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Le petit monde de So et de Fi
29 mai 2016

La bibliothèque des coeurs cabossés

Présentation de l’éditeur

Tout commence par un échange de lettres sur la littérature et la vie entre deux femmes que tout oppose : Sara Lindqvist, jeune Suédoise de vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, et Amy Harris, vieille dame cultivée de Broken Wheel, dans l'Iowa. Lorsque Sara perd son travail de libraire, son amie l'invite à venir passer des vacances chez elle. A son arrivée, une malheureuse surprise l'attend : Amy est décédée. Seule et déboussolée, Sara choisit pourtant de poursuivre son séjour à Broken Wheel et de redonner un souffle à cette communauté attachante et un brin loufoque... grâce aux livres, bien sûr.

J’ai beaucoup aimé ce livre de Katarina Bivald. Il m’a fait un peu penser à « l’épopée du perroquet » (classé en 8ème position) avec une héroïne qui se cherche et qui travaille dans une bibliothèque parce qu'elle aime lire. Comme l’auteure l’indique elle-même par le biais de son héroïne qui adore les livres, il s’agit d’une  « chick lit » (terme est utilisé pour désigner un roman écrit par les femmes pour le marché féminin). La fin est d’ailleurs un peu trop « à l’eau de rose » à mon goût mais les personnages sont réalistes et attachants, au point que l’on a du mal à les quitter… Après il y a aussi plein de suggestions de lectures...

Je classe ce livre en 25ème position (j’ai vraiment passé un bon moment de lecture surtout dans les 75 premiers pour cent du livre) et lui donne 3 étoiles.

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22 mai 2016

Accepte

Son mari dans le coma après une pneumonie mal soignée, Célestine décide de partir seule en Inde où ils avaient prévu de se rendre pendant 3 semaines. Elle confie son mari à sa mère et lui demande de lui lire les mails qu’elle enverra chaque jour résumant son voyage. Elle apprendra beaucoup sur elle-même  et reviendra changée.

Je suis un peu déçue car l’éditeur présentait cela comme un parcours initiatique et les commentaires des internautes étaient largement favorables. De mon côté, j’ai trouvé l’histoire beaucoup trop superficielle. Les descriptions de l'Inde sont assez réductrices et ne donnent pas du tout envie d'y aller. L'héroïne sent une transformation en elle  à la vue d’une crémation mais cela m’a laissée froide (paradoxalement !), un peu comme « la nuit de feu » de Eric-Emmanuel Schmitt.

Je classe ce livre en 254ème position et lui donne une étoile.

19 mai 2016

L'éveil de Mademoiselle Prim

Ref : 445 « Cherche esprit féminin détaché du monde. Capable d’exercer fonction de bibliothécaire pour un gentleman et ses livres. Pouvant cohabiter avec chiens et enfants. De préférence sans expérience professionnelle. Titulaires de diplômes d’enseignement supérieur s’abstenir. » Mademoiselle Prim ne répondait qu’en partie à ce profil : bardée de diplômes et sans aucune expérience des enfants et des chiens. Elle est engagée et, après quelques heurts avec son employeur, un homme aussi intelligent et cultivé que peu délicat, elle découvre le style de vie et les secrets des habitants de Saint Irénée d’Arnois. Mademoiselle Prim tombe très vite sous le charme de ce village hors normes où les voisins s’adonnent à leur passion et où l’intérêt de la communauté prédomine. Pour eux le temps n’a pas d’importance et la littérature ne sert qu’à s’épanouir.

Le livre de Natalia Sanmartin Fenollera fait penser à la littérature anglaise du XIXème siècle et ce n’est pas un hasard puisque l’auteure cite plusieurs fois des livres de cette période, un peu comme si elle s’en était inspirés. Elle utilise le même style raffiné et un peu désuet où elle prône la délicatesse et les bonnes manières tout en utilisant l’humour. Il y a des réflexions profondes sur l’amour et ce qui fait la réussite d’un couple et ce qu’il faut transmettre aux enfants. Le système d’éducation se fait au début auprès d’une institutrice puis ensuite par l’ensemble de la communauté.

