Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le petit monde de So et de Fi
16 mai 2021

Les enfants sont rois

Présentation de l’éditeur

"La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s’étonna de l’autorité qui émanait d’une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l’obscurité. “On dirait une enfant”, pensa la première, “elle ressemble à une poupée”, songea la seconde. Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire." À travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.

J’ai bien aimé ce livre de Delphine de Vigan même s’il n’y a pas vraiment de fin. La dérive des réseaux sociaux est bien décrite, tout comme la quasi-professionnalisation des saynètes mettant en scène les enfants, l’importance du temps journalier consacré à ces vidéos et les dégâts que cela peut causer dans le rapport aux autres. Jusqu’où peut-on montrer sa vie et celle de ses enfants visibles à tous d’un simple clic ?

J'avais déjà lu un livre de cette auteure : "les heures souterraines" classé en 436ème position avec une étoile.

Je classe ce livre en 242ème position et lui donne 2 étoiles.

Publicité
Publicité
10 mai 2021

L'empreinte de l'ange

Quatrième de couverture

Nous sommes à Paris, à la fin des années cinquante. Saffie, l’énigmatique et belle Allemande aux yeux vert d’eau, devient l’épouse du grand flûtiste Raphaël Lepage, profondément épris dès le premier regard. Mariée, puis mère, Saffie ne change pas : rien ne semble pouvoir illuminer son visage fermé et triste, éclairer des yeux qui en ont trop vu – qui ont tout vu. Rien, sauf l’amour fou qui l’embrase le jour où elle rencontre le luthier de Raphaël, un Juif hongrois nommé András. Ecartelé entre son histoire et sa passion inattendue pour cette Allemande, il tente d’apprendre – et de lui apprendre – à vivre avec leur passé.

Pas très joyeuse cette histoire de Nancy Huston sur fond de guerre d’Algérie et de souvenirs douloureux de la seconde guerre mondiale aussi bien du point de vue du luthier juif que de l’héroïne allemande.

Ce livre était cité par Valérie Perrin dans « Trois » et c’est pourquoi je l’ai téléchargé. Je reste un peu perplexe. Je n’avais qu’une hâte, le terminer. Il m’a fait penser, par certains côtés (ennuyeux) et certaines longueurs, à « Le garçon » de Marcus Malte.

Il n’y a que le titre que j’ai bien aimé.

Je classe ce livre en 481ème position et ne lui donne pas d’étoiles.

7 mai 2021

Trois

Présentation de l'éditeur

« Je m'appelle Virginie. Aujourd'hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore. Nina me méprise. Quant à Etienne, c'est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l'enfance. Je ne me suis jamais attachée qu'à ces trois-là. » 1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer. 2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?

J'ai adoré ce livre comme j'ai adoré "changer l'eau des fleurs" de la même auteure Valérie Perrin.

Je pourrais d'ailleurs reprendre quasiment le même commentaire que j'avais fait à la lecture de celui-ci : 

"(...) Il y a beaucoup d’aller et retour entre le passé et le présent. Il faut s’accrocher et bien suivre ! Mais le tout est super bien ficelé. (...). Les personnages sont particulièrement bien décrits et chacun avec leur personnalité, leurs forces, leurs failles, leurs expériences, leur philosophie, leur sagesse pour certains, … J’ai dû relire certains passages après avoir fini le livre pour bien m’assurer de certaines choses, de la chronologie de certains faits. Par contre, comme il n’y a que des allers et retours passé-présent, j’ai parfois eu du mal à retrouver les passages que je cherchais. Un sommaire même succinct aurait été intéressant avec tout au moins le nom de la personne qui s’exprime dans le chapitre pour pas trop dévoiler la suite..."

Quasiment tout pareil !

Je pourrais rajouter que l'on brouille les pistes pour mieux nous tromper, ne serait-ce que dans les deux premières phrases du résumé...

J'ai lu 2 autres livres de Valérie Perrin avant celui-ci : "changer l'eau des fleurs" classé en 4ème position avec 3 étoiles et "les oubliés du dimanche" classé en 121ème position avec 3 étoiles., 

Je classe ce livre en 36ème position (sur 621) et lui donne 3 étoiles.

