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Le petit monde de So et de Fi
lecture
15 février 2022

Les lilas

Présentation de l'editeur :

Ce volume inclut les romans : - Une parenthèse dans ta vie - Il n'y a pas d'ombre sans lumière - Tout va bien, je t'aime Les Lilas, une maison de retraite au coeur de la Nièvre. Là où tout a commencé pour Clémence. C'est ici qu'elle a rencontré Madeleine et qu'une parenthèse s'est ouverte dans sa vie. Une parenthèse inattendue qui va lui permettre de mettre certaines choses à plat dans son existence et peut-être trouver ce qui la rendra vraiment heureuse, tout en continuant à venir en aide à ceux qui en ont besoin. Mais une fois que le bonheur sera entre ses mains, sera-t-il pour autant facile de le conserver sans lutter au quotidien ? Lutter contre ses peurs, ses doutes... son passé. Et celui qui croisera sa route sera-t-il à même de l'épauler en bataillant contre ses propres démons ? Les Lilas, c'est l'histoire de deux êtres qui ne se seraient peut-être jamais rencontrés sans un coup de pouce du destin. C'est aussi celle de ceux qui marchent à leurs côtés, pour le meilleur et pour le pire...

J'ai bien aimé ce roman de Marjorie Levasseur. J'ai apprécié d'avoir les 3 tomes en 1 et ne pas découvrir à la fin du 1er qu'il y avait une suite et une suite à la suite. Mais, a contrario, on revient lors du dernier tome plusieurs années avant la fin du deuxième...

Les personnages sont sympathiques et il y a de bonnes idées, à part le coup du "elle n'en n'avait pas de souvenirs" dans le 1er tome qui est bien facile pour créer des failles dans le passé de Clémence après avoir parlé de celles de Fredelian dans le premier tome.

Je classe ce livre (ou ensemble de livres) à la 286eme position et lui donne 2 étoiles (et c'est plutôt gentil).

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10 février 2022

C'est la pluie qui fait grandir les fleurs

Présentation de l’éditeur

Rien ne pourrait venir perturber l'existence de Balthazar Leroy, plus connu dans le milieu des pro-gamers sous le pseudonyme du Roi Taz, pas même la récente défaite de son équipe lors d’un tournoi d’e-sport. Du moins, c'est ce dont il est persuadé jusqu’à ce qu’il reçoive une lettre qui va remettre en cause son quotidien et faire la lumière sur une partie de son passé. Dans son courrier, Li-Na, son ex-petite amie, lui révèle les raisons pour lesquelles elle l'a quitté quinze ans auparavant. Le choc est d'autant plus rude qu'il apprend que cette dernière est décédée et qu'il est le père d'une adolescente de quatorze ans. Pour ce trentenaire à qui tout réussit, qui n’a eu qu’à se préoccuper de lui-même durant les quinze dernières années, l’idée d’être père est un énorme bouleversement. Entre ses doutes sur sa capacité à assumer ce rôle et son désir de ne rien changer à sa vie, saura-t-il prendre les bonnes décisions ?

J’ai beaucoup aimé ce livre de Marjorie Levasseur. C’est bien écrit, cela sonne juste, les personnages sont attachants et l’histoire est vraiment bien construite. Il y a beaucoup de pudeur dans la description du handicap de Serena. On y décrit aussi la procédure en reconnaissance de paternité et le rôle des assistantes sociales dans le cadre des premières rencontres père-fille. Ce roman est plein de délicatesse et de sincérité. Je l’ai dévoré en deux jours.

Et j'aime beaucoup la citation complète : "Élève tes mots, pas ta voix. C’est la pluie qui fait pousser les fleurs, pas le tonnerre."

Je classe ce livre en 129ème position et lui donne trois étoiles.

9 février 2022

Ca commence comme ça !

Présentation de l’éditeur

Ça a commencé quand Flore a fait brûler sa confiture de groseilles. Ou alors, quand son père l’a appelée à l’aide, coincé entre les branches du vieux pommier. En fait, non, ça a vraiment commencé quand ses amis l’ont inscrite au concours de confitures. Oui, c’est à partir de ce moment-là que la vie de Flore a pris un tournant inattendu.  Car la jeune mère célibataire presque trentenaire a dû faire face à un obstacle de choix : confectionner une confiture aux figues… sans figues. Et, malgré la mobilisation de tout le village pour la soutenir dans sa quête, impossible de trouver les fameux fruits au beau milieu de cette canicule qui frappe le Sud-Ouest de la France. Impossible ? Non, pas tout à fait. Car il y a bien quelqu’un qui en a, des figues : Corto, le beau jardinier mystérieux que tous les habitants du village considèrent avec méfiance. Et pour cause : il est tatoué et dégage une aura de mystère et de danger.  Alors, oui, ça a commencé comme ça, avec un concours de confitures, une pénurie de figues et Corto. 

