La reine des pluies
Pâques 1974. Kate Carrington, alors âgée de douze ans, se retrouve orpheline en Afrique, continent méconnu et envoûtant. Ses parents, Sarah et Michael, deux missionnaires australiens, ont été assassinés dans la brousse près de la frontière rwandaise. Puis vient le retour vers cette Australie qu'elle ne connaît pas encore, la vie dans les pensionnats de la mission, ses études d'infirmière. Surtout s'endurcir, devenir imperméable aux autres pour ne plus souffrir. Mais voilà qu'emménage une mystérieuse voisine, femme âgée qui passe son temps autour d'un feu de camp dans son jardin, en compagnie d'une chèvre. Peu à peu les deux femmes se lient d'amitié et la vieille dame étrange et solitaire fait de surprenantes révélations à Kate sur son passé et la flamboyante reine des pluies.
C’est une histoire riche en évènements et en rebondissements. On sent l’amour de l’auteure Katherine Scholes pour l’Afrique où elle a vécu une partie de son enfance et on y découvre la vie des différentes tribus, leur façon de voir la vie dans des conditions difficiles et leur regard sur les missionnaires blancs. On comprend ce que les missionnaires veulent apporter (hygiène, bonnes habitudes pour préparer les aliments, séparation des lieux de vie des hommes et des bêtes, solutions pour rendre leurs enfants plus forts après la naissance, mais aussi leur religion, le rejet absolu des techniques des guérisseurs africains qui pourtant font leur preuve).
Je classe ce livre en 36ème position et lui donne 2 étoiles.