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Le petit monde de So et de Fi
5 février 2017

La petite boulangerie du bout du monde

Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu'un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ? Seule dans une boutique laissée à l'abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n'était qu'un break semble annoncer le début d'une nouvelle vie...

J’ai trouvé ce roman de Jenny Colgan rafraichissant. On se passionne pour l’histoire de Polly et cette volonté qu’elle a de modifier complètement le cours de sa vie. J’ai eu envie de terminer le livre tout en ne voulant pas arriver à la fin, signe imparable du fait que je l’ai adoré… Sans mauvais jeu de mots, ce livre ne mange pas de pain mais j’ai passé un très bon moment de lecture.

Je classe ce livre en 17ème position et lui donne 3 étoiles.

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5 février 2017

Bourse aux livres

JP et moi sommes retournés faire une bourse aux livres aujourd'hui, au même endroit qu'il y a deux ans (du coup, pas de leçon de natation pour lui !).

A part une petite affluence de 11 h à midi, il y a eu globalement peu de monde. J'ai quasiment pu lire 200 pages de mon livre...

J'ai tout de même vendu 35 livres (à 0,5 euros l'unité) et j'en ai acheté 3 (pour 2 euros).

Je suis ravie d'y avoir revu Michèle, que j'avais rencontré la dernière fois, toujours autant passionné par les classiques !

Tout le monde a commencé à remballer vers 15 h 30... Dommage !

 

1 février 2017

Et tu trouveras le trésor qui dort en toi

Présentation de l’éditeur

Tout commence le jour où Alice, une jeune femme dynamique et audacieuse, retrouve son ami d'enfance, Jérémie. Devenu prêtre de campagne, il lui confie être accablé par le faible nombre de fidèles qui le suivent. Athée et conseillère en communication, Alice se met en tête de l'aider à sa manière. Amenée par la force des choses à se plonger dans le monde de la spiritualité, du christianisme à l'hindouisme, du taoïsme au bouddhisme, Alice va découvrir une vérité universelle particulièrement troublante. Une vérité concernant l'homme et la clé de son épanouissement, passée sous silence par les religieux, perdue au fil des siècles... Dans ce nouveau roman émouvant et captivant, Laurent Gounelle nous entraîne dans un univers passionnant à la découverte de ce qui permet à l'homme de s'élever dans une autre dimension, où ses actes sont puissants et sa joie, un état durable.

J’ai bien aimé l’histoire. On suit l’héroïne dans ses recherches sur les différentes religions et le lien qu’elle trouve entre elles. La considération de ce qu’est Dieu est différente entre ses différentes religions mais peut-être pas si l’on tient compte des traductions parfois erronés des paroles de Jésus. Elle en fait le lien avec l’égo et la possibilité de s’épanouir si l’on s’en détache et que l’on apprend à décrypter celui des autres. L’intérêt et l’apport est indéniable mais pour ma part, ce qui m’a un peu dérangé dans ce livre même si je suis athée, c’est la transformation peu crédible de son ami prêtre en consultant de connaissance de soi et les messes en exercice de développement personnel.

Je classe ce livre en 96ème position et lui donne 2 étoiles.

30 janvier 2017

L'amant de Lady Chatterley

L'histoire d'une épouse frustrée, au mari impuissant, et qui trouve l'épanouissement physique dans les bras vigoureux de son garde-chasse. La forêt du roman, où vit Mellors, le garde-chasse, représente le dernier espace de sauvagerie et de liberté ; lady Chatterley l'y retrouve et s'y retrouve, tout en voyant basculer son univers habituel.

Bouh, ouh, ouh ! Que de longueurs dans ce roman de David Herbert Lawrence… L’intérêt de ce livre réside dans le portrait de la société anglaise d’entre-deux guerres où les distinctions de classe sont encore fort présentes et le démarrage de l’industrialisation bouscule les habitudes. Ce livre avait fait scandale à sa sortie pour les nombreuses scènes érotiques (voire pornographiques) et avait été censuré. L’auteur avait été poursuivi en justice mais finalement acquitté.

Je classe ce livre en 381ème position et lui donne un « moins ».

20 janvier 2017

Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un)

