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Le petit monde de So et de Fi
lecture
15 juillet 2012

Il faut laisser les cactus dans le placard

Je reprends le résumé figurant sur la 4ème de couverture :

Trois sœurs, trois personnalités différentes, trois voix entrelacées : Marie, libraire et mère de famille épanouie, Anne, l'artiste, et Lise, solitaire et fragile. Toutes trois ont été marquées par la séparation de leurs parents et la figure d'un père taciturne et froid. Chacune a suivi son chemin, emportée par le cours de sa vie. Et les voilà aujourd'hui réunies à nouveau autour de ce père, décédé. Mais une quatrième personne s'invite à la lecture du testament : un homme qui reçoit l'entreprise familiale. Qui est ce légataire ? Et qui était vraiment leur père ? Un héritage familial lourd de secrets qui va donner aux trois sœurs l'opportunité de choisir leur destin.

J’ai bien aimé ce livre. Il se lit facilement. Chaque personnage prend la parole tour à tour. On aime suivre les aventures de chacun. J’ai eu toutefois du mal à cerner ce personnage qu’est le père et les raisons de ses relations avec ses filles.

Je le classe en 20ème position et lui donne 3 étoiles.

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11 juillet 2012

Les dieux voyagent toujours incognito

A bout, Alan GREEMAN s’apprête à sauter dans le vide du haut de la Tour Effeil quand un homme lui parle et lui sauve la vie, en échange de son engagement à faire tout ce qu’il lui demandera. Alan se voit accepter le pacte et se retrouve alors embarqué dans des situations inhabituelles. Il n’est plus tout à fait le maître de son existence, et pourtant, à bien des égards, elle est plus intéressante qu’auparavant ! Toutefois, peu à peu, le doute s’installe en lui : quelles sont les intentions réelles d’Yves DUBREUIL ? Qui est-il vraiment ? Et qui sont les personnages énigmatiques de son entourage ? Les découvertes qu’il va faire n’ont rien pour le rassurer.


Ce livre nous interroge sur nos habitudes, notre résistance au changement et nos rapports avec les autres. Peut-on réellement changer notre manière de percevoir les autres et améliorer notre façon de communiquer avec eux en dépassant nos peurs ?

Je n’avais pas particulièrement apprécié « l’homme qui voulait être heureux » du même auteur mais ce livre là m’a beaucoup plu. Il y a beaucoup de messages qui donnent à réfléchir sur notre propre rapport aux autres et nos inhibitions. L’histoire se déroule dans un suspense croissant, et ce, jusqu’à la fin du livre. J’ai tout compris ( !). Maintenant, quant à appliquer les conseils, c’est une autre paire de manche !!

Je le classe en 10ème position et lui décerne 3 étoiles.

Ah si, il y a une chose que je n'ai pas comprise : le titre !!

25 juin 2012

Les cochons au paradis

Turtle a six ans. Témoin d'un accident, elle permet de sauver un homme et participe à une émission de télévision. Sa mère adoptive, Taylor, ne pouvait penser alors que commencerait alors un combat contre les liens du sang. Turtle est-elle la fille du peuple Cherokee dont elle est issue ou de celle qui l'a recueillie ? Entre le sang, les traditions, l'amour et l'éducation, les racines trouvent des chemins parfois sinueux pour permettre à l'être de grandir.

 « Les cochons aux paradis » est la suite réussie de « L'arbre aux haricots ». On y retrouve avec plaisir Taylor et Turtle, personnages que l’on a presque l’impression de connaître intimement.  Toujours beaucoup d’humour et de tendresse dans l’univers de Barbara Kingsolver qui nous emporte.

Je classe ce livre en 12ème position (3 places derrière le premier tome) et lui donne 3 étoiles.

21 juin 2012

Allumer le chat

C’est un tourbillon de personnages, pas toujours comme il faut, surtout si l'on se glisse dans les secrets de famille (trahison, vols, crimes déguisés, mensonges, couples mal assortis, enfants parfois non désirés, femmes et maris trompés, …). Chacun prend la parole pour donner sa version, les enfants, les parents, les amants, les beaufs, les croque-morts, et même le chat, celui qui manque de se faire allumer régulièrement. Il y a aussi de l’amour, de la tendresse, de l’amitié et des liens entre les générations.

Après avoir lu récemment « Et puis Paulette », et il y a un peu plus longtemps « Tom, petit tom, tout petit homme, Tom », j’ai eu envie de connaître d’autres livres de Barbara Constantine. J’ai donc commencé par son premier roman, « Allumer le chat ».

