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Le petit monde de So et de Fi
lecture
18 mars 2016

Une rivière sur la lune

Quatrième de couverture

Codi revient à Grace, petite ville (imaginaire) de l'Arizona, afin de soigner son père. Elle s'est donné un an, la durée du remplacement qu'elle a accepté d'assurer dans un lycée de la ville, pour prendre les dispositions nécessaires à son égard. Déprimée, indécise quant à son avenir, elle arrive dans cette ville, quittée depuis longtemps, où elle est confrontée à l'absence d'une sœur adorée partie en mission humanitaire au Nicaragua - alors en pleine guerre civile - et à un père que sa maladie dégénérative rend plus distant et plus étrange encore qu'autrefois. Les souvenirs de son enfance à Grace sont d'autant plus flous qu'un double drame personnel a contribué à en effacer les contours. Presque malgré elle, Codi est prise dans une vaste campagne menée par les femmes de la ville dans le but de contrecarrer les projets d'une société minière risquant de provoquer une catastrophe écologique majeure, qui entraînerait à plus ou moins brève échéance la mort de la région. Par le biais de cette action, Codi, qui doutait d'elle même et de ses capacités, se reconstruira peu à peu, en renouant à la fois avec ses origines, ses anciennes amours et un environnement magnifique que diverses tribus indiennes ont fortement marqué.

J’avais déjà lu 3 livres de Barbara Kingsolver que j’avais adorés : « L’arbre aux haricots » classé en 12ème position, « Les cochons au paradis » classé en 41ème position et « Un été prodigue », classé en 57ème position. Je n’ai pas retrouvé ici dans « une rivière sur la lune » cette même fluidité et cette facilité à m’embarquer dans son monde. J’ai dû me contraindre sur la première moitié du livre à avancer dans l’histoire (j'ai mis 11 jours pour lire ce livre de 384 pages !). La seconde moitié s’est mieux passée mais je suis un peu déçue car je reste sur sa faim sur l’origine de cette relation difficile entre un père et ses filles.

Je classe ce livre en 261ème position et lui donne une étoile.

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8 mars 2016

Seuls les poissons

Présentation de l’éditeur

À Paris, Marie ressasse des pensées solitaires. Alex, son mari, a rejoint Corfou pour se consacrer au piano, et ses filles ont leurs propres défis à relever. Sarah, mère célibataire, dirige seule l'entreprise familiale depuis la disparition de son compagnon, Gabriel. Quant à Elsa, son " petit phare de l'autre côté de l'Atlantique ", elle a intégré une unité de recherche en médecine.  Mais le passé refait brutalement surface. Et de Paris à New York, de Corfou à la Bretagne, ce sont les vies de tous les membres de la famille qui vont soudain basculer.

J’ai beaucoup aimé les premiers 90 % du livre (le petit côté Marie-Sabine ROGER ou Barbara CONSTANTINE sur l’importance du partage et l’amitié) mais Françoise KERYMER m’a perdue sur cette fin trop basique (tout ça pour ça !) et surtout sans nous révéler la totalité de l’énigme entourant la disparition de Gabriel (j'ai pensé à un oubli de sa part mais est-ce possible ? ou alors elle n'a pas trouvé une explication plausible ?). J’ai trouvé cela si surprenant que j’ai regardé s’il y avait un second tome, mais non, rien ! Je resterai donc sur ma faim…

J’avais déjà lu un livre du même auteur, à savoir « Il faut laisser les cactus dans le placard » que j'avais bien aimé (placé en 78ème position avec 2 étoiles).

Je classe ce livre en 151ème position et lui donne une étoile (au moins une étoile perdue sur la fin du livre, dommage !). Bon, cela ne me décourage pas d'en lire un troisième...

29 février 2016

Ever

Présentation de l’éditeur

Depuis quatre ans, la mystérieuse mort de Vincent a séparé Lillie et Lou. Quatre longues et douloureuses années sans se voir, sans se parler. Mais lorsque le hasard les réunit à nouveau, ils n'ont d'autre choix que de s'accrocher et de basculer ensemble vers un destin qu'ils n'avaient pas prévu... Leur histoire d'amour passionnée deviendra-t-elle possible? "

Cité dans le livre « A bientôt mes amours » (que j’ai adoré) au même titre que « le petit prince », « les aventures de Tom Sawyer » ou «  le portrait de Dorian Grey », je ne me suis pas méfiée en téléchargeant « Ever » de Kessilya. Les notations et les commentaires des internautes étaient de plus unanimement bons.

En fait, c’est tout simplement une « lecture sentimentale » à l’eau de rose avec tous les clichés habituels : coud de foudre, héros riches et beaux, attirance inconditionnelle, relations sexuelles topissimes, …

Sauf que le scénario est assez faible, que l’enquête policière n’est pas du tout convaincante et qu’il y a beaucoup de répétitions et d’invraisemblances… Tout ça !

Je classe donc ce livre en 290ème position et ne lui donne pas d’étoile.

