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Le petit monde de So et de Fi
10 juin 2019

L'art de perdre

Présentation de l’éditeur

L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ? Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.

J’ai eu quelques difficultés au début du livre à me concentrer sur l’histoire, sur les personnages. Puis, à partir du départ de l’Algérie, je suis rentrée dans l’histoire de ces 3 générations de Harkis. Les situations des personnages sont bien étudiées, celle de celui qui décide de partir et d’emmener sa famille (Ali), la génération suivante qui s’adapte à la vie française et oublie peu à peu les souvenirs du pays d’origine et la langue (Hamid), et enfin celle de la génération qui naît en France et qui veut essayer de comprendre les pourquoi et les comment de l’histoire familiale (Naima). Cette génération se sent française mais pas tout à fait dans le regard des autres. Cette double culture et ce sentiment d’appartenance à l’une ou à l’autre en fonction des situations et des évènements sont très bien décrits par l’auteur Alice Zeniter.

Je classe ce livre en 83ème position et lui donne 3 étoiles. J’ai beaucoup appris sur la guerre d’Algérie avec ce livre (un peu comme le livre de Victoria Hislop que j’avais bien aimé aussi « Une dernière danse » m’avait permis d’en savoir davantage sur la guerre civile espagnole).

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24 mai 2019

La soeur de la Lune (tome 5)

Présentation de l'éditeur

2007, Écosse : À la mort de son père adoptif, Tiggy d'Aplièse se réfugie dans les Highlands écossais où elle se consacre à sa passion : s'occuper des animaux du domaine de Kinnaird, dirigé par l'énigmatique Charlie. Là, au coeur de la nature, elle retrouve une sorte de paix intérieure. Mais sur le domaine vit aussi Chilly, un vieux gitan, porteur d'un troublant message : Tiggy est l'héritière d'une célèbre lignée de voyants andalous, et il était écrit qu'il serait celui qui la ramènerait chez elle… à Grenade. 1936, Espagne : Lucía Amaya Albaycín, mieux connue sous le nom de scène de La Candela, s'apprête à fuir le pays ravagé par la guerre civile. Un exil qui conduira la plus grande danseuse de flamenco de sa génération bien loin de sa Grenade natale et de la communauté gitane où elle a grandi. De l'Amérique latine à New York, elle poursuivra son destin… au risque de perdre l'homme qu'elle aime. Séparées par les années et les continents, ces deux femmes sont pourtant unies par un lien indéfectible… et la volonté farouche de découvrir qui elles sont.

Tout comme les 4 premiers tomes de la saga, nous passons régulièrement du présent au passé dans ce roman de Lucinda Riley. Cette fois-ci, l’auteure nous emmène dans les grottes de Sacromonte en Espagne, dans le monde des gitans et du flamenco, des dons de voyance et de l’herboristerie, le tout sur fond de guerre civile et de deuxième guerre mondiale.

J’ai adoré celui-ci comme les autres, difficiles de les classer entre eux. On a envie de connaître la fin tout en souhaitant rester le plus longtemps possible en compagnie de l’héroïne. Seul bémol, j’ai trouvé la fin un peu rapide et à un moment peu crédible, ou trop facile…

Je classe ce livre en 94ème position (sur 512 au total) et lui donne 3 étoiles.

Maintenant que j’ai lu les 5 tomes de suite, il me faut attendre la sortie du 6ème… En même temps, chaque livre peut se lire séparément (et puis j’ai pris de note sur l’arbre généalogique de chacune des sœurs…).

Je conseille de lire cette série de livres si vous aimez les sagas familiales, les romans historiques, les héroines fortes et ayant de la personnalité !

