La fille de l'homme au piano
Quatrième de couverture
En 1939, peu avant qu'éclate la Seconde Guerre mondiale, Charlie Kilworth, jeune accordeur de pianos, interroge son passé. Qui fut son père ? Compte tenu des problèmes psychiques de sa mère, comment assumer de devenir à son tour père ? Il décide alors d'entreprendre une lente et douloureuse réappropriation de l'histoire de sa famille.Peu à peu, le personnage de sa mère, Lily Kilworth - femme sujette à des crises d'épilepsie qui étaient la terreur de son entourage, dans une famille qui dissimulait au grenier et dans sa mémoire les traces de la folie d'autres ancêtres, émigrés irlandais -, devient le centre du roman. Toutes les figures de l'intolérance familiale, de la marginalisation et de l'exclusion se succèdent.Progressivement, dans une fresque ample et admirablement construite, Timothy Findley brosse le portrait d'une famille canadienne de l'Ontario du début du siècle à la Seconde Guerre mondiale, hantée par la folie de Lily.
"La fille de l'homme au piano" de Timothy Findley est une saga familiale et d’ordinaire j’adore cela. Ici, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de détours, retours et contours… qui font 764 pages.
Par contre, l’auteur décrit avec délicatesse la folie de l’héroïne principale, Lily. Il va au-delà de sa maladie et nous explique un monde différent vu par les yeux de son fils Charlie. Lily est à la fois fantasque, intelligente, drôle et parfois triste, habitée et dangereuse pour elle-même.
Je classe ce livre en 188ème position et lui donne une étoile.