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Le petit monde de So et de Fi
livres
12 novembre 2022

Malamute

Présentation de l’éditeur :

"Germain fixait Basile dans la pénombre, l'auscultait de la même manière que l'on ausculte une espèce inconnue dont on ne sait rien sinon qu'il va falloir à présent vivre avec. "Habitué à sa solitude au cœur des Vosges, le vieux Germain se voit imposer pour l'hiver un colocataire encombrant : Basile, la trentaine, saisonnier au passé trouble. Au même moment, une jeune femme s'installe dans la ferme voisine. Elle espère comprendre ce qui aurait poussé ses parents à quitter précipitamment le village trente ans plus tôt. Alors que des secrets refont surface et que des liens se nouent, une tempête de neige s'abat sur la vallée...

J’ai beaucoup aimé ce livre de Didierlaurent même si deux éléments sont peu crédibles (la quantité de neige pendant la tempête et l’interprétation très différente d’un même évènement selon les deux protagonistes -difficile d’en dire davantage sans révéler l’histoire-). J’aime la façon donc Jean-Paul Didierlaurent décrit la personnalité de ses personnages et leurs failles.

J’ai déjà lu deux livres de cet auteur, « le reste de leur vie » classé en 24ème position et « le liseur de 6h27 » classé en 48ème position.

Je classe ce livre en 35ème position même si la réserve que j’ai apportée dans mon commentaire m’a fait hésiter quant à la place dans le classement. Le classement des deux précédents livres a joué en sa faveur.

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9 novembre 2022

S'adapter

Présentation de l’éditeur :

C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd. Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire. Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires. La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.

J’ai eu quelques difficultés à apprécier les mots dans la première partie de l’histoire, celle racontée par l’aîné. J’ai trouvé que c’était triste, sombre, plombant. Pourtant, il entoure son petit frère d’attentions et d’amour mais il s’isole complètement du reste du monde. Vient ensuite la cadette qui raconte l’arrivée du petit frère inadapté et même si elle le rejette au départ, elle va s’attacher ensuite à « réparer » les difficultés du quotidien de la famille. Enfin, le dernier qui apporte joie et bonheur, qui noue petit à petit une relation avec ses aînés et se donne une place dans la fratrie.

L’écriture est pointue, les mots parfois compliqués. J’ai oublié les difficultés du début de la lecture pour finalement trouver ce livre de Clara Dupont-Monod très beau.

Je classe ce livre en 122ème position et lui donne 3 étoiles.

2 novembre 2022

Le blanc à lunettes

Présentation de l’éditeur :

Un avion qui s'écrase au Congo sur le sol rouge d'une plantation de café et c'est une histoire d'amour qui commence, entourée de ses drames. De sa tension. De la chaleur des terres d'Afrique, des orages qui ne viennent pas, des voisins anglais... L'attente... Les tambours... Des nouveaux venus qui deviennent fous... Tous ces petits riens qui campent les ambiances et font les grandes rotes ; du Simenon.

Bon, je me suis ennuyée avec ce livre de Georges Simenon. A croire que les livres qui parle de l’Afrique ne sont pas fait pour moi, tout comme « la ferme africaine » classée en 669ème position ou « trois femmes puissantes » classé en 643ème position.

Je classe celui-ci en 555ème position et ne lui donne pas d’étoile.

22 octobre 2022

L'ami retrouvé

Présentation de l’éditeur :

"Je ne puis me rappeler exactement le jour où je décidai qu'il fallait que Conrad devînt mon ami, mais je ne doutais pas qu'il le deviendrait. Jusqu'à son arrivée, j'avais été sans ami. Il n'y avait pas, dans ma classe, un seul garçon qui répondît à mon romanesque idéal de l'amitié, pas un seul que j'admirais réellement, pour qui j'aurais volontiers donné ma vie et qui eût compris mon exigence d'une confiance, d'une abnégation et d'un loyalisme absolus."

J’ai bien aimé ce livre de Fred Uhlman. Il raconte cette histoire d’amitié qui se complique du fait que l’un est juif et que l’autre est issu d’une famille protestante d’illustre ascendance, le tout au moment de la montée d’Hitler et du nazisme. La fin se résume en 2 petites lignes mais qui veulent dire énormément.

Je classe ce livre en 405ème position et lui donne une étoile.

20 octobre 2022

La cantatrice chauve

Résumé :

Un couple de bourgeois londonien, M. et Mme Smith, finit de dîner dans son appartement cossu lorsque la pendule se met à sonner à 21 heures les « dix-sept coups anglais ». Ils prennent le temps de bavarder tranquillement au coin du feu tandis que M. Smith feuillette son journal. Le couple papote avec des propos sans grands intérêts. Dans la conversation se glissent des anecdotes totalement saugrenues voire incohérentes et ils passent d’une conversation à l’autre sans transition ni logique. Leur raisonnement est incompréhensible et désarçonnant.

