Le philosophe qui n'était pas sage
12 jours se sont écoulés depuis mon dernier billet sur un livre. Non pas que j'ai mis 12 jours à lire "Le philosophe qui n'était pas sage" mais lorsque j'adore un livre, je laisse toujours passer quelques jours avant d'en reprendre un autre, de manière à rester encore un peu dans l'histoire. C'était le cas avec "L'île des oubliés"... (et au contraire, lorsque je n'aime pas un livre, j'en reprend tout de suite après...)
Pour en revenir à ma dernière lecture, voici la note de l'éditeur :
Deux destins qui s'affrontent, deux conceptions de la vie que tout oppose. La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l'entrée de sa hutte, Élianta tourna les yeux vers Sandro qui s'avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l'on disait philosophe, s'acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions? Qu'avaient-ils fait pour mériter ça ? D'heure en heure, Élianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens.
C'est le troisième livre que je lis de Laurent Gounelle et mes appréciations sont très variables. J'ai classé "L'homme qui voulait être heureux" en 125ème position, "Les dieux voyagent toujours incognito" en 13ème position et je classe à présent "Le philosophe qui n'était pas sage" en 73ème position et lui donne une étoile.
Les misères infligées aux indiens m'ont vite agacées et leur absence de réaction aussi. A part Elianta, la chaman de la tribu, aucun indien ne se rend compte que des étrangers arrivent à perturber leur équilibre et transformer leur fonctionnement en une quasi-société de consommation.
Quant à la fin de l'histoire, même si on la voit venir, elle paraît un peu bâclée, comme si l'auteur avait voulu finir au plus vite alors qu'il s'est bien étalé sur les idées toujours plus retors pour nuire aux indiens.
Ah oui, une dernière chose, le fait qu'un philosophe new-yorkais puisse parler à une tribu d'amazonie sans interprète m'a sidérée...