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Le petit monde de So et de Fi
lecture
6 novembre 2012

la vie très privée de Mr Sim

Quatrième de couverture :

Maxwell Sim est un loser de quarante-huit ans. Voué à l'échec dès sa naissance (qui ne fut pas désirée), poursuivi par l'échec à l'âge adulte (sa femme le... quitte, sa fille rit doucement de lui), il s'accepte tel qu'il est et trouve même certaine satisfaction à son état. Mais voilà qu'une proposition inattendue lui fait traverser l'Angleterre au volant d'une Toyota hybride, nantie d'un GPS à la voix bouleversante dont, à force de solitude, il va tomber amoureux.

Son équipée de commis-voyageur, représentant en brosses à dents dernier cri, le ramène parmi les paysages et les visages de son enfance, notamment auprès de son père sur lequel il fait d'étranges découvertes : le roman est aussi un jeu de piste relancé par la réapparition de lettres, journaux, manuscrits qui introduisent autant d'éléments nouveaux à verser au dossier du passé. Et toujours Max pense à la femme chinoise et à sa fille, aperçues dans un restaurant en Australie, dont l'entente et le bonheur d'être ensemble l'ont tant fasciné.

J’ai trouvé qu’il y avait certaines longueurs au début de l’histoire mais j’ai fini par accrocher au fur et à mesure des pages. Pour moi, il y a deux fins dans ce livre. La première, à mon sens, un peu prévisible et comme si l’auteur s’en doutait, nous propose une autre fin complètement étrange, comme une pirouette.

Je classe ce livre en 44ème position et lui donne 2 étoiles.

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31 octobre 2012

Inconnu à cette adresse

Quatrième de couverture :

Mon cher Max…

Mon cher Martin…

Du 12 novembre 1932 au 18 mars 1934, entre l’Allemagne et les Etats-Unis, deux amis s’écrivent. Max, l’américain, parle de sa solitude depuis le départ de son ami ; Martin, l’Allemand, lui raconte sa nouvelle vie dans une Allemagne qu’il peine à reconnaître tant elle est défigurée par la misère. Au fil des lettres, inexorablement, Martin et Max s’éloignent l’un de l’autre. D’autant que Max est juif.

J’ai lu ce roman épistolaire de Kressmann Taylor car Antoine doit rendre un devoir en français sur celui-ci.

C’est un roman très court (69 pages) mais très poignant. On voit les 2 personnages principaux évoluer au fur et à mesure des lettres qu’ils s’échangent et leur relation se fracturer jusqu’à la tragédie finale liée à l’Allemagne Nazie.

A lire !

Je le classe en 60ème position et lui donne une étoile.

Maintenant, je vais répondre avec Antoine aux questions de son DM…

30 octobre 2012

Bonjour tristesse

Quatrième de couverture

La villa est magnifique, l'été brulant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de cœur vient troubler ce délicieux désordre. Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare. C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un "charmant petit monstre" qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXè siècle sera à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

Il me semble que j’avais déjà lu « Bonjour tristesse » de Françoise Sagan mais ne me rappelais plus de la fin. Pas grand-chose à dire sauf que je me suis un peu ennuyée, heureusement, il n’y a que 150 pages…

Je le classe en 101ème position et ne lui donne pas d’étoile.

28 octobre 2012

La petite fille de Monsieur Linh

Mot de l’éditeur

Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village dévasté par la guerre, n’emportant avec lui qu’une petite valise contenant quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans ses bras, repose un nouveau-né. Les parents de l’enfant sont morts et Monsieur Linh a décidé de partir avec Sang diû, sa petite fille. Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide et grise, avec des centaines de réfugiés. Monsieur Linh a tout perdu. Il partage désormais un dortoir avec d’autres exilés qui se moquent de sa maladresse. Dans cette ville inconnue où les gens s’ignorent, il va pourtant se faire un ami, Monsieur Bark, un gros homme solitaire. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils comprennent la musique des mots et la pudeur des gestes. Monsieur Linh est un cœur simple, brisé par les guerres et les deuils, qui ne vit plus que pour sa petite fille.

Ce petit livre de Philippe Claudel m’a bouleversée. Beaucoup de respect et délicatesse dans cette amitié particulière et sans parole. Les personnages sont attachants et la fin inattendue. A lire vraiment même si on se demande où nous emmène l’auteur.

