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Le petit monde de So et de Fi
lecture
11 janvier 2012

La femme gelée

La femme gelée d’Annie Ernaux.

C’est l’histoire autobiographique de l’auteur qui raconte son enfance, son adolescence et ensuite sa vie de femme mariée puis mère de deux enfants. Elle est plutôt douée pour les études mais les laisse provisoirement de côté pour pouvoir s’occuper de son foyer et les reprendra ensuite pour devenir professeur. Elle raconte l’inégalité entre les hommes et les femmes au niveau de la répartition des tâches ménagères et de la vie quotidienne en général. Elle se retrouve dans une vie faite de concessions qui n’était pas celle qu’elle imaginait et qui n’était pas non plus le modèle donné par ses propres parents.

Je n’ai pas apprécié ce livre. J’ai eu le sentiment d’écouter quelqu’un se plaindre pendant 386 pages ! Dans le Nord, on appelle ça un « Braillou » (du verbe braire).

Effectivement, l’égalité des sexes n’existe pas et moins encore il y a 40 ans mais elle a fait des choix dans sa vie qui ne semblent pas assumés. Elle finit par gérer plutôt bien sa situation de femme mariée, mère de famille et enseignante mais il n’en ressort rien de positif, jamais ! L’auteur revendique un style objectif, j’ai eu le sentiment que de ne voir toujours qu’un seul côté des choses.

Je classe ce livre en 71ème position et ne lui décerne aucune étoile.

Ce livre a été l'occasion pour moi de "tester" le cadeau de Noël de mon époux : un livre numérique.

Le téléchargement est très facile, la page ressemble à la page d'un livre papier au niveau des couleurs (pas de brillance ou de luminosité comme sur les ordinateurs). Par contre, le livre étant divisé en deux parties (une fois 183 pages et une fois 203 pages), j'ai découvert "l'épaisseur" au fur et à mesure. Il y a parfois des espaces où il ne devrait pas y en avoir et les citations sont collées au reste du texte sans espace. Sinon, cela reste un bel objet mais il faut s'habituer à ne plus tourner les pages manuellement...

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14 décembre 2011

La fille du tailleur

« La fille du tailleur » de Janice GRAHAM raconte l’histoire de Veda Grenfell, atteinte de surdité suite à une maladie à l’âge de 16 ans. Issue d'une famille de célèbres tailleurs londoniens, elle rêve de succéder à son père, mais dans l'Angleterre victorienne, une jeune fille de la bourgeoisie, infirme de surcroît, ne peut envisager de devenir couturière. Pourtant, l'indomptable Veda n'est pas de celle qui s'en laisse conter... Et lorsqu'elle tombe sous le charme d'un irrésistible gentleman de la haute société, c'est avec la même énergie qu'elle combat les barrières sociales et les conventions de la société de son temps. A ses risques et périls...

Comme les enfants, j’adore que l’on me raconte des histoires et c’est exactement ce que j’ai ressenti en lisant ce roman. J’ai suivi l’héroïne dans ses aventures, ses joies et ses désillusions, ses rencontres et sa passion de la mode masculine. Elle va tout tenter contre l’adversité et balayer les préjugés de son époque pour décider de sa vie en dépit des trahisons (y compris de ses proches) dont elle va être victime.

J’avais envie de connaître la fin et en même temps je n’avais pas envie que cela s’arrête. Comme vous pouvez le constater j’ai adoré ce livre. Je le classe en 6ème position et lui décerne 3 étoiles !!!

2 décembre 2011

Il ne resta qu'une voile rouge

Je viens de terminer "Il ne resta qu'une voile rouge" de Heinz G. Konsalik.

En 1893, le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch, futur Nicolas II, a vingt-cinq ans. Matilda Felixovna, la meilleure élève de l'Académie de Danse, en a dix-huit. Une histoire d'amour s'engage alors...
Mais la raison d'Etat ignore les raisons du coeur l'héritier du trône de Russie ne peut épouser une ballerine. Nicolas II subira son destin tragique et regardera partir Matilda, reine de la danse, avec un autre homme, à bord d'un bateau dont les voiles sont rouges.

En 1971, à Meudon, une vieille dame russe meurt. Dans son testament, une clause étrange: elle veut être enterrée dans une voile rouge.

