Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le petit monde de So et de Fi
16 mars 2017

Le voile de Téhéran

Présentation de l’éditeur

"Quand j'ai repris mes esprits, je me trouvais chez cet homme, dans la chambre à coucher. Debout dans un coin de la pièce, je serrais étroitement contre moi le tchador blanc dont on m'avait affublée avant de me conduire dans cette maison. J'essayais de ne faire aucun bruit, espérant qu'il ne remarquerait pas ma présence. Dans ce silence absolu, les larmes coulaient jusque sur ma poitrine. Mon Dieu, comment comprendre ces moeurs ? Un jour, ma famille voulait me tuer sous prétexte que j'avais échangé quelques mots avec un homme que je connaissais depuis deux ans, sur lequel je savais beaucoup de choses, que j'aimais et que j'étais prête à suivre au bout du monde, et le lendemain elle prétendait m'obliger à coucher dans le même lit qu'un étranger dont j'ignorais tout et qui ne m'inspirait que de la terreur. " Massoumeh, seize ans, n'a qu'un désir : poursuivre ses études. Un rêve accessible aux filles depuis que le shah a modernisé l'Iran. Mais quand ses frères découvrent qu'elle vit une histoire d'amour, très innocente, avec un voisin, ils la marient à un homme qu'elle ne connaît pas et n'a même jamais vu. D'abord désespérée, Massoumeh se rebelle et prend son existence en main.

Il y a des choses assez incroyables dans cette biographie pour nous européens (même si les femmes n'ont pas toujours eu les droits qu'elles ont actuellement et qu'il y a encore des inégalités). Les différences entre hommes et femmes dans les pays musulmans, notamment en Iran dans les années 1970, sont très marquées et profondément ancrées dans les mentalités. Les mères élèvent leurs filles dans le respect de ce qu’elles ont elles-mêmes vécu et l’évolution se fait très lentement. En fonction des gouvernements, il y a même parfois des régressions dans la liberté des femmes. Ce qui m’a paru étrange également, c’est que le livre que j’ai lu juste avant « la coquille et la perle » se situait plus récemment chronologiquement (dans les années 2007 en Afghanistan) et que même s’il y avait des similitudes (mariage arrangé, liberté restreinte pour les femmes, rôle social inexistant, …) j’ai trouvé que l’héroïne du livre « le voile de Téhéran » avait tout de même pu avoir accès à des études, à conduire une voiture, à sortir seule, à ne pas porter le voile, … toutes choses impossibles dans l’autre livre. Ce qui est incroyable aussi c’est la réaction de ses enfants à la fin du livre quand elle leur expose qu’elle souhaite se remarier, ce qui montre le poids des traditions et de l’honneur.

Je classe ce livre en 81ème position et lui donne 3 étoiles.

 

Publicité
Publicité
19 mars 2017

1:54

Hier, JP a voulu aller voir 1:54 au cinéma. Il pensait que c'était en rapport avec le sport et je lui avais dit que c'était plutôt en rapport avec le harcèlement à l'école.

Voici le synopsis : "À 16 ans, Tim est un jeune homme timide, brillant, et doté d’un talent sportif naturel. Mais la pression qu’il subit le poussera jusque dans ses derniers retranchements, là où les limites humaines atteignent le point de non-retour."

C'est un film assez sombre mais superbement joué. C'est très réaliste et le rôle des réseaux sociaux est bien décrit. Il y a parfois des sous-titrages car les acteurs sont canadiens.

Je le classe en 5ème position et lui donne 3 étoiles.

19 mars 2017

J'ai toujours cette musique dans la tête

Présentation de l’éditeur

Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s'aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin. Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?

C’est le quatrième livre que je lis d’Agnès Martin-Lugand. Il y a eu « les gens heureux lisent et boivent du café » que j'ai classé en 121ème position avec 2 étoiles, la suite « la vie est facile, ne t’inquiète pas » classé en 122ème position avec 2 étoiles et « entre mes mains le bonheur se faufile » classé en 186ème position avec une étoile.

J’ai moins bien aimé « J’ai toujours cette musique dans la tête » car même si les personnages sont intéressants, j’ai trouvé que certaines situations étaient assez caricaturales. La fin est un peu trop rapide à mon goût ou trop facile et il n’y a pas vraiment de surprise. On se doute que cela va finir comme cela finit.

Je classe ce livre en 192ème position et lui donne une étoile.