Petit extrait :

« C’est la différence, non l’égalité, qui alimente l’admiration entre deux personnes, d’où il résulte que l’égalité n’a rien à voir avec un bon mariage, alors que la différence, elle, a beaucoup à y voir. »

Je classe ce livre en 159ème position et lui donne une étoile (une seule étoile car je n'aime pas les fins qui me laissent sur ma faim).

13 mai 2016

L'amour et les forêts

Quatrième de couverture

À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.

Houlala, que c’est difficile de parler de ce livre d’Eric Reinhardt ! Je comprends mieux les commentaires controversés sur internet, soit on adore, soit on déteste (je me trouve malheureusement dans la seconde catégorie).

Tout d’abord, je n’ai pas compris et réellement détesté les pages sans aération, sans interligne, même les dialogues sont rédigés au kilomètre ! Les paragraphes sont trop longs également, impossible de ne pas s’arrêter en plein milieu. Le style est pompeux. L’auteur se met en scène et s’autocongratule par la voix de sa lectrice, je trouve cela très moyen et beaucoup trop narcissique.

Sinon, le personnage féminin est particulièrement bien décrit. La relation de dépendance affective et de harcèlement qu'elle subit de son mari est très finement amenée et expliquée, mais que de longueurs… Le sujet est lourd et la lecture aussi… C'est dommage, il y a de bons passages.

Je classe ce livre en 342ème position et lui donne un « moins ».

7 mai 2016

Folle de lui

Quatrième de couverture

Que faire lorsque votre toy boy fête ses 30 ans le soir où votre meilleure amie célèbre ses 60 ans ? Est-il moralement condamnable d'aller chez le coiffeur quand vos enfants ont attrapé des poux ? Est-ce mal de tricher sur son âge sur les sites de rencontre ? Confrontée à ces graves problèmes, et à quelques autres non moins angoissants, Bridget relève courageusement le défi d'élever seule deux jeunes enfants, d'apprendre à maîtriser tweets et textos et, surtout, redécouvre sa sexualité à l'heure de - aïe ! le mot qui fâche - l'âge mûr.

J’ai lu les deux premiers tomes, vu les deux films qui en ont été tirés et suis ravie d’avoir retrouvé Bridget Jones pour une troisième aventure ! Elle est maladroite, gaffeuse, mais tellement drôle et naturelle ! J’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs mais dans l’ensemble, j’ai passé un très bon moment de lecture. A quand le film ?

Je classe ce livre en 91ème position et lui donne 2 étoiles.

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30 avril 2016

Petits recettes de bonheur pour les temps difficiles

Présentation de l’éditeur

Depuis que son mari a été appelé à rejoindre les forces alliées pour combattre en Europe, Glory Whitehall s'ennuie. Enceinte, seule avec son fils de deux ans dans sa grande demeure du Massachusetts, la pétillante jeune femme cherche une amie à qui parler. À des centaines de kilomètres de là, en Iowa, Rita Vincenzo s'interroge : comment joindre les deux bouts dans un pays rationné ? Comment réconforter la douce Roylene, la fiancée de son fils parti pour le front ? Et, surtout, avec qui partager les angoisses et les joies du quotidien ? Puis un jour, Rita reçoit une lettre d'une inconnue nommée Glory, comme elle épouse de soldat. Recettes pour lutter contre la morosité, conseils de jardinage, échange de confidences, de potins de voisinage et de secrets plus intimes... Unies par un inébranlable optimisme, Glory et Rita vont partager une intense complicité épistolaire. Et découvrir que, même dans les temps les plus difficiles, le bonheur trouve toujours un chemin.

