqué à la fin de mon billet sur "Boomerang" que j'ai beaucoup aimé (et qui évoquait déjà un secret de famille), j'avais envie de découvrir un autre livre de Tatiana de Rosnay. J'ai trouvé "A l'encre russe" à la médiathèque, sans avoir vu auparavant les commentaires sur internet (j'aurais peut-être dû...).

Cette histoire parle de l'auteur d'un premier livre à succès, Nicolas, ayant du mal à retrouver l'inspiration pour un deuxième livre. Il a pris la grosse tête, passe son temps sur les réseaux sociaux pour voir si on parle de lui et a perdu tous ses amis. C'est alors que l'auteure nous raconte, par bribes, le sujet du premier roman du héros. Le problème, c'est qu'il y a plein de longueurs et de répétitions qui nous font penser que c'est en fait Tatiana de Rosnay qui n'a pas d'inspiration !!!

Le résumé en quatrième de couverture parle d'une quête du héros sur les terres russes de ses ancêtres, cette partie ne compte en fait qu'une vingtaine de pages à la fin et encore, on reste sur sa faim, à tel point que je me suis demandé s'il y avait un deuxième tome...

Il y a aussi un passage sur l'échouage du "Concordia" rebaptisé en "Sagamor" qui n'apporte rien et qui dessert même encore le livre.

Du coup, j'ai hésité entre ne pas mettre d'étoile et mettre un "moins" mais je ne serai pas aussi sévère car malgré tout il y a des passages intéressants.

Je classe donc ce livre en 193ème position et ne lui donne pas d'étoile.

 

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13 août 2014

Sous le signe du lien

Quatrième de couverture

A la lumière de ses études éthologiques, qui cherchent à observer le comportement des êtres vivants dans leur univers naturel, Boris Cyrulnik jette un regard nouveau sur le comportement amoureux des humains. La compréhension du monde animal et la biologie le conduisent à livrer de nouvelles interprétations sur les liens naturels qui unissent une famille. On découvre ainsi que l'histoire affective du bébé commence bien avant sa naissance la force des liens bébé-père-mère pèse sur l'individu dès la formation de la cellule embryonnaire et l'influence toute sa vif durant. Bons Cyrulnik nous offre ici la première histoire naturelle de l'attachement.

Boris Cyrulnik est neurologue et psychiatre. Il enseigne l’éthologie (l'étude du comportement des diverses espèces animales).

L’observation du monde animal permet de mieux comprendre les comportements humains. Il constate que l’inceste n’existe quasiment pas chez les animaux, car inhibé par le processus d’attachement (celui-ci se développe dans le temps). Il explique également « l’empreinte » filiale, période critique intervenant à un certain stade de développement, qui conditionne le lien et l’orientation sexuelle.

Il aborde la vie avant la naissance, le positionnement de la mère (la façon de prendre son bébé dans les bras diffèrera selon que c’est un garçon ou une fille) et la place du père qui le devient réellement au 6ème mois de l’enfant car l’enfant ne le distingue réellement qu’à partir de ce moment là.

Du fait de cette notion d’attachement, en cas de séparation après la naissance (enfant prématuré ou enfant abandonné), le développement de l’enfant ne se fait pas correctement (retard des postures, défaut de spatialisation, hypersensibilité au bruit, au toucher, anorexie, insomnie, …). Depuis cette constatation par les éthologues, les mères sont à présent autorisées à rester auprès de leur enfant prématuré dans les services de néo-natalité.

Boris Cyrulnik aborde bien d’autres sujets dans son livre :

-          Les pulsions sexuelles,

-          Comment l’histoire peut modifier les performances sexuelles,

-          La sexualisation des gestes des bébés,

-          L’enracinement du sentiment amoureux,

-          La façon de constituer un couple : de la parade nuptiale des animaux à celle des humains

-          Le manque d’attache des enfants abandonnés et ses conséquences

-          La notion d’attachement lorsque l’on vieillit

Tout comme avec le premier livre que j’ai lu de Boris Cyrulnik, « les nourritures attractives », je suis surprise par la quantité d’observations sur le monde des animaux et cette capacité d’analyse et de transposition au monde des humains.

Il faudrait lire ce livre avant la naissance de ses enfants car il est riche d'enseignements et d'explications mais en même temps à tout vouloir décortiquer, on finirait pas se demander à chaque geste si l’on fait correctement…

J’ai trouvé quelques répétitions (dans ce livre et également par rapport à l'autre livre), à moins que ce ne soit une volonté d'appuyer sur certaines notions… et malgré le fait que ce livre m’a paru plus facile que le premier, il me semble quand même fait pour des initiés à la psychologie (je me suis plongée régulièrement dans le dictionnaire cette fois encore).

Je classe ce livre en 171ème position et lui donne une étoile.

16 août 2014

L'amour est un plaisir

Présentation de l’éditeur

Trois jeunes hommes et une jeune fille lancés, ivres d'amitié et de soleil, sur les routes provençales de juillet... et c'est l'éternel jeu de l'amour et du hasard qui renaît. Les trois garçons, Gilles, Jacques et Philippe, chacun à sa façon, sont amoureux de Bénédicte, riche, libre et belle. Elle ne tarde pas à savoir qui elle aime et, au cours d'une scène où l'eau, le sable et le soleil composent un tableau étincelant, se donne à l'un des trois amis. Mais on apprend vite que ces jeux font surgir une émotion plus poignante et plus vraie. Le bonheur de la jeunesse, c'est peut-être d'être heureux de souffrir. Chacun reviendra chez soi, se demandant si vraiment - à vingt ans - l'amour est un plaisir.

