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Le petit monde de So et de Fi
lecture
16 janvier 2023

La touche étoile

Quatrième de couverture :

Ni Dieu ni Diable, Moïra, dans la mythologie grecque, représente la destinée. Elle s’attache à faire advenir l’improbable chez ses protégés en brouillant les cartes quand elle les juge mal distribuées. Ainsi Marion, qui s’est mariée en espérant former un couple moderne, découvrira qu’on souffre comme au temps de Racine même si on a signé le contrat de Sartre et Beauvoir. Mais Moïra lui fera vivre, en marge, une liaison passionnée avec un Irlandais un peu fou, un peu poète. Sa mère Alice, quatre-vingts ans, journaliste féministe de choc, s’est juré de ne pas se laisser déborder par la vieillesse. Un défi osé que Moïra l’aidera à relever avec panache. La Touche étoile est une leçon des Ténèbres, dite sur le ton de l’allégresse. Le roman émouvant et drôle de plusieurs générations de femmes.

J’ai eu un peu de difficulté au départ à me situer dans l’histoire entre les différents personnages qui prennent la parole : Moïra (la destinée), Alice, Marion. Ensuite, cela devient plus évident. Ce livre a été écrit en 2006 alors que Benoîte Groult avait 86 ans et un regard acéré sur la société et je le trouve très actuel (je n’imaginais pas certaines situations déjà effectives il y a 17 ans) notamment lorsqu’elle décrit les enfants roi qui font la loi ou les jeunes femmes qui ignorent quel a été le combat des féministes (dont elle fait partie) pour obtenir certains droits (de vote, à l’avortement, …).

Un extrait lorsqu’elle parle de son arrière-petit-fils :

« Il est vrai que je ne participe pas à l’entreprise collective d’adoration familiale qui est en train d’installer Valentin dans le rôle du tyran domestique. Il me jette parfois un regard surpris mais je crois qu’il a pris tout simplement le parti de ne plus m’aimer ! Je suis méchante et voilà tout ! Et figure-toi que je m’en fous. Ses parents, qui ont eu du mal à l’avoir, et ses quatre grands-parents sont les victimes éblouies de ses chantages affectifs. Eux aussi, il les télécommande à sa guise et ils ne voient pas que ce sera dramatique demain. »

Je classe ce livre en 326ème position et lui donne une étoile.

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10 janvier 2023

Les Dames de la Ferrière

Quatrième de couverture :

1912, en Périgord. Malgré les menaces de guerre, la vie s'écoule joyeuse et insouciante sur les bords de l’Auvézère. Entre les fils du château et les filles du métayer, les liens se sont tissés dès l'enfance. Amours contrariées, rivalités, conflits familiaux... leurs destins ne cesseront de se croiser au gré des soubresauts de l'Histoire.

J’ai trouvé le début un peu laborieux. Ensuite, on suit la vie d’Antoine Grandval qui ne manque pas de joies mais aussi de drames. C’est aussi un roman historique dans le sens où la vie au château est bousculée par les deux guerres, puis celle d’Indochine et d’Algérie.

J’avais déjà lu un livre de Christian Signol « Cette vie ou celle d’après » classé en 483ème position avec une étoile.

Je classe ce livre en 492ème position et lui donne une étoile (j’ai classé ce dernier avant de m’apercevoir que j’en avais déjà lu un du même auteur). Et je les ai classés à peu près au même niveau. Cela manque un peu de modernité dans l’écriture…

6 janvier 2023

Mardi soir 19 h

Présentation de l’éditeur :

Elynn est assez jeune pour avoir la vie devant elle. Pourtant, elle a souvent le sentiment que ses rêves sont de plus en plus loin derrière. Entre son couple qui végète et la réalité quotidienne de son métier d'infirmière, la jeune femme a l'impression de faire du sur-place dans un horizon sans intérêt. Comment en est-elle arrivée là ? Qu'est devenue l'enfant pleine d'envies qu'elle était ? Cherchant à bousculer sa routine, Elynn s'inscrit dans un club de sport. De rencontres inattendues en expériences inédites, ce simple rendez-vous va vite se révéler essentiel et déclencher d'imprévisibles réactions en chaîne. Elynn et ses nouvelles amies vont peu à peu trouver les moyens de forcer les verrous qui les entravaient. La cage ne résistera pas longtemps...