Bien sûr, quand on lit ce livre « Petites recette de bonheur pour les temps difficiles » de Suzanne Hayes et Loretta Nyhan (un coup de cœur par blog interposé entre deux auteures qui ont décidé d’écrire un roman à quatre mains sans jamais se rencontrer !), on pense forcément à un autre : « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary Ann Shaffer et de Annie Barrows» (actuellement 64ème dans mon classement avec 3 étoiles). Ici aussi, il s’agit d’une relation épistolaire et la période est assez proche (pendant la deuxième guerre pour le premier et juste après pour le second). J’ai été touchée par l’histoire de Glory et de Rita, des femmes courageuses (dont les maris et enfant sont partis à la guerre), l’amitié qui se noue au fil des lettres où elles se mettent à nu et se disent les choses sans détour.

Je classe ce livre en 94ème position et lui donne 2 étoiles.

20 avril 2016

La galerie des maris disparus

Présentation de l’éditeur

Quand son mari se volatilise, Juliet Montague disparaît à son tour. Ni veuve ni divorcée, elle n’a pas le droit de refaire sa vie selon les règles de la communauté juive à laquelle elle appartient. Juliet s'efforce pourtant de son mieux d'assumer le quotidien et d'élever ses deux enfants. Mais le jour de ses trente ans, un matin de l’hiver 1958, elle prend une décision tout sauf raisonnable : au lieu de consacrer ses économies à l'achat d'un réfrigérateur, elle s'offre un portrait à son effigie. Ce tableau, premier d’une longue série, signe le début de son émancipation : passionnée de peinture, Juliet va peu à peu repérer les talents émergents, frayer avec le gotha artistique de Londres et ouvrir sa propre galerie. Ses nouvelles amitiés et, plus tard, son amour pour un brillant peintre reclus dans sa maison du Dorset l’aideront à affronter les commérages et la réprobation des siens. Mais Juliet reste enchaînée et, pour se sentir tout à fait libre, il lui reste un mystère à élucider...

J’ai bien aimé ce livre de Natasha Solomons qui parle de l’émancipation d’une femme dans un milieu très traditionnel et strict. Chaque paragraphe est illustré par un portrait qui marque une page de la vie de l’héroïne. Il m’a toutefois manqué un lexique car il y a pas mal de mots en yiddish. J’ai compris que « Schul » est une synagogue et « Aguna » une femme non divorcée mais les mots « schnoz », « scretl », « lashon hora », « Ketubah », (entre autres) sont restés sans explication pour moi au moment de la lecture (pas forcément wikipédia sous la main !). J'aurais bien aimé aussi en savoir davantage sur les zones d'ombre qui subsistent pour moi sur la vie de son mari disparu pendant près de cinquante années.

Je classe ce livre en 100ème position et lui donne deux étoiles.

13 avril 2016

La simplicité des nuages

Présentation de l'éditeur

Tiraillé entre ses idéaux et son quotidien désabusé de cadre parisien, Bastien ne se sent pas vivre – il vivote. Et la situation ne fait qu’empirer lorsque sa grand-mère, Yvonne, est hospitalisée pour un malaise qui se change bien vite en dépression. Bastien ne sait que faire pour aider celle qu’il aime tant, lui qui n’arrive déjà pas à gérer sa propre vie. Pourtant, au bout de ce qui semble être une impasse, Bastien reprend espoir : il découvre une correspondance entre sa grand-mère et une de ses anciennes amies, Eugénie. Eugénie est-elle encore vivante ? Acceptera-t-elle l’idée d’une rencontre avec Yvonne, seul remède à même de rompre la solitude de cette dernière ? Pour le savoir, une seule solution : aller là où tout a commencé, près du phare des Baleines, sur l’île de Ré.

J’ai beaucoup aimé le fil conducteur de l’histoire, celui de redonner un sens à la vie de sa grand-mère en retrouvant son amie d’enfance et l’ensemble des démarches que le personnage principal entreprend pour mener à bien son entreprise.

