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Le petit monde de So et de Fi
livres
15 octobre 2013

L'écrivain de la famille

Quatrième de couverture

À sept ans, Édouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l’écrivain de la famillle. Mais le destin que les autres vous choisissent n’est jamais tout à fait le bon…

Grégoire Delacourt nous raconte l’histoire d’un petit garçon qui est estampillé écrivain à l’âge de sept ans et comment cela va conditionner sa vie d'adulte. On y retrouve les joies et les peines de nos vies (réussite, échec, famille, mariage, divorce, jeunesse, vieillesse, maladie, travail, …).

Je suppose qu’il y a des références autobiographiques dans ce livre. (Un petit clin d’œil à la fin de l’ouvrage pour ceux qui me connaissent).

J’ai apprécié ce roman au fur et à mesure des pages. Je le classe en 128ème position et lui donne une étoile.

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12 octobre 2013

Mademoiselle Liberté

Quatrième de couverture

Liberté a dix-huit ans. Elle refuse ce que la plupart des femmes tolèrent : un amour imparfait, sans folie. Inapte aux compromis, Mademoiselle Liberté ne conçoit pas d'être raisonnable, de se contenter d'une petite part de bonheur. L'infini est sa mesure, l'absolu son oxygène. Animée par un goût prodigieux pour le plaisir, elle bondit vers ses appétits. Horace, le proviseur de son lycée, sait lui aussi vivre la vie : ce furieux ne se repose que dans l'hyperbole. Marié à une épouse professionnelle, il rêve de foncer dans un destin superlatif. Liberté décide de chercher avec lui la perfection : elle ne se contentera pas d'un brouillon de liaison, elle exigera la passion intégrale, portée à son comble, fignolée jusqu'au délire. Ces deux forcenés tenteront un amour idéal. Ils désirent un chef-d'œuvre sinon rien.

Alexandre Jardin était mon auteur préféré. J’ai adoré son film « Fanfan » ou ses livres « Le zèbre », « le petit sauvage » ou « l’ile des gauchers »  où l’on retrouve son désir de passion éternelle, ce refus de la routine du couple et cette envie de toujours surprendre l’autre.

J’ai beaucoup moins aimé « chaque femme est un roman » et « des gens très bien » lus plus récemment.

Ici, avec « Mademoiselle Liberté », on retrouve ses thèmes fétiches de l’amour passion mais je n’ai pas accroché. Un grand nombre de pages me sont apparues comme très pompeuses ou très théoriques. On fait beaucoup de détours pour finalement arriver à décider de se marier alors que c’est justement ce que l’on réfutait au départ pour garder l’amour intact !

Enfin bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas été conquise (c’est sûrement que j’ai changé depuis l’époque de Fanfan… en 1990 !) et je classe donc ce livre en 165ème position et ne lui donne pas d’étoile.

6 octobre 2013

La rivière engloutie

Emilien Marillac, nommé curé de la petite paroisse de la Combe-Noire pour son premier sacerdoce, découvre la pauvreté, la maladie et la souffrance d’un monde rude. Bien décidé à améliorer le quotidien de ses ouailles dans ce recoin perdu de la vallée de la Dordogne, il fonde, contre l’avis de tous, une congrégation de sœurs gardes-malades avec des femmes du village : la jeune Marie et la dévouée Johanna sont ses premières recrues. Au fil des ans, avec obstination et courage, Emilien va se battre pour redonner un peu d’humanité à ce lieu austère…

Dans la rivière engloutie (dont on ne comprend le titre qu’à la toute fin du livre) de Louis-Olivier Vitté, on suit ce curé de campagne qui vit dans le dénuement le plus total. Il gardera jusqu’à la fin une volonté toujours intacte de réhabiliter des anciens lieux de cultes, couvents, monastères ou chapelles afin d’y accueillir les sœurs toujours plus nombreuses rejoignant les rangs de sa congrégation de gardes-malades.

C’est une belle histoire et en même temps, il ne se passe pas vraiment grand-chose. C’est pourquoi  je classe ce livre en 142ème position et ne lui donne aucune étoile.

 

29 septembre 2013

La colline aux adieux

Quatrième de couverture

Depuis son mariage avec James, Ellen ne s'est plus rendue à Holly's Field, petite ville portuaire du Wisconsin sur les rives du lac Michigan, où résident les parents de son mari. Quand James perd son emploi, le couple, à cours d'argent, n'a d'autre solution que de quitter la Californie avec ses deux enfants pour retourner vivre là-bas...

La belle-famille d'Ellen est toujours aussi mal disposée à son égard, rendant sa vie intenable. Mais que peut la jeune femme face à ces liens familiaux, qui font d'elle une proie soumise à ceux qui l'ont accueillie sous leur toit ?

Bon alors que dire ?

Que je me suis ennuyée à mourir pendant 306 pages ? Que j’ai espéré un peu d’action à la 195ème page mais que cela ne s’est pas produit ? Que je suis contente d’avoir achevé ce livre pour passer à un autre ?

Oui, oui et oui.