J’ai bien aimé ce livre de Gilles Legardinier. J’ai trouvé quelques longueurs juste avant la fin mais globalement c’est un bon moment de lecture. J’ai retrouvé un petit goût de « complètement cramé » du même auteur que j’avais adoré, mais encore un peu éloigné toutefois.

J’ai lu précédemment 10 livres de cet auteur : « Complètement cramé » classé en 20ème position avec 3 étoiles, « Le premier miracle » classé en 27ème position avec 3 étoiles, « et soudain tout change » classé en 52ème position avec 3 étoiles, « Quelqu’un pour qui trembler » en 53ème position avec 3 étoiles, « une chance sur un milliard » classé en 66ème position avec 3 étoiles, « ça peut pas rater » classer en 79ème position avec 3 étoiles, « demain j’arrête » classé en 81ème position avec 3 étoiles, « pour un instant d’éternité » classé en 347ème position avec 1 étoile, « Comme une ombre » classé en 448ème position avec 1 étoile, « Une fois dans ma vie » classé en 464ème position avec 1 étoile et « Nous étions les hommes » classé en 588ème position sans étoile.

Je classe ce dernier en 71ème position et 3 étoiles (fort bien noté, aurait peut-être mérité un moins bon classement).

2 janvier 2023

Le bazar du zèbre à pois

Présentation de l’éditeur :

Basile, inventeur au génie décalé, vient d'ouvrir une boutique comme il n'en existe pas : " Le Bazar du zèbre à pois. Objets provocateurs ", est-il écrit sur la devanture. Des créations pleines d'humour et de poésie, véritables déclencheurs d'émotions, de sensations et de réflexions. Un lieu à vivre et à rêver. De quoi bousculer les habitants de cette petite ville conventionnelle où il a grandi. Un soir, le carillon de la porte d'entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur. Arth' pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au street art, fâché qu'il est avec le système qui n'a pas l'air de vouloir lui laisser une place... au grand désespoir de sa mère Giulia, " nez " talentueux, désabusée de cantonner son talent à la conception de déodorants. Mettez certaines personnes en présence : il ne se passe rien. Mettez-en d'autres ensemble et, soudain, c'est un feu d'artifice. Entre Basile, Arthur et Giulia, c'est une rencontre-silex.

J’avais lu précédemment deux livres de Raphaëlle Giordano : « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » classé en 363ème position avec 1 étoile et « le jour où les lions mangeront de la salade verte » classé en 586ème position sans étoile.

Concernant ce livre, j’y ai trouvé de bonnes choses mais c’est toujours un peu pareil avec les romans "feel-good", les conseils ne sont pas évidents à appliquer. Changer de vie ou se changer soi, cela paraît facile sur le papier mais dans la vie c’est une autre histoire.

J’ai apprécié le récapitulatif à la fin des conseils et des mots-valise : audacité (audace et ténacité), audaciel (audacieux singulier).  

Je classe ce livre en 258ème position et lui donne 2 étoiles.

16 décembre 2022

Pour un instant d'éternité

Présentation de l’éditeur :

Vincent sait mieux que personne ce qu'est un secret. Spécialiste des passages dérobés, c'est à lui que les riches et les puissants font discrètement appel pour dissimuler leurs trésors ou s'aménager des issues indétectables. Alors que Paris célèbre l'Exposition universelle et sa phénoménale tour Eiffel, Vincent et son équipe deviennent soudain la cible de tentatives d'assassinat. Un de leurs clients cherche-t-il à effacer ce qu'ils savent de lui ? Sont-ils traqués par des pouvoirs occultes ? Dans une époque bouleversée, confronté à des mystères surgis d'un autre temps, Vincent va tout faire pour déjouer la menace et sauver les siens. Ses découvertes feront voler en éclats ce qu'il croyait savoir du monde...