Il s'agit d'un roman sur fond d'histoire. Tout ce qui concerne la vie du tsar Nicolas II est exact et il a effectivement eu une relation amoureuse avec une ballerine avant d'épouser la princesse allemande Alix de Hesse-Darmstadt.

Après une petite période d'adaptation aux noms russes à ralonge :) , j'ai bien apprécié ce livre dont une amie m'avait parlé et dont elle gardait un très bon souvenir.

Je classe ce livre en 17ème position et lui donne 2 étoiles.

19 novembre 2011

Fourrure

Je viens de terminer "Fourrure" d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

Après l'enterrement de sa mère écrivain avec qui elle était fâchée, Ondine, découvre son dernier manuscrit, une autobiographie. On entre aussitôt dans la vie de cette jeune femme prête à tout pour devenir quelqu'un. Fille de Madame Claude dans le Paris des années 1970, puis maîtresse du grand auteur Romain Kiev, elle accomplit enfin son rêve : écrire. Les fêtes, les belles voitures, Yves Saint Laurent : on suit Zita Chalitzine dans un tourbillon d'avant crise, mais aussi dans sa chute.

J'ai beaucoup aimé ce livre au style agréable. On se prend de sympathie pour l'héroïne au caractère bien trempé et on a envie de la suivre dans les moments heureux comme dans les moments difficiles. Il y a des rebondissements, de l'insolence et de l'amour aussi...

Je classe ce roman en 19ème position et lui décerne 2 étoiles. Un vrai bon moment de lecture.

6 novembre 2011

L'idole

3 jours, c'est le temps qu'il m'a fallu pour lire "L'idole" de Serge Joncour, mais pas parce que j'ai dévoré le livre mais parce que j'avais qu'une seule envie, en finir vite.

Quand je commence un livre, je vais jusqu'au bout même si je n'aime pas. Je ne sais pas pourquoi...

Donc l'idole est l'histoire d'un homme qui se rend compte qu'il est devenu célèbre. On lui demande des autographes, dans la rue les gens l'observent et le montrent du doigt.

A la page 61 (le livre en compte 217) je me suis dit, franchement on n'avance pas, l'auteur parle pour ne rien dire. A la page 97, même constat...

A la page 151, j'ai eu une révélation et je me suis dit qu'on allait faire tout le livre sans connaître la raison de la notoriété subite du héros (héros, soit-dit en passant, n'ayant jamais rien fait d'intéressant dans sa vie).

A la page 187, j'ai imaginé que peut-être c'était seulement un malade, un schizofrène qui a tout inventé, les regards des autres, les plateaux de télé, ...

Et pour finir, mon intuition de la page 151 était la bonne : on ne sait rien !! 217 pages pour... rien !!!

Alors, il y a quand même deux choses que j'ai aimées dans ce livre :

- les pages blanches entre les chapitres et il y en a 60 !!! Donc en fait le livre fait seulement 157 pages.

- cette phrase page 210 : "Comme vous le voyez j'ai ma pudeur, les femmes aiment ça, même si l'excès de pudeur est justement ce qui m'interdit de leur montrer que j'en ai".

Je classe donc ce livre en 69ème position et lui décerne un "moins".

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3 novembre 2011

Prenez soin du chien

Je viens de terminer la lecture de "Prenez soin du chien" de J.M. Erre et suis ravie d'en être venue à bout.

Rue de la Doulce-Belette, Max Corneloup, auteur de romans-feuilletons, et Eugène Ruche, peintre sur coquilles d'œuf, habitent en vis-à-vis. Chacun suspecte l'autre de l'épier. La méfiance règne, d'autant plus que le voisinage n'est pas spécialement sain d'esprit. Sans compter les commérages de Mme Ladoux, la gardienne... Quand un cadavre est découvert, c'est une véritable psychose qui s'installe. Seraient-ils allés trop loin ?

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, si réellement j'ai réussi à y entrer. Chaque personnage est une caricature. Quant à l'épilogue qui se veut certainement surprenant, j'étais pour ma part, seulement ravie d'arriver à la fin du livre pour pouvoir en attaquer un nouveau ! Seul le titre m'a plu...

Je le classe en 57ème position et ne lui donne pas d'étoile.