23 février 2016

Le portrait de Dorian Gray

Résumé tiré en partie de wikipédia (je n'ai pas trouvé de résumé vraiment satisfaisant) :

Dorian fait la connaissance de Lord Henry, un ami de Basil Hallward, un peintre reconnu. Conscient de la fascination et de la perversion que Lord Henry pourrait avoir pour son idéal de beauté, Basil demande à Lord Henry de ne pas tenter de le corrompre. Mais Dorian se laisse séduire par les théories sur la jeunesse et le plaisir de ce nouvel ami qui le révèle à lui-même en le flattant. Il formule le souhait que le tableau vieillisse à sa place pour pouvoir garder lui-même sa beauté d'adolescent. Par la suite le jeune homme tombe amoureux d'une comédienne, Sibyl Vane, et lui promet le mariage. Mais son amour pour Dorian empêche Sibyl d'incarner ses personnages comme elle le faisait auparavant et son jeu devient très mauvais, Dorian répudie Sibyl et la quitte brutalement, la laissant effondrée. En rentrant il remarque sur le portrait une expression de cruauté qu'il ne lui connaissait pas. Il commence alors à soupçonner que son souhait insensé pourrait s'être réalisé. Le lendemain, il apprend par Harry le suicide de Sibyl. Étonnamment, il ne ressent qu'une peine superficielle à l'annonce de cette mort. Le portrait a commencé à changer : l'âme de Dorian n'est plus celle du jeune homme innocent qui pouvait éprouver de la compassion pour ses semblables. Le style de vie de Dorian change alors radicalement. Montrant toujours une façade policée devant ses pairs, il court les bouges les plus infâmes de Londres, à la recherche de plaisirs de plus en plus raffinés. Il s'entoure d'objets rares et précieux, pierreries, parfums, tapisseries… Le tableau petit à petit s'enlaidit, à cause des signes de l'âge mais surtout des marques physiques du péché.

Je livre d’Oscar Wilde m’a fait penser à « la peau de chagrin » d’Honoré de Balzac. On y retrouve :

-  l’aspect magique (la peau de chagrin réalise les vœux tout en réduisant la durée de la vie de son propriétaire et le portrait vieillit à la place de l’original qui garde toute sa beauté et sa jeunesse),

-  le regret au final d’avoir profité de certains plaisirs :

  • au détriment de la durée de sa vie pour l’un
  • au détriment de ses amitiés et sous couvert d’une très mauvaise conduite pour l’autre.  

Il y a des longueurs dans ce livre, notamment lorsque l’auteur nous décrit les objets rares et précieux dont le héros cherche à s’entourer (!).

J'ai bien aimé la morale de ce livre.

Je classe ce livre en 322ème position et ne lui donne pas d’étoile.

 

21 février 2016

A bientôt mes amours

Présentation de l’éditeur

Ava, trentenaire paumée, est enfermée dans un hôpital psychiatrique. Elle ne sait plus où sont ses enfants, passe son temps droguée par les médicaments ou en isolement. Jusqu'au jour où un mystérieux inconnu entre dans sa vie. Grâce à lui, et à un humour décapant, elle va tenter de retrouver ses souvenirs et reprendre une vie normale. Au milieu de coups bas entre résidents, de séances d'électrochocs musclées, et de la douloureuse réalité, il lui faudra du courage pour continuer son chemin vers la guérison. Pourra-t-elle s'extirper de sa condition ? Sa volonté sera-t-elle suffisante pour la faire revivre ?

C’est un livre magnifique d'Albine Tangre, j’ai accroché dès les premières lignes. L’univers de l’hôpital psychiatrique nous y est décrit dans toute sa dureté. Au fil des souvenirs qui lui reviennent et qu’elle écrit dans son journal intime, on découvre petit à petit ce que fût l’existence d’Ava avant son internement. Pas gâtée par la vie, on apprend et on comprend pourquoi elle en est arrivée là.

Je classe ce livre en 52ème position et lui donne 3 étoiles.

 

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18 février 2016

Entre mes mains le bonheur se faufile

Présentation de l’éditeur

Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l âme, s est résignée. Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire...

J’ai bien aimé ce livre d’Agnès Martin-Lugand où on se plait à retrouver l’héroïne à chaque moment de lecture. Elle décrit parfaitement la passion d’Iris pour la couture et la création. Quant à la fin, j’aurais bien aimé qu’ils choisissent la deuxième option, la première étant un peu trop facile à mon goût…

Je classe ce livre en 150ème position et lui donne une étoile.

17 février 2016

L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes

Présentation de l’éditeur

Les hommes sont omniprésents dans cet immeuble de femmes... dans leurs nostalgies, leurs blessures, leurs colères et leurs désirs enfouis. Cinq femmes d'âges et d'univers différents unies par un point commun fort : elles ne veulent plus entendre parler d'amour et ont inventé une autre manière de vivre ... Jusqu'au jour où une nouvelle locataire vient bouleverser leur quotidien. Juliette est séduite par leur complicité, leur courage et leurs grains de folie. Mais elle, elle, n'a pas du tout renoncé ! Et elle le clame haut et fort. Va-t'elle faire vaciller les belles certitudes de ses voisines ?