12 mai 2019

La soeur de l'ombre (tome 3)

Présentation de l’éditeur

Star d'Aplièse est à un carrefour de sa vie après le décès brutal de son père bien-aimé, le millionnaire excentrique surnommé Pa Salt par ses six filles, toutes adoptées aux quatre coins du monde. Il leur a laissé à chacune un indice sur leurs origines, mais Star, la plus énigmatique, hésite à sortir du cocon qu'elle s’est créé avec sa sœur CeCe. Désespérée, elle décide de suivre le premier indice, qui l'entraîne dans une librairie de livres anciens à Londres... Un siècle auparavant, l'indépendante et entêtée Flora MacNichol jure qu'elle ne se mariera jamais. Elle est heureuse et en sécurité dans sa demeure du Lake District, vivant à proximité de son idole, Beatrix Potter, lorsque divers événements qu'elle ne maîtrise pas l'entraînent à Londres, dans la maison de l'une des hôtesses les plus réputées dans la haute société edwardienne : Alice Keppel. Flora est tiraillée entre un amour passionnel et ses devoirs envers sa famille, mais arrive à trouver sa place sur l'échiquier – qui comporte des règles que seuls certains connaissent, jusqu’à ce qu'un mystérieux gentleman lui révèle ce qu'elle a cherché durant toute sa vie...

Voici donc le troisième tome de la série de Linday Riley. Je l’ai préféré au deuxième que j’avais préféré lui-même préféré au premier. Certainement car j’ai davantage aimé l’histoire des ancêtres de la famille biologique de Star. Le personnage central de Flora est particulièrement attachant. Au point où j’ai parfois eu du mal à revenir au temps présent et la scène des « retrouvailles » de Star ne m’a pas parue juste (au sens de justesse et non pas de justice). Ce qui est également amusant, ce sont les moments où les sœurs se rencontrent, moment que l’on a déjà vécu dans les tomes précédents mais vu du côté de l’autre protagoniste.

Je classe ce livre en 110ème position et lui donne 3 étoiles. Je vais m’empresser de télécharger le tome 4…

3 mai 2019

La soeur de la tempête (tome 2)

Présentation de l’éditeur

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu'elles étaient bébés, Ally d'Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Ally, la deuxième sœur au tempérament tempétueux, est navigatrice et musicienne. Lorsqu'une nouvelle tragédie la touche, la jeune femme décide de partir sur les traces de ses origines. Les indices que lui a laissés son père en guise d'héritage vont la mener au cœur de la Norvège et de ses fjords sublimes. Entourée par la beauté de son pays natal, Ally découvre l'histoire intense d'une lignée de virtuoses célébrés pour leur talent, un siècle plus tôt, une famille aux lourds secrets… Quel est son lien avec la belle Anna Landvik, merveilleuse chanteuse qui fut une proche d'Edvard Grieg et interpréta son célèbre Peer Gynt ? Et, plus que tout, Ally arrivera-t-elle à laisser son passé pour construire son avenir ?

Voici donc la suite de « Maïa, les sept sœurs » que j'ai finalement téléchargé sur ma liseuse, et où l’on suit le parcours de la deuxième sœur dans l’ordre d’adoption par Pa Salt. Je pense que j’ai préféré ce tome au précédent. J’ai bien aimé le contexte historique et les domaines évoqués de la voile et de la musique. On reste un moment sur notre faim avec la fin inachevée de l’histoire d’Anna et de Jens, on saute une génération (?) pour suivre celle de Pip et de Karine et on finit par savoir ce qu’il est advenu d’Anna et de Jens ainsi que par comprendre le lien d’Ally avec cette famille.

Je classe ce livre de Lucinda Riley en 119ème position et lui donne 3 étoiles.

22 avril 2019

Maia, les sept soeurs (tome 1)

Présentation de l’éditeur

Elles sont sept. Sept sœurs nommées après la constellation des Pléiades, adoptées par un milliardaire aux quatre coins du monde. À la mort de ce père énigmatique, chacune reçoit un indice pour percer le secret de ses origines. Maia, l'aînée, la beauté raisonnable, a peur de la vérité. Ses découvertes la conduisent par-delà les mers, sur les collines de Rio de Janeiro où se sont brisés bien des destins...