Je le classe en 14ème position et lui donne 3 étoiles.

27 octobre 2012

L'appel de l'ange

Quatrième de couverture :

New York. Aéroport Kennedy. Dans la salle d’embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route. Madeline et Jonathan ne s’étaient jamais rencontrés, ils n’auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco. Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais...

Guillaume Musso se lit facilement et rapidement, la preuve ? 453 pages sur 3 jours… (en même temps aujourd'hui, j'ai eu du temps pour lire, assise sur un banc en bois de 9 h à 15 h 30 et entre deux combats d'Antoine). C’est le 4ème livre que je lis de lui.

J’ai bien aimé l’histoire, j’ai bien aimé l’intrigue, j’ai bien aimé les personnages, même s’il y a beaucoup d’invraisemblances et de coïncidences hallucinantes.

Petit conseil suite à la lecture de ce livre : Ne laissez pas trop d'informations personnelles dans vos téléphones portables...

Je le classe en 41ème position et lui donne 2 étoiles.

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24 octobre 2012

La montagne invisible

Petite paysanne illettrée tout juste débarquée dans la capitale, abandonnée par un mari volage, Pajarita va mettre à profit sa connaissance des plantes médicinales et un savoir hérité de ses ancêtres indiens pour devenir une guérisseuse très appréciée. Le début d'un destin hors du commun…
Eva, sa fille, rêve de poésie pour mieux oublier un quotidien sordide. Violée par son patron, rejetée par Andres, son ami d'enfance dont elle est éperdument amoureuse, elle décide de tenter l'aventure en Argentine. Une aventure qui la mènera dans les plus hautes sphères du pouvoir avant de précipiter sa chute…
Salomé est la fille d'Eva. Le jeune interne qui assiste à sa naissance s'appelle Ernesto Guevara. Signe du destin ? À l'âge des premiers émois, la jeune lycéenne rejoint le groupe clandestin des Tupamaros…

Ce livre de Carolina de Robertis nous raconte l’Uruguay du XXème siècle.

Cela démarrait un peu mal avec une histoire de bébé qui disparaît et qui réapparaît dans un arbre… La magie, assez peu pour moi, trop cartésienne. J’ai malgré tout appris à aimer ce livre au fur et à mesure des pages, et il y en a 525. 3 générations de femmes, 3 destins hors du commun, 3 tempéraments qui luttent pour conserver leur indépendance et leur liberté de penser…

Je classe ce livre en 38ème position et lui donne 2 étoiles.

15 octobre 2012

le livre des copines

Quatrième de couverture :

« Ce livre s'adresse à celles qui comme moi ne pourraient pas vivre sans copines. J'ai enquêté, j'ai voulu comprendre ce lien mystérieux qui nous lie. J'ai demandé à ces femmes comment ça marche. Elles m'ont donné du temps, se sont ouvertes à moi sur un sujet intime parfois, intimidant sûrement. Que ce livre soit leur cadeau. ».

Amies d'enfance ou de bureau, amies pour un an ou pour la vie, amies mères de famille, amies amoureuses, amies virtuelles ou fusionnelles... nos amies nous soutiennent, nous engueulent et nous comprennent. Laurence Caracalla célèbre l'amitié dans ce livre joyeux.

Ce livre m’a été offert par Christelle, à l’occasion de notre anniversaire de rencontre. Jolie attention que voilà !

Difficile de classer ce livre. Je me suis même demandé si j’allais le mettre dans mon tableau. Mais, ayant envie d’en garder une trace, et c’est au final, l’idée de départ de mon système de classement, je l’y mets tout de même. Pour la petite histoire, je l’ai entamé hier et l’ai terminé ce soir… 200 pages avalées somme toute assez rapidement ! Et puis, pas vraiment une histoire, mais des histoires de femmes et de copines, d’enfance ou plus tardives, et on se retrouve forcément dans tout cela !

Je le classe donc en 63ème position et lui donne une étoile.

14 octobre 2012

La rue du chat qui pêche

"La rue du chat qui pêche" de Yolande Földès a remporté le Grand Prix International du Roman qui lui valut d'être publié en 22 langues.

