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Le petit monde de So et de Fi
lecture
19 avril 2017

L'amie prodigieuse - tome 3 - Celle qui fuit et celle qui reste

Présentation de l’éditeur

Après "L’amie prodigieuse" et "Le nouveau nom", "Celle qui fuit et celle qui reste" est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.

J’ai préféré ce tome 3 au précédent. J’ai trouvé qu’il se passait davantage de choses. Même si les évènements sont toujours autant disséqués par l’auteure Elena Ferrante, il m’a semblé qu’il y avait moins de longueurs et de répétitions. L’amitié entre Elena et Lina est toujours aussi complexe, parfois même malsaine où tout est fait de jugements et de comparaisons qui n’ont pas lieu d’être. On se demande alors souvent pourquoi l’avis de Lina compte autant pour Elena. On voudrait pouvoir lui conseiller de se détacher d’elle.

Le problème maintenant c’est qu’il faut attendre la traduction du tome 4 et dernier de la série. Il ne devrait sortir qu’en octobre 2017. Je garderai précieusement mon papier avec tous les personnages et les relations entre eux pour m’y retrouver au mieux...

Je classe ce livre en 104ème position et lui donne 2 étoiles.

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15 avril 2017

L'amie prodigieuse - le nouveau nom - tome 2

Présentation de l’éditeur

Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l’a trahie en s’associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu’elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l’épicier, c’est le début d’une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu’il la touche, mais est obligée de céder. Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu’elle connaît depuis l’enfance et qui fréquente à présent l’université. Quand l’été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-sœur de Lila, car l’air de la mer doit l’aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino.

J’ai donc téléchargé le deuxième tome d'Elena Ferrante et ai apprécié à nouveau son style. Par contre, j’ai un avis mitigé sur ces deux premiers tomes et surtout sur le deuxième. A la fois, j’aime me replonger à chaque fois dans l’histoire qu’elle nous raconte et à la fois j'ai trouvé des répétitions et des longueurs. L’auteure nous détaillent les rivalités entre des « amis » ( ?) d’un quartier populaire de Naples. L’argent, l’amour, l’amitié, l’intelligence, la jalousie, tout est prétexte à se déchirer.  La violence conjugale fait partie de la vie comme une chose normale et habituelle. Elle nous dissèque tout dans les moindres détails (les vacances à Ischia par exemple sont racontées par le menu au jour le jour… !). La narratrice est une sorte d’anti-héroïne qui se dévalorise sans arrêt et a l’impression de ne pas arriver à la cheville de son « amie » Lina malgré la réussite de ses études supérieures et l’édition d’un premier roman.

Je classe ce livre en 186ème position et lui donne une étoile.

9 avril 2017

L'amie prodigieuse (tome 1)

Présentation de l’éditeur

"Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile." Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

L’auteur nous livre un témoignage de la vie à Naples dans les quartiers populaires de la fin des années cinquante. Elena Ferrante nous montre la difficulté de poursuivre des études quand on est pauvre et quand on est une fille, même surdouée comme Lila. Il y a aussi de la violence et des rivalités entre les familles et où la mafia n'est jamais très loin. L’amitié compliquée entre les deux jeunes filles est particulièrement bien décrite. Beaucoup de personnages aussi à se rappeler...  

Je classe ce livre en 109ème position et lui donne deux étoiles.

 

5 avril 2017

Les deux maîtresses

Présentation de l’éditeur

" Croyez-vous, Madame, qu'il soit possible d'être amoureux de deux personnes à la fois ?" A cette interrogation qui ouvre Les Deux Maîtresses, Valentin répond par l'affirmative. Jeune dandy tendre et inconstant, il aime éperdument deux femmes qui se ressemblent, mais qu'un infranchissable fossé sépare : l'une est riche, l'autre pauvre ; l'une est la marquise de Parnes, aristocrate en vue dans le grand monde ; l'autre une modeste veuve, Madame Delaunay...

Le narrateur nous raconte l’histoire de Valentin, indécis et inconstant, hésitant entre deux femmes qui se ressemblent physiquement mais pas dans leur condition sociale. Alfred de Musset nous décrit la mécanique complexe des sentiments. Valentin est une sorte d’anti-héros face à la difficulté du choix et de l’engagement.

J’ai été trompée par la liseuse car elle note le pourcentage d’avancement. J’étais environ à 18 % et me demandais ce qu’il restait encore à décrire pendant 82 % (!) quand le livre s’arrête réellement à 20 % (la suite étant la biographie de l’auteur et d’autres de ses œuvres…).

Je classe ce livre en 362ème position et ne lui donne pas d’étoile.

