Prélude de cristal
Présentation de l’éditeur
Fin mars 1886 en Belgique. Mineurs et verriers se révoltent dans le bassin de la Sambre, mettant le pays à feu et à sang, tandis que l'orchestre philharmonique de Berlin fait étape à Bruxelles pour un concert consacré à Mozart. Lena, une jeune harpiste, rencontre Lazare, un souffleur de verre. Avec lui, elle se retrouve impliquée dans un recel de formules secrètes, puis obligée à fuir en Amérique où elle sera nomade parmi les saltimbanques, mère de substitution, justicière, chantre du destin tragique du peuple sioux.
Je me suis clairement ennuyée avec ce livre de Bernard Tirtiaux et cette narration sans fin d’un amour contrarié. L’héroïne s’épanche à longueur de lignes et j’ai eu parfois envie de tourner les pages sans les lire (ce que je n'ai pas fait...). Elle attend l’homme qu’elle aime pendant des années en se demandant si elle fait bien (un pas en avant, deux pas en arrière…).
Un extrait pour exemple :
En route pour Mons, je ressasse ces trois années de privations, cherche désespérément un sens à ma dérobade, à mon entêtement à poursuivre un homme marié avec enfants qui m’est inaccessible et pour lequel je suis surnuméraire. Je me fustige d’avoir canalisé toute ma force d’amour sur cette impossible reconquête.
Il y a parfois de jolies choses poétiques :
Mon guerrier d’un côté, mon verrier de l’autre, mes deux bras en étreinte sur les barreaux cristallins de ma harpe, l’un pour marteler l’accord et le rythme, l’autre pour colorer les notes d’une mélodie, vous êtes tout ce qui en moi se dédouble et se ramifie, mes yeux, mes bras, mes mains, mes seins, mes lèvres…
En résumé, je classe ce livre en 257ème position et ne lui donne pas d’étoile.