26 mars 2017

La délicatesse du homard

Présentation de l'éditeur

Elle est partie aussi loin qu'elle a pu, pour rejoindre le début du bout du monde... et venir s'échouer au pied d'un rocher face à la mer d'Iroise. Elle dit s'appeler Elsa.  Elle ne veut pas qu'on lui pose de questions.  Qui est-elle ? Que cache-t-elle ? Et lui, que cache sa rudesse ? Lui qui l'accueille sans même savoir pourquoi... Un roman à deux voix. Deux voix qui se racontent, et se taisent. Deux voix qui laissent place aux pas des chevaux, au vent qui plie les herbes sur la dune, au ressac sur le rivage et aux souvenirs échoués sur le sable.

J’ai beaucoup aimé ce roman de Laure Manel. Il m’a fait penser un peu à « Les gens heureux lisent et boivent du café » d’Agnès Martin-Lugand et aussi à « la délicatesse » de David Foenkinos dans la reconstruction nécessaire après un drame. L’héroïne n’a pas été épargnée par la vie et se ferme au début comme une huitre dès que son hôte lui pose des questions. Il est question de renaissance et de seconde chance. On frôle parfois la lecture sentimentale mais mon cœur de midinette s’est laissé emporter. Je l’ai littéralement dévoré en deux jours. Il me donne envie d'en connaître d'autres du même auteur.

Je classe ce livre en 22ème position et lui donne 3 étoiles.

5 avril 2017

Les deux maîtresses

Présentation de l’éditeur

" Croyez-vous, Madame, qu'il soit possible d'être amoureux de deux personnes à la fois ?" A cette interrogation qui ouvre Les Deux Maîtresses, Valentin répond par l'affirmative. Jeune dandy tendre et inconstant, il aime éperdument deux femmes qui se ressemblent, mais qu'un infranchissable fossé sépare : l'une est riche, l'autre pauvre ; l'une est la marquise de Parnes, aristocrate en vue dans le grand monde ; l'autre une modeste veuve, Madame Delaunay...

Le narrateur nous raconte l’histoire de Valentin, indécis et inconstant, hésitant entre deux femmes qui se ressemblent physiquement mais pas dans leur condition sociale. Alfred de Musset nous décrit la mécanique complexe des sentiments. Valentin est une sorte d’anti-héros face à la difficulté du choix et de l’engagement.

J’ai été trompée par la liseuse car elle note le pourcentage d’avancement. J’étais environ à 18 % et me demandais ce qu’il restait encore à décrire pendant 82 % (!) quand le livre s’arrête réellement à 20 % (la suite étant la biographie de l’auteur et d’autres de ses œuvres…).

Je classe ce livre en 362ème position et ne lui donne pas d’étoile.

Publicité
Publicité
16 avril 2017

C'est beau la vie quand on y pense

Hier, nous sommes allés au cinéma voir un film de Gérard Jugnot « c’est beau la vie quand on y pense » avec Gérard Jugnot, François Deblock et Isabelle Mergault.

Synopsys : Loïc Le Tallec ne s’est jamais vraiment occupé de son fils. Quand ce dernier disparaît dans un accident de la route, Loïc est dévasté. Il n’a plus qu’une idée en tête : retrouver celui qui vit désormais avec le cœur de son fils. Il va tomber sur Hugo, un jeune que ce cœur tout neuf rend totalement déraisonnable et incontrôlable. Leur rencontre promet d'être explosive.

JP et moi avons été un peu déçus. Pour ma part, cette comédie dramatique parle assez peu en fait du don d’organe. Il y a quelques passages assez drôles mais qui portaient davantage sur les différences entre les régions (l’histoire du beurre salé, de la mer qui se retire pendant les marées en Bretagne, de la pluie, du nom des villages, …). Le jeune acteur François Deblock est prometteur, j’ai beaucoup apprécié son jeu.

Je classe ce film en 15ème position (sur 18 pour l’instant que compte mon classement) et ne lui donne pas d’étoile.

19 avril 2017

L'amie prodigieuse - tome 3 - Celle qui fuit et celle qui reste

Présentation de l’éditeur

Après "L’amie prodigieuse" et "Le nouveau nom", "Celle qui fuit et celle qui reste" est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.

J’ai préféré ce tome 3 au précédent. J’ai trouvé qu’il se passait davantage de choses. Même si les évènements sont toujours autant disséqués par l’auteure Elena Ferrante, il m’a semblé qu’il y avait moins de longueurs et de répétitions. L’amitié entre Elena et Lina est toujours aussi complexe, parfois même malsaine où tout est fait de jugements et de comparaisons qui n’ont pas lieu d’être. On se demande alors souvent pourquoi l’avis de Lina compte autant pour Elena. On voudrait pouvoir lui conseiller de se détacher d’elle.