31 mars 2017

Hamlet

Présentation de l’éditeur

"II y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark !". Le soir venu, le spectre du roi défunt hante les brumes du château d'Elseneur. II crie vengeance. Honte à son frère Claudius, le lâche assassin ! Hamlet, son fils, a promis... Ce crime ne restera pas impuni. Mais au bord du gouffre, le voilà qui vacille : "Être ou ne pas être ?". Jeu de miroirs, faux-semblants... Théâtre dans le théâtre... Folie simulée ou véritable démence ? Le meurtre est pourtant bien réel. Et la mort d'Ophélie annonce d'autres désastres. Au cœur de la tragédie jaillissent alors les voix mystérieuses du pouvoir et de la guerre, de l'amour et de la mort. La poésie de Shakespeare fuse à chaque instant en vocalises sublimes, composant ici le mythe universel d'une humanité confrontée à ses propres démons.

Terriblement difficile que de classer ce grand classique de William Shakespeare. Cette pièce de théâtre sur fond d’intrigues et de vengeances est pleine de métaphores et de personnages bien campés. J’ai regretté d’être sur ma liseuse car à plusieurs reprises j’aurai bien aimé revenir en arrière et relire certains passages. Il faudrait également un professeur de littérature sous la main pour pouvoir approfondir la compréhension et poser des questions car on passe probablement à côté de beaucoup de subtilités. A relire aussi !

Je classe ce livre en 304ème position et lui donne une étoile.

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29 mars 2017

L'embarras du choix

Présentation de l’éditeur

Nous sommes toutes et tous confrontés à l’embarras du choix ! Ce roman contemporain vous plongera directement dans le mariage d’Emma et de Julien. Elle doit dire OUI… bien sûr, puisque toute l’assemblée est suspendue à ses lèvres. Sauf que… un malheureux contretemps va emmener Emma dans un film intérieur dont elle est l’héroïne, et qui va lui faire vivre un hypothétique avenir, complètement irréel et fantasmé… Cette incursion dans son imaginaire débordant lui apportera-t-il la réponse à la question que le prêtre vient de lui poser ?

Au moment de dire oui (ou non), 3 projections de son mariage à 7 ans, à 13 ans et à 25 ans lui viennent. En plus de ses 3 possibilités, les invités se racontent tour à tour.  Ce roman de Laure Manel est bien construit. Par moment, avec la voix des invités, c’est un peu fourre-tout mais pourquoi pas ? Dans les 3 propositions de vie, leur amour se délitent car la passion est partie et les habitudes ont pris la place… Ce que je trouve assez pessimiste, n’y a-t-il pas une possibilité où l’amour persiste ?

Je classe ce livre en 312ème position et lui donne une étoile. J’avais donc largement préféré le précédent livre que j’ai lu du même auteur « La délicatesse du homars » classé en 22ème position…

26 mars 2017

La délicatesse du homard

Présentation de l'éditeur

Elle est partie aussi loin qu'elle a pu, pour rejoindre le début du bout du monde... et venir s'échouer au pied d'un rocher face à la mer d'Iroise. Elle dit s'appeler Elsa.  Elle ne veut pas qu'on lui pose de questions.  Qui est-elle ? Que cache-t-elle ? Et lui, que cache sa rudesse ? Lui qui l'accueille sans même savoir pourquoi... Un roman à deux voix. Deux voix qui se racontent, et se taisent. Deux voix qui laissent place aux pas des chevaux, au vent qui plie les herbes sur la dune, au ressac sur le rivage et aux souvenirs échoués sur le sable.

J’ai beaucoup aimé ce roman de Laure Manel. Il m’a fait penser un peu à « Les gens heureux lisent et boivent du café » d’Agnès Martin-Lugand et aussi à « la délicatesse » de David Foenkinos dans la reconstruction nécessaire après un drame. L’héroïne n’a pas été épargnée par la vie et se ferme au début comme une huitre dès que son hôte lui pose des questions. Il est question de renaissance et de seconde chance. On frôle parfois la lecture sentimentale mais mon cœur de midinette s’est laissé emporter. Je l’ai littéralement dévoré en deux jours. Il me donne envie d'en connaître d'autres du même auteur.

Je classe ce livre en 22ème position et lui donne 3 étoiles.

24 mars 2017

La vie enfuie de Martha K

Présentation de l'éditeur

Un froid glacial la tire de l’inconscience. Autour d’elle, des parois métalliques et sales. La jeune femme ne sait pas comment elle est arrivée là, et pire, elle ne sait pas qui elle est. Après des semaines d’hôpital, elle apprend qu’elle se prénomme Martha, qu’elle est française, mariée et mère d’un petit garçon. Personne ne peut expliquer pourquoi elle se cachait dans la remorque de ce camion, à la frontière entre l’Allemagne et la Pologne. Elle moins que les autres, car son amnésie est totale. Et quand elle revient dans leur maison sur les bords du lac d’Annecy, elle découvre sa vie passée. Mais elle ne se reconnaît pas dans la femme qu’on lui décrit. Une part d’elle-même a disparu, Martha en est certaine. Alors elle va enquêter. Que faisait-elle sur cette route lointaine, un matin de janvier ? Est-ce qu’elle fuyait ? Pourquoi n’avait-elle sur elle qu’un tube de rouge à lèvres ? Pourquoi, surtout, le sentiment que quelque chose – ou quelqu’un – lui manque atrocement est-il aussi ancré en elle ?

