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Le petit monde de So et de Fi
lecture
9 mai 2017

La colline aux esclaves

Présentation de l’éditeur

États-Unis, 1791. Après avoir perdu ses parents lors de la traversée de l’Atlantique, Lavinia, une jeune Irlandaise âgée de 7 ans, se retrouve domestique dans une plantation de tabac pour rembourser son passage. Placée avec les esclaves de la cuisine, sous la protection de Belle, fille naturelle du maître, Lavinia apprend à faire le ménage et le service, guidée par l’amour et la force tranquille de sa nouvelle famille. Cependant, malgré tous ses efforts, elle ne peut faire abstraction de sa peau blanche et pénètre peu à peu dans l’univers de la grande maison. Lavinia parviendra-t-elle à chevaucher deux mondes que tout oppose ?

J’ai lu ce livre avec plaisir. Par contre, le comparer avec « Autant en emporte le vent » est excessif. On nous décrit l’esclavage du point de vue des esclaves. Les maîtres abusent des femmes noires et les enfants issus d'une esclave et d'un propriétaire blanc deviennent à leur tour domestiques ou employés aux champs. Les esclaves sont de simples marchandises que les propriétaires vendent, échangent ou tuent comme des animaux. Lavinia apparaît bien naïve et découvre la réalité à ses dépens. Le tout est sans prétention mais intéressant.

Je classe ce livre en 104ème position et lui donne 2 étoiles..

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5 mai 2017

La renaissance de la nounou barbue

Présentation de l’éditeur

Cathy élève seule ses deux enfants, Lucas et Pilou, dans un petit village au cœur de la Dordogne. Son quotidien est heureusement allégé par le soutien sans faille de sa tante Lulu. Jusqu’au jour où – catastrophe ! - tante Lulu tombe de l’escabeau et se retrouve immobilisée, les deux chevilles dans le plâtre. Cathy décide alors d’engager une aide pour s’occuper des enfants. Mais dans la région, les candidats sont rares… Pressée par le temps, son choix se portera sur le seul aspirant disponible, Elias, grand gaillard barbu au profil pour le moins atypique. Pourtant, entre Cathy et la « nounou barbue », une belle amitié va bientôt naître, puis peu à peu évoluer… Mais Elias est-il vraiment celui qu'il prétend être ?

Ce roman d’Aloysius Chabossot est agréable et facile à lire. Rien de transcendant non plus mais cela reste un bon moment de divertissement. 220 pages avalées lors d’une journée de travail (soit lecture uniquement le matin et le soir). Auteur à continuer de découvrir peut-être sur d’autres livres…

Je classe ce livre en 262ème position et lui donne une étoile.

4 mai 2017

J'ai demandé au hasard

Présentation de l'éditeur

Bretagne, mars 1848 : Louise, une fillette de dix ans, regarde s’éloigner le bateau de pêche de son père. Pour la première fois, Antoine, son frère et compagnon de jeu, a également pris la mer. Elle est seule sur la grève. Varsovie, décembre 1881 : Helena, une jeune mère, assiste, impuissante, à une émeute dans l’église située en face de chez elle. Bretagne, juin 2015 : Charlotte, une jeune toxicologue, apporte son expertise aux services de police dans le cadre d’une enquête sur l’empoisonnement d’hommes et d’animaux dans la baie de Paimpol. L’aide de Julien, policier, et de Fanch, ostréiculteur, lui fera-t-elle dépasser le cadre de cette investigation ? Cent cinquante ans après, le chemin de Charlotte va se mêler à ceux de Louise et d’Helena, et sa vie va changer à jamais. J’ai demandé au hasard retrace le parcours de trois familles liées par un terrible secret, c’est aussi l’évocation de pages marquantes de l’histoire européenne.

Le point de départ (l’empoisonnement d’hommes et d’animaux lié ou non aux algues vertes) est complètement occulté pour faire place à une quête au travers de l’arbre généalogique de la narratrice Charlote. A vos crayons pour noter la liste des aïeux sinon vous ne vous y retrouverez pas… Ce livre m’a énormément fait penser au « jardin des secrets » de Kate Morton (classé en 4ème position) mais en beaucoup, beaucoup moins bien… Il y a des maladresses et des coïncidences un peu trop incroyables.

Je classe ce livre en 267ème position et lui donne une étoile.