Le problème maintenant c’est qu’il faut attendre la traduction du tome 4 et dernier de la série. Il ne devrait sortir qu’en octobre 2017. Je garderai précieusement mon papier avec tous les personnages et les relations entre eux pour m’y retrouver au mieux...

Je classe ce livre en 104ème position et lui donne 2 étoiles.

23 avril 2017

Cessez le feu

Nous sommes retournés au cinéma aujourd’hui voir « Cessez le feu » d’Emmanuel Courcol avec Romain Duris, Céline Sallette et Grégory Gadebois.

1923. Georges, héros de 14 fuyant son passé, mène depuis quatre ans une vie nomade et aventureuse en Afrique lorsqu'il décide de rentrer en France. Il y retrouve sa mère et son frère Marcel, invalide de guerre muré dans le silence. Peinant à retrouver une place dans cet Après-guerre où la vie a continué sans lui, il fait la rencontre d'Hélène, professeure de langue des signes avec qui il noue une relation tourmentée...

C’est un film sombre, grave qui dépeint les ravages que la guerre des tranchées a causé de par ses morts mais aussi de par les traumatismes physiques et/ou psychologiques des survivants. Romain Duris est particulièrement juste.

Je classe ce film en 9ème position et lui donne deux étoiles.

23 avril 2017

La compagnie des livres

Présentation de l'éditeur

Annie est fille de médecin et habite à Paris, tandis que Michel est fils de fermier et vit en Auvergne, mais ils ont un point commun : ils sont tous les deux passionnés de lecture. Des événements tragiques vont amener leurs routes à se croiser, et malgré leur différence sociale, les destins de leurs familles vont s'entremêler. Grâce au grand-père d'Annie, libraire au quartier latin, ils vont finir par se rencontrer. Entre la saga familiale et la fresque sociale, ce roman, qui se déroule en France entre 1965 et 1975, fait revivre, à travers les nombreux personnages, les principaux événements politiques et culturels de l'époque. Et sur un fond d'histoire romanesque, il met l'accent sur la condition des femmes et la place des jeunes dans cette période charnière.  

J’ai bien aimé ce livre de Pascale Rault-Delmas. Les mœurs de la période de 1965 à 1975 sont particulièrement bien décrites, notamment les évènements de 1968, la considération de la femme, les opinions sur l’avortement, … Et puis Annie et Michel sont des amoureux des livres, alors forcément le fil conducteur de l’histoire parle.

Je classe ce livre en 114ème position et lui donne 2 étoiles.

26 avril 2017

Le misanthrope

Présentation de l’éditeur

Rompre avec le monde, telle est la volonté d'Alceste. Affligé par l'hypocrisie et la frivolité de la société mondaine, il revendique un idéal d'honnêteté et de transparence des cœurs. Un idéal quelque peu anachronique aux yeux d'une noblesse qui a appris à taire son orgueil et à se plier aux compromis de la vie de cour... Alceste s'en moque : il fustige Oronte, le mauvais poète, sans s'embarrasser des convenances. Mais pour son plus grand malheur, il est aussi jalousement amoureux de Célimène, la jeune veuve coquette et reine des salons qui adore médire de ses semblables. De cette situation paradoxale naît la comédie de fâcheries en rodomontades, le ridicule ne tarde pas à rattraper ce misanthrope excessif, emporté et désespérément amoureux...

Molière, comme à son habitude, dénonce les travers de ses contemporains. Ici, il s’agit de l’hypocrisie des courtisans dans leurs flatteries auprès de personnes souvent influentes qu’ils n’apprécient pas par ailleurs et dont ils s’empressent de médire une fois le dos tourné. Le texte est fin et plein d’enseignements.

Je classe ce livre en 238ème position et lui donne une étoile.

 

4 mai 2017

J'ai demandé au hasard

Présentation de l'éditeur

Bretagne, mars 1848 : Louise, une fillette de dix ans, regarde s’éloigner le bateau de pêche de son père. Pour la première fois, Antoine, son frère et compagnon de jeu, a également pris la mer. Elle est seule sur la grève. Varsovie, décembre 1881 : Helena, une jeune mère, assiste, impuissante, à une émeute dans l’église située en face de chez elle. Bretagne, juin 2015 : Charlotte, une jeune toxicologue, apporte son expertise aux services de police dans le cadre d’une enquête sur l’empoisonnement d’hommes et d’animaux dans la baie de Paimpol. L’aide de Julien, policier, et de Fanch, ostréiculteur, lui fera-t-elle dépasser le cadre de cette investigation ? Cent cinquante ans après, le chemin de Charlotte va se mêler à ceux de Louise et d’Helena, et sa vie va changer à jamais. J’ai demandé au hasard retrace le parcours de trois familles liées par un terrible secret, c’est aussi l’évocation de pages marquantes de l’histoire européenne.