On reconnaît le style tout de suite. Par contre, j’ai moins aimé car il y a beaucoup trop de personnages à mon goût dont on a parfois du mal à établir le lien des uns avec les autres. Un langage parfois un peu trop châtié aussi mais cela vient du fait que ce sont les personnages eux-mêmes qui s’expriment tour à tour. Quant aux situations elles frisent souvent le rocambolesque…

Je le classe en 68ème position et lui donne une étoile.

18 juin 2012

Se dépasser, toujours

Se dépasser, toujours c'est l'autobiographie de Teddy Riner

Présentation de l'éditeur :

«Tu sais, le judo est une sorte de danse pour les costauds… alors bouge, petit ! Danse !» En plus d’être de bon conseil, mon entraîneur sait comment me faire aimer le judo : c’est un sport qui demande technique et discipline mais qui, me répète-t-il, permet de prendre beaucoup de plaisir. Et moi, je carbure au plaisir. En compétition et à l’entraînement, le plaisir n’est pas tout à fait le même, mais dans les deux cas, il est énorme. Mes parents et lui sont donc sur la même longueur d’ondes ; ils ont compris comment je fonctionnais et, pendant dix ans, tous les trois vont me mettre dans l’état d’esprit qui me convient, en me répétant avant chaque compétition, non pas : “Va gagner !” mais “Allez, amuse-toi ! Joue !” C’est une façon non pas de présenter le judo comme quelque chose de facile, mais de m’apprendre à ne pas être crispé, à me libérer pour faire ce que je veux sur le tapis. Aucun d’eux ne m’a mis la pression trop tôt en me disant : “Tu seras champion !” Et heureusement, parce qu’on est mille fois meilleur dans le jeu que dans la contrainte. »

Seul judoka à avoir remporté cinq titres de champion du monde, Teddy Riner a déjà marqué, à vingt-trois ans, l’histoire du judo. Comment un gamin débordant d’énergie et de joie de vivre, blagueur et immense, devient-il un champion ? C’est ce que raconte Teddy, de façon très libre. Enfance, années de sport-études, victoires et échecs, entourage et notoriété : il nous dit tout de ce qui fait sa force et le motive. Un récit captivant, drôle et émouvant.

La présentation de l'éditeur me convient à 100 %, je n'ai rien à ajouter. J'ai dévoré ce livre en une soirée. Bien sûr, très concernée par le sujet au niveau du pôle espoir de judo, mais j'ai également appris des choses et onne peut que respecter le travail, les efforts et les choix que tous ces résultats ont nécessité... Bravo !

Je classe ce livre en 51ème position et lui décerne 1 étoile.

 

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17 juin 2012

Et puis, Paulette

Tout commence par un violent orage, qui emporte la toiture de Marceline, recroquevillée dans sa solitude. Ferdinand, le voisin d'ordinaire si bourru, se décide à lui proposer l'hébergement. Depuis le départ de ses petits-enfants, installés à plusieurs kilomètres, il vit seul dans sa grande ferme vide. Débarque ensuite Guy, son meilleur ami, devenu veuf. Les sœurs Lumière, terrorisées par un neveu qui tente de s'approprier leur maison, rejoignent rapidement le clan. Les voilà cinq à la ferme. De 67 à 95 ans. La cohabitation s'organise. Débordés par les soucis de santé de la plus âgée, ils recrutent une élève infirmière, Muriel, à qui ils offrent le gîte et le couvert contre quelques heures de soins par semaine. Et à la sortie du lycée agricole,  Kim est engagé en échange de menus travaux au jardin potager. La vie en commun est semée d'inventions saugrenues et de mille et une surprises.

J’ai a-do-ré cette histoire. Chaque personnage a son caractère et son vécu que l’on découvre avidement au fil des pages. C’est un hymne au partage et à la solidarité entre les générations. Un livre où on a envie de connaître la suite mais en même temps on voudrait que cela ne s’arrête jamais.

J'avais déjà lu un livre de Barbara Constantine. C'était "Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom" et je l'avais bien aimé mais pas autant quand même (il est classé en 30ème position et a 2 étoiles).

Il m’a fait penser aux yeux jaunes des crocodiles par rapport à l’attachement que j’ai ressenti pour les personnages.

Forcément, le classement va être dans le top 10. Je positionne ce livre en 7ème position et lui décerne 3 étoiles. Du coup, j’ai trouvé que les yeux jaunes des crocodiles étaient trop loin dans le classement et je les ai ramenés de la 15ème à la 8ème place. C’est la première fois que je change ainsi un livre de place.

J’aime ces livres qui nous raconte une histoire, qui nous transporte dans un autre univers et avec lequel on se lie aux personnages. Rien à voir avec mes 2 précédentes lectures !!

A conseiller vraiment !!!

