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Le petit monde de So et de Fi
5 août 2014

La femme au miroir

 

Présentation de l'éditeur

Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines ; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques, trois femmes : et si c'était la même ?

C'est le deuxième livre que je lis d'Eric-Emmanuel SCHMITT (voir mon billet "Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus" du 27/10/2013).

Chaque chapitre est consacré à une héroïne différente. On passe de la vie d'Anne (Béguine à Bruges), à celle d'Hanna (Aristocrate viennoise, première disciple de Freud) puis à celle d'Anny (Excellente actrice Hollywoodienne, malgré ses dépendances à l'alcool et aux drogues) et ainsi de suite. Elles ont chacune à leur manière des personnalités fortes et feront des choix radicaux malgré l'avis souvent contraire de leurs proches. Malgré les époques différentes, un lien se tissera entre elles.

C'est bien écrit, bien pensé.

Je classe ce livre en 31ème position et lui donne 3 étoiles.

 

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29 juillet 2014

Boomerang

Présentation de l'éditeur 

Sa sœur était sur le point de lui révéler un secret... et c'est l'accident. Elle est grièvement blessée. Seul, l'angoisse au ventre, alors qu'il attend qu'elle sorte du bloc opératoire, Antoine fait le bilan de son existence: sa femme l'a quitté, ses ados lui échappent, son métier l'ennuie et son vieux père le tyrannise. Comment en est-il arrivé là? Et surtout, quelle terrible confidence sa cadette s'apprêtait-elle à lui faire? Rattrapé par le passé, Antoine Rey vacille. Angèle, une affriolante embaumeuse, lui apportera une aide inattendue dans sa recherche de la vérité.

C'est bien écrit, c'est fluide, c'est direct. J'aime !! 

Tatiana de Rosnay aborde dans ce roman plein de thèmes actuels, traités avec beaucoup de justesse : l'amour, la maladie, la mort, le divorce, l'adolescence, la communication parfois difficile avec ses parents ou ses enfants, les secrets de famille, ...

J'ai adoré et ce livre me donne envie d'en lire d'autres du même auteur.

Je le classe en 30eme position et lui donne trois étoiles.

 

28 juillet 2014

Élise ou la vraie vie

Extrait de Wikipedia (à défaut de quatrième de couverture) :

L'histoire se passe en France pendant la décennie de la guerre d'Algérie : Élise, jeune Bordelaise rêvant de « vraie vie », monte à Paris, trouve un travail dans une usine et y rencontre Arezki, un Algérien, dont elle s'éprend.

Dans ce résumé, manque l'importance du frère d'Elise et de la grand-mère chez qui ils vivotent à bordeaux. Lucien, ne travaille pas (ou très peu, quelques heures de surveillance dans un collège) car il ne veut s'abaisser à travailler à l'usine (encouragé en cela par sa sœur et sa grand-mère). Il se marie très jeune avec Marie-Louise et ils ont un enfant. Il milite contre la guerre d'Indochine. Il rencontre Anna et quitte sa femme et déménage sur Paris ou il militera contre la guerre d'Algérie.
Il demande à Elise de le rejoindre (malgré la grand-mère et Marie-Louise malades).

Lucien travaille à la chaîne (!) et conseille Elise de faire de même. Pendant 9 mois, elle connaîtra "la vraie vie" avec ce travail difficile. Elle y rencontrera son amant algérien dans le contexte de la guerre d'Algérie et du fort racisme ambiant...

La seule chose que j'ai aimée dans ce livre est la juste description des difficiles conditions de travail et de la déconsidération dont sont victimes les étrangers dans l'usine...

Il y a fort peu d'actions (je me suis ennuyée) et Élise est peu maître de son destin... Elle doit demander à son frère de l'aider à trouver une chambre pour loger avec son amant et ne le fait pas, elle doit écrire à sa grand-mère de les héberger et ne le fait jamais non plus...

Je le classe en 224eme position et lui donne un "moins".

26 juillet 2014

Sous le ciel de Novgorod

Quatrième de couverture

Il était une fois une princesse russe nommée Anne, elle épousa un roi de France, Henri. C'était il y a fort longtemps : en 1051...

Il y avait fort longtemps aussi que je n'avais lu un roman de Régine Deforges et j'y ai pris beaucoup de plaisir.

Outre le contexte historique qui est très intéressant, la forte personnalité de la Reine Anne en fait un roman passionnant.

Je classe ce livre en 38eme position et lui donne trois étoiles.

image

24 juillet 2014

Notre Dame d'Alice Batthi

Quatrième de couverture

Au coeur de Karachi, ville tentaculaire et vénéneuse, Alice Bhatti s'enrôle comme infirmière à l'hôpital du Sacré-Coeur. Catholique pauvre mais pugnace, elle s'efforce de prodiguer ses remèdes aux milliers de patients délaissés. Contre le système des castes et des religions, contre les préjugés de son mari, gorille à tout faire de la police locale, et contre la corruption, Alice est prête à payer le prix fort pour survivre et répandre le salut...

J'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans l'histoire. Je trouve le commencement particulièrement confus. 

