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Le petit monde de So et de Fi
3 juin 2015

L'empreinte de toute chose

Quatrième de couverture

Alma Whittaker naît avec le XIXe siècle, à Philadelphie, d’un père anglais dont le talent de botaniste et la roublardise lui ont permis de faire fortune dans le commerce du quinquina et d’une mère qui tient de sa famille de l’Hortus Botanicus d’Amsterdam une formidable érudition ainsi qu’une rigueur toute hollandaise. À leurs côtés et au contact des éminents chercheurs qui gravitent autour d’eux, Alma acquiert une intelligence éclectique et la passion de la botanique. En grandissant, elle se passionne pour les mousses puis pour Ambrose Pike, illustrateur de génie. Comme elle, il cherche à percer les secrets de l’univers mais, à la logique scientifique d’Alma, il préfère une pensée ésotérique ; un fossé qui les éloignera inexorablement et poussera enfin Alma à partir à la découverte du vaste monde. Alors que les terra incognita s’amenuisent de jour en jour, Alma explore les continents, la nature, la société dans laquelle elle vit et son propre corps – de l’infiniment grand à l’infiniment petit.

Des bas-fonds de Londres en passant par Philadelphie, Tahiti ou les cimes des Andes, Elizabeth Gilbert nous raconte le siècle kaléidoscopique qui voit jaillir l’esprit des Lumières. Sa plume est vive, insolente, savante et non dénuée de romantisme : à l’image de son héroïne.

Il y a vraiment beaucoup de choses dans ce livre d’Elisabeth Gilbert et c’est difficile de résumer ses impressions. L’héroïne a une soif perpétuelle d’apprendre et nous entraîne avec elle dans ses recherches tout en restant abordable et non rébarbative. Les personnages sont particulièrement bien décrits et la fiction rejoint la réalité, ce qui en fait quasiment un roman historique. Le livre fait 800 pages mais je ne me suis jamais ennuyée même si j’ai mis 11 jours à le lire.

Petit extrait (pages 204 et 205) :

Retta : "- et de quoi Alma et M. George Hawkes discutent-ils aujourd'hui ?

- des écornifles, répondit Alma

- Oh cela a l'air horrible. Sont-ce des animaux, Alma ?

- Non, ce n'en sont pas, ma chérie, répondit-elle. Ce sont des plantes.

- Peut-on les manger ?

- Seulement si l'on est un cerf, dit Alma en riant. Et un cerf affamé, qui plus est.

- Comme ce doit être délicieux d'être un cerf, dit pensivement Retta. A moins d'être un cerf sous la pluie, ce qui doit être désagréable et malheureux. Parlez-moi de ces cornifles, M. Georges Hawkes. Mais parlez-m'en de façon à ce qu'une petite personne à la tête vide comme moi puisse comprendre. (...)

- Et bien miss Snow, commença-t-il gauchement. Elles font partie des plantes les moins évoluées...

- Mais que voilà une remarque bien méchante, monsieur !

- ... et elle sont autotrophes.

- Comme leurs parents doivent-être fiers d'elles !

- Eh bien... euh... bafouilla George qui ne savait plus quoi dire.

Alma vint à son secours.

- Autotrophe, Retta, cela signifie qu'elles sont capables de fabriquer leurs propres aliments.

- Je ne pourrais jamais être une cornifle, je suppose, soupira tristement Retta".

Je classe ce livre en 167ème position et lui donne une étoile.

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Commentaires
J
Pas cher payé pour un livre qui apparemment t'as plu...<br /> <br /> Franchement 800 pages ça fait 2 fois 400 et je trouve que c'est vraiment vraiment beaucoup<br /> <br /> Respect pour ta ténacité et ta patience
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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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