C’est le premier livre de Jean d’Ormesson et c’est la première fois que je lis un de ses ouvrages. J’ai bien aimé le changement d’un paragraphe à l’autre où il parle soit à la première personne en étant Philippe et soit comme un observateur extérieur qui parle des quatre personnages principaux.

Mais alors voilà, quand je regarde le nombre de pages total et que je fais régulièrement le calcul pour savoir combien il en reste d’ici la fin, ce n’est généralement pas bon signe. Je me suis effectivement un peu ennuyée. Quant à la fin, on pressent un peu trop à mon goût, le drame qui survient…

Cela dit, je pense que je retenterai l’expérience Jean d’Ormesson.

voici deux extraits :

page 81 : D’où viennent-ils, ces sourires, ces regards, ces idées qui jaillissent et don Dieu seul sait à quoi ils vont mener ? Quand on dit : Dieu seul, on veut dire que les choses ne s’expliquent qu’après coup, qu’on parlera après-demain de ce qui se passera demain, qu’on trouvera après-demain mille motifs plausibles à ce qui se sera passé demain, mais que personne, jamais, ne devinera aujourd’hui ce qui est pour demain. Et s’il n’y avait qu’un avenir et un passé, on serait au moins sûr de ce qui a déjà eu lieu. Mais le passé est un imparfait, hier n’a pas aujourd’hui le sens qu’il aura demain, et il ne s’expliquera que dans le futur. Il y a un temps terrible ; le futur antérieur.

page 110 : Il pensa que tout ce que chacun disait depuis une demi-heure avait un sens apparent, et puis un sens caché ; et que ce sens caché n’était que le sens apparent, mais dit par quelqu’un qui savait, écouté aussi par quelqu’un qui savait. Ce n’était pas un langage secret, et pourtant c’était un langage secret : c’étaient les langages du cœur, de l’amitié, de la déception, de l’espoir ou de la rancune, qui se servent des pauvres mots, du mot riz, du mot arbres, du mot soleil pour dire ce qui devait être dit.

Je le classe en 198ème position et ne lui donne pas d’étoile.

12 septembre 2014

6 nuits à l’internat (suite)

N’ayant pas de nouvelle suite au courrier envoyé au Lycée ce lundi suite au fait que nos enfants ont cours le samedi et que cela entraîne 6 nuits sur 7 à l’internat, j’ai appelé aujourd’hui.

Comme l’assistante m’avait demandé d’adresser le courrier à la CPE (conseillère Principale d’Education) pour qu’elle transmette ensuite notre demande de RV au proviseur adjoint, j'ai donc appelé la CPE.

Elle m’a confirmé avoir bien reçu notre courrier. Je lui ai donc exprimé ma surprise de ne pas avoir été recontactée. Elle me transmet alors oralement la réponse qui lui a été faite le matin même par la Direction, à savoir que l’agenda ne sera pas modifié et le cours du samedi reste maintenu. Elle rajoute que si l'on obtient un courrier du club de judo comme quoi il y a entraînement le vendredi soir, nos enfants seraient exemptés des deux heures d’histoire du samedi matin ( !).

La semaine dernière, l’assistante m’expliquait qu’ils pouvaient être exemptés de tous les samedis où il y aurait compétition et là on passe à l’étape supérieure, à savoir tous les samedis !!!

Il faut donc penser que les 60 heures d’histoire n’ont donc pas trop d’importance malgré le coefficient 5 que cette matière représente au bac ES !!

Lui exprimant le fait que cette réponse ne me convenait pas, j’ai réexprimé ma demande de rendez vous avec le proviseur adjoint pour en discuter (objet de mon appel de samedi dernier et de notre courrier de lundi, …). Elle me répond que ce n’est pas elle qui prend les rendez-vous mais l’assistante (celle que j’ai eu samedi dernier… et qui m’a demandé de faire un courrier à la CPE pour obtenir le rendez-vous, vous suivez ???). Elle me la passe donc au téléphone.

Je réexplique l’objet de mon appel. L’assistante m’explique qu’elle va faire un mail au proviseur et proviseur adjoint comme quoi je réitère ma demande de rendez-vous… (Pourquoi n’a-t-elle pas commencé par cela la semaine dernière, mystère !). Elle me dit au passage que je ne suis pas du métier et que je ne peux pas comprendre qu’on ne change pas des plannings comme ça (pas de bol, je lui explique que je travaille moi aussi dans une école d'études supérieures et que je gère des plannings de profs, d’étudiants, de salles et de moyens informatiques à longueur d’année). Au pire, elle me dit que si on n’arrive pas à avoir rendez-vous, une réunion est prévue avec le Pôle espoir au Lycée la semaine prochaine où seront présents le proviseur et/ou le proviseur adjoint.