Déjà lu de Gilles Legardinier 10 livres : « complètement cramé » classé en 20ème position avec 3 étoiles, « le premier miracle » classé en 27ème position avec 3 étoiles, « Et soudain tout change » en 52ème position avec 3 étoiles, « quelqu’un pour qui trembler » classé en 53ème position avec 3 étoiles, « une chance sur un milliard » classé en 66ème position avec 3 étoiles, « ça peut pas rater » classé en 79ème position avec 3 étoiles, « demain j’arrête » classé en 81ème position avec 3 étoiles, « comme une ombre » classé en 446ème position avec 1 étoile, « une fois dans ma vie » classé en 462ème position avec 1 étoile, « Nous étions les hommes » classé en 586ème position avec 1 étoile.

Avec « pour un instant d’éternité », j’ai cru au départ retrouver le terreau de « complètement cramé », le type de livre qu’on adore tellement qu’on ne voudrait pas qu’il se termine mais, même si l’intrigue est intéressante, bien documentée, j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs. Quant à la fin, elle me laisse un peu déçue, comme si c’était au lecteur de l’imaginer. Cela étant, il y a ce que l’auteur a écrit en commentaire à la fin et qui permet peut-être d’avoir certaines réponses.

Je classe ce livre en 346ème position (sur 727) et lui donne une étoile.

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8 décembre 2022

Cabossé

Présentation de l’éditeur :

Quand Roy est né, il s'appelait Raymond. C'était à Clermont. Il y a quarante-deux ans. Il avait une sale tronche. Bâti comme un Minotaure, il s'est taillé son chemin dans sa chienne de vie à coups de poing : une vie de boxeur ratée et d'homme de main à peine plus glorieuse. Jusqu'au jour où il rencontre Guillemette, une luciole fêlée qui succombe à son charme malgré son visage de « tomate écrasée »... Et jusqu'au soir où il croise Xavier, l'ex jaloux et arrogant de la belle – lequel ne s'en relèvera pas. Roy et Guillemette prennent alors la fuite sur une route sans but. Une cavale jalonnée de révélations noires, de souvenirs amers, d'obstacles sanglants et de rencontres lumineuses.

Bien, alors, si on enlève les scènes de violence et les scènes de sexes, il ne reste plus grand-chose à ce livre de Benoît Philippon. Il y a pourtant de jolies pensées sur la vie mais globalement, je me suis demandé ce que je faisais là.

Voici un extrait :

« Elle avait l’amour du travail bien fait. Et un puceau qui débarquait dans sa camionnette, elle se donnait pour mission de lui baliser le chemin du cul pour la suite. Si tes fondements sont solides, tu peux construire. Cette règle vaut pour le bâtiment, pour la morale mais aussi pour le cul. »

Je classe ce livre en 558ème position et ne lui donne pas d’étoile.

2 décembre 2022

Les lettres de Rose

Présentation de l’éditeur :

Lola a été adoptée à l'âge de trois mois. Près de trente ans plus tard, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire. Sa vie va basculer lorsqu'elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange héritage : une maison et son histoire dans le petit village d'Aubéry, à travers des lettres et des objets lui apprenant ses origines. Mais tous les habitants ne voient pas d'un bon oeil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu'elle ne le voudrait...

Il y a de très bonnes idées dans ce roman de Clarisse Sabard mais quand on connaît le détail du passé de la famille de Lola, on s’aperçoit qu’elle cumule pas mal d’évènements dramatiques (!) que je ne peux révéler ici sous peine de spoiler la fin de l’histoire. Elle s’en sort donc plutôt bien. Je pense que l’auteure n’y est pas allée de main morte…J’ai tout de même passé un bon moment de lecture.

J’avais lu de l’auteur « le jardin de l’oubli » classé en 149ème position.

Je classe ce livre en 262ème position et lui donne 2 étoiles.

