La nonne et le brigand
Présentation de l’éditeur
Comment une femme accomplie, épouse, mère, libertine et une nonne peuvent-elles se comprendre et se faire écho ? Peut-on se renier par amour ? Ou retrouver espoir dans le corps de l’autre ? Deux histoires de femmes qui s’abîment et se perdent dans leur passion. Chacune avance à rebours de l'autre, équilibristes fragiles mais déterminées. Sensibles, elles sont traversées par toutes les nuances du sentiment amoureux. Malmenées, adorées, les amantes vont déconstruire leur monde et renaître. Aux monologues de Lysange répond la lecture du cahier de soeur Madeleine ; les deux aventures tissent peu à peu une intrigue familiale qui prend ses racines au Brésil et emmène le récit à Paris puis au Cap Ferret où le mystérieux Tomas invite Lysange à venir résider dans sa cabane. Arrivées au bout d’elles-mêmes, ces deux femmes tenteront d’aimer totalement, malgré la souffrance de Pierre, en dépit de la sauvagerie d'Angel.
Que dire à part que je me suis ennuyée à lire ce livre de Frédérique Deghelt. J’avais pourtant un a priori positif puisque j’avais lu « la vie d’une autre » et que j’avais adoré (classé en 30ème position).
Ici, il y a deux histoires en parallèle (sachant que la nonne tarde à apparaître -vers la 90ème page d'un livre qui en contient 330-). Autant l’histoire de la nonne est intéressante, autant celle de Lysange est dépourvue d’intérêt. Cette dernière rencontre un homme dont elle tombe follement amoureuse mais il a parfois des « crises » où il lui reproche des choses injustifiées (mais en fait c’est parce qu’il souffre et se refuse à aimer alors elle peut l’excuser et le comprendre !!) mais elle continue de vouloir poursuivre leur aventure. Contrairement à ce que propose l’éditeur, je ne vois pas de similitude entre les deux femmes car pour moi, l’une décide et l’autre subit. Quant au lien entre les deux femmes, on le subodore très rapidement…
La façon de Lysange de parler de son amour (ou de son amant) en de longs monologues est agaçante, voire soporifique, à coup de grandes phrases qui tombent à plat (enfin pour moi !).
Le pire, je crois, ce sont les dialogues, présentés comme de la prose sans tiret ni retour à la ligne. Il y a des moments où l’on ne sait même plus qui parle !
Bref, je n’ai pas aimé.
Je classe ce livre en 240ème position et ne lui donne pas d’étoile.