Je classe « la colline aux adieux » (meilleur livre de l’année par le Chicago Tribune ?!) de Manette Ansay en 176ème position et lui donne un « moins ». Non, décidément aucune étoile pour ce livre… et je ne regarderai pas le film qui a été adapté du roman !!

 

26 septembre 2013

Dans les replis du temps

Quatrième de couverture

Hantée par la disparition de sa mère Eliza, négligée par un père revenu du bout du monde avec une nouvelle épouse, Isobel Fairfax est douée (ou affligée ?) d'une faculté exceptionnelle : circuler à son gré dans le temps, pour explorer une tranche du passé ou entrouvrir une porte sur l'avenir.
Ainsi va-t-elle remonter à l'époque où ses ancêtres, contemporains de Shakespeare, étaient les seigneurs du pays environnant, puis reparcourir la longue décadence qui mène à son épicier de père. Et aux multiples secrets, dérisoires ou tragiques, qui sont le lot de toutes les familles...

C’est un livre très très particulièr que « Dans les replis du temps » de Kate Atkinson. J’ai d’ailleurs mis plus de 15 jours à le terminer.

Il y a un premier tiers où j’ai dû me « contraindre » à le lire. Cette partie était très sombre et en même temps très alambiquée avec des allers et retours dans le passé. L’auteure partait parfois dans des « délires » que  j’avais du mal à la suivre.

Un extrait pour illustrer :

Les molécules d’un être ou d’une chose se séparent, s’unissent à d’autres molécules et deviennent quelque chose d’autre. Le néant, en fin de compte, n’existe pas –à moins que ce ne soit le grand vide de l’espace- et il y a peut-être même plus de choses que n’en rêve notre philosophie. (ce n’est pas parce qu’on ne voit pas une chose que celle-ci n’existe pas).

Ensuite, le second tiers m’a paru plus intéressant et j’ai compris enfin les liens entre les différents personnages. On a alors le sentiment de vraiment rentrer dans l’histoire.

Cela se complique à nouveau dans le dernier tiers où on continue à avancer et à reculer dans le temps mais on nous donne également plusieurs versions des évènements. On finit par comprendre pourquoi (heureusement !).

La fin me laisse perplexe car c’est un peu à nous de décider ce que l’on veut bien comprendre…

Je classe ce livre en 93ème position etlui donne tout de même une étoile pour la partie intermédiaire qui m’a le plus plue.

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10 septembre 2013

L'héritage de Clara

Quatrième de couverture

A quatre-vingt-cinq ans, usée par cette longue épreuve que fut sa vie, Clara s'éteint dans sa propriété provençale de Vallongue. Chef de clan et gardienne de la tribu Morvan-Meyer, elle a toujours surmonté les deuils, les mensonges, les trahisons, les rancunes ; elle a maintenu l'honneur et l'unité de la famille en dépit de tout. Elle a surtout fermé les yeux sur la tragédie qui déchira le destin de ses deux fils trente ans plus tôt. Pour elle, ses cinq petits enfants ont respecté la loi du silence. Les voici seuls, face à eux-mêmes et à leurs propres démons. Si la jeune génération ne réagit pas, d'affreux lendemains se préparent. 

J’ai préféré ce second épisode "l'héritage de Clara" au premier tome « Le secret de Clara » certainement car l’histoire est plus proche de nous, tant au niveau de la période qu’au niveau des évènements. On y retrouve les 5 cousins, qui deviennent à leur tour parents puis grands-parents. Des drames vont encore survenir mais l’union et les liens profonds qui unissent les membres de cette famille vont permettre de les surmonter. 

Je classe ce livre de Françoise Bourdin en 31ème position et lui donne 3 étoiles.

8 septembre 2013

Le secret de Clara

Quatrième de couverture :

Une nuit de juillet 1945, un coup de feu arrache Clara Morvan au sommeil. Pour elle, la mort d'Edouard, son fils aîné, est plus un choc qu'une surprise. Mais, de ses soupçons, personne ne saura rien. Parce qu'il est des secrets qu'il vaut mieux enfouir avec les morts pour préserver les vivants. Ses petits-enfants, bien sûr, mais aussi Charles, son second fils, dévasté par la disparition à Ravensbrück de Judith, son épouse adorée, et de leur petite fille. Tandis que Charles se mure dans une douleur que rien ne peut apaiser, Clara, en femme de tête et de cœur, réorganise la vie du clan. Et quand de nouveaux scandales viendront secouer la jeune génération, Clara est prête à tout pour sauver le bonheur des siens. Cependant, loin de soupçonner dans quelle insoutenable vérité s'enracine son lourd secret, elle ne pourra prévenir le drame qu'elle redoutait tant.

J’ai mis un peu de temps à rentrer dans l’histoire mais j’ai fini par aimer cette saga familiale et les différents personnages qui la composent. On se doute un peu du « secret » qui n’est d’ailleurs pas tant celui de Clara (comme l’indique le titre) mais plutôt celui de son fils Charles… Quant à la fin, la relation entre les cousins suite aux révélations de Charles, je l’aurais préférée différente.