L'intérêt du livre revient à cette description de la vie difficile au cœur de Karachi, au Pakistan, surtout quand on est une femme, qui plus est de religion catholique au sein d'une majorité musulmane. L'héroïne se débat comme elle peut dans cette jungle oú tous les coups sont permis (corruption, meurtres, viols, ...).

Je classe ce livre en 185eme position et ne lui donne pas d'étoile.

 

 

 

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23 juillet 2014

On peut se dire au revoir plusieurs fois

Quatrième de couverture

" Tôt ou tard, il allait revenir. Je connaissais les pronostics de mon cancer. Je pouvais retarder l'échéance, gagner des années, presque l'oublier, mais cette fois c'était "the Big One", comme disent les Californiens qui redoutent un tremblement de terre dévastateur.Cette rechute m'a amené à me poser les questions les plus graves, peut-être les plus importantes, de ma vie : si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d'Anticancer ?C'est pour répondre à cette question que j'écris aujourd'hui. Ce livre est aussi l'occasion, pour moi, de dire au revoir à tous ceux qui ont apprécié mes livres précédents ou qui sont venus m'écouter. Quoiqu'il arrive, j'ai le ferme espoir que cet au revoir ne sera pas le dernier. On peut se dire au revoir plusieurs fois.

Alors forcément, quand on lit ce livre, on pense à toutes les personnes atteintes d'une maladie grave, notamment du cancer, et plus particulièrement à un proche touché par cette foutue maladie.

Personnellement, j'ai beaucoup pensé à mon biquet (ma maman), qui lutte vaillamment depuis près de 30 ans et qui a récemment subi deux opérations (la seconde étant consécutive à un problème survenu lors de la première -voir mon billet du ).

Ce livre (conseillé par mon amie Patricia) reste plein d'espoir, écrit par un médecin, David SERVAN-SCHREIBER, atteint lui-même d'un cancer au cerveau, dont il aura plusieurs récidives, la troisième lui sera fatale...

Il donne des "recettes" pour conserver le moral et la force pour lutter. Il dit l'importance des proches et du fait de pouvoir parler avec eux de la maladie, voire de la mort... Je sais pour en avoir discuté avec biquet que l'entourage a du mal à évoquer la maladie. Cela reste toujours un peu tabou.

Je classe ce livre en 88ème position et lui donne deux étoiles.

 

20 juillet 2014

Le fil des souvenirs

Présentation de l’éditeur

Thessalonique, 1917. Le jour de la naissance de Dimitri Komninos, un terrible incendie ravage la cité, où chrétiens, juifs et musulmans vivaient jusque-là en harmonie. Cinq ans plus tard, à Smyrne, la petite Katerina est arrachée à sa mère en fuyant l’invasion turque et embarque seule sur le bateau qui la mène vers une destination inconnue. Dès lors, les destins de Dimitri et Katerina vont être liés à jamais, tandis que les guerres, les révolutions et la haine déchirent les habitants de leur ville, Thessalonique… De quels trésors et secrets du passé sont-ils les gardiens ? Comment les transmettre avant qu’il ne soit trop tard ? Katerina et Dimitri vont devoir trouver la force de dérouler le fil des souvenirs…

Alors, Victoria Hislop, c’est l’auteur de mon livre préféré « l’île des oubliés ».

J’ai retrouvé avec plaisir son style et son univers. Elle nous transporte à nouveau en Grèce, cette fois-ci à Thessalonique entre 1917 et 2007. Les personnages sont complets et criants de vérité. On suit l’histoire familiale avec grand plaisir. Le fond historique, entre exodes, guerre et résistance, contribue à en faire un roman particulièrement passionnant. Quant au titre, il est lié au métier de couturière du personnage principal, Katerina.

Je classe ce livre en 29ème position et lui donne 3 étoiles.

8 juillet 2014

Les nourritures affectives

Il y a quelque temps, j’ai demandé à Flo, une nouvelle amie (qui lit aussi) quel était son livre préféré pour me donner des idées de lecture. Sa première réponse a été « le petit prince ». Excellente réponse mais l’ayant déjà lu (plusieurs fois et toujours avec plaisir d’ailleurs), elle m’a parlé de « sous le signe du lien » de Boris Cyrulnik, mais ne le retrouvant plus elle a proposé de me prêter « les nourritures affectives » du même auteur.

Celui-ci est psychiatre et psychanalyste. Il a fait des recherches sur l’éthologie, l’étude du comportement de diverses espèces animales qu’il étend au comportement humain.

J’avoue, j’ai eu quelques difficultés au début du livre à m’imprégner de la pensée de Boris Cyrulnik. Il m’a fallu souvent relire le même paragraphe deux fois pour en comprendre le sens (!). J’étais très contente quand j’arrivais à lire 4 pages sans retour en arrière ! J’ai eu également recours au dictionnaire une dizaine de fois sur l’ensemble du livre. JP a lu une page au hasard et a reposé le livre tout de suite...

Il faut croire qu’au fil des pages, mon attention ou mon appréhension s’est améliorée car j’ai réussi à lire la deuxième moitié du livre sans relire les paragraphes… Youpi !!