 

28 avril 2021

Le bruissement du papier et des désirs

Présentation de l’éditeur

Île du Prince-Édouard, au large du Canada, 1837. L'enfance de Marilla Cuthbert s'écoule, heureuse et paisible, dans le cadre enchanteur de la campagne, avec ses parents et son frère aîné, Matthew. À la mort brutale de sa mère adorée, Marilla se jure de veiller toujours sur son père et son frère. Mais aussi sur tous ces orphelins, ces fugitifs noirs-américains qui, traqués par les chasseurs d'esclaves, débarquent sur leurs côtes. Fidèle à ses principes, cette jeune femme éprise de liberté jettera toutes ses forces dans la bataille – au prix de ses désirs, au péril de sa vie...

Il ne se passe pas grand-chose dans la vie de Marilla Cuthbert contrairement au résumé de l’éditeur et à la 4ème de couverture (où se jette-t-elle de toutes ses forces dans la bataille ?). En plus, l’auteure nous dévoile la fin dès le premier chapitre… Et la fin donc, n’en est pas vraiment une. Bref, je reste un peu perplexe avec ce livre.

Je classe ce livre en 319ème position et lui donne une étoile (pour le côté historique portant sur l’esclavagisme).

21 avril 2021

Les confidences

Présentation de l’éditeur

' Pour moi, une confidence, c’est une histoire que l’on garde pour soi parce qu’elle concerne tout le monde. Si elle ne concernait pas tout le monde, on n’aurait pas besoin de la garder pour soi. '

Dans un appartement meublé de deux chaises, une table et un immense philodendron, Marie Nimier recueille, les yeux bandés, des confidences. Un à un, les volontaires se livrent anonymement à de troublants aveux, souvent pour la première fois. Remords, regrets, culpabilité, mais aussi désirs, rêves et fantasmes se dévoilent. Jusqu’à ce qu’un jour, Marie perde pied. Celle que son père surnommait enfant la Reine du Silence prend finalement la parole. La dernière confidence sera la sienne.

J'ai téléchargé ce livre sur ma liseuse car il était recommandé dans un magazine féminin avec 3 coeurs. Je suis assez partagée entre le fait de dire que c’est une bonne idée de recueillir les « confidences » ou anecdotes d’inconnus et celui de penser qu’il s’agit d’une façon d’écrire un livre pour combler un manque ou une panne d’inspiration. Ce n’est donc surement pas le meilleur livre pour découvrir cette auteure Marie Nimier car il relate les mots d’autres personnes.

Je classe ce livre en 312ème position et lui donne une étoile.

Publicité
Publicité
18 avril 2021

Là où elle repose

Présentation de l’éditeur

À Ridgedale, petite ville aisée du New Jersey, le corps d'un bébé est retrouvé dans les bois voisins de l'université. Malgré toutes les rumeurs et les hypothèses que ne manque pas de susciter le drame, personne ne connaît l'identité de la fillette et encore moins les raisons de sa mort. Molly Anderson, journaliste indépendante récemment arrivée avec son mari et sa fille, est recrutée par le journal local pour couvrir le fait divers. Une affaire, pour la jeune femme, qui réveille un tourment douloureux. En effet, elle a perdu un bébé et ne s'est jamais vraiment remise de cette épreuve... Or, ses investigations vont mettre à jour certains secrets bien enfouis de cette petite communauté aux apparences si convenables.

J’ai bien aimé ce livre de Kimberly McCreight. Il y a plusieurs histoires en une, le personnage principal est attachant, il existe un lien entre le passé et le présent et on n’imagine pas la fin avant qu’elle ne nous soit racontée, ce qui est déjà une prouesse. Il y a juste un passage assez improbable (avec le collier) mais globalement l’ensemble se tient.

Je classe ce livre en 155ème position (sur 620) et lui donne 2 étoiles.

12 avril 2021

Je ne cours plus qu'après mes rèves.

Présentation de l’éditeur

Je m'appelle Louane, j'ai dix-huit ans. Ma vie est facile, enfin, je l'ai cru ; je ne me suis jamais vraiment posé la question. Jusqu'au jour où... Je m'appelle Laurene, j'ai trente-neuf ans. J'ai cherché le bonheur et, en même temps, je l'ai fui dès qu'il s'approchait. Jusqu'au jour où... Je m'appelle Louise, j'ai soixante-dix-sept ans. Mon existence m'a comblée et a été d'une parfaite tranquillité. Jusqu'au jour où... Nous ne nous connaissions pas. Rien ne laissait prévoir l'aventure que nous allions partager. Nos vies allaient en être bouleversées. Trois femmes, trois solitudes, mais un point commun : elles ne veulent plus renoncer à leurs rêves.

