Le testament français
Résumé de wikipédia :
Charlotte, une femme d'origine française émigrée en Sibérie avec sa mère entre les deux guerres, raconte à son petit-fils le Paris et la France de son enfance, où elle a grandi. Peu à peu, celui-ci s'imprègne de culture française à travers la langue et les récits de sa grand-mère. Cette France devient pour lui une véritable Atlantide. Cette double sensibilité franco-russe, lui pèsera (ses camarades russes perçoivent et sanctionnent cette différence) puis l'enrichira, l'élèvera et le poussera vers la France.
On ne découvre pas seulement dans ce roman d'un russe francophone sa relation avec la France, mais aussi la fresque historique immense et tragique des vastes plaines de Sibérie et de ses habitants sous l'ère soviétique : famines, viols, neige, misère.
Le Testament français est un roman d'inspiration autobiographique écrit par Andreï Makine, publié le 6 septembre 1995 et ayant reçu la même année le prix Goncourt, le prix Goncourt des lycéens et le prix Médicis.
Je suis très embêtée car ce roman m’a été suggéré par une très jolie rencontre lors des dernières journées du Patrimoine. Après la visite de la Tour de Saint-Amand et de son théâtre (où une compagnie nous avait embarqués dans une folle et joyeuse découverte des points stratégiques de celui-ci), nous nous trouvions sur la terrasse d’un café pour profiter des derniers moments d’un week-end et des ultimes rayons de soleil, lorsqu’un couple néerlandais s’est assis à la table voisine. Une discussion s’est alors engagée (en français, merci Aleyd !) sur plein de sujets différents (jardin, littérature, voyages, vie quotidienne)…
Oui donc très embêtée car je n’ai pas aimé ce livre. J’ai eu beaucoup de mal avec les allers-retours dans le passé, pas forcément chronologiques d’ailleurs, et à m’y retrouver entre les différentes guerres évoquées, les périodes historiques et même dans l’arbre généalogique de l’auteur. J’ai trouvé que sa façon d’expliquer les sentiments ou les situations était compliquée et embrouillée (ou en tout cas, elle m’embrouillait).
Je classe donc ce livre en 116ème position et lui donne 2 « moins ».