1920, la famille Barabas, quitte son pays natal, la Hongrie pour tenter de trouver une situation un peu meilleure à Paris. Le père, la mère et leurs 3 enfants, habitent tout d’abord dans un hôtel, entourés d’autres émigrés de tous pays d’Europe auxquels ils se lient, puis un petit appartement non loin, dans l’étroite Rue du chat qui pêche. Le père et Anna, la fille aînée sont à plusieurs reprises renvoyés de leur travail en fonction des évènements internationaux et tentent pas deux fois un nouveau départ, en Amérique du Sud et dans leur pays la Hongrie, avant de revenir à Paris. Les deux enfants plus jeunes, peut-être aussi plus facilement intégrés, poursuivront de hautes études. Quant à la mère, elle veille attentivement sur tout son petit monde.

On s’attache à cette famille d’émigrés hongrois qui tâchent de s’en sortir et de s’intégrer dans leur pays d’adoption. La fin me laisse un peu sur ma faim. J’aurais mieux aimé savoir ce que chacun devient. Cela laisse trop de place à l’imagination…

Ce livre m'a fait pensé au "Club des incorrigibles optimistes" de Jean-Michel Guenessia où un jeune homme rentre peu à peu dans le cercle fermé d'un club de joueurs d'échec, tous issus de pays de l'est, et où il se lie peu à peu avec chacun et apprend leur histoire personnelle.

Ce classe ce livre en 60ème position et lui donne une étoile.

9 octobre 2012

Laisse-moi te raconter les chemins de la vie

Note de l'éditeur :

Pourquoi l'éléphant de cirque, capable d'arracher un arbre, reste-t-il sagement attaché à un maigre piquet ? Parce que, dès sa naissance, il y a été assujetti, et qu'incapable de s'en échapper à cet âge, il n'a plus jamais réessayé depuis. C'est par cette fable que Jorge Bucay, un thérapeute hors du commun, explique à l'un de ses patients qu'il est comme cet éléphant, relié à des centaines de piquets invisibles qu'il croit indéracinables. Et des histoires comme celles-là, Jorge en a beaucoup ! Limpides, faciles à retenir et bien plus éclairantes sur l'existence que n'importe quel discours théorique, elles constituent en effet la base de sa méthode, et elles s'adressent tout autant à son auditeur qu'à chacun d'entre nous...

Difficile de classer ce livre de Jorge Bucay, psychiatre et psychothérapeute. Il est composé de fables et d'histoires pleines de bon sens et d'enseignements.

Cela m'a fait pensé aux petites anecdotes que nous racontaient un professeur d'histoire-géographie ou plus tard des cas concrets qu'un professeur de droit nous donnaient. Ces anecdotes ou cas concrets nous permettaient de nous rappeler du cours. C'est un peu pareil ici, on se souvient de la fable et donc de l'enseignement qui s'y rapporte.

Livre à relire régulièrement en fonction des événements de la vie...

Je le classe en 71ème position et lui donne une étoile.

P.S. : un petit Post Scriptum pour répondre au commentaire de mon époux : il n'y a pas beaucoup de contes dans ce livre en rapport avec les rapports amoureux mais je peux conseiller la lecture de "Possessivité" page 57, du "trésor enterré" page 71, de "l'épouse sourde" page 87 ou du "planteur de dattes" page 251. Bisous. :)

1 octobre 2012

Voisins, voisines et Jules le Chat

Nouvelle lecture d'une histoire de Barbara Constantine : "Voisins, Voisines et Jules le Chat".

Monsieur Jim, le voisin du dessus, est réapparu. Tout le monde croyait qu’il était mort, même son chat Jules qui est venu se réfugier chez Diego et Pépita. Ceux-ci découvrent que l’homme a perdu la voix mais qu’il possède des talents inattendus…

Comme la plupart des livres de Barbara Constantine, c'est bien écrit, une histoire simple, touchante, drôle et pleine de fraicheur. Un bon moment à passer, quoique qu'un peu trop court (j'aurais bien aimé que ce soit un peu plus consistant). Même si ce livre s'adresse plus aux plus jeunes, n'hésitez pas à le lire, vous ne serez pas déçus.

Je le classe en 57ème position et lui donne une étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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