26 avril 2017

Le misanthrope

Présentation de l’éditeur

Rompre avec le monde, telle est la volonté d'Alceste. Affligé par l'hypocrisie et la frivolité de la société mondaine, il revendique un idéal d'honnêteté et de transparence des cœurs. Un idéal quelque peu anachronique aux yeux d'une noblesse qui a appris à taire son orgueil et à se plier aux compromis de la vie de cour... Alceste s'en moque : il fustige Oronte, le mauvais poète, sans s'embarrasser des convenances. Mais pour son plus grand malheur, il est aussi jalousement amoureux de Célimène, la jeune veuve coquette et reine des salons qui adore médire de ses semblables. De cette situation paradoxale naît la comédie de fâcheries en rodomontades, le ridicule ne tarde pas à rattraper ce misanthrope excessif, emporté et désespérément amoureux...

Molière, comme à son habitude, dénonce les travers de ses contemporains. Ici, il s’agit de l’hypocrisie des courtisans dans leurs flatteries auprès de personnes souvent influentes qu’ils n’apprécient pas par ailleurs et dont ils s’empressent de médire une fois le dos tourné. Le texte est fin et plein d’enseignements.

Je classe ce livre en 238ème position et lui donne une étoile.

 

23 avril 2017

La compagnie des livres

Présentation de l'éditeur

Annie est fille de médecin et habite à Paris, tandis que Michel est fils de fermier et vit en Auvergne, mais ils ont un point commun : ils sont tous les deux passionnés de lecture. Des événements tragiques vont amener leurs routes à se croiser, et malgré leur différence sociale, les destins de leurs familles vont s'entremêler. Grâce au grand-père d'Annie, libraire au quartier latin, ils vont finir par se rencontrer. Entre la saga familiale et la fresque sociale, ce roman, qui se déroule en France entre 1965 et 1975, fait revivre, à travers les nombreux personnages, les principaux événements politiques et culturels de l'époque. Et sur un fond d'histoire romanesque, il met l'accent sur la condition des femmes et la place des jeunes dans cette période charnière.  

J’ai bien aimé ce livre de Pascale Rault-Delmas. Les mœurs de la période de 1965 à 1975 sont particulièrement bien décrites, notamment les évènements de 1968, la considération de la femme, les opinions sur l’avortement, … Et puis Annie et Michel sont des amoureux des livres, alors forcément le fil conducteur de l’histoire parle.

Je classe ce livre en 114ème position et lui donne 2 étoiles.

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20 avril 2017

Grand-mère se rebelle

Présentation de l'éditeur

À soixante-dix ans, Joséphine était loin d'imaginer que sa fille et sa petite-fille l'enverraient dans une maison de retraite, surtout qu'elle a encore toute sa tête, et de plus, est à 10 000 lieux d'être impotente. C'est donc avec la ferme intention de s'évader de cet établissement qu'elle surnomme elle-même " Prison nécrologique", qu'elle accepte de s'y rendre sans trop faire d'histoire. Entre rébellions, vocabulaire très « Joséphinaire » haut en couleur et joutes verbales, Joséphine ne laissera aucun répit à son « Très cher MONSIEUR BOMAN » le directeur aux yeux de lynx, de surcroît vraiment très très séduisant...

J’ai trouvé le début du livre de Chrystal Jones très agréable et facile à lire (surtout après les 3 tomes d’une amie prodigieuse d’Elena Ferrante !). Il y avait des passages assez drôles et une grand-mère dynamique qui ne s’en laissait pas conter. Mais au fil des pages, j’ai trouvé que les traits étaient un peu trop appuyés, que les mots inventés et les expressions étaient trop nombreuses et que presque on nous indiquait où il fallait rire même quand ce n’était pas drôle. Il y a beaucoup d'invraisemblances aussi. Joséphine sait en plus tout faire (danse de salon… en basket !, animation de groupes, cuisine, tricot, marieuse, médiateur, …). Et puis, il y a des fautes de d’orthographe et de grammaire… Bref, cela reste un moment de lecture léger mais un peu trop à l’eau de rose à la sauce séniors.

Je classe ce livre en 230ème position et lui donne une étoile.

19 avril 2017

L'amie prodigieuse - tome 3 - Celle qui fuit et celle qui reste

Présentation de l’éditeur

Après "L’amie prodigieuse" et "Le nouveau nom", "Celle qui fuit et celle qui reste" est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.