Juste après j’appelle le papa d’Aurélien. De son côté, il a eu une autre version (!!). La responsable du Pôle espoir de judo a rencontré le proviseur et proviseur adjoint cette semaine. Il lui a été proposé que le Lycée financerait des cours de rattrapage d’histoire pour les heures non effectuées pour cause de compétition…

Voilà où on en est. Je pense que le cours du samedi restera le samedi. Je trouve cependant inadmissible et irrespectueux que l’on nous ignore comme cela. La réunion de la semaine prochaine risque d’être animée…

A suivre.

 

11 octobre 2014

Stoppé net dans son élan !

Depuis mon billet du 19/08, il ne s'est pas passé grand'chose au niveau des cours contre l'aquaphobie de JP.

Ou plutôt si, un événement imprévisible a eu lieu, la piscine a pris feu !!

Mon chéri était plutôt bien parti et motivé mais à présent, il voit un peu comme un signe du destin (!!) (ou pire comme une excuse ??) l'impraticabilité de ladite piscine.

Flo et Pat sont parties en éclaireur dans plusieurs piscines mais c'est compliqué de trouver la bonne.

En effet, JP ne se voit pas dans un grand bain où il n'aurait pas pied. Du coup, cela élimine un certain nombre de piscines qui ont un petit bain d'un côté où il n'est pas vraiment possible de nager et un grand bain de l'autre où la profondeur minimum est de 2 mètres.

Le second problème, c'est qu'il n'y a pas des cours contre l'aquaphobie partout. La méthode plaisait à JP car le maître-nageur venait avec les apprentis nageurs dans l'eau.

Hier soir, je suis allée à la piscine avec Pat et Flo. JP n'a pas voulu venir. Pourtant la configuration était la bonne. Un seul bain (de 25 m de long) avec d'un côté 1 m 10 de profondeur et 2 m 20 de l'autre...

J'espère qu'il va retrouver son envie et sa motivation, parce que s'il ne pratique pas bien vite, il aura perdu tout le bénéfice de ses leçons avec Philippe, et ce serait dommage, non ?

Patricia continue ses efforts et progresse vite, vite, vite.

 

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2 novembre 2014

Sociologie des prénoms

Présentation de l’éditeur

Pour quelles raisons le prénom que l'on porte dit-il autant de choses sur nous-mêmes et sur les personnes qui nous l'ont donné ? Comment est-il choisi et utilisé ? Comment l'empire de la mode (c'est-à-dire des variations du goût socialement déterminé) a-t-il remplacé l'emprise de la parenté ? Pourquoi les Léa de maintenant seront-elles, demain, les Mauricette d'aujourd'hui ? En deux siècles, le prénom, outil étatique d'identification, est devenu support personnel d'identité : le prénom de l'état civil est de plus en plus perçu comme exprimant le moi profond. Et, en même temps, la ronde des prénoms obéit à la mode : certains prénoms sont propres à une époque ou à une classe sociale. Les sociologues s'en sont donc souvent servis : au niveau macrosocial, pour étudier l'affaiblissement des identités religieuses, la dilution de caractéristiques liées à la migration ou certaines formes de ségrégation ; au niveau microsocial, pour comprendre la répartition du pouvoir dans la famille ou le monde du travail à partir des usages quotidiens du prénom.

Dans le cadre de son cours de Sciences Economiques et Sociales, Antoine va lire «Sociologie des prénoms » de Baptiste Coulmont. J’ai donc eu envie de découvrir de quoi il retourne.

Avant cela, je me permets de faire une remarque sur la forme. C’est un petit livre de 125 pages (dont 17 sont consacrées à la bibliographie) où les caractères sont extrêmement petits. Pourquoi ne pas rajouter une vingtaine de pages et augmenter la taille de la police ? Ne serait-ce que cela, on n’a pas envie de se plonger dedans. Le summum ce sont les petits paragraphes écrits noirs sur fond gris (quelle bonne idée !!!).

Quant au contenu, je m’étonne que l’on fasse lire cela à des élèves de 15-16 ans. Antoine n’a pas encore regardé mais je pense qu’il va franchement s’ennuyer (à moins que l’analyse faite en cours change tout !!). Quand j'ai regardé les commentaires sur internet sur ce livre, j'ai trouvé qu'ils étaient très succincts. Est-ce le signe d'une certaine perplexité ?

C’est relativement compliqué (il faut parfois relire les paragraphes pour comprendre le sens), il faut s’armer d’un dictionnaire (exemple : tout le monde connaît la signification de « onomastique » et la différence avec « l’anthroponymie » ou  avec la « toponymie ») et les phrases sont parfois particulièrement longues. Je trouve que les spécialistes dans leur domaine de compétence ont beaucoup de mal à vulgariser leur science et la rendre plus accessible. Il devrait y avoir un lexique à la fin en plus du sommaire.

Sinon, qu’ai-je retenu de cet ouvrage ? Trop peu de choses, je pense :

-          Avant le prénom était enregistré lors du sacrement du baptême et le choix se cantonnait aux noms des saints. Avec la sécularisation et la déclaration auprès des services de l’état civil, le nombre des prénoms possibles a augmenté

-          Le prénom était souvent hérité de son père, il devient ensuite un élément de mode

-          La durée de vie d’un prénom est environ de 40 ans. Il apparaît généralement dans les classes sociales aisées puis passe dans le milieu des professions intermédiaires avant de se retrouver chez les artisans, les employés, les ouvriers, les agriculteurs et de disparaître dans le même ordre.

