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Le petit monde de So et de Fi
lecture
13 juillet 2013

Avis de tempête

Quatrième de couverture

Moïra, vingt-huit ans, est au chevet de sa jeune sœur, Amy, qu'une terrible et inexplicable chute a plongée dans le coma depuis cinq ans. Habitée par le remords, Moïra parle à sa cadette. Elle qui a tant souffert de ne pas s’abandonner à l’amour de ses proches s'excuse de n'avoir pas été la sœur  rêvée et, comme pour rattraper le temps perdu, retrace, devant la jeune femme inconsciente, son existence d’écorchée vive.

Beaucoup trop de descriptions à mon goût dans ce livre de Susan Fletcher, même les dialogues, qui pourraient amener une respiration, sont sous forme de narration ! L’héroïne parle d’elle à la troisième personne ( !) sauf quand elle s’adresse à sa sœur. Elle dresse un portrait d’elle-même tellement austère, qu’on a du mal à apprécier le personnage. J’ai commencé à rentrer dans l’histoire vers la 300ème page, le livre en compte un peu plus de 400 !

Je classe ce livre en 131ème position de mon classement et ne lui donne aucune étoile au vu de mon ennui pendant les ¾ du livre…

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7 juillet 2013

L'impossible pardon

Quatrième de couverture :

Malgré l’interdiction formelle de sa mère, Lulu, dix ans, ouvre la porte à son père. L’homme, ivre et hors de lui, poignarde sa femme et blesse la petite Merry, six ans. Recueillies par leur grand-mère avant d’être envoyées dans un orphelinat, les deux fillettes vont grandir et se construire malgré cette tragédie. Tandis que l’aînée raye son père de son existence, la cadette lui rend visite en prison. Confrontées à une même douleur, Lulu et Merry réagissent différemment : la première veut bâtir sa vie vaille que vaille, l'autre se débat sans répit dans ses traumatismes. Alternant les récits des deux sœurs sur une trentaine d'années, ce roman bouleversant aborde avec force et nuance les questions de la survie, de la culpabilité et de la lente reconstruction de ces enfants meurtries.

J’ai bien aimé ce livre de Randy Susan Meyers même si j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs. Les deux sœurs restent sur leur position, l’une ne pardonnant pas à son père, ne voulant plus le voir et faisant comme s’il était mort et l’autre, qui ne peut faire autrement que d’aller le voir en prison et demander inlassablement à sa sœur de venir aussi. Il faudra un évènement déclencheur pour que la situation se retourne.

Chacune a une manière différente de surmonter ou plutôt de tenter de surmonter le drame de leur enfance. C’est le cas dans la vie, face à une même situation, à un même évènement, les réactions seront différentes en fonction des personnes.

Je classe ce livre en 63ème position et lui donne 2 étoiles.

1 juillet 2013

Ceux qui nous sauvent

Quatrième de couverture

Anna Schlemmer a toujours refusé d'évoquer sa vie en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Trudy, sa fille, n’avait que trois ans lorsqu'un soldat américain les emmena avec lui dans le Minnesota, et n’a donc que peu de souvenirs de cette époque. Mais elle trouve, parmi les photos de famille, un cliché la montrant avec sa mère aux côtés d'un officier nazi. Cet homme était-il l'amant d’Anna? Est-il son père biologique ? Devenue professeur d'histoire allemande, Trudy veut connaître la vérité et, dans le cadre de ses travaux universitaires, elle recueille les témoignages d'Allemands de Minneapolis qui ont vécu la guerre, tentant ainsi désespérément de faire la lumière sur le passé de sa mère... Entre l'Amérique d'aujourd'hui et l'Allemagne nazie, un bouleversant premier roman sur la culpabilité et la responsabilité individuelle face à l'histoire.

J’ai mis un peu de temps à rentrer dans l’histoire mais après avoir dépassé les 200 premières pages (le livre en compte un peu plus de 600), je ne l’ai plus lâché !!

On découvre au fur et à mesure la vie d’Anna, la mère, pendant la guerre, et de Trudy, la fille, dans les années 1993 à 1997. Ce qui est surprenant, c’est que le lecteur en sait plus que Trudy sur le passé d’Anna. Trudy ne connaîtra la vérité qu’à la toute fin du livre…

On découvre la vie pendant la guerre d’une femme allemande et les choix (ou les non-choix) qu’elle fait, juste pour continuer à vivre, ou plutôt à survivre avec sa fille…

Je classe ce livre en 22ème position et lui donne 3 étoiles.