J’ai préféré ce tome 3 au précédent. J’ai trouvé qu’il se passait davantage de choses. Même si les évènements sont toujours autant disséqués par l’auteure Elena Ferrante, il m’a semblé qu’il y avait moins de longueurs et de répétitions. L’amitié entre Elena et Lina est toujours aussi complexe, parfois même malsaine où tout est fait de jugements et de comparaisons qui n’ont pas lieu d’être. On se demande alors souvent pourquoi l’avis de Lina compte autant pour Elena. On voudrait pouvoir lui conseiller de se détacher d’elle.

Le problème maintenant c’est qu’il faut attendre la traduction du tome 4 et dernier de la série. Il ne devrait sortir qu’en octobre 2017. Je garderai précieusement mon papier avec tous les personnages et les relations entre eux pour m’y retrouver au mieux...

Je classe ce livre en 104ème position et lui donne 2 étoiles.

15 avril 2017

L'amie prodigieuse - le nouveau nom - tome 2

Présentation de l’éditeur

Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l’a trahie en s’associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu’elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l’épicier, c’est le début d’une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu’il la touche, mais est obligée de céder. Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu’elle connaît depuis l’enfance et qui fréquente à présent l’université. Quand l’été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-sœur de Lila, car l’air de la mer doit l’aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino.

J’ai donc téléchargé le deuxième tome d'Elena Ferrante et ai apprécié à nouveau son style. Par contre, j’ai un avis mitigé sur ces deux premiers tomes et surtout sur le deuxième. A la fois, j’aime me replonger à chaque fois dans l’histoire qu’elle nous raconte et à la fois j'ai trouvé des répétitions et des longueurs. L’auteure nous détaillent les rivalités entre des « amis » ( ?) d’un quartier populaire de Naples. L’argent, l’amour, l’amitié, l’intelligence, la jalousie, tout est prétexte à se déchirer.  La violence conjugale fait partie de la vie comme une chose normale et habituelle. Elle nous dissèque tout dans les moindres détails (les vacances à Ischia par exemple sont racontées par le menu au jour le jour… !). La narratrice est une sorte d’anti-héroïne qui se dévalorise sans arrêt et a l’impression de ne pas arriver à la cheville de son « amie » Lina malgré la réussite de ses études supérieures et l’édition d’un premier roman.

Je classe ce livre en 186ème position et lui donne une étoile.

9 avril 2017

L'amie prodigieuse (tome 1)

Présentation de l’éditeur

"Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile." Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

L’auteur nous livre un témoignage de la vie à Naples dans les quartiers populaires de la fin des années cinquante. Elena Ferrante nous montre la difficulté de poursuivre des études quand on est pauvre et quand on est une fille, même surdouée comme Lila. Il y a aussi de la violence et des rivalités entre les familles et où la mafia n'est jamais très loin. L’amitié compliquée entre les deux jeunes filles est particulièrement bien décrite. Beaucoup de personnages aussi à se rappeler...  

Je classe ce livre en 109ème position et lui donne deux étoiles.

 

5 avril 2017

Les deux maîtresses

Présentation de l’éditeur

" Croyez-vous, Madame, qu'il soit possible d'être amoureux de deux personnes à la fois ?" A cette interrogation qui ouvre Les Deux Maîtresses, Valentin répond par l'affirmative. Jeune dandy tendre et inconstant, il aime éperdument deux femmes qui se ressemblent, mais qu'un infranchissable fossé sépare : l'une est riche, l'autre pauvre ; l'une est la marquise de Parnes, aristocrate en vue dans le grand monde ; l'autre une modeste veuve, Madame Delaunay...

Le narrateur nous raconte l’histoire de Valentin, indécis et inconstant, hésitant entre deux femmes qui se ressemblent physiquement mais pas dans leur condition sociale. Alfred de Musset nous décrit la mécanique complexe des sentiments. Valentin est une sorte d’anti-héros face à la difficulté du choix et de l’engagement.

J’ai été trompée par la liseuse car elle note le pourcentage d’avancement. J’étais environ à 18 % et me demandais ce qu’il restait encore à décrire pendant 82 % (!) quand le livre s’arrête réellement à 20 % (la suite étant la biographie de l’auteur et d’autres de ses œuvres…).

Je classe ce livre en 362ème position et ne lui donne pas d’étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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