-          Les deuxième et troisième prénoms proviennent souvent de la parenté (grands-parents, oncles, tantes, parrain, marraine, …)

-          Certains prénoms sont abandonnés en fonction de l’opinion publique (abandon du prénom Adolphe) ou au contraire peuvent être patriotiques (Joffre, Joffrette, Joffrine).

-          Les prénoms choisis par les migrants pour leur fils proviennent à 80 % de leur culture mais tombent à 30 % pour les filles.

-          Les prénoms sont souvent un indicateur de sexe, d’appartenance religieuse, de race (aux Etats-Unis), de l’origine culturelle, …. C’est pour cela que sont apparus les CV anonymes pour éviter une certaine discrimination à l’embauche.

-          Le prénom permet une identification au niveau de l’état mais représente également une identification personnelle pour l’individu. Il reflète le choix des parents (opinion, valeur, orientation)

J'aurais bien aimé des exemples et des détails sur l'utilisation de certains prénoms, voire une explication plus précises de ce qui guide le choix des parents.

Je classe ce livre en 205ème position et ne lui donne pas d'étoile.

 

27 mars 2015

La fille de l'homme au piano

Quatrième de couverture

En 1939, peu avant qu'éclate la Seconde Guerre mondiale, Charlie Kilworth, jeune accordeur de pianos, interroge son passé. Qui fut son père ? Compte tenu des problèmes psychiques de sa mère, comment assumer de devenir à son tour père ? Il décide alors d'entreprendre une lente et douloureuse réappropriation de l'histoire de sa famille.Peu à peu, le personnage de sa mère, Lily Kilworth - femme sujette à des crises d'épilepsie qui étaient la terreur de son entourage, dans une famille qui dissimulait au grenier et dans sa mémoire les traces de la folie d'autres ancêtres, émigrés irlandais -, devient le centre du roman. Toutes les figures de l'intolérance familiale, de la marginalisation et de l'exclusion se succèdent.Progressivement, dans une fresque ample et admirablement construite, Timothy Findley brosse le portrait d'une famille canadienne de l'Ontario du début du siècle à la Seconde Guerre mondiale, hantée par la folie de Lily. 

"La fille de l'homme au piano" de Timothy Findley est une saga familiale et d’ordinaire j’adore cela. Ici, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de détours, retours et contours… qui font 764 pages.

Par contre, l’auteur décrit avec délicatesse la folie de l’héroïne principale, Lily. Il va au-delà de sa maladie et nous explique un monde différent vu par les yeux de son fils Charlie. Lily est à la fois fantasque, intelligente, drôle et parfois triste, habitée et dangereuse pour elle-même.

Je classe ce livre en 188ème position et lui donne une étoile.

9 mai 2015

La fourche à loup

Présentation de l’éditeur

Personne n'en est encore revenu. La petite Marie, neuf ans seulement, s'est battue avec un loup et a réussi à lui faire prendre la fuite ! À la ferme de la Colombière, la jeune bergère a ainsi gagné l'admiration de tous. Quel bouleversement pour cette fillette abandonnée là par son propre père. Un père trop lâche pour la protéger du mystère qui empoisonne leur famille... " Tu es gagée bergère dans une grosse métairie vers Vautebis : la Colombière. Le patron, Aimé Lhoumeau, a connu ton grand-père Jean Therville. C'est d'amitié et souvenir de lui qu'il te prend. Tu n'y seras pas malheureuse. - Mais, père, je ne veux pas vous quitter, je suis bien avec vous, je vous aime tant ! Et Louise, je ne veux pas non plus être loin d'elle ! - Va, ma pauvre enfant, je sais tout cela et tu peux croire que je t'aime aussi ! Tu es trop jeune pour que je t'explique mais regarde : est-ce que je peux accepter ? Elles te tueraient, un jour. "

6 jours pour lire ce bouquin de Michelle Clément-Mainard et j’avais l’impression que cela faisait 2 semaines… Des longueurs, des phrases alambiquées et en vieux français patoisant (un lexique à la fin du livre, pourquoi ne pas mettre la signification en bas de page, une fois sur deux je n’allais même plus voir !). Pourtant, je suis habituée aux romans français ou anglais du XIXè où les tournures de phrases ne me dérangent pas voire même que j'adore mais là, je ne sais pas, je n’ai pas accroché. Pourtant, il y a des personnages attachants et une histoire intéressante  mais beaucoup trop de détours pour y parvenir à mon goût.

Je le classe en 226ème position et ne lui donne pas d’étoile.

10 janvier 2019

Un coeur solitaire

Présentation de l’éditeur

Irlande, 1974
Marqué par une enfance très dure dans un orphelinat, Jamie McCloone vit seul dans sa ferme et s’enfonce progressivement dans la dépression et l’alcoolisme. À quarante ans, Lydia Devine se sent plus seule que jamais, obligée de vivre aux côtés de sa mère, désormais âgée, qui ne l’a jamais aimée. Tous deux ont récemment perdu un être cher et souffrent de leur isolement. Poussée par une amie, Lydia prend une décision qui va changer sa vie : elle passe une petite annonce dans la rubrique « Cœurs solitaires » d’un journal que Jamie épluche chaque jour pour trouver l’amour… Et il est séduit par la simplicité de celle de Lydia. Entre l’institutrice réservée et le fermier rustre, le courant passera-t-il ? Peut-on se libérer d’un passé malheureux grâce à l’amour ?

