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Le petit monde de So et de Fi
livres
11 avril 2014

Le sommeil de l'ange

Présentation de l’éditeur

Il y a ce drame puis la culpabilité, un deuil impossible à faire, l'éloignement et la maladie... Victorine, jeune étudiante, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Un matin à la fac, elle s'effondre, victime d'un malaise plus grave que les autres. Raphaël est le seul témoin. Hasard ou destinée ? Le chemin de Raphaël s'arrêtera là auprès de Vick, il veut l'aider, la sauver de son autodestruction. Mais voilà, le combat s'annonce rude, il ne lui a pas tout dit, il n'a pas tout prévu… Depuis le début il sait que rien n'est possible entre eux, qu'il devra la quitter…

L’anorexie est très bien décrite (l'auteure Alexia Moreira est infirmière !) mais il ne se passe pas grand-chose à mon sens dans la première moitié du roman. C’est d’ailleurs à peu près au milieu de l’histoire que l’on découvre enfin les raisons qui ont provoqué cette maladie chez Vick. Ensuite, au deux-tiers du livre, cela devient presque un roman policier (sans les policiers). Quant à la dernière partie on passe carrément au roman fantastique.

Je classe ce livre en 126ème position et lui donne une étoile.

 

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1 avril 2014

Cherche jeune femme avisée

Présentation de l’éditeur

Quand il voit débarquer dans son cabinet la ravissante, mais ô combien extravagante, Gabrielle Géris, Adrien de Bérail est loin d’imaginer qu’il se laissera convaincre de l’embaucher comme baby-sitter. Veuf et très accaparé par son métier d’avocat, il lui faut de toute urgence une personne capable de prendre soin de ses deux chérubins, Paul et Sophie, tout juste âgés de neuf ans. C’est donc en dépit de ce que lui crie la raison qu’il accepte sa folle candidature. Une personnalité audacieuse et un toupet incroyable pour un petit mètre soixante sur talons… Qui sait ? La jeune femme pourrait bien se révéler être la perle rare…

Bon alors, j’ai passé un bon moment mais c’est un peu trop fleur bleue à mon goût. On n’a pas trop d’inquiétudes sur l’issue heureuse de l’histoire. Quelques bonnes trouvailles de l'auteure, Sophie Jomain, donnent un peu de relief à l’ensemble.

Je le classe en 107ème position et lui donne une étoile.

29 mars 2014

En finir avec Eddy Bellegueule

Présentation de l’éditeur :

"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici". En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.

Imaginer que ce que décrit Edouard Louis se passe dans les années fin 1990 début 2000 est particulièrement déroutant (l'auteur n'a que 21 ans). La pauvreté existe depuis la nuit des temps mais cette description de ce que doit être un homme (être un dur, parfois bagareur, travailler à l'usine et ramener sa paie) et du rôle secondaire de la femme auprès de lui (faire les enfants, généralement assez jeune, s'en occuper et rester à la maison pour faire le ménage et la cuisine) est assez édifiante et paraît d’un autre âge. L’auteur évoque ses difficultés de vivre dans une classe sociale défavorisée, d’autant plus qu’il n’incarne pas la virilité attendue de par ses manières efféminées et sa voix haut perchée. Il sera insulté de « pédé » (entre autres) dès le collège et sera battu et humilié pendant deux ans sans jamais en parler à personne par deux autres collégiens. Il tentera alors de lutter contre son attirance envers les garçons et se pensera même « guéri » ( !!) à un moment de son homosexualité, qui est devenue pour lui, de par ce que sa famille et son entourage lui fera ressentir, quelque chose de sale et de honteux.

Les scènes sont souvent crues, choquantes mais particulièrement réalistes et pour cause puisqu’il s’agit d’un livre autobiographique. La pauvreté, l’alcoolisme, la violence, le racisme sont comme une sorte de cercle vicieux qui ne permet pas de s’en sortir par méconnaissance même du fait qu’il existe d’autres modes de vie.

Je classe ce livre en 108ème position et lui donne une étoile.

19 mars 2014

L'héritage de tata Lucie

Présentation de l’éditeur

Tata Lucie est une emmerdeuse. De son vivant ce n'était pas une sainte mais, une fois morte, elle se surpasse pour pourrir la vie de sa famille. Le testament est clair : pour toucher l'héritage, ses neveux doivent s'installer avec toute leur famille dans la maison de la défunte. Et ce n'est pas un palais ! Tata Lucie leur a réserve une autre surprise, une sorte de chasse au trésor rocambolesque, les pieds dans la boue. Bienvenue à la campagne ! C'est certain, les chers neveux ne vont pas s'ennuyer et, au cœur du Béarn, ils sont entraînés dans une aventure qu'ils ne risquent pas d'oublier... Mais que ne ferait-on pas pour toucher le pactole ? Comique de situation, dialogues savoureux et coups de théâtre s'enchaînent jusqu'au final orchestré par la chère tata Lucie. Un dénouement forcément étonnant.