Je vais donc en venir après ce petit préambule au sens du livre.

Voici déjà la présentation de l’éditeur :

Pourquoi et comment tombons-nous amoureux ? A quoi rêvent les foetus ? La violence est-elle nécessaire ? Ce livre examine, depuis le stade foetal jusqu'à la vieillesse, les pathologies affectives qui sont à l'origine des troubles de la socialisation des individus et donc des maux les plus flagrants de nos sociétés : violence, racisme, déviances juvéniles, transgressions sexuelles, etc. Il montre en particulier comment la promiscuité ou l'absence provoquent la fusion ou la carence affective, empêchent les individus de socialiser leurs émotions dans des rituels et les poussent au passage à l'acte.

Boris Cyrulnik reprend donc le parcours de l’être humain du fœtus à la vieillesse (en faisant quelques comparaisons avec les animaux) et démontre l’importance du lien (affectif,  émotionnel, relationnel) et des rites (ensemble d’usages permettant aux individus de faire partie d’un groupe) pour devenir un être sain et équilibré.

Ce livre a fait me poser des questions dont je n’avais jamais eu l’idée auparavant : Est-ce que le fœtus pense et à quoi ? A qui appartient l’enfant ? Quelle conséquence peut avoir la « déparentalisation » des pères ? …

Il y a également tout un chapitre sur l’inceste mère/fils qui m’a fortement interpellé à tel point que j’en ai parlé brièvement avec mon fils.

J'ai parlé également avec un collègue (sur la question de l'appartenance) parce qu'il y a tout un chapitre sur les personnes nées sous X ou sans passé.

Petit extrait : "Il faut donc appartenir. n'appartenir à personne c'est ne devenir personne. Mais appartenir à une culture, c'est ne devenir qu'une seule personne. On ne peut pas devenir plusieurs personnes à la fois sauf à connaître des troubles d'identité qui compromettent son insertion dans le groupe."

Enfin, voilà. Le savoir de l’auteur est énorme et je me demande même comment il peut connaître et interpréter autant de comportements animaux… et arriver à les comparer avec ceux de l’homme.

C’est un livre déroutant et inclassable...

La prochaine fois, je m’y reprendrai à deux fois avant de demander le livre préféré de mes amies… ;)

29 juin 2014

Je n'ai pas toujours été un vieux con

Quatrième de couverture

« On ne devrait jamais finir ses jours dans des draps en coton souples comme du carton, à suçoter des tuyaux comme des chiards ou à boulotter de la morphine. Je me suis toujours vu ailleurs, agonisant dans un champ de pâquerettes, chialant dans les bras d’une femme, évaporé dans le ciel après un beau feu. » Le « vieux con » qui vous parle passe pour un infatigable grincheux. Aux Primevères, la maison de retraite où il vient d’échouer, Léon renoue pourtant avec ce qu’il a toujours été. Ancien baroudeur, braqueur de banques, amoureux transi, cet amateur de coups tordus va, par amitié pour deux compagnons d’infortune, jouer un dernier tour à ceux qui croient encore qu’un vieux, ce n’est jamais qu’un… vieux.

Ce premier roman d’Alexandre Feraga est bien articulé. On passe alternativement d’un chapitre au présent lors de son arrivée dans un centre de rééducation à un chapitre sur la vie passé du héros, Léon Pannec.

J’ai trouvé une justesse incroyable à se mettre dans la peau d’une personne âgée alors que l’auteur n’a que 34 ans. Les réflexions, les sensations, les révoltes aussi, sont particulièrement bien décrites.

Il y a de belles pensées sur le temps qui passe inexorablement :

« On nous donne la vie et on nous donne la mort en même temps. Entre les deux c’est à nous de nous débrouiller. Il n’y a rien à regretter car peu importent les décisions que nous prenons, elles ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles sont, un point c’est tout. Peu importent nos décisions, on continuera de nous juger tant que notre corps tiendra. La chance de vieillir. » (p 74 – 75)

« Le temps que tu as traversé est écrit sur ta peau. Tu es vivant aujourd’hui par le temps que tu as vécu hier. Tu peux mentir, changer de visage ou même de nom, tu seras toujours ce que tu as vécu. Si la personne à laquelle tu parles ne t’entend plus ou si tu n’as plus personne à qui parler, alors tu n’existes plus. » (p 215).

Je classe ce livre en 78ème position et lui donne 2 étoiles.

 

23 juin 2014

Le voleur de centimes

Henri Pichon est un génie de l’informatique. Il va être victime d’un accident qui le plongera dans le coma quelques jours pendant lesquels la banque qui l’emploie va découvrir un détournement d’argent lent et minutieux.  Cet argent va attirer la convoitise de certains et provoquer des actions en chaîne.

On rentre tout de suite dans l’histoire que nous propose Christophe Paul. Les personnages sont intéressants, l’intrigue est bien ficelée, on y retrouve la palette des comportements humains. La fin est un peu trop « mignonne » à mon goût mais c’est un livre qu’on découvre avec plaisir.

Je le classe en 108ème position et lui donne une étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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