J’ai beaucoup aimé ce livre de Cristina McKenna. On a parfois envie de secouer Jamie et de faire le ménage chez lui. Quant à Lydia, on voudrait la pousser à quitter les jupes de sa mère. Mais les deux personnages ont des personnalités attachantes. Il y a des moments gais et des moments tristes dans ce livre. La description des chapitres liés à l’orphelinat est particulièrement touchante. La fin est surprenante et fait du bien.

Je classe ce livre en 24ème position et lui donne 3 étoiles.

11 février 2019

Désolée, je suis attendue

Présentation de l'éditeur :

Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d'affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l'adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s'inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu'on lui adresse, elle a simplement l'impression d'avoir fait un autre choix, animée d'une volonté farouche de réussir. Mais le monde qu'elle s'est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.

J’ai beaucoup apprécié ce livre d’Agnès Martin-Lugand. La partie concernant la « Yaël » robotisée, ne pensant qu’à son travail jusqu’au burn out est un peu longue, parfois répétitive mais j’ai aimé suivre son évolution, sa réflexion et la révision de ses priorités. La fin est, par contre, un peu trop rapide à mon goût, parce que j’aurais bien aimé poursuivre un peu l’histoire, mais c'est toujours un peu comme ça quand on aime un livre.

C’est le cinquième livre que je lis de cette auteure : « Les gens heureux lisent et boivent du café » classé en 153ème position avec 2 étoiles, la suite «  La vie est facile ne t’inquiète pas » classé en 154ème position avec 2 étoiles, « Entre mes mains, le bonheur se faufile » classé en 233ème position avec 1 étoile et enfin, « J’ai toujours cette musique dans la tête » classé en 241ème position avec 1 étoile.

Je classe ce livre en 22ème position et lui donne 3 étoiles.

9 mars 2019

Le chant du loup

Synopsis : Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique. Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.

JP n’a pas du tout accroché et n’a pas tout compris. Pour ma part, j’ai bien aimé suivre l’histoire de l’oreille d’or (je ne suis d'ailleurs pas tout à fait d'accord avec le résumé ci-dessus trouvé sur allo-ciné). Le scénario est crédible même s’il fait froid dans le dos. Les acteurs sont excellents, notamment François Civil et Omar Sy.

Je classe ce film en 45ème position et lui donne 2 étoiles.

12 mars 2019

Le mystère Henri Pick (le film)

Synopsis : Dans une étrange bibliothèque au cœur de la Bretagne, une jeune éditrice découvre un manuscrit extraordinaire qu'elle décide aussitôt de publier. Le roman devient un best-seller. Mais son auteur, Henri Pick, un pizzaïolo breton décédé deux ans plus tôt, n'aurait selon sa veuve jamais écrit autre chose que ses listes de courses. Persuadé qu'il s'agit d'une imposture, un célèbre critique littéraire décide de mener l'enquête, avec l'aide inattendue de la fille de l'énigmatique Henri Pick.

JP a trouvé cela « gentillet ». De mon côté, j’y ai retrouvé assez fidèlement le livre de David Foenkinos (que j’avais classé parmi mes lectures 204ème et doté d’une étoile car j’avais trouvé le début du livre particulièrement difficile avec un peu trop de personnages et de dispersion). Fabrice Luchini et Camille Cottet sont particulièrement bons et frais, leur duo fonctionne bien, ce qui donne une bonne dynamique à ce film.

Je classe ce film en 60ème position et lui donne 1 étoile.

2 avril 2019

Les oubliés du dimanche

Présentation de l’éditeur

Justine, 21 ans, est aide-soignante dans une maison de retraite où elle se sent bien. Elle vit avec un grand-père taciturne et solitaire, une grand-mère peu affectueuse, et son cousin Jules qu elle considère comme son frère. Marquée par l’accident qui a coûté la vie à ses parents et ceux de Jules, Justine se jette à corps perdu dans le travail... et les histoires des autres, car sa propre histoire lui échappe. Murés dans le silence, ses grands-parents refusent d’évoquer le passé. Alors elle se tourne vers ceux qui se souviennent. Ces « petits vieux » dont elle aime par-dessus tout écouter les souvenirs. Et tout particulièrement ceux d’Hélène, sa résidente préférée, retranchée sur une plage imaginaire de laquelle elle dévoile, par morceaux, l’histoire de sa vie et d’un amour qui a survécu au malheur et à la trahison. Justine passe des heures à l’écouter et consigne son récit dans un cahier bleu. Grâce à Hélène, elle va pouvoir affronter les secrets de sa propre histoire.

J’ai beaucoup aimé ce livre de Valérie Perrin. Au début, il faut s’habituer à la construction du livre avec ses deux histoires parallèles, celle de la résidente de Hortensias, Hélène, et celle de Justine, son aide-soignante, à deux époques différentes. Ensuite, on suit les aventures des deux protagonistes avec intérêt. C’est une histoire sur la mémoire et sur l’amour, sur les secrets de famille et sur les événements qui bouleversent la vie.

Je classe ce livre en 102ème position et lui donne 3 étoiles.