23 juin 2013

La couturière

Quatrième de couverture

Emilia et Luzia, les sœurs orphelines, sont inséparables. Un jour, Luzia est enlevée par les cangaceiros, de terribles bandits. Dans ce Brésil âpre et violent des années 1930, Emilia nourrit toujours un infime espoir : et si Luzia avait survécu ? Se cacherait-elle sous les traits de la Couturière, cette femme réputée impitoyable, devenue chef des mercenaires ?

J’ai bien aimé ce livre de Frances de Pontes Peebles, qui est d’ailleurs son premier roman. On suit les aventures des deux sœurs dans leur enfance puis tour à tour à partir du moment où leurs vies se séparent. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec la quatrième de couverture car Luzia n’est pas véritablement enlevée, elle a la possibilité de rester auprès de sa sœur et de sa tante mais choisit de partir car ses perspectives d’avenir sont limitées à cause de son handicap au niveau du bras et du regard des autres à cet égard.

La vie au Brésil est particulièrement bien décrite, notamment la différence entre les conditions de vie dans les grandes villes et les villages isolés où les conditions climatiques peuvent avoir des conséquences dramatiques.

Il y a quelques longueurs dans ce livre et on se doute un peu de la fin. Il y a également des choses un peu surprenantes comme la possibilité de communiquer par médias interposés, des journaux en l’occurrence, pour les deux sœurs.

Certains mots du portugais ne sont pas traduits, comme "cangaceiros", qui veut dire bandits ou "capangas" qui veut dire voyous, et il y en a plein d’autres, peut-être pour teinter ce livre qui l'est pourtant assez par les situations politiques, les détails de la vie quotidienne des personnages, la secheresse de 1932, ...

Je classe ce livre en 28ème position et lui donne 3 étoiles. J’aurais bien aimé une fin un peu différente… et d'autres choses que je ne peux vous dire sans vous en dire trop...

6 juin 2013

Un avion sans elle

J'ai mis un peu de temps depuis ma dernière lecture, mais je me suis abonnée à Vocable Anglais et Vocable Espagnol, histoire de réviser et d'améliorer ma compréhension de ces 2 langues. Du coup, cela prend du temps sur mes lectures habituelles... Je n'ai pas terminé les deux premiers magazines que je viens de recevoir les suivants (tous les 15 jours) !!

Quatrième de couverture :

23 décembre 1980. Un crash d'avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd'hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu'il s'apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu'il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus qu'un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité...

J’ai adoré ce livre de Michel Bussi. On découvre petit à petit les événements qui jalonnent l'intrigue, on s’attache aux personnages et le suspens reste entier jusqu’au bout. C’est bien écrit et c’est machiavélique.

Je le classe en 12ème position et lui donne 3 étoiles. Franchement, je le conseille !

 

 

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25 mai 2013

Les tartines au ket-cheupe

Nicolas a cinq ans. C'est un petit garçon plein d'énergie, surtout pour faire des bêtises. Il a son monde à lui avec sa manière de d'interprêter les choses.  À la maison, son papa est violent envers lui et ses frères. Son monde parallèle, avec des amis imaginaires, lui permet d'échapper un peu à la rėalitė… À l’école, on comprend vite qu’il y a un problème et on lui fait rencontrer un psychologue. Celui-ci lui demande de dessiner sa famille et le petit Nicolas ne trouve pas assez de place sur la feuille pour se dessiner, lui.

Un petit livre de Marie-Sabine Roger achevé en une heure sur un sujet difficle avec les yeux d'un enfant. Il passe de la réalité à son monde imaginaire pour mieux se préserver. Il interprête les mots à sa façon et il a des réflexions pleines de justesse sur les contradictions des adultes.

Je classe ce livre en 78ème position et lui donne une étoile.