Le point de départ (l’empoisonnement d’hommes et d’animaux lié ou non aux algues vertes) est complètement occulté pour faire place à une quête au travers de l’arbre généalogique de la narratrice Charlote. A vos crayons pour noter la liste des aïeux sinon vous ne vous y retrouverez pas… Ce livre m’a énormément fait penser au « jardin des secrets » de Kate Morton (classé en 4ème position) mais en beaucoup, beaucoup moins bien… Il y a des maladresses et des coïncidences un peu trop incroyables.

Je classe ce livre en 267ème position et lui donne une étoile.

5 mai 2017

La renaissance de la nounou barbue

Présentation de l’éditeur

Cathy élève seule ses deux enfants, Lucas et Pilou, dans un petit village au cœur de la Dordogne. Son quotidien est heureusement allégé par le soutien sans faille de sa tante Lulu. Jusqu’au jour où – catastrophe ! - tante Lulu tombe de l’escabeau et se retrouve immobilisée, les deux chevilles dans le plâtre. Cathy décide alors d’engager une aide pour s’occuper des enfants. Mais dans la région, les candidats sont rares… Pressée par le temps, son choix se portera sur le seul aspirant disponible, Elias, grand gaillard barbu au profil pour le moins atypique. Pourtant, entre Cathy et la « nounou barbue », une belle amitié va bientôt naître, puis peu à peu évoluer… Mais Elias est-il vraiment celui qu'il prétend être ?

Ce roman d’Aloysius Chabossot est agréable et facile à lire. Rien de transcendant non plus mais cela reste un bon moment de divertissement. 220 pages avalées lors d’une journée de travail (soit lecture uniquement le matin et le soir). Auteur à continuer de découvrir peut-être sur d’autres livres…

Je classe ce livre en 262ème position et lui donne une étoile.

9 mai 2017

La colline aux esclaves

Présentation de l’éditeur

États-Unis, 1791. Après avoir perdu ses parents lors de la traversée de l’Atlantique, Lavinia, une jeune Irlandaise âgée de 7 ans, se retrouve domestique dans une plantation de tabac pour rembourser son passage. Placée avec les esclaves de la cuisine, sous la protection de Belle, fille naturelle du maître, Lavinia apprend à faire le ménage et le service, guidée par l’amour et la force tranquille de sa nouvelle famille. Cependant, malgré tous ses efforts, elle ne peut faire abstraction de sa peau blanche et pénètre peu à peu dans l’univers de la grande maison. Lavinia parviendra-t-elle à chevaucher deux mondes que tout oppose ?

J’ai lu ce livre avec plaisir. Par contre, le comparer avec « Autant en emporte le vent » est excessif. On nous décrit l’esclavage du point de vue des esclaves. Les maîtres abusent des femmes noires et les enfants issus d'une esclave et d'un propriétaire blanc deviennent à leur tour domestiques ou employés aux champs. Les esclaves sont de simples marchandises que les propriétaires vendent, échangent ou tuent comme des animaux. Lavinia apparaît bien naïve et découvre la réalité à ses dépens. Le tout est sans prétention mais intéressant.

Je classe ce livre en 104ème position et lui donne 2 étoiles..

10 mai 2017

Patients

Présentation de l’éditeur

Il y a une quinzaine d'années, en chahutant avec des amis, le jeune Fabien, pas encore vingt ans, fait un plongeon dans une piscine. Il heurte le fond du bassin, dont l'eau n'est pas assez profonde, et se déplace les vertèbres. Bien qu'on lui annonce qu'il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l'usage de ses jambes après une année de rééducation. Quand il se lance dans une carrière d'auteur-chanteur-slameur, en 2003, c'est en référence aux séquelles de cet accident – mais aussi à sa grande taille (1,94 m) – qu'il prend le nom de scène de Grand Corps Malade. Dans son livre, où il se fait pour la première fois auteur d'un récit en prose, il raconte, avec humour, dérision et beaucoup d'émotion, les douze mois passés en centre de rééducation et relate les aventures tragiques mais aussi cocasses vécues par lui et ses colocataires d'infortune.

