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Le petit monde de So et de Fi
16 août 2014

L'amour est un plaisir

Présentation de l’éditeur

Trois jeunes hommes et une jeune fille lancés, ivres d'amitié et de soleil, sur les routes provençales de juillet... et c'est l'éternel jeu de l'amour et du hasard qui renaît. Les trois garçons, Gilles, Jacques et Philippe, chacun à sa façon, sont amoureux de Bénédicte, riche, libre et belle. Elle ne tarde pas à savoir qui elle aime et, au cours d'une scène où l'eau, le sable et le soleil composent un tableau étincelant, se donne à l'un des trois amis. Mais on apprend vite que ces jeux font surgir une émotion plus poignante et plus vraie. Le bonheur de la jeunesse, c'est peut-être d'être heureux de souffrir. Chacun reviendra chez soi, se demandant si vraiment - à vingt ans - l'amour est un plaisir.

C’est le premier livre de Jean d’Ormesson et c’est la première fois que je lis un de ses ouvrages. J’ai bien aimé le changement d’un paragraphe à l’autre où il parle soit à la première personne en étant Philippe et soit comme un observateur extérieur qui parle des quatre personnages principaux.

Mais alors voilà, quand je regarde le nombre de pages total et que je fais régulièrement le calcul pour savoir combien il en reste d’ici la fin, ce n’est généralement pas bon signe. Je me suis effectivement un peu ennuyée. Quant à la fin, on pressent un peu trop à mon goût, le drame qui survient…

Cela dit, je pense que je retenterai l’expérience Jean d’Ormesson.

voici deux extraits :

page 81 : D’où viennent-ils, ces sourires, ces regards, ces idées qui jaillissent et don Dieu seul sait à quoi ils vont mener ? Quand on dit : Dieu seul, on veut dire que les choses ne s’expliquent qu’après coup, qu’on parlera après-demain de ce qui se passera demain, qu’on trouvera après-demain mille motifs plausibles à ce qui se sera passé demain, mais que personne, jamais, ne devinera aujourd’hui ce qui est pour demain. Et s’il n’y avait qu’un avenir et un passé, on serait au moins sûr de ce qui a déjà eu lieu. Mais le passé est un imparfait, hier n’a pas aujourd’hui le sens qu’il aura demain, et il ne s’expliquera que dans le futur. Il y a un temps terrible ; le futur antérieur.

page 110 : Il pensa que tout ce que chacun disait depuis une demi-heure avait un sens apparent, et puis un sens caché ; et que ce sens caché n’était que le sens apparent, mais dit par quelqu’un qui savait, écouté aussi par quelqu’un qui savait. Ce n’était pas un langage secret, et pourtant c’était un langage secret : c’étaient les langages du cœur, de l’amitié, de la déception, de l’espoir ou de la rancune, qui se servent des pauvres mots, du mot riz, du mot arbres, du mot soleil pour dire ce qui devait être dit.

Je le classe en 198ème position et ne lui donne pas d’étoile.

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Commentaires
F
Si tu le souhaites j'ai "l'histoire du juif errant ...."de jean d'ormesson! <br /> <br /> Un pavé à lire ...je me suis toujours dit que j'allais le relire un jour ....<br /> <br /> Je m'étais à l'époque un peu ennuyé
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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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