3 mars 2011

La solitude des nombres premiers

J'ai bien aimé "La solitude des nombres  premiers" de Paolo Giordano, sauf la fin, que j'ai relue 2 fois d'ailleurs, histoire de vérifier si j'avais manqué quelque chose, mais non !

Envie de dire tout ça pour ça...

C'est l'histoire de Mattia, à l'origine malgré lui de la disparition de sa soeur jumelle, qui semble enseveli sous le poids terrible de la culpabilité. Seul l'univers désincarné des mathématiques apaise sa douleur. Quant à Alice, victime d'un grave accident, elle se réfugie, boiteuse, derrière les images sans bruit de la photographie... Entre automutilation pour l'un et anorexie pour l'autre, ils ne cessent de se frôler, de s'éloigner puis de revenir l'un à l'autre.

Je classe ce livre en 20ème position et lui met une étoile. 

 

3 juillet 2011

Ce que les hommes ne savent pas

Attirée par le titre du livre, j'ai acheté "ce que les hommes ne savent pas" de Lucia Etxebarria.

Il s'agit en fait d'une suite de 11 nouvelles érotiques écrites par des femmes (avec une introduction un peu répétitive sur la différence entre l'érotisme et la pornographie).

Elles sont drôles, libertines, passionnées ou dominatrices. Certaines de ces nouvelles m'ont plu, d'autres me sont complètement passées à côté par trop étranges.

Je classe ce livre en 37ème position et lui donne une étoile.

 

5 juillet 2011

et de 3 !

Après avoir lu, "Jane Eyre" de Charlotte Brontë, "les hauts de Hurle-vent" d'Emilie Brontë, je viens de terminer le premier roman d'Anne Brontë, "Agnès Grey".

Agnès Grey, est la fille d'un pasteur d'un village du nord de l'Angleterre. Ses parents ayant subi un revers de fortune, Agnès décide de les aider financièrement en devenant gouvernante d'enfants. Elle travaille successivement chez deux familles riches, les Bloomfield puis les Murray et doit faire face à l'indiscipline des enfants gâtés. Elle s'aperçoit aussi que, dans cette riche bourgeoisie terrienne, l'argent et le statut détruisent les valeurs sociales et morales.

J'ai bien aimé ce livre même s'il frise parfois le moralisme et le rapport à la religion y est très présent. 

Je le classe en 10ème position, juste après les yeux jaunes des crocodiles et lui décerne 3 étoiles.


 

17 août 2017

Valérian et Dunkerque

Pendant les vacances, nous sommes allés au cinéma. A la demande d’Antoine nous avons vu « Valérian et la cité des mille planètes », film de science-fiction dont le synopsis est :

"Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d'agents spatio-temporels chargés de maintenir l'ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha - une métropole en constante expansion où des espèces venues de l'univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d'Alpha, une force obscure qui menace l'existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l'avenir de l'univers."

Antoine était déçu. Pour notre part, on a trouvé que Luc Besson a tenté un « Avatar » mais en beaucoup, beaucoup moins bien. L’idée de départ est la quasiment la même mais la comparaison s’arrête là. En plus, l’histoire sentimentale entre les deux héros est digne d’un roman à l’eau de rose. Je classe ce film en 21ème position et ne lui donne pas d’étoile.

Aujourd’hui, avec mon petit mari, nous sommes allés voir « Dunkerque ».

Le synopsis du film est très court : "Le récit de la fameuse évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940."

Bof, vraiment bof. J’ai eu l’impression (ou est-ce bien cela ??) de revoir la même scène plusieurs fois (du côté des soldats, du côté des marins et du côté des aviateurs). Trop peu de dialogues, ce qui nuit à la compréhension du tout. Des faits historiques apparemment peu respectés et des anachronismes.

Je classe ce film en 22ème position et ne lui donne pas d’étoile.

3 avril 2018

Ligament 2 - J - 1 : une journée compliquée !

Aujourd´hui, veille de l´opération, je devais arriver à 9 h à Strasbourg, par l’avion en provenance de Lille (après avoir annulé le train pour raison de grève sncf).

Sauf que 20 minutes avant le décollage, on nous informe d’un problème technique !!

De ce fait, on nous propose, soit de prendre l’avion qui arrive à 22 h, soit de prendre celui du lendemain à 8 h, soit de passer par Nantes et d´aterrir à Strasbourg à 20h20, soit de passer par Lyon et d’aterrir à Strasbourg à 21h30.

J’appelle JP pour lui demander de venir me reprendre pour que j’y aille en voiture, il me dit qu’il y a plein de bouchons sur Lille à cause de la grève et que ce sera aussi rapide et plus sécurisé en prenant l’option de Nantes.

Me voila donc a attendre l’avion pour Nantes qui ne décolle qu’a 14h25 (6h30 d´attente !). La compagnie aérienne me donne gracieusement 2 bons pour un petit déjeuner et un déjeuner sur place.

J’envoie une liste de courses à Antoine (que je voulais faire en arrivant).

Une fois dans l’avion, on nous annonce un problème informatique qui entraîne un décollage que toutes les heures, l’avion pour Lyon venant de partir, on a une heure d’attente ! qui sera finalement reduite à une demi- heure....