Quand je lis un livre que j’ai aimé et que je vais voir ensuite le film qui en est adapté, je suis souvent déçue, soit parce qu’il manque des éléments à mon sens importants (mais c’est difficile de résumer un livre en 1 h 30), soit parce que le réalisateur a pris de grosses libertés avec le texte. J’avais peur d’être déçue par le livre de Grand Corps Malade après avoir vu le film "Patients" que j’avais beaucoup aimé. Mais non, pas du tout. Le film est en fait très fidèle au livre. On y retrouve l’immense autodérision de Grand Corps Malade qui arrive à vous faire rire avec des situations difficiles. On y retrouve aussi sa grande force de caractère et sa plume magnifique. J’ai adoré !

Un extrait ?

«Moi le matin, j’aime bien regarder les clips sur M6. Mais quand ensuite tu ne peux pas changer de chaîne, tu es obligé de te taper « M6 Boutique » en intégralité ! Qu’est-ce que je peux galérer en voyant Pierre et Valérie vanter les mérites de la ceinture qui fait les abdos ou du service de couteaux japonais qui coupent même des pneus… Je suis à deux doigts de renoncer définitivement à regarder les clips de peur de retomber sur Pierre et Valérie. Pouvoir zapper, c’est un grand pas vers l’autonomie ! »

Un autre encore ?

« Un jour alors qu’Eric essaie de se redresser dans son lit en tirant sur le petit trapèze suspendu au-dessus de chaque lit d’hôpital, il rate son coup et retombe violemment à plat dos sur son matelas. Et là, il me demande : « Fabien ! Elles sont où mes jambes ? ». Je sais bien qu’il ne les sent pas, mais là, sur le coup, je me demande s’il ne se fout pas un peu de ma gueule. Eh bien non, il est sérieux, voir même un peu inquiet. Dans sa chute, il ne parvient pas à se redresser et ne voit pas où sont passées ses jambes. Reprenant mes esprits, je lui réponds : « Ben, y en a une sur le lit et une autre qui pend sur le côté ; fais gaffe de pas glisser. Bouge pas, j’appelle un aide-soignant. » Elle est marrante aussi cette phrase réflexe : « Ne bouge pas ». Dans notre situation, elle est complètement inappropriée, mais on la sort quand même à tout bout de champ. »

Je classe ce livre en 33ème position et lui donne 3 étoiles.

14 mai 2017

L'atelier des souvenirs

Présentation de l’éditeur

Alice végète depuis trois ans dans le déprimant état de chômeuse surdiplômée, quand elle a l’idée d’animer des ateliers d’écriture dans des maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Elisabeth, Georges, Lucien… : les anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les autres. Au fil des séances d’écriture, les retraités dévoilent des bribes de leur passé tout en complotant pour influer sur l’avenir d’Alice. Un roman sur la solitude et la nostalgie. Sur l’amitié, la tendresse et l’amour, aussi…

J’ai téléchargé ce roman d’Anne Idoux-Thivet encouragée par les commentaires unanimes des internautes même s’ils étaient peu nombreux (11 pour tout dire). Je n’ai malheureusement pas le même engouement. J’ai trouvé cela fouillis, fourre-tout, naïf et peu crédible. Rendez-vous compte, Alice décroche un travail dans deux maisons de retraite distantes de 20 kilomètres et fait se retrouver deux personnes âgées (90 et 93 ans !) qui ont eu un coup de foudre lors d’une seule rencontre 70 ans plus tôt, et ce, juste parce que ces deux personnes ont, comme par hasard, écrit l’une sur l’autre dans leur premier atelier de lecture… Ce n’est qu’une des situations improbables de ce roman qui en est truffé. Quand à la situation sentimentale d'Alice et cette non-histoire avec Antoine, je n'y ai rien compris. C’est dommage car il y a de bonnes idées et on sent une amoureuse des livres qui a voulu passer de l’autre côté en écrivant à son tour.

Je classe ce livre en 339ème position et ne lui donne pas d’étoile.

16 mai 2017

Minute, papillon

Présentation de l’éditeur

Dans la vie, on a tous droit à une deuxième chance. Rose, 36 ans, mère célibataire, est une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s’effondre. Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette, et son insupportable fille, la despotique Véronique. Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait changer sa vie ?

C’est le troisième roman que je lis d’Aurélie Valogne. « Mémé dans les orties », est actuellement classé 222ème avec une étoile et « Nos adorables belles-filles » est classé 216ème avec une étoile également. J’ai préféré ce dernier roman même si je trouve des points communs avec les deux autres. Côté positif, les personnages sont toujours très attachants et les caractères de chacun bien décrits et bien trempés. Côté négatif, il y a toujours une certaine naïveté dans cette approche "des bons et des méchants" qui reviennent un peu dans chaque histoire. La fin de ce dernier roman m’a parue trop rapide et un peu trop idyllique. Son fils est également un peu trop facilement accepté dans une belle-famille très riche, il aurait été bien plus crédible de nous décrire les difficultés rencontrées avec ce milieu très différent du sien surtout dans les circonstances que l'on apprend.

