Mademoiselle Liberté
Quatrième de couverture
Liberté a dix-huit ans. Elle refuse ce que la plupart des femmes tolèrent : un amour imparfait, sans folie. Inapte aux compromis, Mademoiselle Liberté ne conçoit pas d'être raisonnable, de se contenter d'une petite part de bonheur. L'infini est sa mesure, l'absolu son oxygène. Animée par un goût prodigieux pour le plaisir, elle bondit vers ses appétits. Horace, le proviseur de son lycée, sait lui aussi vivre la vie : ce furieux ne se repose que dans l'hyperbole. Marié à une épouse professionnelle, il rêve de foncer dans un destin superlatif. Liberté décide de chercher avec lui la perfection : elle ne se contentera pas d'un brouillon de liaison, elle exigera la passion intégrale, portée à son comble, fignolée jusqu'au délire. Ces deux forcenés tenteront un amour idéal. Ils désirent un chef-d'œuvre sinon rien.
Alexandre Jardin était mon auteur préféré. J’ai adoré son film « Fanfan » ou ses livres « Le zèbre », « le petit sauvage » ou « l’ile des gauchers » où l’on retrouve son désir de passion éternelle, ce refus de la routine du couple et cette envie de toujours surprendre l’autre.
J’ai beaucoup moins aimé « chaque femme est un roman » et « des gens très bien » lus plus récemment.
Ici, avec « Mademoiselle Liberté », on retrouve ses thèmes fétiches de l’amour passion mais je n’ai pas accroché. Un grand nombre de pages me sont apparues comme très pompeuses ou très théoriques. On fait beaucoup de détours pour finalement arriver à décider de se marier alors que c’est justement ce que l’on réfutait au départ pour garder l’amour intact !
Enfin bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas été conquise (c’est sûrement que j’ai changé depuis l’époque de Fanfan… en 1990 !) et je classe donc ce livre en 165ème position et ne lui donne pas d’étoile.