Paul a cinquante-six ans. Il vient de perdre sa mère. À son enterrement, il rencontre la sœur de celle-ci pour la première fois. Il ne connaît d'elle que son prénom, Alice. À soixante-treize ans, sa tante ne lui apparaît pas comme une vieille dame. Elle est séduisante, un peu mystérieuse et, surtout, pleine de vie et de fraîcheur. Elle invite son neveu à venir la voir à son hôtel et là, en face à face, elle va lui raconter son incroyable existence. Alice fait partie de ces êtres rares qui ont vécu dix vies en une seule. Et s'il est vrai que tous les hommes sont mortels, les maris d'Alice le sont tout particulièrement : elle est veuve pas moins de huit fois ! La vie d'Alice n'est pas un roman, c'est une série romanesque qui nous emporte, nous enchante et nous fait voyager durant cinquante ans autour du monde au rythme de ses joies mais aussi de ses peines – qui, de façon peu commune, la bouleversent mais sans la détruire ou la rendre amère. Car Alice s'adapte au cours des choses, elle réfléchit peu. Dit toujours oui aux chances qui s'offrent à elle. Légèreté ou sagesse ? C'est ce que Paul va découvrir tandis qu'Alice ouvre pour lui la malle de ses secrets. Dans cette comédie dramatique au charme très " british ", on suit le parcours extraordinaire d'une femme attachante qui, au fil de ses mariages et de ses rencontres, va découvrir – et nous avec elle – les choses de la vie : l'amour, le sexe, les relations avec autrui, la perte et la faculté de reconstruire – et par-dessus tout l'émerveillement.

J’ai trouvé ce livre de Francis Dannemark un peu gentillet. Cette dame a quand même une faculté à perdre ses maris de manière récurrente et la chance de rencontrer chaque fois un nouvel amour. On voyage toutefois avec elle au fil des nationalités de ses époux. Quant à la faculté de ne penser à rien, il faudrait qu’elle me donne des cours… Petit détail, il aurait été apprécié que les phrases en anglais soient traduites (je m’en suis débrouillée avec plus ou moins de succès mais cela ne doit pas être le cas de tous les lecteurs).

Je classe ce livre en 197ème position et lui donne une étoile.

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17 janvier 2017

Trois éclats toutes les vingt secondes

Quatrième de couverture

L’île de Sein, fragment de terre sur l’océan, lande aride au ras de l’eau, petite terre plate au bout du nez de la France, dans le Finistère. Début juillet, Emma débarque avec Camille, son fils de 7 ans. La maison de granit est ridiculement minuscule, humide et sans confort. Ici, tout agresse Emma, qui ne pense qu’à repartir. Mais l’exil est imposé par son mari, pour deux longs mois d’été… Emma dort et fume trop, pleure beaucoup, malgré le soutien d’Armelle, la restauratrice au grand coeur, et de Ronan, marin de la navette quotidienne avec la grande terre. Camille, lui, est curieux de tout. Il s’émerveille avec Louis-Camille, le compositeur solitaire, et découvre l’Atlantique, sa magie, ses mystères. Il prend des risques, joue avec le danger. Elle, la mère hyperémotive. Lui, le fils trop grand dans sa tête d’enfant. L’île, fragile et invincible. Deux mois qui les marqueront à vie.

C’est une histoire joliment racontée. La nature et la mer sont les héroïnes principales de ce livre. Les personnages sont bien campés notamment celui de Camille, enfant surdoué capable de colère quand cela ne va pas comme il le souhaiterait et d'Emma, cette mère complètement incapable de gérer cette « formule 1 » qu’est son fils et qui se contenterait bien d'une petite citadine.

C’est le troisième livre que je lis de Françoise Kerymer. Les deux précédents étaient : « Il faut laisser les cactus dans le placard » classé actuellement 87ème avec trois étoiles et « Seuls les poissons » classé en 177ème position avec une étoile.

« Trois éclats toutes les vingt secondes » prendra la 136ème place et se verra crédité de deux étoiles.

10 janvier 2017

Et je danse aussi

Quatrième de couverture

Un mail comme une bouteille à la mer. D'ordinaire, l'écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d'admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n'est pas une " lectrice comme les autres ". Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu'elle lui a fait parvenir – et qu'il n'ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s'établit qui en dévoile autant qu'elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun...

J’ai beaucoup aimé ce livre à deux mains de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Bondoux. Tout d’abord parce que j’ai une attirance particulière pour les romans épistolaires et ensuite parce que l’on découvre petit à petit les protagonistes auxquels on s'attache véritablement. C’est un livre où l’on a envie de freiner des deux pieds pour ne pas arriver à la dernière page parce que l’on s’y trouve bien et que l’on n’a pas envie que cela s’arrête.

Une suite ! une suite !

Je classe ce livre en 17ème position et lui donne 3 étoiles.

5 janvier 2017

Une fille perdue

Présentation de l'éditeur

Elle s'appelait Catherine Ozanne, et on la surnommait la Vigneronne, car elle piochait la vigne et faisait du bon vin. Sa passion, c'était aussi son champ et son jardin, qu'elle soignait avec amour, saison après saison. Dure à la tâche, elle vivait seule dans une petite maison au toit de tuiles plates et on ne lui connaissait aucun galant. Une fille ancienne, disait-on dans le village, où chacun l'appréciait, même si elle ne se confiait guère, sauf pour parler des fruits de la terre. Or voilà qu'un jour, voyant son ventre s'arrondir, certains se mirent à soupçonner qu'elle était enceinte. Pour faire taire les commérages, Catherine, qui leur affirmait n'avoir jamais connu d'homme, alla voir le curé qui lui donna un certificat de bonne conduite... Ainsi commence l'histoire vraie d'une fille de la campagne, victime de son innocence, mais coupable aux yeux des hommes, dont nul n'aurait gardé le souvenir si la justice du roi ne l'avait impitoyablement condamné à être pendue sur la place du Marché de Meulan en l'an 1773.