J’ai bien aimé ce livre de Lucinda Riley. A priori, il y a un livre par sœur (dont on ne connaît pour l’instant que 6 : Maia, Ally, Asterope (alias Star), Célaeno (alias Cece), Taygète (alias Tiggy) et Electra) et je viens de regarder sur internet, il n’y a pour l’instant que les 5 premiers tomes sortis dans le commerce. Donc si je continue la saga, je resterai en attente des deux derniers… un peu comme avec « l’amie prodigieuse – tome 4 » que j’ai attendu au format poche et dont je ne me souvenais plus forcément de tous les personnages (je devais régulièrement me référer au début du livre où les personnages de toutes les familles étaient détaillés). La différence ici, c’est que l’on doit pouvoir lire un livre sans forcément lire les autres puisque chaque tome parle d’une sœur différente, donc d’une histoire et d’un pays différents.

Pour en revenir à Maia, le premier tome, j’ai trouvé cela intéressant car il y avait un fond historique sur la création du Corcovado (le christ rédempteur) à Rio et également des détails sur la vie au Brésil dans les années 1920.

Je classe ce livre en 180ème position (sur 508 que compte mon classement à ce jour) et lui donne 2 étoiles.

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5 avril 2019

Le sourire des femmes

Présentation de l’éditeur

À Paris, un triste vendredi de novembre. Aurélie, en plein chagrin d’amour, remarque dans une librairie un roman intitulé Le Sourire des femmes. En le feuilletant, stupeur ! : non seulement elle y découvre le nom du restaurant dont elle est propriétaire, mais, de plus, l’héroïne lui ressemble comme deux gouttes d’eau. La lecture passionnée de ce roman lui redonne goût à la vie. Intriguée par tant de coïncidences, elle décide d’entrer en contact avec son auteur. Mais rencontrer le mystérieux Robert Miller par l’intermédiaire de son éditeur s’avère étrangement difficile… Comédie romantique qui peint avec saveur un Paris pittoresque et gourmet, Le Sourire des femmes revisite le nouveau désordre amoureux non sans un soupçon de magie et un zeste d’enchantement.

Dans ce livre de Nicolas Barreau, le héros, André Chabannais, éditeur du livre de Robert Miller (dont le nom n’est même pas mentionné dans le résumé de l’éditeur, le comble pour un éditeur !) s’enferre petit à petit dans ses mensonges, et j’ai toujours eu du mal avec ce genre d’histoire. Je trouve que c’est tellement plus simple de dire la vérité dès le début… Mais de ce fait, il n’y aurait pas eu ce livre 😉 !

Enfin, bref, l’histoire se lit facilement. Il y a de jolies trouvailles mais j’ai eu hâte que la vérité enfin éclate et cela n’arrive vraiment qu’à la toute fin…

Je classe ce livre en 356ème position et lui donne une étoile.

2 avril 2019

Les oubliés du dimanche

Présentation de l’éditeur

Justine, 21 ans, est aide-soignante dans une maison de retraite où elle se sent bien. Elle vit avec un grand-père taciturne et solitaire, une grand-mère peu affectueuse, et son cousin Jules qu elle considère comme son frère. Marquée par l’accident qui a coûté la vie à ses parents et ceux de Jules, Justine se jette à corps perdu dans le travail... et les histoires des autres, car sa propre histoire lui échappe. Murés dans le silence, ses grands-parents refusent d’évoquer le passé. Alors elle se tourne vers ceux qui se souviennent. Ces « petits vieux » dont elle aime par-dessus tout écouter les souvenirs. Et tout particulièrement ceux d’Hélène, sa résidente préférée, retranchée sur une plage imaginaire de laquelle elle dévoile, par morceaux, l’histoire de sa vie et d’un amour qui a survécu au malheur et à la trahison. Justine passe des heures à l’écouter et consigne son récit dans un cahier bleu. Grâce à Hélène, elle va pouvoir affronter les secrets de sa propre histoire.