Je classe ce livre en 160ème position et lui donne une étoile.

11 juin 2017

Mon mari ne sait pas nager

Mon mari ne sait pas nager.

Vous allez me dire que ce n'est pas un cas unique.

Ok, sauf qu'il a suivi 17 leçons de septembre à février pour apprendre (voir mes différents billets sur le blog), qu'il en avait déjà eu une dizaine 3 ans auparavant avant que l'autre piscine ne prenne feu, qu'il a arrêté il y a 4 mois parce qu'il avait de l'eczéma sur les mains (qu'il pense avoir attrapé à la piscine justement, alors que non !), qu'il aurait pu reprendre il y a 2 mois quand l'eczéma a été soigné mais qu'il ne veut plus y retourner (de peur de rattraper quelque chose, alors que non !).

Du coup, aujourd'hui, nous sommes allés à une autre piscine. Résultat, incapable de se lâcher du bord parce qu'il y avait 3 mètres de profondeur dans le grand bain (2 mètres, cela aurait été pareil de toute façon).

Donc, conclusion, mon mari ne sait pas nager. Malgré ses 17 leçons, il continue à avoir peur.

Je ne vois pas de solution. Il me dit qu'il va prendre des leçons dans cette autre piscine (à plus d'une demi-heure de la maison...).

Bref, je suis un peu désabusée et triste aussi...

12 juin 2017

Fidèle au poste

Présentation de l'éditeur

Mai 2013. Chloé et Gabriel, mariés depuis plusieurs années, mènent une existence heureuse à Saint-Malo, jusqu’au jour où la jeune femme trouve la mort au cours d’une baignade. Gabriel, incapable de surmonter seul son chagrin, se décide à chercher du soutien auprès d'un groupe de parole. Il fait alors la connaissance d’Emma, une photographe récemment arrivée en ville, qui l’aide à traverser cette épreuve du deuil. Pourtant, Chloé semble toujours très présente – trop peut-être ? - et Gabriel ne parvient pas à l’oublier et à se reconstruire aussi facilement. Que s’est-il réellement passé ? Qu'est-il véritablement arrivé à la jeune femme ? Emma est-elle vraiment celle qu’elle semble être ? Et si la réalité n'était pas telle que le jeune veuf la voit ? Ce roman à suspense, où rien ni personne n'est vraiment ce que l'on croit, vous fera vous poser bien des questions sur notre monde...

Chloé

Bien sûr, je n’ai jamais imaginé qu’on en arriverait là. Tout ce que je voulais, c’était une vie un peu au-dessus de celle des autres, un peu plus précieuse, un peu plus lumineuse. Ce n’est pas ce dont on rêve tous ?

Gabriel

Finalement, on croit connaître les autres, mais ce n’est qu’une illusion. Et on croit se connaître soi-même, alors qu’à chaque instant, selon les circonstances, selon les personnes qu’on a en face de soi, on est quelqu’un d’autre.

Emma

À un moment, la situation m’a échappé, alors que je pensais tout maîtriser. J’ai cru que l’ambition était l’unique moteur valable dans la vie, mais j'ai découvert à quel point je me trompais.

Une intrigue à trois voix qui ne vous emmène jamais là où vous l’attendez...

Surprenant, ce roman est tout simplement surprenant. J’avais beaucoup aimé « Quand on n’a que l’humour » d’Amélie Antoine que j'ai lu juste avant (voir mon billet du 7 juin) et j’ai eu envie de renouveler l’expérience avec « Fidèle au Poste ». J’ai adoré ! Je suis rarement étonnée, peut-être parce que le fait de lire beaucoup permet de voir arriver les ficèles plus facilement. Eh bien là, c’est carrément différent. Par deux fois, l’auteure m’a surprise. Les 3 premiers chapitres m’ont laissée un peu mal à l’aise car on sait dès le départ que quelque chose ne nous ait pas dit mais ensuite, on pense savoir ce que c’est, alors que pas du tout. Et le titre est particulièrement bien trouvé !

Je classe ce livre en 21ème position et lui donne 3 étoiles.

