Rive-Reine
Présentation de l’éditeur :
Dans Rive-Reine, l'Helvétie d'après 1815, indépendante et neutre, devient terre d'asile des patriotes européens. Genève et Lausanne sont d'importants carrefours intellectuels. La Confédération entre dans l'ère moderne : premiers bateaux à vapeur, naissance de l'industrie alimentaire, amélioration du réseau routier, mécanisation de l'horlogerie, essor des banques, urbanisation, développement du tourisme. Ces années ne sont pas exemptes de conflits internes, politiques ou religieux. Sous le signe du progrès, hommes et femmes s'aiment, se fuient, se poursuivent avec passion, dans de nouveaux épisodes de la tendre guerre des sexes. Les lecteurs de Rive-Reine retrouveront Blaise de Fontsalte, fidèle à la dame de Belle Ombre ; Axel, partagé entre deux pères, dilettante aventureux, voyageur romantique, mais Vaudois fidèle à son lac et à ses vignes ; Chantenoz, philosophe-poète; Guillaume, prototype des Suisses qui firent fortune en Amérique; Flora, l'Italienne. Ils découvriront de nouveaux acteurs de l'humaine romance : un banquier genevois et sa famille, une ardente Tsigane, pasionaria présente dans toutes les révoltes. La Suisse apparaît alors, en dépit des risques de désunion, comme le modèle d'une confédération continentale possible. Un exemple à retenir, pour notre Europe livrée à de sanglants conflits.
J’ai beaucoup aimé suivre les aventures d’Axel Métaz. Le problème c’est qu’elles sont noyées parmi les références historiques intéressantes mais par trop nombreuses et font parfois ressembler ce livre à un livre d’histoire plutôt qu’à un roman. Il y a trop de dates, trop de personnages et de faits historiques, d’hommes politiques, trop de peintres, d’écrivains ou d’artistes cités pour qu’on puisse en retenir un minimum. Trop d’histoire tue l’histoire.
Un court extrait (page 742) :
"- contrairement à ce que croient les gens simples, les souvenirs ne comblent pas le vide créé par la disparition d'un être cher. Ils le creusent, car chaque réminiscence d'un passé commun rend plus évidente l'absence de l'autre, dit seulement le professeur, pour marquer sa compréhension."
Je classe ce livre de Maurice Denuzière en 320ème position et lui donne une étoile.