J’ai beaucoup aimé ce livre de Valérie Perrin. Au début, il faut s’habituer à la construction du livre avec ses deux histoires parallèles, celle de la résidente de Hortensias, Hélène, et celle de Justine, son aide-soignante, à deux époques différentes. Ensuite, on suit les aventures des deux protagonistes avec intérêt. C’est une histoire sur la mémoire et sur l’amour, sur les secrets de famille et sur les événements qui bouleversent la vie.

Je classe ce livre en 102ème position et lui donne 3 étoiles.

27 mars 2019

L'enfant perdue - l'amie prodigieuse - tome 4

Présentation de l’éditeur

À la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise d’informatique avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d’écrivain. Car elle s’affirme comme une auteure importante et l’écriture l’occupe de plus en plus, au détriment de l’éducation de ses deux filles, Dede et Elsa. L’histoire d’Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d’une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix. Après avoir embrassé soixante ans d’histoire des deux femmes, de Naples et de toute l’Italie, la saga se conclut en apothéose. Plus que jamais, dans L’enfant perdue, Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillonnant, à la façon des grands romanciers du XIXe siècle, un monde qu’on n’oublie pas.

J’avais lu les 3 premiers tomes les uns à la suite des autres, le tome un terminé le 8 avril 2017, le tome 2, le 15 avril 2017 et le tome 3 le 19 avil 2017.

Pour ce tome 4, deux ans après les précédents, il a fallu que je me rappelle des personnages et même s’il y a un résumé des différentes familles protagonistes dans les premières pages de ce tome, j’ai dû m’y référer un bon nombre de fois et malgré cela, dû confondre parfois Antonio et Alfonso, les deux frères Marcello et Michele, Mariarosa et Marisa, …

Sinon, j’ai trouvé que l’héroïne se plaignait beaucoup, tout en ne changeant rien à une situation qui perdure, et qu’elle suppute beaucoup sur ce que pense ou ne pense pas son « amie ». J’ai préféré la fin du livre au début même si j’ai moyennement apprécié certains retours en arrière. On arrive en 1995 puis on repart en 1986 pour un long moment… La fin me laisse sur ma faim.

Bref, j’ai voulu terminer la boucle en lisant le dernier tome sorti en poche mais je n’étais plus dans la lancée les 3 précédents. Qui dit qu’il n’y en aura pas un cinquième, Elena Ferrante voudra peut-être continuer de surfer sur une vague commerciale (qui a dû tout de même retomber un peu).

Je classe ce livre en 270ème position et lui donne une étoile (j’avais classé le tome 1 135ème avec 2 étoiles, le 2 225ème avec 1 étoile et le 3 129ème avec 2 étoiles).

12 mars 2019

Henri Wallon, de la psychologie génétique aux pratiques émancipatrices de l'Education Nouvelle

Présentation de l’éditeur :

Pourquoi tant d'écoles en France portent-elles le nom d'Henri Wallon ? Cette célébrité tient au fait qu'il est avec Paul Langevin, un des co-auteurs d'un plan de rénovation de l'enseignement. Ce projet fut repoussé certes, mais certaines de ses propositions sont encore d'actualité. Beaucoup moins connues du grand public, sont ses recherches en psychologie qui révolutionnèrent cette discipline remettant en cause la psychologie traditionnelle idéaliste. Diffusée dans ses ouvrages, dans son enseignement, et lors de nombreuses conférences, cette psychologie génétique rendant compte du développement mental de l'enfant servit de référence à de nombreux acteurs de l'Education nouvelle et de l'Education populaire. C'est cette filiation que l'auteur de ce livre s'efforce de reconstituer. Les fondements théoriques élaborés par les travaux d'Henri Wallon sont pertinents pour concevoir des pratiques pédagogiques rendant tous les apprenants capables de développer leur pensée et de participer à l'élaboration de solutions aux questions auxquelles l'humanité est confrontée.