20 mai 2013

Les encombrants

Quatrième de couverture :

Il y a cette mamie qui se réjouit de la venue de ses enfants et petits-enfants et leur prépare un bon repas. Cette brave dame qui travaille en maison de retraite et donne de temps en temps des claques aux plus récalcitrants, aux plus capricieuses. Ce vieux monsieur qui se perd parfois en se promenant, et qu’on retrouve plongé dans la contemplation d’un rosier. Cette centenaire dont l’anniversaire est célébré en grande pompe entre un député pressé et une équipe télé avide…

Ils vivent seuls ou en maison de retraite ; ils discutent avec leur animal de compagnie ou au téléphone – la plupart n’ont plus grand monde à qui parler. Ils ont en commun leur grand âge, une santé chancelante, et un terrible sentiment d’inutilité. Marie-Sabine Roger les évoque avec tendresse ; sans épargner les plus acrimonieux mais surtout ceux qui sont autour : les égoïstes, les profiteurs et les indifférents. Pleines d’humanité et de fraîcheur, de férocité aussi, ces nouvelles rappellent que les vieilles personnes sont avec tout des personnes, tout simplement.

Tout est dit dans cette quatrième de couverture.

Les encombrants, cela m’évoque plutôt le ramassage des gros appareils électriques ou des meubles dont on ne veut plus. Là, il s’agit des personnes âgées ( !!).

Je classe ce livre de nouvelles en 109ème position. Ce n’est peut-être pas cher payé mais toutes les nouvelles ne m’ont pas interpellée de la même manière, et c’est sûrement le but de Marie-Sabine Roger…

16 mai 2013

Persuasion

Retrouvailles d'Anne Elliot avec Frederick Wentworth, dont elle a repoussé la demande en mariage huit ans auparavant, persuadée par son amie Lady Russell des risques de cette union avec un jeune officier de marine en début de carrière, pauvre et à l'avenir incertain. Mais alors que la guerre avec la France s'achève, le capitaine Wentworth revient, fortune faite, avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d'Anne Elliot la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader.

J’aime toujours autant le style de Jane Austen. On retrouve le contexte du XIXème où les rapports homme/femme étaient plus codifiés et les liens entre les différents niveaux de classes sociales si importants. Concernant le récit proprement dit, pas beaucoup de suspens et pas beaucoup d’histoires dans l’histoire contrairement à d’autres de ses romans. Je l’ai lu avec plaisir mais ne l’ai pas « dévoré ».

Je le classe en 86ème position et lui donne une étoile.

11 mai 2013

Sabotage amoureux

'Aucun journal, aucune agence de presse, aucune historiographie n'a jamais mentionné la guerre mondiale du ghetto de San Li Tun, qui dura de 1972 à 1975. C'est à la faveur de cette barbarie quej'ai compris une vérité immense : grâce à l'ennemi, ce sinistre accident qu'est la vie devient une épopée. La mienne serait grandiose : les généraux de l'armée des Alliés m'avaient nommée éclaireur. Sans l'arrivée d'Elena, je serais restée invulnérable jusqu'au bout. Je l'ai aimée dès la première seconde. Elle fut ma belle Hélène, ma guerre de Troie, mon sabotage amoureux.J'ai tout vécu pendant ces trois années : l'héroïsme, la gloire, la traîtrise, l'amour, l'indifférence, la souffrance, l'humiliation. C'était en Chine,j'avais 7 ans.'

Je classe ce livre d'Amélie Nothomb en 117eme position et ne lui donne pas d'étoile. Je me suis profondément ennuyée. On s'éloigne parfois complètement de l'histoire qui elle-même n'est pas passionnante !

8 mai 2013

Poussière d'homme

Un homme aime un autre homme. L’un des deux tombe gravement malade et décède. Le « survivant » raconte leur rencontre, leur amour et leurs joies partagées. Il raconte aussi la douleur de la perte de l’être aimé, l’immense vide et la difficile poursuite de la vie sans l’autre.

Extrait de Poussière d'homme de David Lelait :

Pris d’angoisse, le cœur enlacé au souvenir de mon amoureux, mais les bras si vides de lui, j’ai le corps ankylosé, l’âme en pointillés. Egaré dans cette nuit profonde et silencieuse, il m’apparaît que le jour ne se lèvera plus, que rien ne saura me tirer de mon lit. Ma tête lourde s’est incrustée dans les oreillers, je suis enserré dans un étau de métal le plus froid. J’agite nerveusement le drap mais c’est la grande voile que je hisse. Je veux fuir cette camisole, prendre la voie du renoncement. Mourir.

Bien sûr, c’est très triste mais à la fois très poétique. Le narrateur se remémore tous les instants heureux et le gouffre duquel il faut sortir n’en est que plus profond. Il m’a rappelé « j’ai réussi à rester en vie » de Joyce Carol Oates où elle parle de perte de son mari.

Je classe ce livre en 79ème position et lui donne une étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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