J’ai moins aimé le côté pessimiste de Bastien sur le manque d’humanisme de la société actuelle (par cette voix transparaît celle de l’auteur du livre Julien Aranda) et l’usage du passé simple.

Pour exemple, quelques extraits :

-          « A cette époque, personne n’aurait pu présager du marasme économique qui se profilait à l’horizon, du retour en force de la cupidité et de la désertion de toute compassion »

-          « Peut-être même que c’était ça, l’amour : une succession de clichés qu’on finissait par accepter sans peur du regard des autre, sans même se poser une seule question. »

-          « La station balnéaire se vidait de son sang, tout en reléguant les autochtones en manque de moyens financiers vers des terres plus lointaines, accentuant ainsi le sentiment d’injustice de tous les habitants locaux, victimes de la financiarisation de l’économie et du déclassement de la classe moyenne. »

J’ai toutefois passé un excellent moment de lecture.

Je classe ce livre en 93ème position et lui donne deux étoiles.

9 avril 2016

Un tout petit rien

Quatrième de couverture

À tout juste 25 ans, Camille tombe enceinte. Alors que son amant claque la porte, elle décide de garder l’enfant malgré tout. Loin de se douter des difficultés qui l’attendent, elle entame un parcours du combattant vers la maternité. Faire accepter son choix à ses parents, assimiler les changements de son corps et affronter le regard des autres, entre doutes et peurs, le chemin de cette future mère célibataire s’annonce complexe. Et sans garantie de trouver, au bout du compte, la certitude d’avoir fait ou pas, le bon choix.

Il est évident que lors d’une grossesse non désirée, le choix de garder l’enfant (ou pas) doit être compliqué, d’autant plus si le géniteur décide de se faire la malle. Il y a malgré tout beaucoup d’humour dans ce livre, de causticité aussi et parfois même de jolies trouvailles. Le regard des autres aussi est bien décrit par l’auteure, Camille Anseaume, entre la joie naturelle pour certains d’attendre un enfant et la compassion d’avoir à bientôt élever un enfant seule pour les autres.

Je classe ce livre en 207ème position et lui donne une étoile.

6 avril 2016

L'escapade sans retour de Sophie Parent

Quatrième de couverture

Incroyable direz-vous, et pourtant c'était vrai : tout avait commencé à cause d'une haie ! Celle des voisins pour être précis. Belle et dense en apparence, Sophie avait remarqué que derrière le rideau de verdure se trouvaient des branches sèches. À l'image de la vacuité de sa vie, si somptueuse en surface. Jusqu'à ce jour, le seul geste de rébellion de Sophie avait été de s'acheter une veste en jean. Et bien, voilà, aujourd'hui, Sophie Parent va tout plaquer, tout !

J’ai beaucoup aimé ce roman de Mylène Gilbert-Dumas. La quatrième de couverture ne résume pas vraiment l’histoire de cette femme qui s’est asservie elle-même pour le bien de sa famille et qui décide un jour qu’elle ne le souhaite plus. Elle repart donc de zéro après un voyage qui lui donnera l’expérience de se dépatouiller seule lors de situations difficiles et l’envie de ne plus se laisser manipuler ni mener par le bout du nez par les siens (mari, filles, mère, frère, …) au prétexte d’un certain sens du devoir. L’héroïne est particulièrement attachante et son envie de retour à la nature et aux choses simples est magnifiquement bien décrite. La fin est un peu rapide et l’arrivée d’un personnage sur les deux derniers paragraphes n’était pas forcément utile et retire, à mon goût, un peu de la force à l’histoire. J'ai eu parfois du mal aussi avec les expressions québécoises...

J’ai eu beaucoup de chance avec les quatre derniers livres que j’ai lus. Je les ai commandés en même temps et ils ont tous trait avec une décision de changer de vie, c’est peut-être pour cela qu’ils font autant écho en moi… Des choix en milieu de vie...

Je classe ce livre en 17ème position et lui donne 3 étoiles.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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