C’est le second livre que je lis d’Angélique Barberat. J’avais classé "L’instant précis où les destins s’entremêlent" en 38ème position. Dans "la vie enfuie de Martha K", j’ai trouvé le premier tiers du livre un peu long (environ 135 pages) car aucun souvenir ne ressurgit de la mémoire de Martha. Puis, lorsque celui-ci survient, on plonge dans ce souvenir pendant un bon moment (environ une centaine de pages), à tel point qu’on ne sait plus ce qui se passe dans le présent et que l’on voudrait bien y revenir… A part ce problème de « timing », j’ai bien aimé ce livre. On a envie de connaître le dénouement (à ce moment là, j'aurais bien mis deux étoiles et un meilleur classement). Malgré tout, je suis un peu déçue par la fin qui se veut probablement surprenante. Il reste aussi des choses inexpliquées (le sac à mains introuvable). Enfin, le bond dans le futur futuriste n’était pas indispensable.

Je classe ce livre en 185ème position et lui donne une étoile.

 

19 mars 2017

J'ai toujours cette musique dans la tête

Présentation de l’éditeur

Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s'aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin. Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?

C’est le quatrième livre que je lis d’Agnès Martin-Lugand. Il y a eu « les gens heureux lisent et boivent du café » que j'ai classé en 121ème position avec 2 étoiles, la suite « la vie est facile, ne t’inquiète pas » classé en 122ème position avec 2 étoiles et « entre mes mains le bonheur se faufile » classé en 186ème position avec une étoile.

J’ai moins bien aimé « J’ai toujours cette musique dans la tête » car même si les personnages sont intéressants, j’ai trouvé que certaines situations étaient assez caricaturales. La fin est un peu trop rapide à mon goût ou trop facile et il n’y a pas vraiment de surprise. On se doute que cela va finir comme cela finit.

Je classe ce livre en 192ème position et lui donne une étoile.

16 mars 2017

Le voile de Téhéran

Présentation de l’éditeur

"Quand j'ai repris mes esprits, je me trouvais chez cet homme, dans la chambre à coucher. Debout dans un coin de la pièce, je serrais étroitement contre moi le tchador blanc dont on m'avait affublée avant de me conduire dans cette maison. J'essayais de ne faire aucun bruit, espérant qu'il ne remarquerait pas ma présence. Dans ce silence absolu, les larmes coulaient jusque sur ma poitrine. Mon Dieu, comment comprendre ces moeurs ? Un jour, ma famille voulait me tuer sous prétexte que j'avais échangé quelques mots avec un homme que je connaissais depuis deux ans, sur lequel je savais beaucoup de choses, que j'aimais et que j'étais prête à suivre au bout du monde, et le lendemain elle prétendait m'obliger à coucher dans le même lit qu'un étranger dont j'ignorais tout et qui ne m'inspirait que de la terreur. " Massoumeh, seize ans, n'a qu'un désir : poursuivre ses études. Un rêve accessible aux filles depuis que le shah a modernisé l'Iran. Mais quand ses frères découvrent qu'elle vit une histoire d'amour, très innocente, avec un voisin, ils la marient à un homme qu'elle ne connaît pas et n'a même jamais vu. D'abord désespérée, Massoumeh se rebelle et prend son existence en main.

Il y a des choses assez incroyables dans cette biographie pour nous européens (même si les femmes n'ont pas toujours eu les droits qu'elles ont actuellement et qu'il y a encore des inégalités). Les différences entre hommes et femmes dans les pays musulmans, notamment en Iran dans les années 1970, sont très marquées et profondément ancrées dans les mentalités. Les mères élèvent leurs filles dans le respect de ce qu’elles ont elles-mêmes vécu et l’évolution se fait très lentement. En fonction des gouvernements, il y a même parfois des régressions dans la liberté des femmes. Ce qui m’a paru étrange également, c’est que le livre que j’ai lu juste avant « la coquille et la perle » se situait plus récemment chronologiquement (dans les années 2007 en Afghanistan) et que même s’il y avait des similitudes (mariage arrangé, liberté restreinte pour les femmes, rôle social inexistant, …) j’ai trouvé que l’héroïne du livre « le voile de Téhéran » avait tout de même pu avoir accès à des études, à conduire une voiture, à sortir seule, à ne pas porter le voile, … toutes choses impossibles dans l’autre livre. Ce qui est incroyable aussi c’est la réaction de ses enfants à la fin du livre quand elle leur expose qu’elle souhaite se remarier, ce qui montre le poids des traditions et de l’honneur.

Je classe ce livre en 81ème position et lui donne 3 étoiles.

 

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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