16 juin 2012

Confessions d'une radine

Catherine Cusset nous raconte sa vie de radine et ses rapports à l’argent qui l'amène dès le plus jeune âge à voler dans les supermarchés ou plus tard dans une librairie parisienne. Toutes les situations quotidiennes sont évoquées : la note au restaurant, la recherche des bonnes affaires, les cadeaux au prix minimum, les bons plans pour éviter de sortir son porte-monnaie, profiter des autres en général et des hommes en particulier, …

Bien sûr, elle est radine et souhaiterait ne pas l’être. Bien sûr, elle est honnête avec elle-même. Bien sûr, elle est consciente qu’elle est son propre bourreau. Mais bien sûr, rien ne pourra la faire changer.

J’aurais aimé plus d’humour ou d’autodérision. On a le sentiment qu’elle épingle ses vécus de radinerie comme si en le disant cela pouvait aller mieux mais on voit aussi que le cas est désespéré car le fait qu’elle l’écrive est pour elle comme un "amassement de son passé et vise à faire fructifier son capital de sensations et de douleurs".

Je classe ce livre en 78ème position et ne lui donne pas d’étoile.

15 juin 2012

84 Charing Cross Road

"84, Charing Cross Road" est la transcription authentique de la correspondance entre Helene Hanff, une américaine amoureuse des livres, et Franck Doel, un employé d'une librairie londonienne. Cet échange de courriers, commencé en 1949, va durer vingt années au cours desquelles naît une vraie complicité entre les deux correspondants....

Ce livre m’a fait penser au « cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » car il n’y a rien d’autres que l’échange des lettres des différents protagonistes.

Maintenant, j’ai trouvé l’intérêt bien moindre car les correspondances se limitent d’un côté (celui de Hélène Hanff, vivant péniblement de sa plume aux Etats-Unis) à commander certains livres et à l’envoi de colis alimentaires car c’est encore le rationnement d’après-guerre en Angleterre et de l’autre (principalement celui de Franck Doel, bouquiniste Anglais) à lui envoyer les livres commandés quand il les trouve et la remercier pour ses colis dont il fait profiter l'ensemble des collaborateurs de la librairie.

Le fait que ce livre ait ensuite fait l’objet d’un film et d’une pièce de théâtre reste un mystère pour moi, cela ne doit pas être bourré de rebondissements…

Je classe ce livre en 75ème position et ne lui donne pas d’étoile.

Pour explication, le titre du livre est l'adresse de la librairie à Londres.

14 juin 2012

La rose retrouvée

La rose retrouvée de Serdar Ozkan raconte l'histoire de Diane. Elle vient de perdre sa mère. Avant de disparaître, cette dernière lui a laissé une lettre lui révélant que son père n'était pas mort, comme elle l'avait toujours cru, mais s'était enfui en compagnie de Marie, sa sœur jumelle. Sa quête pour retrouver cette sœur mènera Diane de San Francisco à une roseraie d'Istanbul, où une femme mystérieuse l'initiera au langage des roses avant de la mettre sur la piste de Marie. Conte philosophique, La Rose retrouvée mêle mythologie occidentale et mysticisme oriental, en même temps qu'il entraîne Diane à la découverte de sa propre vérité.

Je classe ce livre en 81ème position et ne lui décerne pas d’étoile.

Je n’ai pas été emportée par la poésie de ce livre qui fait apparemment l’unanimité dans les commentaires des lecteurs que j’ai pu lire sur internet. Je n’ai pas réussi à écouter les roses et ce qu’elles avaient à dire. En plus, la fin me laisse sur ma faim, pas assez claire à mon goût... Pourtant j’aime les jeux de piste mais j’ai trouvé celui-là trop tordu. (Oui, c’est moi qui dit ça !!).

10 juin 2012

L'arbre aux haricots

Marietta, qui se fait désormais appeler Taylor, décide de partir dans sa vieille voiture pour éviter de pratiquer le sport national de son Kentucky natal : faire des bébés. Mais sur la route de l'Ouest, au milieu du désert, une femme lui confie une petite indienne. Taylor se retrouve donc à élever cette petite Cherokee qui a eut un très mauvais départ dans la vie mais qui, entourée par des amis et de sa mère adoptive, parviendra à refaire surface.

Barbara Kingsolver décrit merveilleusement bien les paysages sauvages de ces contrées des États-Unis, que ce soit l'aridité du désert de l'Arizona, le "vide" du Kentucky ou les montagnes de l'Oklahoma. On aime l'énergie et la tendresse de Taylor et l'apprentissage de la vie, douloureux parfois, devient alors une merveilleuse aventure pleine d'humour. Cependant, tout n'est pas rose non plus sous la plume de Barbara Kingsolver où l'auteure dénonce les injustices de notre monde avec beaucoup de sensibilité.

Je classe ce livre en 7ème position et lui décerne 3 étoiles. Il m’a donné envie de découvrir la suite « les cochons au paradis » que je vais acheter.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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