J’ai acheté ce livre « Henri Wallon – de la psychologie génétique aux pratiques émancipatrices de l’Education Nouvelle » par Michel Huber pour aider Antoine à faire la biographie d’Henri Wallon dans le cadre d’un travail de groupe à rendre. De son côté, je lui ai acheté « L’évolution psychologique de l’enfant » d’Henri Wallon.

Ce livre, comme beaucoup d’autres livres écrits par des spécialistes, ne se met pas à la portée du lecteur lambda. Il y a beaucoup de phrases alambiquées avec des mots compliqués et même avec wikipédia à portée de mains, la lecture en reste fastidieuse.

J’imagine mon fils en train de lire ce livre. Je ne suis pas sûr qu’il en retienne grand-chose, tout comme moi, à part les grandes lignes :

  • Henri Wallon (1879-1962) était tout d’abord attiré par l’enseignement (école normale supérieure, agrégation de philosophie) avant de se tourner vers la médecine (et plus particulièrement la psychiatrie de l’enfant).
  • Il a participé à la création de la Ligue internationale pour l’éducation nouvelle (courant pédagogique qui défend le principe d'une participation active des individus à leur propre formation. Elle déclare que l'apprentissage, avant d'être une accumulation de connaissances, doit être un facteur de progrès global de la personne).
  • Il fonde un laboratoire d’enseignement et de recherche dans une école de Boulogne-Billancourt et un centre d’orientation professionnel.
  • Il soutient une thèse sur les « stades et troubles du développement moteur et mental de l’enfant. Il obtient une chaire au Collège de France sous le nom de « psychologie et éducation de l’enfance ».
  • Il fonde le « Renouveau » où il accueille 100 orphelins de guerre.
  • Il deviendra Ministre de l’éducation nationale et déposera le « plan Langevin Wallon » à l’assemblée Nationale.

Ce livre écrit par Michel Huber sur Henri Wallon, s’étend de 1925 jusqu’à aujourd’hui, donc on dépasse le cadre de l’œuvre d’Henri Wallon… même si l’auteur tend toujours à se rapprocher des enseignements de celui-ci (ex : l’expérience au Tchad, par exemple, menée par Henri et Odette Bassis a démarré en 1971).

Certains passages sont plus faciles, notamment à la fin, mais cela reste un livre de spécialiste pour des spécialistes.

Il m’a fallu 19 jours pour lire les 174 pages de cet ouvrage ! Preuve s’il en est, de la difficulté de le digérer…

Je classe ce livre en 440ème position et ne lui donne pas d’étoile.

 

21 février 2019

La ferme africaine

Présentation de l’éditeur

«Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie.Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant.» Le travail d'Alain Gnaedig, un des plus éminents traducteurs des langues scandinaves, mais aussi l'auteur d'une nouvelle traduction de Dickens, rend enfin tout son éclat à la prose de Karen Blixen, en proposant au lecteur français une traduction fidèle de l'original danois de La ferme africaine, un des titres les plus populaires de la littérature du XXᵉ.

Ce livre de Karen Blixen n'est qu'une succession de descriptions et d'anecdotes durant 509 pages, ce qui le rend particulièrement long et répétitif. L’auteure décrit la vie (sa vie) au sein de la ferme entourée de domestiques et d’indigènes sans montrer jamais aucun sentiment. Elle parle froidement des « nègres », de la chasse, de la déforestation, … ce qui en dit long, je trouve, sur le comportement des gens privilégiés de cette époque.... Bref, je me suis fortement ennuyée à la lecture de ce livre, et ai été parfois même choquée de ce positionnement par rapport aux indigènes ou au Masaï parqués dans des réserves. Ce livre m’a fait penser « Au cœur de Borneo », un livre de Redmond O’Hanlon, fort descriptif lui aussi et où je m’étais particulièrement ennuyée.

Je classe le livre en 467ème position (juste derrière « Au cœur de Borneo ») et ne lui donne pas d’étoile (je lui aurais même décerné un "moins" si je n’avais pas fait le rapprochement entre les deux livres).

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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