J’ai trouvé ce livre de Bruno Combes gentillet. On comprend le message, croire en ses rêves, oser s'affirmer et changer de vie si celle-ci ne nous rend pas vraiment heureux. On se doute un peu de ce qui va se passer, il n’y a pas vraiment de surprises dans ce roman. Les dialogues où Louane s'insurge sonnent faux. J’ai trouvé également des choses peu crédibles et je n'ai pas compris non plus que Louane et Laurene puissent laisser Louise au moment où elle aurait eu le plus besoin d’elles.

Du même auteur, j’avais lu « le secret de la montagne noire » classé en 443ème position avec une étoile. Je viens de relire le commentaire que j'avais fait de celui-ci (après avoir fait le commentaire de "je ne cours plus qu'après mes rêves") et j'avais écris "J’ai trouvé ce livre de Bruno Combes un peu maladroit. L’histoire est gentillette et les dialogues sont parfois peu crédibles". Et bien voilà, quasiment tout pareil... 

Je classe ce livre en 494ème position et ne lui donne pas d’étoile.

8 avril 2021

La Datcha

Présentation de l’éditeur :

" L'homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n'aurais même pas soupçonné l'existence. L'hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n'étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d'errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu'incontrôlable ? "

J’ai bien aimé ce livre d’Agnès Martin-Lugand car les personnages sont attachants. J’ai été un peu surprise et/ou déçue au deuxième chapitre de sauter vingt années d’un coup. J’aurais bien aimé suivre les aventures de l’héroïne à son arrivée à l’hôtel, sur son apprentissage, sur le rapprochement avec Jo et Macha. Après, je trouve que « le secret » est un peu alambiqué et peu probable à mon sens. Comment se fait-il qu’elle n’en ai jamais entendu parler, pas une seule photo de cette époque ? Pas une seule personne qui aurait évoqué ces événements ? Quand je regarde les commentaires dithyrambiques de ce livre sur internet, personne n’évoque cet aspect des choses. Et la décision finale, pourquoi se compliquer la vie à ce point ? Je ne suis pas forcément adepte des romans à l’eau de rose, mais là, est-ce pour sortir un tome 2 dans quelque temps ??

C’est le sixième livre que je lis de cette auteure : « Désolée, je suis attendue » classé en 27èmeposition avec trois étoiles, « Les gens heureux lisent et boivent du café » classé en 192èmeposition avec 2 étoiles, « La vie est facile, ne t’inquiète pas » classée en 193ème position avec 2 étoiles, « Entre mes mains le bonheur se faufile » classé en 303ème position avec une étoile, « J’ai toujours cette musique dans la tête » classé en 313ème position avec une étoile,

Je classe ce livre en 278ème position et lui donne une étoile (la fin lui a fait perdre une voire deux étoiles).

4 avril 2021

Le bleu du ciel

Présentation de l’éditeur             

Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple. Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile.

J’ai bien aimé ce livre de Melissa Da Costa, plein d’humanité et où l’on découvre les deux personnages principaux petit à petit, surtout celui de Joanne et on s’attache à elle. Sa façon de voir les choses est pure, pleine de bon sens, cela nous rappelle de profiter de l’instant présent, de manger en pleine conscience, de pratiquer la méditation, de faire attention à la nature, de la préserver. Leur périple nous permet également de découvrir des villages et des sites des Pyrénées.

Je classe ce livre en 119ème position et lui donne 3 étoiles.

25 mars 2021

Lettre ouverte au monde musulman

Présentation de l’éditeur

Face au djihâdisme meurtrier, les consciences du monde musulman se sont indignées : "pas en mon nom", ont-elles crié pour refuser la confusion entre la barbarie de cet islamisme et la civilisation de l'Islam. Mais cette indignation est-elle suffisante ? Ne faut-il pas aussi que le monde musulman se remette en question ? Qu'il se demande pourquoi le monstre terroriste a choisi de lui voler son visage plutôt qu'un autre ?

C’est un court livre intéressant écrit par un philosophe de cultures française et musulmane. Il a le courage de critiquer ouvertement la religion musulmane mais l’occident en prend également pour son grade. Je n’ai d’ailleurs pas forcément compris pourquoi il oppose l’islam à l’occident et pas l’islam au christianisme. Abdennour Bidar prône la reconnaissance des richesses des deux cultures qui devraient davantage communiquer et chercher à se comprendre. Chaque culture a des travers qu’elle devrait chacune essayer de combattre.

Je classe ce livre en 342ème position et lui donne une étoile.

Publicité
Publicité
Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 212 501
Publicité