22 novembre 2022

Les délices d'Alexandrine

Présentation de l’éditeur :

En Auvergne, au début du XXe siècle, Alexandrine dirige seule et avec passion son entreprise de confiserie, Les Délices du Velay. L'aînée de ses filles, Marie, décide un jour de partir à la recherche de son véritable père, un prêtre... En Auvergne, au début du XXe siècle. La fière Alexandrine dirige d'une main de maître son entreprise florissante spécialisée en fruits confits, les Délices du Velay. Elle n'a jamais su faire montre de tendresse envers ses filles : Marie, l'aînée, Madeleine et Marguerite. Pour de mystérieuses raisons, Marie a été élevée à la campagne, à l'écart des siens. Pourtant, c'est elle simple ouvrière, qui reprendra les rênes de la société. Sur son lit de mort, sa mère lui avoue son incroyable secret : Marie est née en 1917 d'une liaison avec un prêtre ; elle tente alors de le retrouver... Tel un hommage, ce roman évoque de la plus jolie façon les femmes leurs désirs, à une époque où il était de bon ton de suivre la rigoureuse tradition. Des Délices d'Alexandrine émanent tous les charmes de l'écriture de son auteur, le " patriarche des lettres auvergnates ".

Déjà, je trouve que la présentation de l’éditeur est erronée pour deux raisons. On parle très peu d’Alexandrine mais plutôt de ses filles et la recherche du véritable père de Marie ne prend que 3 pages à la toute fin du livre.

Ensuite, ce livre qui est un roman est également un manuel de géographie, d’histoire, de vocabulaire local, … C’est à la fois intéressant (j’ai découvert qu’on aurait pu aller voir les orgues d’Espaly lors de notre passage au Puy en Velay) et parfois cela nous éloigne un peu trop de l’histoire des 3 sœurs en « Ma ». Bon, pour tout dire, je me suis un peu ennuyée…

Je classe ce livre en 558ème position et ne lui donne pas d’étoile.

12 novembre 2022

Malamute

Présentation de l’éditeur :

"Germain fixait Basile dans la pénombre, l'auscultait de la même manière que l'on ausculte une espèce inconnue dont on ne sait rien sinon qu'il va falloir à présent vivre avec. "Habitué à sa solitude au cœur des Vosges, le vieux Germain se voit imposer pour l'hiver un colocataire encombrant : Basile, la trentaine, saisonnier au passé trouble. Au même moment, une jeune femme s'installe dans la ferme voisine. Elle espère comprendre ce qui aurait poussé ses parents à quitter précipitamment le village trente ans plus tôt. Alors que des secrets refont surface et que des liens se nouent, une tempête de neige s'abat sur la vallée...

J’ai beaucoup aimé ce livre de Didierlaurent même si deux éléments sont peu crédibles (la quantité de neige pendant la tempête et l’interprétation très différente d’un même évènement selon les deux protagonistes -difficile d’en dire davantage sans révéler l’histoire-). J’aime la façon donc Jean-Paul Didierlaurent décrit la personnalité de ses personnages et leurs failles.

J’ai déjà lu deux livres de cet auteur, « le reste de leur vie » classé en 24ème position et « le liseur de 6h27 » classé en 48ème position.

Je classe ce livre en 35ème position même si la réserve que j’ai apportée dans mon commentaire m’a fait hésiter quant à la place dans le classement. Le classement des deux précédents livres a joué en sa faveur.

9 novembre 2022

S'adapter

Présentation de l’éditeur :

C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd. Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire. Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires. La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.

J’ai eu quelques difficultés à apprécier les mots dans la première partie de l’histoire, celle racontée par l’aîné. J’ai trouvé que c’était triste, sombre, plombant. Pourtant, il entoure son petit frère d’attentions et d’amour mais il s’isole complètement du reste du monde. Vient ensuite la cadette qui raconte l’arrivée du petit frère inadapté et même si elle le rejette au départ, elle va s’attacher ensuite à « réparer » les difficultés du quotidien de la famille. Enfin, le dernier qui apporte joie et bonheur, qui noue petit à petit une relation avec ses aînés et se donne une place dans la fratrie.

L’écriture est pointue, les mots parfois compliqués. J’ai oublié les difficultés du début de la lecture pour finalement trouver ce livre de Clara Dupont-Monod très beau.

Je classe ce livre en 122ème position et lui donne 3 étoiles.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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