Moi qui adore faire des chasses au trésor pour mon entourage, je suis un peu déçue par « L’héritage de tata Lucie » où le nombre d’énigmes reste limité. Quant à l’humour dont veut faire preuve l’auteur, Philippe SAIMBERT, on aime ou on n’aime pas, pour ma part, il m’a laissée un peu froide. L’idée de départ était excellente mais pas suffisamment bien exploitée à mon goût.

Je le classe en 121ème position et lui donne une étoile.

17 mars 2014

Tout son portrait

Présentation de l’éditeur

« Je sais que tu vas l’adorer, Ella. » Ella Graham est portraitiste. Grâce à ses œuvres lumineuses et émouvantes, elle connaît un début de célébrité. Mais  quand sa sœur cadette, Chloé, lui demande de peindre le portrait de son fiancé, Nate, Ella est consternée. Elle déteste Nate et se méfie de lui. Pourtant, au fil de leurs séances de pose, Ella comprend qu’il ne faut pas se fier aux apparences. En parallèle, Ella recueille les confidences de ses autres modèles : une veuve âgée qui porte un lourd secret depuis la guerre, une belle Française qui redoute son quarantième anniversaire et un homme politique séduisant qui a une confession à faire. C’est alors qu’un message totalement inattendu parvient à Ella : celui de son père, John, qui n’a pas donné de nouvelles depuis près de trente ans. Tandis que Chloé organise le mariage de ses rêves, Ella est face à un dilemme. Soit déchirer sa famille en révélant son secret ; soit laisser ce mariage la déchirer...

« Tout son portrait » d’Isabelle Wolff est agréable à lire même si on se doute rapidement de la manière dont va se terminer l’histoire. D’un côté, l’héroïne tombe amoureuse de l’homme que doit épouser sa sœur et de l’autre, elle découvre une version différente de l’histoire familiale. Le tout est un peu trop « gentillet » à mon goût.

Je le classe en 104ème position et lui donne une étoile (j’avais lu un précédent livre du même auteur "un amour vintage" et je l’avais préféré –placé en 84ème position).

 

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13 mars 2014

Rome 1202

Quatrième de couverture

1202 : tandis que l'armateur marseillais, Grégoire Ratoneau, s'empare d'une galère sarrasine contenant des armes prodigieuses, Guilhem d'Ussel reçoit à Lamaguère la visite d'un notaire du Saint-Siège. Celui-ci porte à Bartolomeo, son ancien écuyer, le testament de son père, le cardinal Ubaldi, lui léguant, ainsi qu'à sa soeur, la ville et la seigneurie de Ninfa, dans le Latium. Mais sur place, les enfants Ubaldi découvriront une autre vérité. Guilhem d'Ussel, venu leur porter secours, va se retrouver mêlé à la guerre opposant la commune de Rome et le Saint-Siège. Les barons romains, principalement le sénateur Giovanni Capocci, les frères Frangipani, ou la famille Orsini, seront-ils des alliés ou d'implacables ennemis ? Les armes vendues par l'armateur Ratoneau et conçues par l'engineor sarrasin Baghisain de Djeziré feront-elles pencher la victoire dans un camp ou dans l'autre ? Quant à Constance Mont Laurier, ancienne maîtresse de Guilhem et épouse de Ratoneau, sera-t-elle une amie ou une adversaire ?

Pour la lecture de ce livre, je m’y suis reprise à deux fois. Une première où je me suis arrêtée à la page 14 et une seconde où je l’ai lu jusqu’au bout.

Ce que j’ai trouvé un peu déconcertant, c’est la foultitude (c’est un mot que l’auteur aime bien) de personnages. Si j’ai renoncé à la première lecture c’est que j’étais déjà perdue au milieu de tout ce petit monde. Est-ce en partie parce qu’il y a eu d’autres ouvrages avant celui-ci qui expliquent la vie et les aventures de certains personnages ? Je ne sais pas, en tout cas, rien que dans le résumé en quatrième de couverture il y a déjà 14 personnages différents !

Le style également est un peu particulier, un peu comme si c’était du « vieux français » et malgré le lexique qui se trouve à la fin du livre, il y a des mots dont la signification m’a échappée.

Si j’avais dû donner un nombre d’étoiles dans le premier tiers du livre, je pense que je n’en aurais mis aucune. Il faut du temps pour comprendre qui est qui et au début j’ai trouvé même qu’il y avait des histoires parallèles qui se recoupent seulement à la moitié du livre…

En résumé, j’ai eu du mal à lire ce livre même si j’ai fini par apprécier les personnalités des personnages principaux et suivre leurs aventures avec un certain plaisir.

Je ne mets pas d’étoile à ce livre et le classe en 189ème position.