J’ai découvert « La cantatrice chauve » de Eugène Ionesco. C’est une pièce de théâtre où les dialogues sont complètement absurdes (d’où théâtre de l’absurde) et il y a d’excellentes trouvailles. Je ne savais pas que certaines citations étaient tirées de ce livre comme :

« Prenez un cercle, caressez-leu, il deviendra vicieux ! »

« Quand je dis oui, c'est une façon de parler. »

« Mme Martin Ce matin, quand tu t'es regardé dans la glace tu ne t'es pas vu. - M. Martin : C'est parce que je n'étais pas encore là... »

La seconde pièce de ce livre, « La leçon », m’a moins plu. C’est plus répétitif mais il y a aussi des choses amusantes comme l’élève qui ne sait pas soustraire 4 moins 3 mais qui a appris par cœur des multiplications avec beaucoup de chiffres.

Je classe ce livre en 478ème position et lui donne une étoile.

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20 octobre 2022

Le Grand Meaulnes

Résumé :

Le grand Meaulnes est un roman autobiographique. L'histoire est contée par François Seurel. Il retrace le chemin de son ami Augustin Meaulnes qui n'était rien d'autre qu'un ancien camarade de classe. Tout commence alors qu'ils étaient encore de jeunes élèves pensionnaires au Cours supérieur de Sainte-Agathe, un petit village du Haut-Berry. François est âgé de 15 ans et Augustin de 17 ans. Le premier est le fils de l'instituteur des lieux tandis que le second est un nouvel élève qui influence très tôt les enfants du pensionnat. Ces derniers le surnomment « le grand Meaulnes ».

J’ai eu envie de lire ce grand classique d'Alain Fournier. Il ne me semble pas l’avoir déjà lu. J’ai trouvé que c’était globalement assez triste, pas aussi sombre que "les Hauts de Hurlevent" d'Emilie Bronte mais quand même globalement peu réjouissant. Il y a une petite éclaircie sur la fin mais vraiment toute petite…

Je classe ce livre en 555ème position et ne lui donne pas d’étoile.

Désolée, je ne suis pas obligée d'aimer ce roman, même s'il est populaire et le plus traduit dans le monde après "le petit prince".

13 octobre 2022

Les quatre accords Toltèques

Présentation de l’éditeur :

Castaneda a fait découvrir au grand public les enseignements des chamans mexicains qui ont pour origine la tradition toltèque, gardienne des connaissances de Quetzacoatl, le serpent à plumes. Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limi-tatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif - le rêve de la planète, basé sur la peur - afin de retrouver la dimension d'a mour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques. Les quatre accords proposent un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d'amour. Le monde fascinant de la Connaissance véritable et incarnée est enfin à la portée de chacun.

J’ai lu ce livre car il a été conseillé à ma sœur Elisabeth.

Comme dans tous les livres visant au développement personnel, il y a de bons conseils qui malheureusement ne sont pas faciles à appliquer. Il y a des choses qui m’ont un peu gênée comme le rapport à la religion, à Dieu, comme si c’était une évidence pour chacun de croire en Dieu.

L’auteur nous explique que nous avons été domestiqués par nos parents comme ils l’ont été avant nous et que cette domestication constitue des anciens accords qu’il faut combattre car c’est de la magie noire (on adhère ou pas). Il parle aussi beaucoup de la notion de rêve. On rêve la nuit et également le jour (on adhère ou pas). La notion de paradis et d’enfer est importante aussi. Il voit donc la domestication comme une maladie qu’il faut à présent combattre. Nous sommes tour à jour Juge et Victime d’un système de croyance. Celui-ci est un parasite de l’esprit et il faut entrer en guerre contre celui-ci pour retrouver la liberté.

Le parasite en question à plusieurs têtes : nos différentes peurs. Il faut donc contrôler nos émotions. Nous sommes dépendants des anciens accords comme une toxicomanie (jalousie, colère, auto-apitoiement, haine, tristesse, trahison, envie). Il faut sortir le poison pour guérir, pardonner (parce qu’on s’aime soi-même) et arrêter de payer pour des injustices passées.

Il ne faut plus être le Juge qui nous tyrannise, ne plus être la Victime qui me maltraite. Il faut pardonner à ses parents, à ses frères et sœurs, à ses amis et à nous-mêmes. Quand on ne se rejette plus, on s’accepte, on est libre.

Il faut donc garder le contrôle de ses émotions, prendre le pouvoir pour changer les accords anciens conclus sous l’emprise de la peur (on adhère ou pas), échapper à l’enfer et créer son paradis personnel. Il faut apprécier la vie comme si c’était notre dernier jour, dire aux personnes qu’on aime qu’on les aime et ainsi le parasite meurt. Vivre dans le présent et plus dans le passé.

Il faut modifier la perception de la réalité car il y a de l’amour dans tout ce qui nous entoure, on peut demander ce que l’on veut, dire oui ou non, et ne plus avoir peur d’être jugé, se moquer de l’opinion d’autrui, et ne plus juger les autres non plus.

Cela amène le respect de soi et des autres. On arrive à un état de béatitude (on adhère ou pas). On est en amour. On supprime le brouillard autour de nous et on recherche le bonheur, c’est notre nouveau rêve. En conclusion, le bonheur est un choix, comme la souffrance.