Ce livre de Karine Lambert est agréable et se lit facilement. L’idée est amusante mais reste un peu « cliché ». Renonce-t’on à ce qui est susceptible de faire souffrir ? Si oui, il y a plein de choses dans la vie que l’on ne tenterait plus. Quant à la fin de l’histoire, je la trouve légèrement rapide, pas trop en phase avec le reste du livre et quelque peu irréaliste.

Je classe ce livre en 193ème position et lui donne une étoile.

immeuble

12 février 2016

L'écume des jours

Présentation de l’éditeur

Chick, Alise, Chloé et Colin passent leur temps à dire des choses rigolotes, à écouter Duke Ellington et à patiner. Dans ce monde où les pianos sont des mélangeurs à cocktails, la réalité semble ne pas avoir de prise. On se marie à l'église comme on va à la fête foraine et on ignore le travail, qui se réduit à une usine monstrueuse faisant tache sur le paysage.

J’avais lu « l’écume des jours » de Boris Vian dans le cadre scolaire et je me rappelais ne pas avoir aimé ... Je l’ai donc relu, histoire de me refaire une idée sur ce livre… Alors voilà, je n’ai toujours pas accroché ! C’est beaucoup trop surréaliste pour moi (et je devais déjà être trop rationnelle enfant !). Je n’arrive pas à m’imaginer les décors et l’environnement qu’il décrit. Quant au style, il faudrait un professeur de français à portée de main pour pouvoir tout décoder. Il y a de jolis jeux de mots et beaucoup de références mais on en loupe à mon avis énormément… Heureusement qu’il y a tout de même un fil conducteur ou plutôt deux : l’amour entre Chloé et Colin et l’addiction de Chick à Jean-Sol Partre qui lui fait perdre Alise.

Un petit extrait ? ou deux ?

"Il y avait, au premier plan, deux terrassiers qui jouaient à la marelle. Le ventre du plus gros sautait à contre-temps de son propriétaire. Pour palet, ils se servaient d'un crucifix peint en rouge auquel il manquait la croix."

"Recouvrement d’impôts chez le sieur Chick, avec saisie préalable, dicta son chef. Passage à tabac de contrebande et blâme sévère. Saisie totale ou même partielle compliquée de violation de domicile. "

Je classe ce livre en 301ème position et ne lui donne pas d’étoile.

8 février 2016

La femme du photographe

Présentation de l’éditeur

Enfant du Blitz, Barbara veille jalousement sur plus d’un secret. Désireuse d’épargner à ses enfants les dures réalités de la vie, elle leur a raconté peu de choses sur son enfance misérable, et quasiment rien sur les périodes sombres et mouvementées de son mariage avec l’un des plus célèbres photographes britanniques. Consciente de ce passé morcelé, Sophie, sa fille cadette, s’efforce de comprendre qui sont véritablement ses parents afin de pouvoir se construire sa véritable identité – au grand dam de Barbara. Lorsque Sophie décide d’organiser une grande rétrospective consacrée à l’œuvre de son père adoré, les vieilles photos ressortent des cartons poussiéreux. Avec elles, le passé ressurgit brusquement, charriant dans son sillage des anecdotes et des secrets qui remettront en question tout ce que Sophie croyait savoir au sujet de ses parents. 

J’ai apprécié ce livre davantage au fur et à mesure des pages. Ces allers-retours chronologiques à chaque paragraphe entre la vie de Barbara et celle de sa fille Sophie ne sont pas désagréables et on comprend petit à petit pourquoi la « Barbara âgée » que l’on retrouve dans les paragraphes de la vie de Sophie est devenue si fermée et imperméable aux attentes de sa fille. Il y a dans ce livre des personnages féminins particulièrement bien décrits. La vie quotidienne pendant la seconde guerre mondiale et la vie de couple dans les années 50 et suivantes sonnent justes.

Je classe ce livre en 94ème position et lui donne deux étoiles.

1 février 2016

Un parfum d'herbe coupée

Présentation de l’éditeur

« Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j ai fait la gueule. Mais j ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l odeur de sa première clope. J ai dit ouais, j ai dit super, la mort dans l âme, même si j avais compris que la GTS pour la GTX, c était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. » Par petites touches qui sont autant d instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand... Des petits riens qui seront tout.

J’ai mieux aimé la fin que le début, peut-être parce que les souvenirs évoqués ont eu davantage de résonnance en moi que ceux du début du livre malgré le fait que je sois de la même génération (3 ans de différence). Je n’ai toutefois pas réussi à m’ôter l’idée que c’était davantage un assemblage de moments vécus, -un peu comme les extraits d’un journal de bord ou les billets d’un blog-, qu’une véritable histoire, même si c’est celle de l’auteur, une sorte d’autobiographie. J'ai trouvé ce livre un peu trop "décousu".

Je classe ce livre en 200ème position et lui donne une étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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