Arrivee à Nantes à 16 h 15, 2 heures 45 d’attente pour décoller pour Strasbourg.

Arrivee a l’heure prévue : 20h20.

Antoine est là avec un taxi qui nous attend car bien sûr pas de liaison Ter (grève oblige) pour la modique somme de 75 euros !

Antoine a fait les courses. Nous passons à l’operation dépilation avec crème dépilatoire (qu´Antoine a rachetée car je me suis fait confisqué la mienne au contrôle de l´aeroport - bon je rappelle au départ je devais y aller par le TGV) sur toute sa jambe droite (que de poils chez un garçon !) puis douche à la Betadine.

La clinique l’a appelé, il faut y aller pour 8 h 30 demain (heureusement que je n´ai pas pris l’option de l’avion du lendemain)...

8 mars 2012

L'ombre du vent

Hier soir, j'ai terminé la lecture de "L'ombre du vent" de Carlos Ruiz Zafon.

Dans Barcelone de l'après-guerre civile en 1945, M. Sempere, libraire, emmène son fils de 10 ans Daniel (le narrateur) dans un lieu mystérieux "le Cimetière des livres oubliés", rituel qui se transmet de génération en génération. Il doit y adopter un livre parmi des milliers. Daniel choisit alors un livre qui va changer le cours de sa existence en enquêtant sur  la vie de son auteur qui trouvera bien des similitudes avec sa propre vie.

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et j'ai mis un peu plus de quinze jours à aller au bout. Le livre a commencé a me passionner vers la 300ème page (sur 636 que compte le livre !). L'auteur arrive à garder le suspens quasiment jusqu'à la fin de l'histoire et j'ai eu envie de savoir ce qu'il advient du narrateur que l'on suit sur une vingtaine d'années.

Je le classe en 18ème position de mon classement et lui donne 2 étoiles.

16 juin 2012

Confessions d'une radine

Catherine Cusset nous raconte sa vie de radine et ses rapports à l’argent qui l'amène dès le plus jeune âge à voler dans les supermarchés ou plus tard dans une librairie parisienne. Toutes les situations quotidiennes sont évoquées : la note au restaurant, la recherche des bonnes affaires, les cadeaux au prix minimum, les bons plans pour éviter de sortir son porte-monnaie, profiter des autres en général et des hommes en particulier, …

Bien sûr, elle est radine et souhaiterait ne pas l’être. Bien sûr, elle est honnête avec elle-même. Bien sûr, elle est consciente qu’elle est son propre bourreau. Mais bien sûr, rien ne pourra la faire changer.

J’aurais aimé plus d’humour ou d’autodérision. On a le sentiment qu’elle épingle ses vécus de radinerie comme si en le disant cela pouvait aller mieux mais on voit aussi que le cas est désespéré car le fait qu’elle l’écrive est pour elle comme un "amassement de son passé et vise à faire fructifier son capital de sensations et de douleurs".

Je classe ce livre en 78ème position et ne lui donne pas d’étoile.

17 juin 2012

Et puis, Paulette

Tout commence par un violent orage, qui emporte la toiture de Marceline, recroquevillée dans sa solitude. Ferdinand, le voisin d'ordinaire si bourru, se décide à lui proposer l'hébergement. Depuis le départ de ses petits-enfants, installés à plusieurs kilomètres, il vit seul dans sa grande ferme vide. Débarque ensuite Guy, son meilleur ami, devenu veuf. Les sœurs Lumière, terrorisées par un neveu qui tente de s'approprier leur maison, rejoignent rapidement le clan. Les voilà cinq à la ferme. De 67 à 95 ans. La cohabitation s'organise. Débordés par les soucis de santé de la plus âgée, ils recrutent une élève infirmière, Muriel, à qui ils offrent le gîte et le couvert contre quelques heures de soins par semaine. Et à la sortie du lycée agricole,  Kim est engagé en échange de menus travaux au jardin potager. La vie en commun est semée d'inventions saugrenues et de mille et une surprises.

J’ai a-do-ré cette histoire. Chaque personnage a son caractère et son vécu que l’on découvre avidement au fil des pages. C’est un hymne au partage et à la solidarité entre les générations. Un livre où on a envie de connaître la suite mais en même temps on voudrait que cela ne s’arrête jamais.

J'avais déjà lu un livre de Barbara Constantine. C'était "Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom" et je l'avais bien aimé mais pas autant quand même (il est classé en 30ème position et a 2 étoiles).

Il m’a fait penser aux yeux jaunes des crocodiles par rapport à l’attachement que j’ai ressenti pour les personnages.

Forcément, le classement va être dans le top 10. Je positionne ce livre en 7ème position et lui décerne 3 étoiles. Du coup, j’ai trouvé que les yeux jaunes des crocodiles étaient trop loin dans le classement et je les ai ramenés de la 15ème à la 8ème place. C’est la première fois que je change ainsi un livre de place.

J’aime ces livres qui nous raconte une histoire, qui nous transporte dans un autre univers et avec lequel on se lie aux personnages. Rien à voir avec mes 2 précédentes lectures !!

A conseiller vraiment !!!