L’héroïne est attachante et on suit ses aventures avec plaisir. Il y a plein de bonnes choses dans ce livre d’Angela Morelli (la personnalité des différents personnages, l’amitié avec Fanny, les relations de Flore avec les gens de son village, le papa un peu déjanté, …) sauf le mystère qui entoure Corto et qui n’en est pas vraiment un… comme un ballon de baudruche qui se dégonflerait. Après ce livre s’apparente à de la lecture sentimentale mais bon une pause comme celle-ci n’est pas désagréable.

Je classe ce livre en 302ème position et lui donne une étoile.

6 février 2022

Les fourberies du poisson rouge

Présentation de l’éditeur

Laure, 30 ans, étudie toujours la littérature en multipliant les diplômes pour échapper à son destin barbant. Ses parents, nobles propriétaires d'un vignoble, la harcèlent pour qu'elle reprenne les rênes du domaine viticole. Comment ça ? Tu n'as pas envie de t'enterrer au milieu des vignes pour le reste de ta vie ?! Alors que son existence semble toute tracée, Laure disparaît.Un an plus tard, Damien et Charles, deux profs trentenaires, recherchent un nouveau colocataire. Laure se présente à leur porte encombrée de ses valises et de ses mystères. Poussée par les deux hommes, elle découvre le monde merveilleux de l'enseignement peuplé de professeurs acariâtres, de directeurs misogynes et de charmants élèves au langage fleuri. Si Charles tente de la soutenir pour qu'elle s'intègre dans cet univers hostile, Damien se montre particulièrement odieux.

Je suis un peu mitigée par rapport à ce livre de Mélanie Rafin. Il y a de bonnes idées mais pas vraiment de surprises, on se doute de la manière dont va finir l’histoire. Pourquoi faut-il toujours que les deux protagonistes qui vont s’aimer et s’unir à la fin doivent démarrer leur relation de façon conflictuelle ? Mystère… Par ailleurs, la description de l’éducation nationale et des enseignants me paraît très caricaturale. Quant aux scènes de sexe, elles sont à mon goût un peu trop détaillées, j’ai d’ailleurs ressenti le besoin de passer certaines pages sans les lire. Côtés positifs : le personnage de Laure est attachant, il y a de bonnes réparties et de l’humour dans ce livre.

Je classe ce livre en 335ème position et lui donne une étoile.

6 février 2022

La petite fabrique du bonheur

Présentation de l’éditeur

Meryl est une jeune danseuse brisée en plein élan par un accident. Elle trouve refuge en devenant serveuse à La Petite Fabrique, café fréquenté par des personnes meurtries par l’existence. Elle y rencontre Robin, sportif qui cache sa blessure derrière un comportement asocial. Une tendre histoire d’amour se tisse au fil des pages de ce roman rempli d'émotion et d'espoir, sous le regard bienveillant d’êtres qui cherchent à se reconstruire. Ce récit de destins entrecroisés, tissé d’émotions, se déroule au temps du coronavirus, acteur involontaire qui s'est introduit sans prévenir dans le roman comme dans notre quotidien, avec son lot de crainte et d’incertitude. Heureusement Amanda, la patronne de « La Petite Fabrique du Bonheur » veille au grain. Avec ses goûters littéraires, elle redonne de l’espoir aux plus cabossés. Pour renaître à la vie, Meryl devra-t-elle découvrir qu’elle n’est pas la seule à souffrir et qu’elle peut aider les autres ? Trouvera-t-elle le courage de regarder le soleil qui se lève ? Comment découvrira-t-elle à quel point sa présence apporte de la magie dans la vie des autres ? Pour parvenir à retrouver le goût du bonheur, il suffit parfois d’une simple madeleine, d’un chocolat chaud, d’un chat porte-bonheur et d’un bon livre, le tout saupoudré de l'étincelle de l'amitié et de l’irrésistible force de l’amour.

J’avais bien aimé ma précédente lecture, un roman d’Alice Quinn « Un parfum de tendresse » alors j’ai téléchargé sur ma liseuse un autre de ses romans « La Petite Fabrique du bonheur ». C’est toujours aussi facile à lire mais j’ai moins apprécié car c’est un peu trop cousu de fil blanc. Il n’y a pas vraiment de surprise dans cette histoire. J'ai bien aimé l'idée d'associer des lectures dans le café à des recettes de cuisine en lien avec celles-ci.

Par ailleurs, le contexte est lié au démarrage de la pandémie de Covid 19 et de de fait manque un peu de recul par rapport à celle-ci.

J’ai également moyennement aimé la fin où ce sont les personnages eux-mêmes qui décident de leur happy end… mais j'aurais dû me méfier de part le titre un peu nian-nian.

