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Le petit monde de So et de Fi
21 février 2019

La ferme africaine

Présentation de l’éditeur

«Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie.Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant.» Le travail d'Alain Gnaedig, un des plus éminents traducteurs des langues scandinaves, mais aussi l'auteur d'une nouvelle traduction de Dickens, rend enfin tout son éclat à la prose de Karen Blixen, en proposant au lecteur français une traduction fidèle de l'original danois de La ferme africaine, un des titres les plus populaires de la littérature du XXᵉ.

Ce livre de Karen Blixen n'est qu'une succession de descriptions et d'anecdotes durant 509 pages, ce qui le rend particulièrement long et répétitif. L’auteure décrit la vie (sa vie) au sein de la ferme entourée de domestiques et d’indigènes sans montrer jamais aucun sentiment. Elle parle froidement des « nègres », de la chasse, de la déforestation, … ce qui en dit long, je trouve, sur le comportement des gens privilégiés de cette époque.... Bref, je me suis fortement ennuyée à la lecture de ce livre, et ai été parfois même choquée de ce positionnement par rapport aux indigènes ou au Masaï parqués dans des réserves. Ce livre m’a fait penser « Au cœur de Borneo », un livre de Redmond O’Hanlon, fort descriptif lui aussi et où je m’étais particulièrement ennuyée.

Je classe le livre en 467ème position (juste derrière « Au cœur de Borneo ») et ne lui donne pas d’étoile (je lui aurais même décerné un "moins" si je n’avais pas fait le rapprochement entre les deux livres).

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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