Une rivière sur la lune
Quatrième de couverture
Codi revient à Grace, petite ville (imaginaire) de l'Arizona, afin de soigner son père. Elle s'est donné un an, la durée du remplacement qu'elle a accepté d'assurer dans un lycée de la ville, pour prendre les dispositions nécessaires à son égard. Déprimée, indécise quant à son avenir, elle arrive dans cette ville, quittée depuis longtemps, où elle est confrontée à l'absence d'une sœur adorée partie en mission humanitaire au Nicaragua - alors en pleine guerre civile - et à un père que sa maladie dégénérative rend plus distant et plus étrange encore qu'autrefois. Les souvenirs de son enfance à Grace sont d'autant plus flous qu'un double drame personnel a contribué à en effacer les contours. Presque malgré elle, Codi est prise dans une vaste campagne menée par les femmes de la ville dans le but de contrecarrer les projets d'une société minière risquant de provoquer une catastrophe écologique majeure, qui entraînerait à plus ou moins brève échéance la mort de la région. Par le biais de cette action, Codi, qui doutait d'elle même et de ses capacités, se reconstruira peu à peu, en renouant à la fois avec ses origines, ses anciennes amours et un environnement magnifique que diverses tribus indiennes ont fortement marqué.
J’avais déjà lu 3 livres de Barbara Kingsolver que j’avais adorés : « L’arbre aux haricots » classé en 12ème position, « Les cochons au paradis » classé en 41ème position et « Un été prodigue », classé en 57ème position. Je n’ai pas retrouvé ici dans « une rivière sur la lune » cette même fluidité et cette facilité à m’embarquer dans son monde. J’ai dû me contraindre sur la première moitié du livre à avancer dans l’histoire (j'ai mis 11 jours pour lire ce livre de 384 pages !). La seconde moitié s’est mieux passée mais je suis un peu déçue car je reste sur sa faim sur l’origine de cette relation difficile entre un père et ses filles.
Je classe ce livre en 261ème position et lui donne une étoile.