15 juin 2017

Au nom de quoi

Présentation de l'éditeur

Abigaëlle, Philippe, Sofiane, Bastien, Léopold, Margot, Daphné, Théo, Lucas, et Romane. Le 13 novembre 2015, tous verront leur vie basculer au Bataclan. Les personnages de cette histoire sont fictifs. Imaginés, inventés. Tels peut-être qu’ils ont habité vos pensées, car ils sont nous tous. Ce texte est un roman, mais c’est avant tout un hommage à toutes les victimes de ce jour-là. Celles qui n'ont pas survécu, celles qui luttent aujourd'hui pour continuer simplement à vivre. Au nom de quoi n'est pas un témoignage. Ou plutôt si, c'est celui de la plus intolérable des réalités.

C’est le troisième livre d’affilée que je lis d’Amélie Antoine et j’ai beaucoup aimé aussi « Au nom de quoi ». L’auteure se sert de ce livre un peu comme une thérapie mais elle explique que cela ne fonctionne pas réellement car l’horreur est toujours là. Elle a ressenti le besoin de mettre des mots pour évacuer une forte émotion à la vue des images et des faits retransmis à la télévision et aussi pour ne pas oublier.

Cela sonne juste même si l’on sait que les personnages sont inventés et les sentiments qu’elle décrit sont ceux que chacun de nous aurait pu avoir dans une telle situation de terreur et d’incompréhension. J’ai ressenti beaucoup d’émotions à la lecture de ce livre.

La moitié des bénéfices tirés de ce roman est reversée à une association œuvrant en faveur des victimes du terrorisme.

Je classe ce livre en 36ème position et lui donne 3 étoiles.

17 juin 2017

Combien de temps

Présentation de l’éditeur

Une fille. Une mère. La cruauté de l'attente. Un récit au jour le jour d'un combat inégal, écrit pour être plus forte et rendre l'autre plus forte peut-être. Un dialogue qui n'a pas eu lieu, qui ne le pouvait d'ailleurs pas, poignant, unique et ordinaire à la fois, cathartique - une lettre d'amour et de douleur impossible à envoyer, la mise en mots d'une blessure à mesure qu'elle s'est creusée, jusqu'à l'inéluctable et inacceptable dénouement. " Nous sommes aujourd'hui le 16 janvier 2009. En août 2008, après deux longs mois d'examens, ma mère a appris, à cinquante ans, qu'elle avait un cancer du poumon. Voici, du mieux que je pourrais la raconter, l'histoire d'une personne parmi des millions d'autres ".

C’est le quatrième livre consécutif que je lis d’Amélie ANTOINE qui j’ai découvert il y a peu avec « Quand on a que l’humour », puis « Fidèle au poste » et « Au nom de quoi ».

L’auteure a le mérite de dire certaines choses sur la relation avec les autres quand le cancer survient que j’ai peu lu ailleurs. Ma maman, qui a eu plusieurs cancers, se reconnaîtrait dans certaines pensées, notamment la difficulté, voire l’impossibilité que les autres ont à parler de votre maladie. Mais la ressemblance s’arrête là, car la mère de l’auteur reproche à ses proches (mari et filles) de lui avoir fait rater sa vie (!) et est absolument insupportable avec eux (surtout avec son mari) car ma maman à moi aurait plutôt eu tendance à ne vouloir déranger personne en tant que patiente… Maman, dis-moi si je me trompe !

Ce qui m’a gêné par ailleurs, c’est que dès le début de son « journal de bord », elle dit qu’elle va en faire un livre. Qu’elle ressente le besoin d’écrire pour se soulager un peu comme elle peut, d’accord, mais savoir qu’elle va vouloir en tirer « profit » dès le début me perturbe un peu. Dans les précédents livres que j’ai lus ayant attrait à cette maladie, c’était différent. David Servan Schreber, par exemple, dans « On peut se dire au revoir plusieurs fois » parle de sa situation à lui et dans « Nos étoiles contraires » de John Green, il s’agit d’un roman.

Bref, je classe ce livre en 215ème position et lui donne une étoile.

25 juin 2017

Ce qui nous lie

Retour au cinéma cet après-midi pour voir « Ce qui nous lie » de Cédric Klapisch avec Pio Marmai, Ana Girardot et François Civil.

Voici le synopsis : « Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent. »

J’ai adoré. Les acteurs sont parfaits de justesse. C’est un film qui parle à tous sur les relations familiales, l’attachement, les difficultés de communiquer parfois, mais l’amour au final. Et le titre est juste parfait !

Je classe ce film en 1ère position et lui donne 3 étoiles.

2 juillet 2017

Grand froid

Aujourd’hui, séance de ciné avec JP et Antoine.