Le livre ce termine par une prière ( !) pour être libre.

Il y a des choses à prendre dans ce livre mais il y a parfois des choses un peu surprenantes, voire un peu choquantes. Au quotidien pas évident de suivre les conseils.

Je classe ce livre en 494ème position et lui donne une étoile.

 

11 octobre 2022

Courte paille

Présentation de l’éditeur :

Il y a ceux qui ont de la chance et ceux qui n'en ont pas. Anaïs Nion, trente-neuf ans, correctrice dans une maison d'Edition, n'en a jamais eu. A commencer par son nom ! A une lettre près, on pouvait la confondre avec le grand écrivain, et elle a essuyé au total cent douze refus pour ses cinq romans. Ses amours ensuite, pas brillantes non plus. Mariée depuis longtemps, trop longtemps à Etienne qu'elle n'aime plus, elle est actuellement harcelée par un infâme auteur de best-sellers dont la vulgarité dépasse l'entendement. Et pour couronner le tout, elle se découvre une demi-sœur, jeune personne exquise à qui la vie ne cesse de sourire....

Ce livre de Françoise Dorin me laisse un peu perplexe. Je ne sais pas trop quoi en penser. Il y a de bonnes choses comme le fait de penser que la chance se mérite par un peu d’optimisme et de légèreté. Les personnages ont de la personnalité mais parfois je me suis demandé qu’elle était le but de l’auteure, où celle-ci souhaitait nous emmener. Je n’ai pas eu de réponse à cette question. J'ai d'ailleurs mis 9 jours à lire à peine 300 pages...

Je classe ce livre en 551ème position (sur 716) et ne lui donne pas d’étoile.

1 octobre 2022

La ritournelle

Présentation de l’éditeur :

Dans certaines familles, les repas de fêtes se suivent et se ressemblent : mêmes plats, mêmes convives, mêmes discussions. Sauf cette année. Il suffit d’un rien pour que les bonnes manières volent en éclat : non-dits, vieilles rancunes et mauvaise foi vont transformer le dîner de fête en un règlement de compte en bonne et due forme. Et si les repas de famille étaient enfin l’occasion de se dire les choses ?

Après « la coupure » d’Erica Wagner, ce livre léger d’Aurélie Valogne m’a permis de faire une pause sympathique et rigolote. J’ai trouvé que les dialogues étaient plus réalistes et moins « forcés » que dans d’autres ouvrages de l’auteure. C’est un livre qui se lit rapidement et qui divertit, il ne faut pas chercher plus loin.

D’Aurélie Valogne, j’ai déjà lu « minute, papillon » classé en 271ème position avec 2 étoiles, « la cerise sur le gâteau » classé en 386ème position avec 1 étoile, « nos adorables belles-filles » classé en 388ème position avec 1 étoile et « mémé dans les orties » classé en 395ème position.

Celui-là est donc le mieux classé car je le mets en 255ème position avec 2 étoiles.

28 septembre 2022

La coupure

Présentation de l’éditeur :

Janet se croit orpheline depuis l'âge de trois ans. Or un homme de loi convoque un jour la jeune femme pour lui apprendre que sa mère vient de mourir et lui a légué une maison au bord de la mer. Méprisant soudain les crises d'épilepsie qui la saisissent depuis toujours et les conseils de l'homme qui partage sa vie, elle part seule vers le nord, aimantée par son héritage. Mais, sur la côte anglaise déchiquetée et battue par les flots, la maison n'est pas vide. Tom est là, qui attendait. Dans un conte à donner la chair de poule, Erica Wagner maîtrise le suspense d'une histoire sombre et charnelle où la mythologie celtique et la vie quotidienne entremêlées créent un monde obsédant. Sur les thèmes gothiques de la possession et des liens du sang, La Coupure est un roman poétique et mystérieux jusqu'à la dernière page.

Quelle horreur pour moi que ce livre d’Erica Wagner ! Entre ses retours en arrière à lui, les histoires que lui racontait sa mère, ses retours en arrière à elle, les histoires que lui racontait son père, le côté très sombre de ce roman, la fin qui devient choquante car on comprend le lien qui les unit et ce qu’ils en font. Bref, je n’ai pas du tout aimé. Je ne me comprends pas, parfois? Pourquoi je m’inflige de terminer chaque livre que je commence même si cela devient insupportable.

J’ai regardé les commentaires de ce livre sur internet. Ils sont très peu nombreux. Deux commentaires sur Amazon de lecteurs et un sur la Fnac qui ont adoré mais le mot "déroutant" revient pour chacun d’entre eux (!). Et j’ai trouvé deux autres commentaires, un sur Babelio où la personne dit n’avoir pas compris grand-chose et un sur un blog de lecture où la personne décrit la noirceur du roman et l’aspect choquant de l'histoire qui serait lié au passé de l’auteure…

Bref, ce livre m’a fait penser à Lolita, de Vladimir Nabokov, que j’avais trouvé tout aussi choquant et pourtant encensé par la critique.

Je classe ce livre en 672ème position net lui donne un « moins ».

Next !!

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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