Un parfum d'herbe coupée
Présentation de l’éditeur
« Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j ai fait la gueule. Mais j ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l odeur de sa première clope. J ai dit ouais, j ai dit super, la mort dans l âme, même si j avais compris que la GTS pour la GTX, c était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. » Par petites touches qui sont autant d instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand... Des petits riens qui seront tout.
J’ai mieux aimé la fin que le début, peut-être parce que les souvenirs évoqués ont eu davantage de résonnance en moi que ceux du début du livre malgré le fait que je sois de la même génération (3 ans de différence). Je n’ai toutefois pas réussi à m’ôter l’idée que c’était davantage un assemblage de moments vécus, -un peu comme les extraits d’un journal de bord ou les billets d’un blog-, qu’une véritable histoire, même si c’est celle de l’auteur, une sorte d’autobiographie. J'ai trouvé ce livre un peu trop "décousu".
Je classe ce livre en 200ème position et lui donne une étoile.