Je classe ce livre en 349ème position et lui donne une étoile.

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2 février 2022

Le parfum de la tendresse

Présentation de l’éditeur

Jo, un homme ordinaire ? Jusqu’à un certain point… Joseph Conté, cinquantenaire désenchanté, qualifié de trop gentil par ses collègues qui profitent de son hyper sensibilité, mène une vie discrète et solitaire entre son métier de prof et son chat. Si seulement sa fille acceptait de le revoir et de lui présenter son petit-fils ! Peut-être alors, parviendrait-il à faire la paix avec lui-même ? Quand une pimpante mais irascible voisine envahit soudain son espace, son mécanisme de survie bien huilé se déglingue. Il ne se doute pas que ce n’est que la première vague du tsunami qui va ébranler son quotidien. Rattrapé par le tumulte de la vie, il va alors voir son univers définitivement modifié par un enfant meurtri le forçant à changer son regard sur le monde qui l’entoure. Jo saura-t-il se transformer pour protéger ceux qu'il aime ? Et si un frêle Beagle allait l’aider en suivant la trace d’un parfum gravé dans sa mémoire ? Le parfum de la tendresse…

Bon, à part l’accident qui refroidit grandement le début de l’histoire, j’ai bien aimé ce livre d’Alice Quinn. J’ai apprécié me replonger dans l’histoire tous les jours un petit peu. Les personnages sont attachants mais il y a tout de même beaucoup de malheur qui s’abat sur les protagonistes… C’est un livre facile à lire, ce qui m’a fait du bien après mes deux dernières lectures, un peu pesantes…

J'avais déjà lu un livre de cette auteure en 2014 : "Un palace en enfer" classé en 286ème position avec une étoile. Je n'en garde pas un grand souvenir.

Je classe ce livre 285ème position et lui donne 2 étoiles.

30 janvier 2022

Asta

Présentation de l’éditeur

Reykjavik, au début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur deuxième fille Ásta, d’après une grande héroïne de la littérature islandaise. Un prénom signifiant – à une lettre près – amour en islandais qui ne peut que porter chance à leur fille… Des années plus tard, Sigvaldi tombe d’une échelle et se remémore toute son existence : il n’a pas été un père à la hauteur, et la vie d’Ásta n’a pas tenu cette promesse de bonheur.
Jón Kalman Stefánsson enjambe les époques et les pays pour nous raconter l’urgence autant que l’impossibilité d’aimer. À travers l’histoire de Sigvaldi et d’Helga puis, une génération plus tard, celle d’Ásta et de Jósef, il nous offre un superbe roman, lyrique et charnel, sur des sentiments plus grands que nous, et des vies qui s’enlisent malgré notre inlassable quête du bonheur.

Pfff, que d’ennui, que de difficulté à me situer dans ce livre de Jon Kalman Stefansson ! Chaque chapitre est narré par un personnage différent. Plus d’une fois, je me suis demandé « mais qui parle ? » et je ne suis pas sûre d’avoir tout compris. Quelle façon alambiquée de raconter, de noyer son lecteur. Entre les aller-retours dans le passé et le présent, les lieux différents, les changements de narrateur, les points de vue différents, il ne me reste pas grand-chose de tout ça. Jamais lu un roman aussi déconstruit !

Un extrait que j’ai bien aimé (assez rare pour être signalé) :

« Certains trouvent le monde plus beau quand il pleut, d’autres affirment que le ciel semble empli de larmes, ce qui les attriste. Qui a raison, qui a tort ? Cela dit, vous devez surtout être reconnaissants d’être là l’un pour l’autre, de ne pas habiter trop loin, tout le monde n’a pas cette chance et vous êtes d’impardonnables rustres de ne pas en avoir profité davantage. Vous croyez que la vie n’a pas de fin et qu’on peut toujours tout remettre au lendemain. Mais parfois, le lendemain n’existe pas. »

Je classe ce livre en 643ème position (sur 670 que compte mon classement à ce jour) et lui donne « un moins ».

22 janvier 2022

Eva dort

Présentation de l’éditeur

Mille trois cent quatre-vingt-dix-sept kilomètres. Eva voyage en train depuis son Tyrol du Sud natal jusqu'en Calabre pour rendre visite à Vito, disparu de sa vie trop tôt. Durant ce trajet du nord au sud de l'Italie, de sa région frontalière et germanophone au Sud profond, c'est toute son enfance et l'histoire de sa mère Gerda qui défilent dans sa tête. Celle-ci, fille-mère, était parvenue à mener une prestigieuse carrière de chef cuisinière quand elle rencontra un sous-officier des carabiniers luttant contre le mouvement indépendantiste, Vito... Et Eva de se souvenir du destin du Haut-Adige, passé en 1919 de l'Empire austro-hongrois défait à l'Italie, que Mussolini essaya d'italianiser de force. Dans ce premier roman, plébiscité par la critique et les lecteurs, Francesca Melandri nous offre une fresque historique et familiale inoubliable, dressant aussi bien le portrait d'une mère exceptionnelle que celui d'une nation italienne à l'unité encore fragile.