Je classe ce livre en 84ème position. Il aurait certainement mérité mieux si la fin ne m’avait pas déçue (non pas la révélation du secret auquel je m’attendais mais les conséquences qu’elle va entraîner). Je lui donne une étoile.

Je viens de découvrir sur internet qu'il y a une suite à ce livre... "L'héritage de Clara". Je suis en train de le télécharger sur ma liseuse. Peut-être cela me réconciliera avec la fin ?

 

1 septembre 2013

Les souvenirs

Le narrateur nous raconte ses souvenirs qui débutent avec le décès de son grand-père dont il était très proche puis l’obligation pour son père et ses oncles de mettre sa grand-mère dans une maison de retraite où elle ne se sentira jamais à l’aise. Elle finit par fuguer. Le narrateur la retrouve et lui permet de revivre une journée dans l’école de son enfance qu’elle avait été contrainte de quitter avant l’heure. Elle meurt juste après. C’est le début pour le narrateur de son histoire d’amour avec l’institutrice qui a accueilli pour une journée sa grand-mère.

C’est le livre de David FOENKINOS que j’ai le moins aimé parmi les 4 que j’ai lus (la délicatesse, le potentiel érotique de ma femme et nos séparations). Il nous parle de sentiments filiaux et de l’importance de se souvenir mais j’ai trouvé beaucoup de longueurs. Il nous parle de sa volonté de devenir écrivain et la difficulté de créer. L’histoire n’a rien de particulier sauf peut-être la fugue de la grand-mère et la possibilité pour elle de boucler la boucle en retournant dans son école. J’ai toutefois aimé les traits d’humour dont il fait preuve surtout dans les moments plus difficiles par lequel passe le narrateur.

Je classe ce livre en 95ème position et lui donne une étoile.

18 août 2013

Amour, Prozac et autres curiosités

Trois sœurs aux caractères très différents : Ana, l’aîné et mère de famille, alterne somnifères et excitants, Rosa, la cadette, coefficient intellectuel supérieur à la moyenne et femme d’affaires dans un monde où les hommes ont le pouvoir, tient le coup avec du Prozac, et enfin Cristina, la benjamine, serveuse malgré ses diplômes,  fonctionne à l’ecstasy.  Elles prennent tour à tour la parole dans ce roman. Elles se retrouvent finalement isolées chacune dans leur vie et vont être amenées à faire des choix décisifs.

C’est un livre de Lucia ETXEBARRIA au langage très cru, voire pornographique par moment… On est malgré tout intéressé par la vie des 3 héroïnes principales, par les évènements et les choix jalonnant leur parcours que l’on découvre au fur et à mesure du récit, ce qui permet de les comprendre aussi. C’est une histoire assez sombre mais qui laisse entrevoir une lueur d’espoir à la fin.

C’est le deuxième livre que je lis de cette auteure mais je ne m’en suis rendue compte que lorsque j’ai classé ce dernier dans mon tableau. Le premier que j’avais lu était « Ce que les hommes ne savent pas » et je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable (je l’ai lu il y a deux ans)…

Je classe ce livre en 90ème position et lui donne une étoile.

16 août 2013

Tour de plume

Présentation de l'éditeur

Si vous poussez la porte de la librairie de Monsieur H., vous le trouverez, derrière son comptoir, cachant sa frustration sous un sourire affable. Car Monsieur H., grand amateur de littérature, se désespère de ne pouvoir lui-même écrire une œuvre. Après quarante années de vains efforts, il semble cependant prêt à déposer les armes – son stylo-plume en l'occurrence – et à se consacrer à ses clients. Un jour, une jeune fille, Isis, entre dans la boutique pour demander son chemin, griffonne un plan, et, cédant à la tentation, dérobe le stylo du libraire. L'objet passera alors de main en main, Isis elle-même, fragile adolescente aux journaux intimes peu communs ; Paul, jeune homme faussement ordinaire, s’égarant de soirées arrosées en nuits décousues ; Sybille, « bibliovore » obèse, qui s’est volontairement ensevelie sous la graisse au fil des ans ; Emma, trentenaire rangée dont la soudaine déraison ravive une ancienne fêlure ; Roman Hipser, écrivain reconnu…

Les personnages de cette histoire de Caroline Deyns, tour à tour en possession du stylo, sont tous différents et tous attachants par leurs faiblesses ou leurs fêlures. La fin est particulièrement surprenante et le retournement de situation m'a fait pensé à celui de "L'agenda" d'Hélène Montarde, même si l'histoire ici est moins dramatique.

J'ai apprécié également le double sens du titre du livre.

Parfois, le style est un peu alambiqué et des mots un peu compliqués apparaissent :

Quelques exemples :

Palimpseste : Dans l'Antiquité, parchemin manuscrit effacé sur lequel on a réécrit

Componction : 1. Douleur pour avoir offensé Dieu. 2. Faux air de gravité, affectation.

Ratiocination (mot très prisé par l'auteure car on le retrouve plusieurs fois) : Langage soutenu Byzantinisme, abus de raisonnement.

Acmé : Crise. Apogée, moment de plus grande intensité.

Je classe ce livre en 66ème position et lui donne 2 étoiles.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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