17 octobre 2011

Les petites soeurs

Le suicide de Sarah à Los Angeles marque le début de l’intrigue. Avant de mourir, Sarah, 3ème fille d'Albert, patriarche autoritaire et homme d'affaires redoutable, a pensé à tout. Elle a décidé de mettre Agathe, sa nièce, sur un jeu de piste, afin de lui dévoiler les secrets de leur famille.

C'est l'histoire de la famille Debussy, pleine de rebondissements, que nous raconte Valérie Saubade dans "les petites soeurs".

On ne s'attend pas à la fin de l'intrigue et l'on va de surprise en surprise.

Je classe ce livre en 20ème position et lui donne 2 étoiles.

15 octobre 2011

Maudit Karma

Je viens de terminer la lecture de "Maudit Karma" de David Safier. Au passage, le sujet étant plus léger et le livre moins épais, cela a été nettement plus rapide que le précédent .

Il s'agit de l'histoire de Kim Lange, célèbre animatrice d'une  émission de télévision. Elle ne pourra assister à  l'anniversaire de sa fille Lilly mais pour une bonne raison : elle est nominée pour recevoir le prix de la Meilleure présentatrice télé ! Elle lui promet que demain, elle passera du temps avec elle mais le soir de son triomphe, Kim est tuée accidentellement. Dans l'au-delà, Bouddha lui apprend qu'elle a accumulé trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle n'a eu aucun scrupule pour progresser dans sa carrière. Pour sa punition, Kim se voit réincarner en fourmi d'où elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa petite famille. Elle décide alors de remonter l'échelle des réincarnations. Kim devra pour cela surmonter bien des situations difficiles et changer au plus profond d'elle.

Je classe ce livre en 33ème position et lui décerne une étoile. J'ai passé un bon moment même si c'est complètement loufoque... à moins de croire en la réincarnation...

11 octobre 2011

La voleuse de livres

La voleuse de livres de Markus Zusak est une histoire qui se situe en Allemagne en 1939, racontée par un narrateur peu ordinaire : la Mort. Liesel Meminger et son jeune frère sont envoyés par leur mère dans une famille d'adoption, à l'abris, en dehors de Munich : le père de Liesel a en effet été emporté par le souffle d'un seul et étrange mot - communisme -, et Liesel a vu la peur d'un destin semblable se dessiner dans les yeux de sa mère. Sur la route, la Mort rôde autour des enfants, réussit à s'emparer du petit garçon. Durant l'enterrement de son petit frère, Liesel ramasse un objet singulier pour elle qui ne sait pas lire, un livre, "Le manuel du fossoyeur", dont elle pressent qu'il sera son bien le plus précieux, peut-être sa protection. Commence alors entre elle et les mots une étrange histoire d'amour. Poussée par un incoercible besoin de comprendre ce qu'il se passe autour d'elle, Liesel, avec l'aide de Hans, son père adoptif, décide d'apprendre à lire. A mesure que l'histoire avance, la Mort s'empare de nombreuses vies mais Liesel et ses livres continuent à lui échapper.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais après j'ai suivi avidement l'histoire de la fillette dans l'Allemagne Nazie et tout ce qu'elle contient d'horreurs. J'ai toutefois ressenti 2 déceptions :

- j'aurais aimé que le livre qu'elle finit par écrire devienne un roman publié et qu'elle en fasse son métier puisqu'elle adore tant les mots,

- on ne sait pas ce que devient Max, le juif caché dans la cave, en dehors du fait qu'il survive à Dachau.

Je classe ce roman de 632 pages (ce qui explique un peu le laps de temps écoulé depuis le dernier ouvrage listé sur mon blog, j'ai mis un mois pour le lire !) en 19ème position et lui décerne 2 étoiles.

 

17 septembre 2011

Le potentiel érotique de ma femme

C'est le 3ème roman de David Foenkinos que je lis après "la délicatesse" et "nos séparations".

C'est l'histoire d'un homme fasciné par la façon dont sa femme lave les vitres. Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les oeufs d'oiseaux, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié. Alors, il s'est mis à collectionner sa femme...

Autant j'ai adoré "la délicatesse" et apprécié "nos séparations", autant je n'ai pas jamais vraiment accroché à l'histoire d'Hector dans "le potentiel érotique de ma femme". Je n'ai nicretrouvé le style, ni les appartés de l'auteur comme dans les 2 premiers romans et que j'appréciais particulièrement.

Je le classe donc en 53ème position et ne lui donne aucune étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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