8 septembre 2012

Une année à la campagne

Sue Hubbel, Biologiste de formation, décide un jour avec son mari de quitter la ville et de s'installer dans les Monts Ozark, dans le Missouri. Ils montent alors une ferme d'abeilles et vivent de leur production de miel. Une fois seule, l'auteure décide de continuer cette activité et se débrouille quasiment seule pour tout ce qui concerne les travaux de la maison (chapeau !). Elle profite également de son domaine pour observer les animaux et les plantes qui l'entourent.

L'auteure nous livre son regard sur les animaux et les plantes ainsi que son respect de toute vie animale et végétale. Elle observe l'infinie variété des espèces et leur place dans la chaîne alimentaire. Elle trouve des réponses variées aux questions que l'on se pose.

A dire vrai, je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce livre qui manque un peu d'actions ! Je respecte néanmoins son amour de la nature et la façon qu'elle a de détailler et d'expliquer le fonctionnement des espèces qu'elle nous fait découvrir.

Je classe ce livre en 104ème position et ne lui donne pas d'étoile. Oui, je sais, ce n'est pas génial comme classement mais franchement j'étais contente de le terminer pour pouvoir passer à autre chose ! Il m'a fait penser à un autre livre "Au coeur de Bornéo", qui ne m'avait d'ailleurs pas passionné non plus (il est classé 105ème, ce doit être logique !).

Ah ! une dernière chose, je n'ai pas compris le titre parce qu'elle n'y reste pas qu'un an à la campagne !!

9 septembre 2012

Une fois ne compte pas

Une fois ne compte pas de Marie Charrel nous raconte l'histoire parallèle de 4 protagonistes :

Charlie, trentenaire, photographe, qui se dit "tordue-bricolée", souhaiterait se retrouver complètement seule. Eric, 39 ans, chirurgien, ferait tout pour retrouver l'amour de sa femme Sarah. Michèle, 62 ans, nouvellement retraitée, souhaiterait retrouver sa jeunesse. Lorine, stagiaire maladroite dans un journal, aimerait prendre la place de la rédactrice en chef qu'elle admire au plus haut point. Tous vont voir leur voeu exaucé et découvrir par la même occasion qui ils sont vraiment.

Ce livre m'a un peu fait pensé "au vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" par son côté acadabrant. J'ai adhéré, malgré mon côté cartésien, aux 4 histoires qui nous sont livrées. Je l'ai dévoré en 2 jours.

Je classe ce livre en 39ème position et lui donne 2 étoiles.

20 septembre 2012

A Mélie, sans mélo de Barbara Constantine

Note de l'éditeur : 

Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer toutes les vacances d’été chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie ! Mélie, le mélo, c’est pas son truc. Elle va passer l’été (le dernier ?) à fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi… le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique, Fanette, sa mère, qui va lui trouver un beau-père, Bello, son parrain, qui va agrandir sa bande de filleuls musiciens. Et puis, comme la vie est vraiment dingue des fois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour… Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

J’ai retrouvé l’auteur de « Et puis, Paulette » (classé en 7ème position) ou de « Tom, petit homme, tout petit homme, Tom » (classé en 34ème position) que j’avais un peu perdu dans « Allumer le chat » (classé en 76ème position).

Une jolie histoire pleine de tendresse et de sentiments, où la vieillesse et la jeunesse sont imbriquées et partagent des moments uniques : transmissions de savoirs, de souvenirs, d’énergie...

Je classe ce livre en 39ème position et lui donne 2 étoiles.

16 décembre 2012

Compétition à domicile

Aujourd’hui, compétition à domicile. A la pesée, Antoine est en moins de 42 kg. Du coup, on lui conseille de demander à passer en moins de 46 pour que ce soit plus bénéfique pour lui, surtout qu’on a vu Valentin (en moins de 46 aux districts), son copain d’un autre club et qu’ils se battent l’un l’autre régulièrement donc cela fait toujours des combats intéressants et instructifs.

Antoine fait le changement et on découvre finalement que Valentin est finalement en moins de 42 ! (lui aussi, oscille entre les deux catégories) mais il y a Jérôme en moins de 46. Celui-ci a fini premier aux Districts mais Antoine n’avait pas eu l’occasion de le combattre car dans une autre poule.

Ils sont 5 en moins de 46. Florentin, copain du même club qu’Antoine, Jérôme, Mohamed, et une ceinture verte que l’on ne connaît pas.

Le premier combat oppose Antoine et Florentin. Antoine gagne le combat (Florentin n’a jamais battu Antoine en compétition). Ensuite, Antoine rencontre Jérôme. Le combat dure maximum 5 secondes car Antoine lui met un Ippon magistral. Antoine bat ensuite la ceinture verte et Mohamed (le dernier combat dure un peu car Franck, le président du club ne compte pas tous les points d’Antoine pour qu’il tente d’autres techniques).

Antoine finit donc premier et Florentin deuxième (qui a également battu Jérôme !). Le fait d’avoir battu Jérôme est très positif car Antoine pouvait appréhender de le rencontrer lors d’une prochaine compétition plus importante. Au judo, comme dans beaucoup d’autres sports, le mental est très important.

A la fin de la compétition, tout le monde se met à ranger chaises et tapis.

Ensuite, les dirigeants du club paie un verre et le Président et l’entraîneur d’Antoine lui remettent sa ceinture marron (et son cadeau de Noël : un mug à l’effigie du club).

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Le petit monde de So et de Fi
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