11 mars 2014

L''instant précis où les destins s'entremêlent

Présentation de l’éditeur           

Une tache rouge sur l’oreiller, juste sous les cheveux de sa maman, morte sous les coups de son mari. Voilà ce que le petit garçon a vu, à cinq ans... Pour survivre, Kyle se jette à cœur perdu dans la musique, que sa mère aimait tant. Vingt ans après, devenu leader d’un groupe de rock, il est célèbre dans le monde entier. Mais inapte au bonheur. Coryn, elle, a grandi dans une banlieue sans charme. À dix-sept ans, elle tombe dans les bras de Jack Brannigan, qui fou amoureux l’épouse, mais, jaloux et violent, l’enferme dans une prison dorée, « Parce que tu m’appartiens... » Comment ces deux êtres que tout semble séparer auraient-ils la moindre chance de s’aimer ? Pourtant, à l’instant précis où les destins s’entremêlent, chacun d’eux sait que sa vie ne sera plus jamais la même.

J’ai beaucoup aimé "l'instant précis où les destins s'entremêlent" d'Angélique Barberat même si on tremble tout au long du livre pour l’héroïne. L’auteure décrit avec beaucoup de justesse l’engrenage dans lequel se retrouve la femme battue et violée par son mari et démontre que l’emprise et le harcèlement se situe également au niveau psychologique. Ce qui est terrifiant aussi, c’est que l’entourage ne se rend compte de rien et la femme se retrouve complètement isolée. La démarche pour appeler à l’aide devient extrêmement compliquée tout comme la possibilité de prouver les faits (et pas seulement les coups).

Je classe ce livre en 16ème position et lui donne 3 étoiles.

8 mars 2014

Nous étions les hommes

Présentation de l’éditeur

Dans le plus grand hôpital d'Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie d'Alzheimer. Associé à une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a découvert une clé de cette maladie qui progresse de plus en plus vite, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes. Leurs conclusions sont aussi perturbantes qu'effrayantes. Si ce fléau l'emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra. Nous redeviendrons des animaux. C'est le début d'une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux. Partout sur la Terre, face à ceux qui veulent contrôler le monde et les vies, l'ultime course contre la montre a commencé...

C’est le troisième livre que je lis de Gilles LEGARDINIER et ayant adoré les deux premiers (« complètement cramé » et « demain j’arrête », je suis franchement déçue par celui-ci. Dans « Nous étions les hommes », je trouve l’histoire beaucoup trop simpliste. Il y a les gentils, la professeure en génétique et le médecin qui luttent contre la maladie. Il y a le mécène qui veut les aider et il y a le méchant qui veut piquer le brevet pour empêcher qu’on l’utilise. Quant à la fin, elle est complètement improbable… C’est trop caricatural pour que l’on en tire même une certaine morale.

Je classe ce livre en 160ème position et ne lui donne pas d’étoile.

5 mars 2014

Au revoir là-haut

Quatrième de couverture

« Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après. »

Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu'amorale.Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts...

Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation,"Au revoir là-haut" est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'Etat qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l'abomination érigée en vertu.

Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.

Pour un prix Goncourt, ce livre reste lisible et abordable. Par contre, je me suis profondément ennuyée. L’histoire en elle-même est intéressante et nous apprend un côté caché de l’après-guerre 1914-1918, à savoir le scandale des exhumations militaires, mais les deux héros du livre « ne donnent pas envie ». Le premier est pleutre et le second, muet pour cause de visage défiguré, est sous l’emprise de drogue la plupart du temps !! Cette équipe improbable parviendra toutefois à monter une escroquerie lucrative…

Je classe ce livre en 186ème position et ne lui donne pas d’étoile.

27 février 2014

Le bonheur commence maintenant

Présentation de l’éditeur

Le manuscrit de Sophie a été refusé partout. Un jour, miracle, on lui propose d’en faire un fi lm. Mais Lucas Gardel, le réalisateur, pose une condition : Sophie doit devenir sa directrice artistique. A-t-elle l’expérience nécessaire ? Pas de problème, répond Sophie, qui n’a jamais mis les pieds sur un plateau de cinéma. La voilà à Paris avec Julien, son neveu, et Mélanie, leur colocataire. Eux, dans la vie, personne ne les a jamais aidés. Ensemble, ils décident qu’ils ont le droit de forcer le destin. Une directrice artistique qui n’a jamais touché une caméra. Une apprentie journaliste infiltrée. Et un étudiant amoureux de son professeur. Oui, il existe des raccourcis vers le bonheur. Mais la route risque d’être un peu plus cabossée. Et cette ombre qui plane sur eux ? Quand le vent se lève, bonne ou mauvaise fée, Joyce Verneuil n’est jamais loin…

J’ai adoré « la vie commence à 20 h 10 » et j’ai adoré « le bonheur commence maintenant » de Thomas Raphaël. J’y ai retrouvé avec joie les personnages du premier tome et je ne l’ai pas lâché à partir du moment où je l’ai commencé.

Le rythme est toujours présent, le style toujours aussi agréable à lire. Après avoir découvert dans le premier tome les dessous d’un feuilleton télévisé, on découvre à présent l’envers du décor au cinéma et l'univers du journalisme.

Juste un petit bémol, autant pour le premier tome, je n’attendais pas forcément de suite, autant pour le second, je me dis qu’il manque un petit quelque chose à la fin…

Je le classe en 18ème position et lui donne 3 étoiles.

 

 

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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