Ce roman de Michel Lachiver est intéressant mais pour qu’il reste un roman et pas un cours sur la paysannerie du 18ème siècle, il aurait fallu beaucoup moins de détails sur la façon de faire le vin ou de semer un champ… sinon cela n’est plus un roman mais un documentaire (et c'est moi que l'auteur a perdue par moment) ! Quant à cette pauvre fille qui tombe enceinte sans s’en rendre compte, c’est plutôt improbable surtout à la campagne. S’ensuit une descente aux enfers au moment où elle commençait à se sortir de la misère…

Je classe ce livre en 394ème position et lui donne 2 moins.

31 décembre 2016

Et après...

Quatrième de couverture

À huit ans, Nathan s’est noyé en plongeant dans un lac pour sauver une fillette. Arrêt cardiaque, tunnel de lumière, mort clinique. Et puis, contre toute attente, de nouveau la vie. Vingt ans plus tard, Nathan est devenu un brillant avocat new-yorkais. Meurtri par son divorce, il s’est barricadé dans son travail. C’est alors qu’un mystérieux médecin fait irruption dans son existence. Il est temps pour lui de découvrir pourquoi il est revenu.

« Et après… » est les 9ème livre que je lis de Guillaume Musso (« Central Park » classé en 73ème position, « L’instant présent» en 76ème position, « Demain » en 108ème position, « L’appel de l’ange » en 142ème position, « La fille de papier » classé en 166ème position, « Sauve-moi » en 207ème position, « Je viens te chercher» en 294ème position et « Que serais-je sans toi » en 295ème position).

Avec cet auteur, on est captivé dès le début du livre et on entre très facilement dans l’histoire qu’il nous raconte. C’est très agréable. Ensuite, il y a des retournements de situation que l’on pressent mais qui restent toujours surprenants. On adhère... ou pas.

Je classe ce livre en 56ème position et lui donne 3 étoiles.

25 décembre 2016

Le boulanger de St Laurent

Quatrième de couverture :

Issu d'une lignée de métayers des Deux-Sèvres, le jeune Jules est décidé à rompre avec la tradition familiale. Il affronte son père, Joseph, en lui apprenant qu'il veut devenir boulanger et monter son commerce avec la belle Louise qu'il fréquente depuis peu. Hélas, tiré au sort, il est bientôt appelé sous les drapeaux et, à la fin de ses classes, embarque pour les colonies avec son régiment... Happé par le tourbillon de l'Histoire, Jules pourra-t-il réaliser ses ambitieux projets d'avenir ? Après le déjeuner, en tête à tête avec sa tante, Jules prit le temps de visiter le fournil. L'odeur du fournil ! Une senteur aigre-douce mêlée à des effluves de pain à demi refroidi avec un rien de poussière de farine en l'air... L'odeur du fournil, Jules ne l'oublierait pas de sitôt. Le mur du fond était occupé, peu s'en fallait, par la façade du four tout en briquette rouge avec sa porte en fonte grise à gros contrepoids. Sur toute la longueur à droite, s'empilaient les pannetons garnis de leurs couches, y trônait aussi le grand « parisien » où l'on mettait à pousser les miches et les pains avant cuisson. À gauche, le long des fenêtres, sous la manche à farine, s'étalait le grand pétrin à bras, garni d'un immense plateau en bois. C'est là qu'on tournait, qu'on façonnait ces pains après la pesée de chaque pâton sur la balance pendue au plafond. Du même côté, tout de suite en entrant, se tenait le gros tonneau à sel.

Ce livre de Pierre Sabourin est un roman de terroir. Il raconte la vie et celle de la famille de son propre grand-père (boulanger et négociant) -qu’il n’a pas connu-, et remonte même  à celle de son arrière-grand-père (métayer). L’arbre généalogique en pages 8 et 9 est bien utile pour s’y retrouver dans cette famille aux nombreux descendants (contrairement au livre de Michelle Lavarenne « la belle vie d’Anna » que j’ai lu récemment et où je ne m’y retrouvais pas dans les liens familiaux malgré l’arbre généalogique existant également en début de livre).

On apprend des choses sur les conditions de vie des métayers dans les années 1870 et le roman nous mène jusque dans les années 1920 en passant par la conquête des colonies, la 1ère guerre mondiale et les progrès industriels (automobile, électricité, téléphone, …).

Je classe ce livre en 202ème position et lui donne une étoile.

 

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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