La galerie des maris disparus
Présentation de l’éditeur
Quand son mari se volatilise, Juliet Montague disparaît à son tour. Ni veuve ni divorcée, elle n’a pas le droit de refaire sa vie selon les règles de la communauté juive à laquelle elle appartient. Juliet s'efforce pourtant de son mieux d'assumer le quotidien et d'élever ses deux enfants. Mais le jour de ses trente ans, un matin de l’hiver 1958, elle prend une décision tout sauf raisonnable : au lieu de consacrer ses économies à l'achat d'un réfrigérateur, elle s'offre un portrait à son effigie. Ce tableau, premier d’une longue série, signe le début de son émancipation : passionnée de peinture, Juliet va peu à peu repérer les talents émergents, frayer avec le gotha artistique de Londres et ouvrir sa propre galerie. Ses nouvelles amitiés et, plus tard, son amour pour un brillant peintre reclus dans sa maison du Dorset l’aideront à affronter les commérages et la réprobation des siens. Mais Juliet reste enchaînée et, pour se sentir tout à fait libre, il lui reste un mystère à élucider...
J’ai bien aimé ce livre de Natasha Solomons qui parle de l’émancipation d’une femme dans un milieu très traditionnel et strict. Chaque paragraphe est illustré par un portrait qui marque une page de la vie de l’héroïne. Il m’a toutefois manqué un lexique car il y a pas mal de mots en yiddish. J’ai compris que « Schul » est une synagogue et « Aguna » une femme non divorcée mais les mots « schnoz », « scretl », « lashon hora », « Ketubah », (entre autres) sont restés sans explication pour moi au moment de la lecture (pas forcément wikipédia sous la main !). J'aurais bien aimé aussi en savoir davantage sur les zones d'ombre qui subsistent pour moi sur la vie de son mari disparu pendant près de cinquante années.
Je classe ce livre en 100ème position et lui donne deux étoiles.