L’histoire du film :

Dans une petite ville perdue au milieu de nulle part, le commerce de pompes funèbres d’Edmond Zweck bat de l’aile. L’entreprise ne compte plus que deux employés : Georges, le bras droit de Zweck, et Eddy, un jeune homme encore novice dans le métier. Un beau matin, pourtant, un mort pointe son nez. L’espoir renaît. Georges et Eddy sont chargés de mener le défunt jusqu’à sa dernière demeure. Mais, à la recherche du cimetière qui s’avère introuvable, le convoi funéraire s’égare et le voyage tourne au fiasco.

Je n’ai pas aimé du tout. C’est soi-disant une comédie, je n’ai ri qu’une fois pendant 1 h 26 ! C’est long, c’est glauque et ce n’est pas drôle du tout. Pourtant j’aime bien habituellement l’humour caustique de Jean-Pierre Bacri mais là je n’ai pas vu l’ombre d’un humour, même caustique…

Antoine n’a pas aimé non plus. JP a dit un moment qu’il avait aimé (parce que c’est lui qui a choisi le film) mais a fini par reconnaître qu’il n’avait pris aucun plaisir non plus.

Je classe ce livre en 21ème position (le classement en compte 22 à ce jour !) et lui mets 2 « moins ».

16 août 2017

La drôle de vie de Zelda Zonk

Présentation de l’éditeur

Foutu mardi, foutue pluie... Sur cette route d’Irlande qu’Hanna a prise tant de fois pour aller à son atelier, c’est l’accident. À l’hôpital, la jeune femme se lie avec Zelda, sa voisine de chambre de 85 ans, positive et joyeuse, experte en broderie. Mais Hanna sent un mystère chez la vieille dame, qui esquive toute question précise sur son passé. Que peut-elle avoir à cacher, à son âge ? Bientôt, Hanna découvre que Zelda Zonk était le nom d’emprunt de Marilyn Monroe quand elle voulait passer inaperçue. Hanna sait bien que c’est absurde, Marilyn est morte il y a presque cinquante ans, et pourtant... Tout en menant l’enquête, Hanna commence à réfléchir au sens de sa propre vie. Est-elle vraiment épanouie dans ce hameau perdu, dans ce mariage routinier ? Si vraiment Zelda est Marilyn, si elle a réussi à passer de la lumière à l’anonymat, pourquoi elle-même ne pourrait-elle pas changer de vie ?

J’ai mis du temps à rentrer dans l’histoire et à la fin, je n’ai pas tout compris. Il n’y a que le milieu que j’ai bien aimé…

Je classe ce livre en 201ème position et lui donne une étoile.

27 août 2017

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une

Présentation de l’éditeur :

 

- Vous souffrez probablement d'une forme de routinite aiguë.
- Une quoi ?
- Une routinite aiguë. C'est une affection de l'âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude...
- Mais... Comment vous savez tout ça ?
- Je suis routinologue.
- Routino-quoi ?

Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps : elle fonce. À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves...

 

Je suis un peu déçue par rapport aux commentaires dithyrambiques lus sur le net au sujet de ce livre de Raphaëlle Giordano (j’avais d’ailleurs attendu sa parution en livre de poche). Il est certes plein d’enseignements et de conseils sur la manière de mieux s’épanouir dans sa vie personnelle et professionnelle mais avec toujours je trouve, la même difficulté à les mettre réellement en pratique (comme pour les livres de Laurent Gounelle). Je n'ai pas vraiment non plus compris le titre par rapport au contenu.

La fin est intéressante et surprenante à la fois.

 

Pas mal aussi, l’idée de centraliser à la fin les préceptes et/ou conseils prodigués tout au long du livre.

 

J’ai mis beaucoup de temps à le lire tout comme j’avais mis du temps à lire le livre précédent… Pourtant période de vacances pour moi, j’ai mis un coup de frein dans mon engouement de lectures. A voir si cela n'est que provisoire…

 

Je classe ce livre en 210ème position et lui donne une étoile.

 

2 septembre 2017

Seven sisters

Hier, avec JP et Antoine, nous sommes allés voir « seven sisters » au cinéma.

On est en 2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparait mystérieusement…

L’histoire de départ est intéressante. Après, les scènes de violences sont un peu trop nombreuses à mon goût. J’ai passé une partie du film à ne pas regarder l’écran… La fin est surprenante.

Chapeau à l’actrice principale, Noomi Rapace, qui joue les sept sœurs !

Je classe ce film en 22ème position et ne lui donne pas d’étoile.

Publicité
Publicité
Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 212 901
Publicité