J’aime bien habituellement les romans sur fond d’histoire mais là j’ai trouvé que la partie historique était un peu barbante par la façon dont l’auteure, Francesca Melandri la présente. J’ai eu l’impression de me retrouver devant un professeur d’histoire qui débite son cours. Cela m’a tout de même permis de connaître cette situation particulière du Tyrol du Sud et de ses habitants parlant allemands « forcés » de devenir italiens après la 1ère guerre mondiale. Ensuite, l’histoire de Gerda et de sa fille Eva est plus intéressante car les deux ont des personnalités fortes et attachantes. On passe de la vie de l’une à la vie de l’autre, du passé au présent. Ensuite, on va découvrir à quel point les choix de l’une auront influencer la vie de l’autre.

Un extrait que j’ai bien aimé : « Et à présent, je serre ma mère dans mes bras car rien ni personne ne peut nous dédommager de ce que nous avons perdu, pas plus ceux qui sont coupables de ces pertes que ceux qui plus ou moins directement en ont été à l’origine ou la cause. Et à la fin, quand les comptes sont faits, qu’on voit bien qui a pris quoi à qui, les crédits et les dettes, et que toute la partie double des fautes et des ressentiments est en ordre et bien précise, voici la seule chose qui compte : que nous puissions encore nous embrasser, sans gaspiller un seul instant la chance extraordinaire d’être encore vivants. »

Je classe ce livre en 538ème position et ne lui donne pas d’étoile.

10 janvier 2022

Foutez-vous la paix !

Présentation de l’éditeur :

Cessez d'obéir • Vous êtes intelligent
Cessez d'être calme • Soyez en paix
Cessez de vouloir être parfait • Acceptez les intempéries
Cessez de rationaliser • Laissez faire
Cessez de vous comparer • Soyez vous-même
Cessez d'avoir honte de vous • Soyez vulnérable
Cessez de vous torturer • Devenez votre meilleur ami
Cessez de vouloir aimer • Soyez bienveillant

JP écoutait RTL pendant son footing matinal quand il a entendu l’auteur de ce livre,Fabrice Midal, en parler, et il s’est dit, voici un livre que devrait lire mon épouse.

Je l’ai acheté, je l’ai lu et je reste sur ma faim.

Même s’il répète à longueur de pages qu’il faut se foutre la paix, je n’ai pas eu l’impression d’avoir reçu le mode d’emploi pour mettre cette belle phrase en application.

Voici un passage par exemple qui me laisse perplexe : « Au nom de la sagesse, nous ne faisons en général que nous torturer et devenir de plus en plus inauthentique ». (jusque-là ça va) « Ne réussissant évidemment pas à être lisse et calme, détaché et impassible, nous faisons semblant. En réalité, il n’y a d’autre voie que l’acceptation de la confusion, de la désorientation. » (et là, il me perd).

Je classe ce livre en 400ème position et lui donne une étoile.

2 janvier 2022

L'école des soignantes

Présentation de l’éditeur :

«Le Centre hospitalier holistique de Tourmens est un hôpital public. On y reçoit et on y soigne tout le monde, sans discrimination et avec bienveillance. Mais les préjugés envers son approche féministe et inclusive des soins et de l’enseignement sont tenaces. Depuis sa création, en 2024, les hommes qui s’enrôlent à l’École des soignantes du CHHT n’ont jamais été nombreux : l’année où j’ai commencé ma formation, j’étais l’un des rares inscrits. J’espère que nous ne serons pas les derniers. Je m’appelle Hannah Mitzvah. Aujourd’hui, 12 janvier 2039, je commence ma résidence. L’officiante de l’unité à laquelle je suis affecté se nomme Jean ("Djinn") Atwood. C’est une figure légendaire de la santé des femmes. Je me demande ce qu’elle fait chez les folles.»

Il m’a fallu 18 jours pour venir à bout de ce livre de Martin Winckler. Il y a pourtant de superbes idées à l’intérieur mais j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. L’ambiguïté sur le personnage principal ne m’a pas aidée non plus, j’avais même l’impression qu’il y avait deux narrateurs différents au début. Je pense que les gouvernements actuels devraient s’inspirer de ce livre « venu du futur » pour l’administration des hôpitaux publics, la gestion de la maladie en général et l’écoute nécessaire des soignés (en particulier les femmes ou pour les besoins particuliers des femmes).

Je classe ce livre en 371ème position et lui donne une étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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